dimanche 24 janvier 2010
Souvenirs de la famille Pavluk
Par CN1037-GANDI le dimanche 24 janvier 2010, 21:52
dimanche 24 janvier 2010
Par CN1037-GANDI le dimanche 24 janvier 2010, 21:52
mercredi 23 décembre 2009
Par CN1037-GANDI le mercredi 23 décembre 2009, 12:09
mardi 22 décembre 2009
Par CN1037-GANDI le mardi 22 décembre 2009, 12:08
mercredi 16 décembre 2009
Par CN1037-GANDI le mercredi 16 décembre 2009, 12:42
A partir de Juin 1915, il participe au premier conflit mondial sur le front turc dans l'Armée Cosaque du Kouban. Il est 26ème brigade Cosaque qui combat à Kars (Turquie). Il combattra jusqu'aux limites de l'Irak (Perse). Cette région du monde semble le fasciner, doté d'un appareil photo, il gardera de nombreux clichés de paysages, de monuments et de la population qu'il y croise.
Fin 1920, il sera évacué du Caucase avec les armées du général Wrangel. En trois jours, à partir d'un port de la mer Noire, il embarque avec 146 000 autres personnes dont 70 000 soldats casés sur 126 bateaux.
Paul se retrouve interné dans un camp de l'Ile grecque de Lemnos. Dans l'attente d'une reprise potentielle du conflit avec les rouges, il y restera presque 2 ans. Cette Ile était tellement aride qu'il fallait y amener l'eau par bateau. Dans ces camps, dormant sous des tentes, les soldats continuèrent à porter l'uniforme et à pratiquer des entrainements militaires. De peur des possibles soubresauts incontrôlables de ces armées, ils furent gardés par des Zouaves et des Tirailleurs Sénégalais. Le désarmement des militaires de ces camps ne se fit pas sans difficulté.
Il quitta l'Ile fin 1922 pour la capitale grecque.
Depuis Athènes, il put recevoir un contrat de travail pour la France. Pour l'obtenir, pensant bien faire, il maquilla sa date de naissance sur ses papiers d'identité de 1893 à 1898. Il compris, bien plus tard, à l'âge de la retraite, les conséquences de cet acte.
Il embarqua pour le port de Marseille. La France, saignée à blanc par la guerre, manque cruellement de main d'œuvre. Ainsi il commence par travailler dans les mines des charbons d'Alès (Gard) puis dans les Houillères de Lorraine (Nilvange, Knutange). Il travaillera aussi dans des aciéries et autres usines métallurgiques.
Paul étant un excellent musicien, Il participe à de nombreux orchestres. Il joue notamment d'une guitare à 10 cordes qui possède 4 cordes de basse supplémentaires en "open tuning". Cette guitare exceptionnelle est une Guitare Harpe. Sa fabrication est attribuée au luthier moscovite russe Robert I. Arkhuzen (1844-1920). Elle a surement été construite à la fin xixe siècle. Elle fut malheureusement dérobée chez les Nicolskys au cours d'un cambriolage.
Ce n'est qu'au bout d'un certain temps qu'il put se rendre à Paris. Il y suit des cours en russe (en effet, Paul ne cherchera jamais à vraiment maitriser la langue française) de l'école Violet afin d'y acquérir une formation qualifiante de monteur électricien.
C'est à Paris qu'il rencontre sa future épouse : Anna Emeljanov. Née le 10 Octobre 1901, Anna est originaire de la région de Narva (disputée entre URSS et l'Estonie), au bord de la Baltique, d'un village de population finnoise, russophone et orthodoxe. La république d'Estonie est reconnue indépendante au traité de Tartu par la Russie bolchevique en 1920. Cette femme n'a donc pas connu la Révolution Russe. Pour l'anecdote, le père d'Anna était un marin côtier qui faisait du cabotage. Il faisait de temps à autres de la contrebande d'alcool avec la Finlande. Il cachait donc l'alcool dans des nourrisses qu'il noyait dans l'eau signalisées par des bouées.
D'origine modeste, elle arrive à Paris en 1932 avec la famille du consul d'Estonie (Mr et Mme Postelnickoff). Elle y travaille en tant que dame de compagnie, de cuisinière et de nourrice.
Ils resteront longtemps locataires dans le quartier. lls vécurent notamment dans une maisonnette de l'avenue Paul-de-Kock.
Lida se souvient d'un père calme, peu loquace. Elle se sentait très proche de lui. Elle se rappelle qu'enfant, étant bonne élève, elle ramenait un brillant carnet tous les samedis soirs. Le dimanche, pour la féliciter, il l'emmenait fièrement sur sa bicyclette chez le libraire de la gare de Chelles et lui offrait un livre. Elle se remémore de grandes balades à bicyclette à ses côtés. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Paul et son inséparable vélo n'hésite pas à pédaler jusqu'à Coulommiers pour ravitailler sa famille en produits en provenance de fermes amies.
Le Père Serge Pfefferman est le prêtre orthodoxe desservant l'Eglise Orthodoxe des Abbesses de Gagny-Chelles. Israélite, il portait l'étoile jaune pendant la guerre 39-45. Il échappa à la déportation en se réfugiant au monastère orthodoxe de Bussy en Othe.
Lida se souvient d'une anecdote amusante : ses parents, pendant des années, ignorent qu'ils ont droit aux allocations familiales. Une fois les arriérés remboursés, Paul offrit une montre et un vélo à sa fille Lida.
dimanche 13 décembre 2009
Par CN1037-GANDI le dimanche 13 décembre 2009, 11:21
jeudi 3 décembre 2009
Par CN1037-GANDI le jeudi 3 décembre 2009, 01:39
Nous avons eu le plaisir d'interviewer Mme Sonia Lebon, née gromoff. Cette rencontre fut très riche en enseignements et autres anecdotes sur l'histoire de la famille et du café gromoff. Elle nous a ouvert son album de photos de famille qu'elle a su préserver. Nous allons donc commencer une série d'articles au travers de ses souvenirs et de ses inestimables photos de famille.
samedi 4 avril 2009
Par CN1037-GANDI le samedi 4 avril 2009, 23:59
Christian Baltauss qui a vécu ses 9 premières années dans le quartier des Abbesses de 1947 à 1956, nous a confié un nombre très important de photos de famille. Elles sont toutes aussi extraordinaires les unes que les autres. D'origine russe, Christian habitait avec ses grands-parents ( Famille Stuart) à l'angle de la rue Albert Caillou et de la rue de l'Abbaye chez Mr et Mme Vandenheim.
Le site perso de Christian Baltauss : http://wwww.christian-baltauss.fr
jeudi 19 mars 2009
Par CN1037-GANDI le jeudi 19 mars 2009, 22:28
Madame Le Fèvre nous a confié l'unique photo qu'elle possède encore de la locomotive de son père : Georges Pestat. Celui-ci a été conducteur de locomotive chez Poliet et Chausson jusqu'à la fermeture de l'exploitation en 1939 (Il décèdera quelques mois plus tard pour la défense de la France).
Il acheminait des wagonnets remplis de gypse des fours à plâtre de la carrière Saint-Pierre vers la pointe de Gournay en passant au travers des quartiers des Abbesses et du Chesnay.
Madame Le Fèvre avait beaucoup d'autres photos de son père et notamment de la cité Poliet et Chausson qui existait avenue Sainte-Clotilde où elle logeait avec sa famille. Mais il semble que par mégarde, suite à un retour de prêt, celles-ci d'une valeur sentimentale inestimable aient été irrémédiablement perdues.
lundi 23 février 2009
Par CN1037-GANDI le lundi 23 février 2009, 16:53
jeudi 19 février 2009
Par CN1037-GANDI le jeudi 19 février 2009, 15:50
Christian Baltauss qui a vécu ses 9 premières années dans le quartier des Abbesses de 1947 à 1956, nous a confié un nombre très important de photos de famille. Elles sont toutes aussi extraordinaires les unes que les autres. D'origine russe, Christian habitait avec ses grands-parents ( Famille Stuart) à l'angle de la rue Albert Caillou et de la rue de l'Abbaye chez Mr et Mme Vandenheim..
mardi 17 février 2009
Par CN1037-GANDI le mardi 17 février 2009, 15:23
Christian Baltauss qui a vécu ses 9 premières années dans le quartier des Abbesses de 1947 à 1956, nous a confié un nombre très important de photos de famille. Elles sont toutes aussi extraordinaires les unes que les autres. D'origine russe, Christian habitait avec ses grands-parents (Famille Stuart) à l'angle de la rue Albert Caillou et de la rue de l'Abbaye chez Mr et Mme Vandenheim.
dimanche 15 février 2009
Par CN1037-GANDI le dimanche 15 février 2009, 13:43
Christian Baltauss qui a vécu ses 9 premières années dans le quartier des Abbesses de 1947 à 1956, nous a confié un nombre très important de photos de famille. Elles sont toutes aussi extraordinaires les unes que les autres. D'origine russe, Christian habitait avec ses grands-parents (Famille Stuart) à l'angle de la rue Albert Caillou et de la rue de l'Abbaye chez Mr et Mme Vandenheim.
samedi 7 février 2009
Par CN1037-GANDI le samedi 7 février 2009, 20:09
Le ru des Pissottes et le canal du Chesnay ont été laissés à l'abandon, ceux-ci servaient alors de décharge pour les riverains (et servent encore). Le ru et le canal ont été canalisés en 1966 dans une buse recouverte de terre à 4 mètres de profondeur. Le ru des Pissottes prend sa source au niveau rue des Sources à Chelles. Il va se jeter dans le canal du Chesnay qui, lui se déverse dans la Marne au niveau de la pointe de Gournay.
jeudi 1 janvier 2009
Par CN1037-GANDI le jeudi 1 janvier 2009, 00:08
Nous avons trouvé au hasard d'un vide grenier, des photos de footballers Gabiniens des années 50.
En regardant les photos attentivement, il est possible de reconnaître en arrière-plan l'école de l'Est (Maintenant, l'Ecole Louis Pasteur de l'avenue Jules-Guesde). Les photos semblent avoir été prises au niveau de l'actuel ARENA.
La photo a été surement prise de la rue Jean-Bouin. Le stade à cette époque couvrait toute l'étendue de l'Arena et du stade actuel. La vue en arrière-plan montre l'école de l'Est et devant un petit bâtiment qui comportait des chambres où logeaient des ouvriers Algériens appelés à cette époque "SIDI" qui étaient employés aux carrières de plâtre MUSSAT (Carrière du centre). A côté à droite se trouvait le logeur en fait café tabac.
Le pavillon à colombage qui se trouve à droite de la photo abritait la grande famille Hannotin, lui, éboueur et gardien du stade et des douches qui se trouvaient dans le sous-sol pour les sportifs et autres.. Sa femme, elle, s'occupait de ses filles.
Pour les garçons de l'équipe de foot, il est possible que figure Jean Valenet notre ancien maire.
samedi 27 décembre 2008
Par CN1037-GANDI le samedi 27 décembre 2008, 23:51
En effet, Félipa Munoz, Diez de son nom de jeune fille, était dans la doyenne de Gagny en 1961. Née le 1er Mai 1861 à San Cristobal en Espagne, la mairie de Gagny, pour son centenaire, décida d'organiser une fête en son honneur.
Ainsi, dans la rue de son domicile (elle vivait dans la famille de sa fille au 48 avenue Roger Alboy), une fête se déroula en Mai 1961. Elle eu même droit, ce jour là, à la visite du Maire de l'époque, Mr Raymond Valenet, accompagné d'enfants costumés.
Elle décéda le 30 Juin 1964 à l'âge avancé de 103 ans et 2 mois.
samedi 18 octobre 2008
Par CN1037-GANDI le samedi 18 octobre 2008, 01:24
L'Internet procure quelque fois des petits miracles. Lundi 13 Octobre 2008, nous avons reçu un email de Nadia Boutakova avec des photos d'elle et de ses proches lorsqu'elle venait enfant en vacances dans le quartier des Abbesses. Elle était tombé par hasard sur notre site en reconnaissant Mr Kimitch sur une photo ancienne que nous avons publié.
D'origine russe, elle nous a raconté ses venues en vacances dans notre quartier pendant les étés 1959, 1960 et 1961.
Elle nous a raconté se rappeler d'Anatole Evreinoff qui avait une patience infinie avec elle et de son amie d'enfance Tania Tkatcheva avec qui elle jouait.
Je suis née en 1950 à Clamart de parents russes. Ils ont confié mon éducation à mes grands parents maternels. Clamart avait aussi une grande colonie russe et mes grands parents n'ont eu aucun problème à me 'préserver' dans notre culture.
J'ai vécu toute mon enfance au milieu de gens âgés russes, espérant toujours rentrer en russie. C'était une communauté sympathique, accueillante, faisant la fête avec peu de place et peu de moyen mais avec beaucoup de chaleur humaine.
Mon grand père ( Nossovitch ) m' a envoyé à Chelles avec ma grand mère passer l'été 59 chez Vanghenghei qu'il connaissait depuis son départ de Russie et pour lequel il avait une profonde amitié. Ce monsieur âgé, de petite taille, avec une épouse infirme, travaillait le bois dans sa menuiserie avec des grosses machines.
Je pouvais regarder, il expliquait malgré mon jeune âge. J'ai le souvenir de l'extraordinaire odeur du bois. Les autres années, nous sommes allés chez Madame Petoukhova et chez Madame Borodine.
Il n'y avait aucune circulation et ma grand mère ne me surveillait pas en permanence comme à Clamart. J'ai côtoyé Tania et Véronique (russes) mais aussi des enfants arabes (Amara ) et italiens. Je ne me souviens pas d'enfants français. Nous jouions tous ensemble avec plus ou moins de connivence, mais je ne me souviens pas de problème.
Au bout de la rue, avant de monter sur la colline, il y avait une planche qui traversait un ruisseau sur laquelle, couchés, nous attrapions des têtards à différents stades de développement (je l'ai appris ici). Nous faisions du vélo pas forcément à notre taille.
Chez Vanghenghei, un monsieur asiatique (le papa de véronique) habitait dans la cour. Il travaillait sur des icônes. Je le regardais beaucoup.
Je me rappelle des messes orthodoxes, mais nous n'avons jamais participé aux fêtes de Pâques.
J'ai des Souvenirs de logements minuscules où nous passions nos soirées, mais à Clamart c'était pareil.
Tous le monde avait des jardins, quelquefois des lapins, et nous allions beaucoup les uns chez les autres. J'ai le souvenir de Chalifert...
(...)
J'ai beaucoup de souvenirs personnels attachés à des gens en particulier, mais je suis probablement dans le désordre. Je ne suis pas retournée à Chelles depuis 1968. J'ai beaucoup de bons souvenirs mais je ne pensais pas les raconter.
Amicalement
dimanche 18 mai 2008
Par CN1037-GANDI le dimanche 18 mai 2008, 15:08