mercredi 27 février 2013
DHUIS : La malédiction du gypse ne date pas d'hier
Par CN1037-GANDI le mercredi 27 février 2013, 23:11 - Aqueduc de la Dhuis
mercredi 27 février 2013
Par CN1037-GANDI le mercredi 27 février 2013, 23:11 - Aqueduc de la Dhuis
jeudi 21 février 2013
Par CN1037-GANDI le jeudi 21 février 2013, 07:54 - Fort de Vaujours
La route stratégique enlace, sinueuse, le fort de Vaujours, à Courtry. Derrière les hauts grillages barbelés, les stores rouges des baraquements délabrés battent au vent tandis que le château d’eau surplombe toujours la forteresse abandonnée. Bientôt, les vestiges du fort souterrain construit il y a cent trente ans et qui a servi de centre de recherche au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) pourraient bien n’être plus qu’un gigantesque trou.
La société BPB Placo, ex-Placoplâtre, filiale du géant Saint-Gobain, a acheté 33 ha du terrain et projette d’y développer une carrière de gypse à ciel ouvert. Le collectif d’associations protectrices de l’environnement Sauvons la Dhuis — du nom de la rivière qui serpente le long du site — alerte sur son site Internet sur la suspicion de contamination radioactive résiduelle et chimique due aux activités du CEA.
La Criirad, laboratoire indépendant de mesure de la radioactivité, avait relevé en 2001-2002 des contaminations en uranium 238. Le CEA s’était engagé à décontaminer. « Tout n’a pas pu être analysé et l’uranium appauvri recouvert de quelques centimètres de terre n’est pas détectable », rappelle Bruno Chareyron, responsable du laboratoire de la Criirad, qui va plus loin et souligne que « le CEA a reconnu que certains ouvrages n’ayant pu être décontaminés ont été noyés dans le béton ». A ce jour, le CEA, considérant qu’il n’est plus propriétaire, n’a pas souhaité répondre à nos questions. Christophe Nedelec, du collectif Sauvons la Dhuis, a lui-même réalisé des mesures en 2011 : « J’ai relevé 3 uSV/heures (le sievert mesure l’effet chez l’homme du rayonnement ionisant), ce qui est trente fois supérieur au niveau naturel sur un point qui est censé avoir été décontaminé. » Sauvons la Dhuis et la Criirad ont ainsi demandé à réaliser de nouvelles mesures, ce que refuserait BPB Placo.
« Comment BPB Placo va pouvoir s’assurer que les trois millions de mètres cubes de terre qui seront retirés du fort ne présentent pas de risque? C’est un travail d’analyse à la petite cuillère qu’il faut réaliser avec rigueur, pas à coup de pelle mécanique, nous ne sommes pas sûrs que, dans de telles conditions, le projet soit toujours rentable pour BPB Placo, ce qui nous laisse penser que ce ne sera pas fait correctement », impute Christophe Nedelec, qui pointe sur une carte une ancienne carrière qui jouxte le fort. « C’est la fosse d’Eguisy où BPB Placo projette de déplacer la terre, or elle ne fait pas partie du site sur lequel repose la servitude », souligne le militant.
Pourtant, à entendre le directeur des mines et carrières de BPB Placo, Philippe Cortial, le projet ne semble pas menacé, au contraire. Déclaré d’intérêt national, le gypse pourrait bien l’emporter sur le principe de précaution. « Cette carrière à elle seule pourra approvisionner notre usine de Vaujours durant quinze ans. Nous allons évidemment travailler avec l’aide d’experts et même si nous gardons à l’idée le pire scénario qui serait de trouver de la radioactivité, à ce jour nous n’avons rien qui le laisse supposer », assure le directeur qui compte déposer une demande d’autorisation d’exploitation en préfecture avant 2015.
La préfecture rappelle d’ailleurs d’elle-même que le gisement est estimé de 8 à 10 millions de tonnes de gypse. « La servitude prévoit la possibilité d’une ouverture de carrière, tous les sujets liés à l’ancienne utilisation du site et à ses conséquences figureront dans l’étude d’impact à laquelle BPB Placo procède actuelle- ment », déclarent, laconiques, les services de la préfecture.
Construit en 1883, après la défaite de 1870 face aux armées prussiennes, le fort de Vaujours, situé sur les communes de Courtry et de Coubron (Seine-Saint-Denis), a tour à tour été un dépôt de munitions de l’armée allemande en 1944, le théâtre d’opérations de déminage, d’essais pyrotechniques et d’expérimentations atomiques à partir de 1955.
C’est là notamment qu’a été développé le détonateur de la première bombe atomique française, Gerboise bleue.
Lorsque le CEA a cessé ses activités, en 1997, et après enquête publique, la préfecture de Seine-et-Marne a frappé le site en 2005 d’une servitude d’utilité publique qui impose que la terre qu’il contient ne doit pas sortir du périmètre défini. La fiche Basol du ministère de l’Ecologie, qui recense les sites pollués, mentionne que le fort de Vaujours « présente une contamination résiduelle par des substances radioactives (uranium) et pyrotechniques (munitions enterrées et particules explosives) ».
mardi 15 janvier 2013
Par CN1037-GANDI le mardi 15 janvier 2013, 01:35 - Fort de Vaujours
A cheval sur les départements de la Seine Saint-Denis et de la Seine et Marne, le fort de Vaujours surplombe les communes de Vaujours, Courtry et Coubron.
Bordée par la Dhuis et le bois de Bernouille, cette fortification chargée d'histoire a été utilisée de 1955 à 1997 par le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA). Le glas de ce patrimoine historique national semble avoir sonné.
Depuis plus de 10ans, ce site de 45 hectares est suspecté de contamination résiduelle en matières uranifères (Uranium 238 entre autres). Cette contamination a été confirmée en 2001 par la CRIIRAD (Commission de Recherche et d'Information Indépendante sur la Radioactivité) et par le CEA lui-même qui a reconnu que certains ouvrages contaminés avaient été noyés dans le béton compte tenu de l’impossibilité de les décontaminer.
Courant 2001/2002, le site n'a été que très partiellement décontaminé. Ainsi sur un total de 45 hectares, seulement 1000m2 ont été traités suite aux explorations de la CRIIRAD.
Une mesure de radioactivité 33 fois supérieure au bruit de fond a été relevée dans l'enceinte du fort de Vaujours en Mai 2011 à l'aide d'un RADEX 1503. Cette mesure a été certifiée par la CRIIRAD en 2012. La CRIIRAD précise également qu'un bloc d'uranium de 100g sous 10cm de terre est difficilement détectable en surface à l'aide de compteur de ce type.
Après les essais, les éclats d'uranium et autres déchets étaient évacués à grandes eaux dans des puits dit de "lavage" profonds d'une trentaine de mètres. 14 de ces puits ont été recensés sur le site. Certains déchets étaient même incinérés dans une zone de brûlage à l'air libre ainsi que dans un incinérateur équipé de quatre fours.
En effet, courant 2009, le CEA a déclaré en préfecture la présence de 17 transformateurs remplis de PCB (en réalité 24). Seuls 11 sur les 17 transformateurs déclarés ont été déposés (extraits) selon les protocoles en vigueur. Les autres déclarés ou non, ont été percés et vidés à même le sol avant d'être emportés hors du site en toute illégalité.
Les PCB sont toxiques, écotoxiques et reprotoxiques, y compris à faible dose. Ce sont des polluants persistants, très liposolubles, ils font partie des contaminants cancérogènes bioaccumulables dans les tissus gras chez l'humain ainsi que dans le lait maternel.
Malgré les études de la CRIIRAD et des mesures indépendantes récentes, Placoplâtre, après 2 années d'investigation sur le site, déclare n'avoir rien trouvé d'anormal sur le plan des études radiologiques. A ce jour cette société, filiale du groupe Saint-Gobain, n'a communiqué aucune analyse, aucun relevé, aucun rapport ainsi qu'aucun chiffrage détaillé de la décontamination totale du site et cela malgré 2 réunions de la Commission Locale de Concertation et de Suivi (CLCS).
Depuis 2 ans, malgré des demandes appuyées des associations locales, Placoplâtre se refuse à financer des études complémentaires de la CRIIRAD ainsi qu'à leur transmettre les informations issues des analyses potentiellement réalisées.
Ainsi, un représentant de Placoplâtre a déclaré le 3 Mai 2012 lors d'une conférence à Vaujours :
Placoplâtre a bouché les puits de lavage des tirs à l'uranium pour des raisons invoquées de sécurité. Quels sont les résultats des analyses de ces puits ? Ont-ils été réellement analysés ? Ont-ils analysé les eaux circulant au fond de certains de ces puits ? Si oui, quels sont les résultats de ces analyses ?
Après le démontage de la fortification, afin de découvrir le gypse, Placoplâtre propose le retrait 3 à 4 millions de m3 de terres (Une montagne !!!) et son transfert dans une carrière abandonnée située à cheval sur les communes de Coubron et Vaujours (la fosse d'Eguisy, dîte ancienne colline de Montauban).
Que penser de la volonté réelle de Placoplâtre de rendre un jour la fosse d'Eguisy aux populations ?
En effet, l’arrêté préfectoral en date du 22 Septembre 2005 précise que « Les terres issues de travaux de terrassement, construction ou modification du terrain doivent être stockées sur le site même ».
Placoplâtre assume pourtant mettre ses employés et ses sous-traitants en danger dans le cadre de ce projet d'exploitation. Ainsi le 3 Mai 2012, lors de cette même conférence, un représentant de Placoplâtre a déclaré : « Il ne faut pas se leurrer le seul vrai risque, il va être pour les salariés de l'entreprise. C'est eux qui vont être au contact quand il faudra démolir et exploiter. Le seul véritable risque, c'est pour le personnel de l'entreprise. »
Dans ce contexte, où les risques sont mal connus donc non maîtrisés, quelles garanties Placoplâtre peut apporter à la sûreté des habitants des communes environnantes, à la sécurité de ses salariés et sous-traitants qui interviendront sur ce site, à la sécurité des riverains et des usagers de la Dhuys et du bois de Bernouille ?
Les raisons de l'opacité de Placoplâtre ne viennent elles pas des coûts astronomiques liés au démontage du fort et à la décontamination des 3 à 4 millions de m3 des terres de découvertes ?
Quel sera l'organisme réellement indépendant à même de vérifier en cours d'exploitation que toutes les mesures de sécurisation et dépollution du site seront bien appliquées par les exploitants et les aménageurs ?
Comment Placoplâtre peut-il véritablement garantir la non-contamination des sols, de l’air et des eaux compte-tenu de la multitude des risques et des millions de m3 de terre à traiter et à contrôler ?
Comment Placoplâtre peut-il garantir que les matériaux de construction issus de l’exploitation seront exempts de contamination radiologiques et/ou chimiques ?
Existe t-il dans un milieu si urbanisé, un autre chantier de dé-pollution de cette ampleur présentant autant de risques radiologiques et chimiques ?
A-t-elle réalisé des analyses ? Quels moyens va-t-elle mettre en œuvre pour dépolluer la zone dite "soutien" du Fort de Vaujours en sa possession ?
En effet, dans le cadre du projet d'exploitation du gypse de la butte de Parisis à Cormeilles en Parisis (95), Placoplâtre a déclaré au sujet du devenir du fort de Cormeilles : « Il est hors de question de faire courir le moindre risque à cet ensemble patrimonial. ». Force est de constater que Placoplâtre ne respecte pas les franciliens avec la même équité qu'ils habitent d'un côté ou de l'autre de Paris.
mardi 8 janvier 2013
Par CN1037-GANDI le mardi 8 janvier 2013, 13:47 - Aqueduc de la Dhuis
Courant Décembre 2012, Placoplâtre a présenté un projet d’exploitation d’une nouvelle carrière à ciel ouvert sur la commune de Villevaudé au lieu dit du Bois Gratuel.
Ce bois traversé par l’Aqueduc et la promenade de la Dhuis fait parti intégrante du corridor écologique ou trame verte qui relie la Seine Saint-Denis (93) et la Seine et Marne (77).
Ce bois de Villevaudé, comme tous les milieux naturels traversé par la Dhuis, est essentiel aux échanges biologiques de l'Est Francilien.
N’ayant pu devenir propriétaire de la Dhuis grâce aux actions du Collectif « Sauvons la Dhuis » et à la force de la mobilisation citoyenne, Placoplâtre a décidé de présenter un projet d’exploitation à ciel ouvert qui viendrait à anéantir la majeure partie du bois en venant buter contre la promenade de la Dhuis. Nos précédentes actions n’ont donc pas été vaines mais le site et la trame verte n’en demeurent pas moins gravement menacés.
Le bois Gratuel, parcouru par la Dhuis, est un élément charnière de la trame verte de l’Est Francilien.
Le bois Gratuel est une chênaie frênaie calcicole avec une nombre important d'espèces patrimoniales. Il héberge des orchidées sauvages typiques de ce type de milieu (Orchis Pourpre, Néottie Nid d'oiseau, Ophrys Mouche, Céphalanthère de Damas, Platanthère à deux feuilles, etc.) ainsi qu'un milieu forestier diversifié (Cornouiller mâle, Camérisier, Néflier etc.).
Le bois Gratuel possède un réseau important de mares naturelles permettant la reproduction d'amphibiens et de batraciens protégés au niveau national (Triton vulgaire, Triton palmé, Triton Crêté, Crapaud Commun, Grenouille agile, Couleuvre à collier, ect.).
Ce projet s’oppose également aux normes sanitaires liées au périmètre de protection de la Dhuis. En effet, ce bien d’utilité publique doit posséder des bandes de protection sanitaire de 40 mètres de large de part et d'autre de son emprise.
Nous nous opposons donc avec la plus grande fermeté à la destruction du bois Gratuel et de tous les milieux naturels du massif de l’Aulnoye aussi bien en Seine-Saint-Denis (93) qu’en Seine-et-Marne (77).
S'il doit y avoir une exploitation du gypse, nous demandons que celle-ci soit réalisée de façon souterraine comme toutes les nouvelles exploitations de ce type dans l’Ouest Francilien et notamment celles du Val d’Oise (95).
Il est essentiel que l’aqueduc de la Dhuis et les milieux naturels qui l'environnent soient préservés de toute forme de destruction. C'est grâce à ce type d'exploitation, plus respectueuse de l'environnement et « parfaitement » maîtrisé par BP Placoplâtre que le bois de Bernouille (Coubron - 93), la réserve de Chelles (Coubron / Vaujours - 93), la forêt de Montmorency (Val d’Oise - 95), ainsi que la butte de Parisis (Cormeilles-en-Parisis – 95) ont pu être sauvés de la destruction.
Courant Avril 2012, au sujet de l’exploitation souterraine future de la Butte de Parisis à Cormeille-en-Parisis dans le Val d’Oise, un représentant de Placoplâtre a même déclaré dans la presse : « Nous savons exploiter en souterrain sans qu'il y ait de risque d'affaissement. Nous faisons exactement la même chose en forêt de Montmorency où, tous les jours, des gens se promènent et ramassent des champignons au-dessus des galeries sans même s'en apercevoir! ».
Cordialement,
jeudi 6 décembre 2012
Par CN1037-GANDI le jeudi 6 décembre 2012, 18:24 - Aqueduc de la Dhuis
Ce Mardi 04 Décembre 2012, le collectif « Sauvons la Dhuis » a assisté à une Commission Locale de Concertation et de Surveillance (CLCS) des carrières de Gypse de l’Est franciien exploitées par la société Placoplâtre (BPB Placo, filiale du groupe Saint-Gobain). Cette CLCS a été orchestrée par les sous-préfets du 93 et du 77 en présence des élus et des services de l’Etat.
Placoplâtre a présenté un projet d’exploitation d’une nouvelle carrière à ciel ouvert sur la commune de Villevaudé au lieu dit du Bois de Gratuel.
N’ayant pu devenir propriétaire de la Dhuis grâce aux actions du Collectif et à la force de la mobilisation citoyenne, Placoplâtre a décidé de présenter un projet d’exploitation à ciel ouvert qui viendrait à anéantir la majeure partie du bois en venant buter contre la promenade de la Dhuis.
Élément charnière de la trame verte de l’Est Francilien, le bois de Gratuel parcouru par la Dhuis, sur la commune de Villevaudé, possède un réseau important de mares naturelles abritant un nombre non négligeable d’espèces protégées au niveau national.
Ce projet s’oppose aux normes sanitaires liées au périmètre de protection de la Dhuis. En effet, ce bien d’utilité publique doit posséder des bandes de protection sanitaires de 40 mètres de large de part et d'autre de son emprise.
Le succès de nos actions de préservation de la Dhuis a permis de préserver les milieux naturels du bois de Gratuel situés au nord de la Dhuis. Nos précédentes actions n’ont donc pas été vaines mais le site et la trame verte n’en demeurent pas moins gravement menacés.
Sur les communes de Courtry, Vaujours et Coubron surplombe le Fort de Vaujours. Bordée par la Dhuis et sa promenade, cette ancienne fortification chargée d'histoire a été utilisée de 1955 à 1997 par le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA). Le glas de ce patrimoine historique semble avoir sonné.
C’est sur ce site qu’a été développé le détonateur de la première bombe atomique française : la gerboise bleue.
Ce site de 45 hectares présente des risques très importants de contamination résiduelle en matières radioactives (Uranium 238, voire autres).
A cette pollution exceptionnelle en proche banlieue s’ajoutent des risques non moins importants liés à la présence d’explosifs puissants en subsurface, des pollutions en métaux lourds (Arsenic, Cuivre, Plomb, Tungstène, Zirconium, ect.) s’écrit etc) et des pollutions chimiques (Dioxine, PCB, ect.).
Placoplâtre projette d'exploiter ce site à ciel ouvert pour y extraire le gypse.
Après la destruction et démantèlement de la fortification, afin de découvrir le gypse, Placoplâtre propose le retrait 3 à 4 millions de m3 de terres (Une montagne !!!) et leur transfert dans une carrière abandonnée située à cheval des communes de Coubron et Vaujours .
La méthode d’exploitation proposée est donc illégale au regard des servitudes imposées. Que penser du déplacement de telles quantités de terre potentiellement polluées et contaminées ?
Dans ce contexte, où les risques sont mal connus donc non maîtrisés, quelles garanties Placoplâtre peut apporter à la sureté des habitants des communes environnantes, à la sécurité des salariés et sous-traitants qui interviendront sur ce site, à la sécurité des riverains et des usagers de la Dhuys ?
Cordialement,
mercredi 4 juillet 2012
Par CN1037-GANDI le mercredi 4 juillet 2012, 17:15 - Aqueduc de la Dhuis
Le 21 Septembre 2011 l’hallali sonne sur une fin annoncée de l’aqueduc de la Dhuis.
http://www.petitionpublique.fr/?pi=dhuis
Les membres du Collectif « Sauvons la Dhuis » tenait à adresser ses remerciements aux différents soutiens qui lui ont permis depuis le 21 septembre de continuer avec pugnacité son combat pour la préservation de l'aqueduc de la Dhuis.
Nous renouvelons nos remerciements aux communes qui ont fait voter des motions et différentes personnalités politiques présentes lors de la manifestation du 19 novembre, aux élus qui ont acceptés de nous recevoir et de nous entendre, et à Mr Mansat et à la Mairie de Paris pour avoir entendu nos demandes.
Après avoir paré à l'urgence en réussissant à faire entendre la voix des habitants du 93 et du 77, le collectif « Sauvons la Dhuis » veut commencer un travail de longue haleine afin de sauvegarder durablement l'aqueduc de la Dhuis comme corridor écologique du Raincy à Dampmart et cela sans discontinuité.
En effet, rien ne protège véritablement l'Aqueduc de la Dhuis en Seine-et-Marne, aucun statut de protection ne le préserve lui et les milieux naturels exceptionnels qu’il alimente.
Au-delà de la participation du collectif « Sauvons la Dhuis » au sein du « Schéma régional de cohérence écologique » (ou SRCE) d'Ile de France nous attendons que les acteurs locaux intègre les nouveaux outils issus du Grenelle Environnement de manière volontariste dans leurs documents d’urbanismes.
En effet il est important de signaler que le SRCE est un état des lieux global Ile de France qui ne protège pas les sites naturels mais renvoie aux caractéristiques et protections des sites locaux déjà inscrits comme sites protégés.
Afin d'éviter toute forme possible de collusion, nous demandons qu'un autre prestataire soit consulté afin d'étudier les secteurs traversés par l'aqueduc de la Dhuis dans l'Est Francilien.
La Dhuis doit prendre ses lettres de noblesse en tant que corridor écologique dans un cadre règlementaire et pérenne. Nous demandons donc officiellement aux élus d’élargir leurs réflexions vers une notion régionale de l’est Parisien et les invitons à inscrire ce corridor écologique et les espaces naturels qu’il alimente en Espaces Naturels Sensibles et Natura 2000.
Cordialement,
lundi 21 mai 2012
Par CN1037-GANDI le lundi 21 mai 2012, 12:12 - Aqueduc de la Dhuis
samedi 12 mai 2012
Par CN1037-GANDI le samedi 12 mai 2012, 15:03 - La Presse parle de nous
Le Montguichet, cette immense zone naturelle de 160 ha à cheval sur Chelles et Gagny (Seine-Saint-Denis), a de nouveaux locataires. Environ 120 caravanes de la communauté des gens du voyage s’y sont installées hier après-midi. « On vient de Montévrain, où on était installés près de la Marne.
Mais au bout d’un mois, on a dû partir et venir ici, qui est l’un des rares endroits du coin à pouvoir accueillir autant de monde », explique l’un des nomades. « Le terrain est privé, donc il nous faut contacter le propriétaire et lui demander l’autorisation de lancer la procédure pour les expulser », précise une source policière.
Cette présence ne devrait pas empêcher les associations environnementales du secteur de participer à la Fête de la nature, qui a lieu ce week-end. « J’ai prévu deux sorties sur le Montguichet et il y a déjà une quarantaine d’inscrits dans chaque groupe, annonce Christophe Nédélec, de l’association les Abbesses de Gagny-Chelles. Mais je n’ai aucun moyen d’annuler ces deux sorties… »
vendredi 11 mai 2012
Par CN1037-GANDI le vendredi 11 mai 2012, 23:23 - Côte Montguichet - Chelles
Décidément, au Montguichet, tout est possible.
En effet, Vie et Lumière, association culturelle française fondée en 1952 et membre de la Fédération protestante de France depuis 1975, a décidé en toute illégalité d'organiser un rassemblement divin sur les terres sacrées du Montguichet.
Ainsi la réserve naturelle du Montguichet, accueille les centaines de caravanes et autres véhicules des disciples nomades du seigneur.
Vendredi dernier, après des heures d'embouteillages dans la ville de Chelles et devant des autorités totalement désemparées, les enfants de dieu sont arrivés sur les terres divines de l'Espace Naturel Sensible du Montguichet.
Tous les jours, les haches et tronçonneuses divines abattent les arbres des espaces boisés classés et les roues des caravanes, toujours plus nombreuses, labourent les champs et les prairies de l'Espace Naturel Sensible du Montguichet sous les yeux compatissant du tout puissant.
jeudi 3 mai 2012
Par CN1037-GANDI le jeudi 3 mai 2012, 11:19 - Fort de Vaujours
Sur ce site (ndr : fort de Vaujours), il y a forcément des traces. L'aspect pyrotechnique (ndr : Présence d'explosif sur le site) c'est coûteux mais c'est simple. Il faut pas se leurrer le seul vrai risque, il va être pour les salariés de l'entreprise. C'est eux qui vont être au contact quand il faudra démolir et exploiter. Le seul véritable risque c'est pour le personnel de l'entreprise.
La pollution pyrotechnique, il y a des machines très sophistiquées qui permettent de traiter la pollution pyrotechnique. Il y a plein d'entreprises qui savent faire. Nous avons fait un appel d'offres, nous avons les trois grands leaders Français et internationaux sur le sujet. Donc on a pris les meilleurs pour pouvoir traiter cet aspect là.
La difficulté c'est de savoir comment on peut veiller à ce qu'on traite bien les pollutions résiduelles sur le plan radioactif car cela ne se voit pas et cela ne se sent pas c'est cela l'enjeu.Donc la même chose il y a une servitude d'utilité publique c'est la loi. Qui nous oblige c'est quand même la loi. Ça c'est un travail qui est en cours.
C'est ce que nous présenterons à la prochaine CLCS (ndr : Commission Locale de Concertation et de Suivi).
Nous avons pris trois grands bureaux d'études Les trois meilleurs a priori. Nous avons fait cela en concertation avec l'IRSN , l'ASN, la DRIEE, le CEA.
Nous avons demandé à tous ces gens leurs recommandations. Pour justement essayer de caractériser, ce que pourrait être une pollution résiduelle et ensuite l'échantillonner, avoir des valeurs. Comment on sécurise et comment on atteste que ce qui sort du site n'est pas dangereux ? Car il n'est pas question pour l'entreprise de faire prendre un risque et à son personnel et à la filière derrière. On est sur cette démarche de méthodologie. Comment caractériser tout ce travail ? Comment mettre au point la méthodologie ? Comment mettre au point une chaîne de surveillance et de suivi dans le cadre de l'exploitation de la carrière ?
C'est assez complexe, ce n'est pas la peine de se le cacher.
C'est un travail long, les labos travaillent depuis maintenant deux mois. Ils ont prélevé un certain nombre de matières. Nous attendons leurs résultats pour juin, donc on pourrait faire une CLIS à la rentrée. ...
La dioxine et le PCB, on a déjà traité cela sur d'autres sites, on a l'expérience. Ce n'est pas cela qui est critique pour la dépollution...Parce que le PCB, cela se voit.
Les couches de terre par les servitudes, n'avons pas le droit de les sortir du site ?
Pourquoi l'administration nous a demandé de garder cette ancienne carrière ciel ouvert ?
Par ce que pour pouvoir commencer à exploiter ici, vous avez 40 m de terres de découverte au dessus.
En gros, vous avez 50 cm de terre végétale. On prend la terre végétale on la stocke dans un coin Parce qu'après cela va nous servir in fine ...à la remettre à la couche ultime et pouvoir replanter derrière.
Après nous avons 40 mètres de terre de découverte... Alors ces terres de découverte vont basculer avec un suivi et un contrôle, vont basculer derrière nous, pour reboucher cette ancienne carrière qui n'a pas été remise en état comme tout le reste. Par ce que l'administration nous a dit en 1997 halte là cela va être vendu, il y a du gypse, Garder la possibilité Car pour pouvoir exploiter la carrière ici il faut retirer trois à 4 millions de mètres cubes.
Trois à 4 millions de mètres cubes... C'est une montagne.
jeudi 17 novembre 2011
Par CN1037-GANDI le jeudi 17 novembre 2011, 21:36 - Fort de Vaujours
En souvenirs du Fort de Vaujours, voici une petite galerie de photos prises courant 2010. Il semble que ce Fort soit inexorablement condamné à la destruction. Les risques, malgré l'attitude amnésique de certains, existent toujours et sa destruction programmée par les carriers semble inéluctable. Pour comprendre, voici 2 liens vers des articles passés.
Souvenirs du Fort de Vaujours |
vendredi 4 novembre 2011
Par CN1037-GANDI le vendredi 4 novembre 2011, 01:28 - Aqueduc de la Dhuis
A l'appel du collectif « Sauvons la Dhuis », vous êtes invités à une marche pour la sauvegarde de l'aqueduc de la Dhuis.
Cette marche aura lieu Samedi 19 Novembre 2011 à partir de 14h30.
Le lieu du rendez-vous a été fixé sur la commune de Villevaudé (77410) à l'angle de la rue du Lavoir et de la rue Charles de Gaulle.
La « Marche pour la Dhuis », d'une durée de 2 heures, permettra de faire un aller-retour de Villevaudé (77410) à Courtry (77181) sur le tracé de la promenade de la Dhuis et jusqu'aux frontières de la Seine-St-Denis.
Tandis qu'à une centaine de mètres de l'aqueduc de la Dhuis, BP Placo - Placoplâtre (filiale du groupe Saint-Gobain) s'illustre déjà par sa volonté d'exploiter les sols potentiellement radioactifs de l'ancien site du Commissariat à l'Energie Atomique du Fort de Vaujours (Coubron, Vaujours, Courtry), et elle ne tient pas compte des études indépendantes.
Cet industriel envisage donc de sectionner cette coulée verte que nous adorons, cette continuité écologique indispensable à la survie des espèces et à l'équilibre des milieux naturels du massif de l'Aulnoye en Seine-St-Denis.
Du haut de leur logique commerciale, les hauts responsables de cette société désirent mettre à mal la promenade de la Dhuis. Pourtant celle-ci a été aménagée et entretenue avec notre argent, celui des contribuables (6 millions d'€ investis de 2006 à nos jours).
Tandis qu'une exploitation souterraine est possible, à l'instar du bois de Bernouille sur Coubron, cet industriel, comme sur le fort de Vaujours, s'obstine à tout vouloir détruire.
Vous êtes tous les jours de plus en plus nombreux.
C'est grâce à votre amour sans faille pour cette coulée verte que nous avons été en mesure d'obtenir le retrait de la délibération de cession de l'aqueduc de la Dhuis du conseil de Paris au profit de la société BP Placo - Placoplâtre (filiale du groupe Saint-Gobain).
Après 6 semaines de mobilisation, il y a encore trop de ceux qui soutiennent sans vraiment soutenir, trop de ceux qui disent vouloir sauver la Dhuis sans vraiment agir et nous ne parlons pas de ceux qui se cachent pour ne pas répondre.
Si les associations n'avaient pas découvert le « pot aux roses » le sort de la Dhuis aurait déjà été très vite réglé.
Nous comptons donc sur vous pour vous joindre au collectif « Sauvons la Dhuis » en venant Samedi 19 Novembre participer à la « Marche pour la Dhuis », la marche pour la vie.
Cordialement,
6 rue Plâtrière 77000 MELUN http://nature.environnement.77.over-blog.com
Rue de la Grange 77410 VILLEVAUDE http://www.villevaude-demain.com
67 av. Paul-de-Kock 93220 GAGNY http://www.dhuis.fr
16 avenue Monge 93470 COUBRON
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours http://adenca.over-blog.com
Mairie, rue Albert-Mattar 77400 CARNETIN
lundi 19 septembre 2011
Par CN1037-GANDI le lundi 19 septembre 2011, 18:17 - Fort de Vaujours
Une dizaine d’associations de défense de l’environnement se sont réunies autour de Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire, mercredi soir à Villeparisis (Seine-et-Marne). Au centre de leurs débats : le fort de Vaujours, un ancien site militaire de 45 ha à cheval sur Courtry, Coubron (Seine-et-Marne) et Vaujours. L’endroit a abrité le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) jusqu’en 1997, lequel a procédé à des essais pour développer la bombe atomique française. Bruno Chareyron a exposé à la trentaine d’associatifs présents les résultats inquiétants de la Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité (Criirad).
Un autre lieu a été évoqué lors de la réunion : Sita FD, à Villeparisis, où sont stockés des déchets à radioactivité naturelle renforcée depuis 2008. « C’est la toute première fois qu’autant d’associations locales se réunissent, explique Gérard Eripret, membre des Amis de la Terre 77. Notre objectif est de trouver des solutions pour que des mesures efficaces soient prises à propos de ces sites dangereux : espérons qu’un collectif collectif est né! »
mercredi 14 septembre 2011
Par CN1037-GANDI le mercredi 14 septembre 2011, 22:53 - Fort de Vaujours
Ce site militaire de 45 ha réparti entre Courtry, Coubron et Vaujours (Seine-Saint-Denis) a abrité jusqu’en 1997 le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), lequel a procédé à partir de 1955, jusque dans les années 1980, à des essais pour développer la bombe atomique française.
Cet expert vient ce soir à 20h30 à Villeparisis, à l’invitation des Amis de la Terre 77, pour expliquer ce qu’il sait de la situation du fort. « Pour certaines personnes, il est décontaminé. Ce n’est vrai ni pour l’uranium ni pour les polluants chimiques ni pour les explosifs, explique-t-il. Le CEA a bétonné certains endroits contaminés. Si on creuse, on risque de tomber sur ces poches. »
Au cours de cette réunion d’information et de travail, il fera aussi la lumière sur les stockages de déchets inertes de l’entreprise Sita FD à Villeparisis.
Pour la première fois, plusieurs associations de défense de l’environnement qui étudient le sujet (Environnement 93, Nature Environnement 77, Les Citadines, Adenca…) se réunissent afin de trouver des solutions.
Le rapport de la Criirad, à la suite du test réalisé sur une petite partie du terrain de Vaujours en 2002, a établi « une contamination résiduelle des sols par l’uranium, dépassant les critères définis par la Direction générale de la santé et montrant l’insuffisance des travaux de décontamination antérieurs ». Le sol concentre 10 000 becquerels par kilo de terre, contre 40 naturellement.
Réunion salle Wissols, chemin des Petits-Marais à Villeparisis, à 20h30.
dimanche 26 juin 2011
Par CN1037-GANDI le dimanche 26 juin 2011, 22:24 - Naturalité Régionale
Ce dimanche 26 Juin 2011, c'était la fête de la marne à Chelles. A cause d'un manque de communication pour le moins étrange, vous avez été peu nombreux à venir vous promener avec Lucien Follet de l'association des Riverains bords de Marne.
Voici donc notre photo-reportage de cette visite guidée à Chelles des bords de Marne.
vendredi 24 juin 2011
Par CN1037-GANDI le vendredi 24 juin 2011, 21:23 - Fort de Vaujours
Pour mieux comprendre les risques liés à l'exploitation du gypse sur le site du fort de Vaujours\Courtry par la société Placoplatre, voici un reportage qui décrit très bien les problèmes de pollution liés à l'uranium, comme celle présente dans les sols du fort.
Depuis plusieurs décennies, des déchets radioactifs extrêmement dangereux ont été disséminés en toute discrétion dans les campagnes, à proximité de zones habitées. Entre 1945 et 2001, la France a exploité 210 mines d'uranium, produisant 300 millions de tonnes de déchets radioactifs, abandonnés sans mesure de protection particulière. Qui sont les responsables ? Pourquoi l'Etat n'a-t-il pas alerté les riverains ? Et enfin, les populations concernées sont-elles en danger ?
vendredi 27 mai 2011
Par CN1037-GANDI le vendredi 27 mai 2011, 09:40 - Fort de Vaujours
Le CEA (Commissariat à l'Energie Atomique) a utilisé le fort de Vaujours (localisé sur les villes de Vaujours, Courtry et Coubron) de 1955 – 1997 (afin de réaliser des expérimentations dans les technologies du nucléaire). C’est sur le fort de Vaujours qu’a été développé le système de détonation de la première bombe atomique française. De 2000 à 2002, suite à un long combat politico-associatif, le CEA a accepté des études de la CRIIRAD afin d’étudier les pollutions radioactives du site (45ha).
En 2002, La CRIIRAD (Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité) a démontré l’importance de la pollution du site au travers de quelques mesures exploratoires. Suite à ce rapport qui n’était pas une cartographie radiamétrique complète, le CEA a a fait réaliser par SUBATECH, une décontamination limitée du site en surface autour des zones contaminées découvertes par la CRIIRAD et la SUBATEC.
Cette association a émis de très nombreuses réserves suite à ces opérations limitées de nettoyage, des réserves qui ont été très appuyées auprès de tous les acteurs dixit Bruno Chareyron, responsable du laboratoire de la CRIIRAD.
Le rapport de 2002 ( Rapport CRIIRAD - Dossier Vaujours / Synthèse et recommandations de la CRIIRAD du 17 Septembre 2002 ) exprime la nécessité d’un dépistage plus approfondi du site (Chapitre 3.2 page 10).
En effet, le site n’a été que partiellement analysé et cela avec des méthodes ne permettant pas une analyse au-delà de quelques centimètres sous la surface (Chapitre. 2.7 page 7, ). De plus le CEA a admis être dans l’incapacité de nettoyer certaines zones contaminées du site.
Le CEA a rétorqué à ces réserves que celles-ci seraient couvertes par des servitudes du site dans le cadre d’un arrêté préfectoral. Ces servitudes devaient protéger le site de toute utilisation pouvant nuire à la santé publique.
8 années s’écoulent et le dossier est oublié de tous…
En 2010, la majeure partie du site est rachetée à l'état Français par la société Placoplatre dont des usines résident à proximité immédiate.
Une zone moindre est acquise par la Communauté d’Agglomération de Marne et Chantereine (CAMC – Chelles, Courtry, Vaires-sur-Marne, Brou-sur-Chantereine). Placoplatre désire réaliser une carrière à ciel ouvert et le CAMC, une zone d’activités.
Une carrière à ciel ouvert, cela signifie le déplacement sur 35ha et sur 20 mètres d’épaisseur des couches de terres et de strates géologiques supérieures du site, puis l’éclatement des masses de gypses avec des explosifs !!!
Une Zone d’activité, cela signifie des travaux pour construire des bâtiments et dont le remaniement des sols à proximité immédiate d’une carrière à ciel ouvert sur des sols très probablement contaminés.
Une mesure de radioactivité 33 fois supérieure au bruit de fond a été relevée dans l'enceinte du fort de Vaujours en Mai 2011 à l'aide d'un RADEX 1503. Cette mesure a été certifiée par la CRIIRAD en 2012. La CRIIRAD précise également qu'un bloc d'uranium de 100g sous 10cm de terre est difficilement détectable en surface à l'aide de compteur de ce type.
La CRIIRAD ne tarde pas à réagir et demande que le fort de Vaujours doit faire l’objet de nouvelles expertises et que les activités prévues sont contraires aux servitudes qui devaient frapper le site.
La société Placoplatre, filiale du groupe Saint-Gobain, en réaction a déclaré qu’aucune mesure anormale n’a été détectée et a mis en place dans la foulée un gardiennage 24h/24h . Placoplatre déclare dans des communiqués officiels que le site a été nettoyé et qu'il n'est plus contaminé.
mercredi 18 mai 2011
Par CN1037-GANDI le mercredi 18 mai 2011, 23:09 - Fort de Vaujours
Je suis à la fois étonné et pas tellement surpris. Étonné parce que, suite à notre expertise au début des années 2000, le CEA s'était engagé à décontaminer le site. Mais d'un autre côté, je ne suis pas tellement surpris parce que nous avions émis déjà de fortes réserves sur tout un tas d'aspects liés notamment à l'impossibilité de contrôler à fond la totalité du site. Je pense notamment aux sous: sols. Pour information, nos appareils sont incapables de détecter une source produisant 50 millions de Becquerels si celle-ci est enterrée à seulement quelques centimètres de profondeur.
3 microSieverts/heure, c'est un rayonnement clairement anormal. La norme en lle-de-France n'est que de 0,10 microSieverts/heure. C'est ce qu'on appelle le bruit de fond, la radioactivité naturelle. On est donc 30 fois au-delà de la norme.
Cela dépend de nombreux paramètres. Il faudrait d'abord caractériser le type de rayonnements. L'uranium 238, comme semble en' contenir le site, émet par exemple tous types de rayonnements: alpha, bêta, gamma. Il est donc dangereux. Concrètement, les risques auxquels pourrait être confrontée une personne en contact avec la radioactivité sont de trois types : par irradiation, par inhalation et par ingestion.
Sur ce site, nous sommes dans le domaine de ce que nous appelons les « très faibles doses ». Cela ne veut pas dire qu'elles sont inoffensives. Tout rayonnement au-dessus de la normale présente un danger pour la santé à long terme. Qui peut se traduire par des cancers de tous-types.
C'est ce que je trouve de plus étonnant. La dernière fois ue nous sommes intervenus sur le site, il était convenu que l'Etat allait frapper le terrain de servitudes, suite aux nombreuses réserves émises par notre laboratoire. Nous nous apercevons aujourd'hui que le terrain a été vendu. Qui plus est à un exploitant de gypse qui, j'imagine, va creuser la terre. Or un site, pour être banalisé, doit avoir été décontaminé à 100 %.
Sur des dossiers comme celui-là, nous intervenons sur sollicitation des associations, ou au moins lorsque l'information nous parvient. Notre laboratoire est basé à Valence dans la Drôme, nous sommes une petite équipe. Là, visiblement, il y a eu un blanc. Je ne m'explique pas que personne ne nous ait pas alertés depuis cette date, au moins sur la vente des terrains.
Nous allons nous mettre en relation avec les bénévoles, afin de réunir un maximum de documents. Nous sommes des scientifiques, il nous faut donc recueillir des éléments, avant d'émettre un juqement. Nous allons également interpeller le préfet de Seine-et-Marne pour demander des explications. Nous vouIons comprendre comment un terrain peut avoir été rendu au domaine public quand on sait qu'il n'a pas été contrôlé en totalité et qu'il présente donc un risque potentiel. ,
Non ! Dans nos précédents rapports, nous avions mis en évidence la présence de pollutions chimiques et la probabilité de trouver en sous-sol des explosifs hérités du passé militaire du fort.
dimanche 15 mai 2011
Par CN1037-GANDI le dimanche 15 mai 2011, 18:41 - Fort de Vaujours
Vieille de plus de dix ans, la question de la pollution du fort de Vaujours, ancien site du CEA (Commissariat à l'énergie atomique) revient au cœur de cette campagne des cantonales. Les associations de défense de l'environnement ont trouvé un appui avec le candidat écolo, soutenu par le PS, Rodrigo Arenas-Munoz. Hier, il s'est rendu sur le site, avec Claude Bartolone, le patron socialiste du département, des élus, soutiens et militants associatifs, pour réclamer une étude indépendante sur la question. « La visite était prévue avant les événements du Japon », précise Rodrigo Arenas-Munoz.
La catastrophe nippone a toutefois empêché Cécile Duflot, la chef de file d'Europe Ecologie-les Verts, de se joindre au groupe, hier après-midi. Direction la route Stratégique, pour trouver ce trou dans le grillage, qui permet à quiconque de s'introduire sur le site.
Plus tard, on verra d'ailleurs sortir des fourrés deux garçons… Les militants connaissent bien les lieux : « On est sur le terrain qui appartient à la communauté d'agglomération Marne et Chantereine en Seine-et-Marne. »
Des taux élevés pour les uns, normaux selon les autres De l'autre côté de la clôture, en Seine-Saint-Denis, se trouve l'entreprise Placoplatre. « C'est là qu'on a fait des relevés en décembre, précisent les militants de l'Effort de Vaujours.
Ces relevés indiquaient un taux de radioactivité 15 à 20 fois supérieur à la normale. Placoplatre a aussi fait des relevés et, aux mêmes endroits, a tracé par terre à la peinture : PC, pour point chaud…
Et, comme par hasard, une barrière et un gardiennage existent depuis. » Pour Rodrigo Arenas-Munoz, ces relevés sont au moins de nature à alimenter le doute, y compris sur tous les projets d'aménagement alentour. Par communiqué de presse de trois pages, Placoplatre détaille sa position. Entre autres, l'entreprise assure avoir fait une campagne de mesures, mais n'a « détecté que des valeurs correspondant à la radioactivité naturelle ».
La barrière et la sécurisation du site auraient été décidées pour éviter toute intrusion et risque d'accidents corporels, mais sans rapport avec les relevés des associations. L'entreprise a acquis en 2010 un domaine foncier qui appartenait au ministère de la Défense et au CEA, dans le but d'étendre les réserves de gypse exploitables.
Claude Bartolone a annoncé qu'il allait saisir Saint-Gobain, maison mère de Placoplatre, pour avoir communication des mesures de radioactivité, afin de pouvoir « fournir une information plus régulière aux habitants de ce secteur », très prisé pour sa tranquillité.
(LP/C.S.)
vendredi 8 avril 2011
Par CN1037-GANDI le vendredi 8 avril 2011, 11:54 - Evènements
Nous ne pouvons que dénoncer les opérations de désinformation auxquelles se livrent les sociétés Toréador et Hess auprès de la population par voie de prospectus dans le village de Doue ou de pages de publicité dans la presse.
L'extraction du kérogène (appelé par commodité huile ou pétrole de schiste) intimement lié à la roche-mère à 2 ou 3.000 mètres de profondeur n'a rien à voir avec l'extraction traditionnelle de pétrole telle que nous la connaissons dans le Bassin Parisien en général, et en Seine-et-Marne en particulier, depuis une cinquantaine d'années.
L'extraction de la catégorie d'hydrocarbures que convoitent désormais ces sociétés exige le recours à la fracturation hydraulique mise en oeuvre depuis quelques années notamment en Amérique du Nord où elle a rapidement fait preuve de sa haute dangerosité pour les populations et leur environnement.
Nous ne pouvons que noter que Toréador et Hess n'ont aucun doute quant aux conclusions des études rapides demandées par le gouvernement à ses services : ils entendent bien reprendre leurs investissements dès le 16 avril en poursuivant les forages verticaux préalables.
Malgré la forte opposition citoyenne, associative et politique, dépassant les clivages traditionnels, d'ores et déjà exprimée, ni le gouvernement, ni les compagnies financières et pétrolières n'ont jugé utile de renoncer purement et simplement à leurs funestes projets.
Contre cette obstination à vouloir saccager notre territoire et soumettre la population aux dommages avérés qu'implique la mise en oeuvre de l'extraction des huiles ou gaz de schiste, des rassemblements auront lieu dans toutes les régions françaises concernées par les différents permis attribués ou sur le point de l'être, le 16 AVRIL 2011.
Citoyen.ne.s, membres d'organisations associatives ou politiques, élu.e.s locaux ou nationaux, soyons de plus en plus nombreux pour que ces projets indécents et fous soient abandonnés.
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