Article du Parisien du Lundi 12 Mars 2012 qui annonce l'abandon de la
cession de l'Aqueduc de la Dhuys à la société BP Placo par la Mairie de
Paris.
L’Est francilien restera vert. La mairie de Paris a décidé
d’abandonner la vente d’une partie de l’aqueduc de la Dhuis — un sentier
aménagé en Seine-et-Marne sur un ouvrage souterrain construit sous Napoléon III
— à un exploitant de carrières. Il y a cinq ans, l’Agence des espaces verts
(AEV) avait investi 6 M€ pour transformer cette propriété de la Ville de Paris
en une promenade de 27 km à travers le département.
Mais en octobre, l’une des délibérations du Conseil de Paris portait sur un
projet de convention avec la société BP Placoplatre pour la vente de 6 ha.
Objectif : créer une carrière de gypse… de quoi susciter un tollé auprès
d’Ile-de-France Environnement, qui regroupe environ 300 associations
environnementales. Lesquelles se sont mobilisées depuis, rassemblant près d’un
millier de personnes lors d’une marche en novembre et collectant une pétition
de 5000 signatures.
Dernier épisode en date : « La semaine dernière, nous avons
rencontré Pierre Mansat, adjoint (PCF) au maire de Paris en charge du dossier,
explique Christophe Nédélec, président de l’association les Abbesses de
Gagny-Chelles. Il a déclaré que le projet de cession du tronçon était
abandonné. »
Les tribulations de ce terrain ne sont pas finies. Paris pourrait décider de
céder la totalité de l’aqueduc — sous-sol compris —, à l’AEV, qui est chargée
de l’entretien du sentier.
Fort d’une pétition soutenue par prés de 5000 signataires, d’une
manifestation en Novembre 2011 qui a rassemblé plus de 900 personnes et de
l’obtention du soutien massif des élus locaux, départementaux et régionaux, le
collectif "Sauvons la Dhuis" a continué avec pugnacité son combat pour la
préservation de l'aqueduc de la Dhuis.
Manifestation du 19 Novembre 2011 avec plus de 900 personnes.
Le 9 février 2012, le collectif a été reçu à sa demande par le Conseil
Régional. Cet entretien a acté la participation des associations du collectif
comme acteurs locaux dans l'élaboration du Schéma Régional de Cohérence
Ecologique afin d'y inscrire la Dhuis comme Trame verte, nous avons reçu depuis
des invitations pour participer aux ateliers territoriaux dans le cadre du
Schéma Régional de Cohérence Ecologique.
Le Mardi 06 Mars 2012, la Mairie de Paris a accueilli une délégation de
notre collectif. En sa qualité d'Adjoint au Maire de Paris, chargé de Paris
Métropole et des relations avec les collectivités territoriales
d'Ile-de-France, Monsieur Pierre Mansat a annoncé, lors de cette réunion, que
la position de notre collectif a été prise en considération.
Ainsi, Monsieur Mansat a déclaré qu'officiellement le projet de cession
d'une section de 4,7 kms de l'Aqueduc de la Dhuis sur la butte de l’Aulnay à la
société BP Placoplâtre était abandonné.
Monsieur Mansat, a également affirmé que dans les semaines à venir, le
collectif "Sauvons La Dhuis" allait recevoir un courrier officiel signé de la
main de Mr Delanoë en sa qualité de Maire de Paris.
L'aqueduc de la Dhuis ou l'axe fondamental de la trame verte de l'Est
Francilien.
Cet aqueduc, cette part de l'histoire de l'Ile de France, cette coulée verte
de l'est Francilien et les milieux naturels qui l'alimentent, ne pouvait pas
être laissé ainsi en pâture à un industriel du plâtre qui ne connait que la
logique implacable du profit.
Même si nous devons nous réjouir de cette victoire, nous savons que le
combat n'est pas terminé. Nous connaissons, de longue date, les capacités de la
société BP Placoplâtre à utiliser tous les moyens à sa disposition pour arriver
à ses fins.
Nous savons que les cadres de cette société, ne sont pas prêts d'abandonner
le projet d'anéantir les Zones Naturelles d'Intérêt Ecologiques Floristiques et
Faunistiques de la butte de l'Aulnay et la trame verte de l'Est Parisien.
Au delà de cette première bataille "victorieuse", le collectif "Sauvons la
Dhuis" sera et restera vigilant afin d'anticiper et de s’opposer à nouveau aux
plans futurs à venir.
Si une telle situation se représente, nous savons que nous pouvons compter
sur votre mobilisation. Car, il est évident que le fait que des milliers de
personnes se dressent d'un bond contre ce désastre annoncé a été décisif dans
le choix des élus locaux et des élus parisiens de mettre un terme au sacrifice
de l'aqueduc de la Dhuis.
C’est une colline de bois et de terres agricoles d’« une richesse
exceptionnelle », à cheval sur la Seine-et-Marne et la Seine-Saint-Denis. Un
croissant vert de 160 ha aux portes de Paris que la région, par l’intermédiaire
de l’Agence des espaces verts (AEV), aimerait bien s’offrir pour y créer un
sanctuaire pour la flore, tout en l’ouvrant au public.
La côte du Montguichet — ou côte du Beauzet — est même pour l’agence la
priorité de l’année en termes d’acquisition de nouvelles terres franciliennes à
préserver. Les négociations sont en cours avec le groupe Saint-Gobain,
propriétaire de cette enclave cernée des quartiers urbanisés de Chelles,
Montfermeil et Gagny. « Rien n’est fait, rien n’est signé. Nous négocions
», insiste l’AEV.
Il faut dire que c’est un dossier sensible, aux multiples rebondissements.
Les associations de protection de l’environnement se battent avec acharnement
depuis cinq ans. Un long combat pour convaincre les élus, et surtout le
propriétaire, de sauver ces anciennes carrières sur lesquelles Saint-Gobain
envisageait d’exploiter le gypse.
Alors l’annonce des négociations en cours avec l’AEV sonne comme une
victoire pour les associations qui n’ont jamais baissé les bras. « Il
semble que Saint-Gobain ait fait ses comptes et jugé pas assez rentable
l’exploitation du gypse, confie un proche du dossier. Et puis la
pression des élus et de la région a certainement joué. »
« Nous sommes soulagés que le temps du combat et de la contestation
s’achève, confie Christophe Nédélec. Il faut maintenant construire un
vrai projet sur ce qui est l’un des plus hauts lieux de biodiversité de l’Est
parisien. »
L’AEV précise que les négociations portent sur 86 ha. En parallèle, elle a
commandé une étude sur l’aménagement du site. « Le travail durera un an
pour des résultats attendus en janvier 2013, précise Christian Dubreuil,
directeur général de l’Agence des espaces verts. Marne et Chantereine mène
aussi une étude. Si le rachat aboutit, nous pourrions donc être prêts dès 2013.
Il y a un gros potentiel, et nous avons commencé à acquérir des terres
agricoles. »
Car le projet porte bien sûr sur l’entretien, la préservation et
l’aménagement de la partie boisée. Mais le but est aussi de convertir les
terres cultivées vers l’agriculture bio, avec notamment de la vente directe au
public.
Aqueduc de la Dhuis : Faut-il que l'on marche sur Paris ?
Après une manifestation sur la promenade de la Dhuis en Novembre dernier qui
a attiré plus de 900 personnes, un soutien massif des élus locaux, des
communes directement ou indirectement concernées, le collectif
"Sauvons la Dhuis" a demandé à être reçu par le maire de Paris en la personne
de Monsieur Delanoë.
Manifestation du 19 Novembre 2011 avec plus de 900 personnes.
Dans le même temps, depuis le mois d'octobre 2011, nous avons demandé
officiellement, comme le droit administratif nous l'y autorise, aux services de
la Mairie de Paris, les éléments techniques et autres documents administratifs
de ce brûlant dossier.
L'aqueduc de la Dhuis ou l'axe fondamental de la trame verte de l'Est
Francilien.
Ou plutôt, nous avons demandé les pièces liées au projet de la vente de la
coulée verte de l'est Francilien, que constitue l'aqueduc de la Dhuis et les
milieux naturels qui l'alimentent et cela au profit d'un industriel du plâtre
bien connu pour faire des carrières à ciel ouvert qu'il rebouche des décennies
plus tard avec des dizaines de milliers de tonnes de déchets.
Exemple d'une carrière à ciel ouvert.
Au mépris du droit administratif, Monsieur Le Buhan et ses
collaborateurs du Service d'Intervention Foncière de la Mairie de
Paris, se sont refusés à nous transmettre quelques éléments que ce
soit du dossier.
A notre demande de rendez-vous, le cabinet du Maire de Paris a daigné
finalement nous répondre : 9 semaines plus tard. Et sa réponse a été de
nous adresser aux élus en charge de ce dossier : Madame Anne Le
Strat et Mr Pierre Mansat. Il convient de préciser que ni ce dernier
ni son entourage n'ont jamais pris le soin de contacter le collectif "Sauvons
la Dhuis".
L'entourage de Monsieur Pierre Mansat a même osé déclarer dans la presse
que « même si la cession est temporairement reportée, afin de mieux
l'expliquer, l'exploitation de la carrière de gypse aura lieu de toute façon
».
Si la Mairie de Paris persiste dans cette attitude, le collectif "Sauvons
la Dhuis" fort de ses milliers de sympathisants appellera à une marche sur
Paris qui pourrait bien se terminer devant l'hôtel de ville de Paris.
Nous restons mobilisés et vigilants et nous vous tiendrons informés si nous
sommes contraints de marcher sur Paris pour fêter pour fêter l'arrivée du
Printemps.
DIFFUSEZ LARGEMENT L’INFORMATION, SIGNEZ OU FAITES SIGNER LA PÉTITION
« SAUVONS LA DHUIS ».
Nous avons l'honneur et le privilège de vous annoncer que l'Agence des
Espaces Verts d'Ile de France finalise son acquisition des anciennes carrières
des communes de Gagny, Chelles et Montfermeil.
Ainsi, la Zone Naturelle d'Intérêt Écologique Floristique et Faunistique
(ZNIEFF) de la Carrière
Saint-Pierre et des coteaux du Beauzet ou du
Montguichet est cours d’acquisition dans sa quasi-intégralité sur les
communes de Gagny, Chelles et Montfermeil et cela pour un total compris entre
120 à 130 Ha.
Les menaces qui pesaient sur ce site exceptionnel sont désormais écartées
(Urbanisation, Exploitation des sous-sols, chasse intensive, destruction des
milieux, Pollution et apports de déchets, etc.).
La côte Montguichet des communes de Gagny, Chelles et Montfermeil
Ceci est notre combat prioritaire depuis maintenant 5 ans. Après des années
de luttes incessantes et d'actions pour sensibiliser les citoyens et les élus
locaux, départementaux et régionaux du bien fondé de valoriser ce plus haut
lieu de la biodiversité de l'Est Parisien, nos efforts sont enfin
récompensés.
La première étape consiste à intervenir rapidement pour entretenir les
milieux ouverts et empêcher la disparition d’espèces rares et ou protégées au
niveau régional et national.
La seconde étape pose les bases de la gestion durable d’un des plus haut
lieu de la biodiversité de la côte, à savoir la carrière de gypse du Beauzet.
Une gestion naturaliste qui permet la mise en place d’activités
pédagogiques.
La troisième étape consiste à libérer 10 à 20 hectares du bail agricole
pour favoriser l’agriculture biologique et patrimoniale de la région (vignoble,
maintien de l’agriculture paysanne, vergers et culture céréalière).
Fin 2010, ce projet avait été dégagé par Saint-Gobain et la Fondation
Placoplatre pour d'obscures problèmes juridiques. On apprendra plus tard que la
société Placoplatre étudiait en réalité la possibilité d'exploiter le gypse sur
la côte Montguichet au travers d'une méthode de liquéfaction du gypse à grand
renfort d'eau et d'un système sophistiqué de pompage.
De part nos connaissances pointues du suite, l'heure de la réalisation a
commencé et nous ferons ce qui est nécessaire et indispensable afin de
collaborer avec l'Agence des Espaces Verts afin de les aider dans la mise en
œuvre de ce projet qu'ils ont repris à leur charge.
Ainsi depuis le 17 Novembre 2011, l'AEV a fait paraitre l'appel d'offre
suivant. Celui-ci dans ses caractéristiques principales est conforme avec notre
projet :
Étude pour l'aménagement agricole, écologique et paysager du
Montguichet : L'agence des espaces verts souhaite développer un projet
agricole, écologique et paysager sur les espaces naturels situés au croisement
des communes de Chelles, Gagny et Montfermeil au lieu dit Montguichet.
Les objectifs de l'AEV sont de préserver les espaces forestiers et agricoles
de ce territoire par une maîtrise foncière publique. Il s'agit à terme de
maintenir et renforcer le rôle multifonctionnel joué par cet espace naturel
périurbain en :
garantissant sa fonction économique par le maintien d'une activité agricole
viable,
favorisant sa fonction sociale par le maintien de paysages de qualité
accessibles au public,
préservant sa fonction environnementale par des pratiques d'entretien des
habitats naturels favorables à la biodiversité.
Dans cette optique, l'étude à réaliser devra répondre aux quatre objectifs
suivants :
Définir le ou les types d'agriculture les plus adaptés au territoire et les
modalités de leur mise en œuvre,
Proposer un schéma d'aménagement permettant de valoriser les qualités
paysagères du site et de le rendre accessible au public tout en prenant en
compte sa fonction productive
Améliorer les connaissances naturalistes et donner les grandes lignes de la
gestion à mettre en place pour favoriser l'expression de la biodiversité
Faire partager la vision d'aménagement du territoire avec les partenaires
locaux
Courant 2011, la CICADELLE (www.lacicadelle.com) dans le cadre de la
réalisation d'un programme éducatif pour les enfants nommé "La
biodiversité des forêts" a réalisé un reportage sur l'association "Les
Abbesses de Gagny-Chelles". On y découvre donc les anciennes carrières de
Gagny-Chelles et la côte du Montguichet à cheval entre la Seine-Saint-Denis et
la Seine et Marne.
Les anciennes Carrières de Gagny-Chelles
Ce programme éducatif est proposé aux écoles dans toute la France.
Voici donc un extrait de ce programme éducatif où l'on présente les
anciennes Carrières de Gagny-Chelles et les actions de notre
association :
Voici l'article du président des Abbesses de Gagny-Chelles paru dans
l'édition de Décembre 2011 du magazine LIAISON édité par Ile de France Environnement.
93 77 : mobilisation générale pour sauver la Dhuis
Le projet de vente d’un tronçon de l’aqueduc à un industriel a été
suspendu par Paris mais les associations qui se méfient ont organisé et réussi
une grande manifestation
Long de 131 km, l'aqueduc de la Dhuis (ou Dhuys) a été construit sous
Napoléon III pour acheminer l'eau de la Dhuys. Son point de départ se trouve à
Pargny-la-Dhuys (Aisne) et il se termine au réservoir de Ménilmontant dans le
20 ème arrondissement. Il est aujourd’hui géré par la SAGEP, la Société Anonyme
de gestion des eaux de Paris. Il n’alimente plus la capitale mais alimente
toujours en eau le parc d’attractions Disneyland. Depuis 2006 plus de 6
millions d’euros ont été consacrés par la Région IDF au travers de l’AEV,
l’Agence des espaces verts d’Ile-de-France à l’aménagement de la Dhuis en une
promenade de 27 km qui mène du Raincy, en Seine Saint Denis à Dampmart en Seine
et Marne.
Courant 2011, la Mairie de Paris, en collaboration avec l’AEV, a formé le
projet de céder à la société Placoplâtre (Filiale du groupe Saint-Gobain), des
tronçons de l’aqueduc. Ainsi, il avait été convenu de vendre un linéaire de 5
km entre les communes de Le Pin et Carnetin en passant par Villevaudé,
Claye-Souilly et Annet-sur-Marne. Placoplâtre, en devenant le propriétaire de
ces tronçons, désirait exploiter à ciel ouvert la butte gypsifère de l’Aulnay
durant les 60 années à venir.
Un projet inconcevable
Une perspective qui nous est apparu inadmissible, voire surréaliste. En
effet, les carrières de gypse à ciel ouvert représentent une destruction
durable du vivant. Il s’agit de fosses de 60 m de profondeur, comblées en fin
d’exploitation par des apports artificiels de remblais et de déchets propices
aux plantes invasives et au développement des milieux dit
« rudéralisés ».
Vue d’une carrière à ciel ouvert ou l'avenir promis à la butte de l'Aulnay
si la vente des parcelles de l'acqueduc de la Dhuis est accordé à BP
Placoplatre.
Ce projet représenterait à la fois une altération manifeste d’une promenade
(GR14A) appréciée des Franciliens, la destruction d’un bien patrimonial qui
pourrait encore à l’avenir acheminer de l’eau à Paris, l’anéantissement d'un
corridor écologique entre la Seine-Saint-Denis et la Seine-et-Marne et la porte
ouverte à l’anéantissement de deux Zones naturelles d’intérêt écologique
floristique et faunistique qui soulignent la richesse de cette irriguent la
coulée verte. Ces ZNIEFF sont parmi les plus riches milieux naturels du nord de
la Seine et Marne et mériteraient d'être classés en zones Natura 2000 et pour
partie en Réserves Naturelles Régionales. En Seine-et-Marne comme en
Seine-Saint-Denis, l’aqueduc de la Dhuis devrait être classé Natura 2000 et en
Zone de Protection Spéciale.
Pétition
Courant Septembre 2011, après des mois de tractations secrètes, le pot aux
roses est enfin découvert. Les associations locales de protection de
l’environnement et de randonnées pédestres et cyclistes décident alors de se
réunir au sein du collectif « Sauvons la Dhuis ». Ce collectif saisit
Ile de France Environnement qui s’implique en votant une motion demandant le
blocage des projets de cession et de développement de nouvelles carrières à
ciel ouvert sur la butte de l’Aulnay. Début octobre, une pétition a été mise en
ligne. Celle-ci a été pour l’instant signée par plus 4 500 personnes.
Face à ce front unitaire des associations, la mairie de Paris a décidé de
suspendre le vote du conseil de Paris et a demandé au Conseil Général de
Seine-et-Marne (CG77) de se positionner clairement sur le devenir de la coulée
verte. Le samedi 19 novembre, à l’initiative du collectif, une manifestation a
été organisée à Villevaudé : un véritable succès, plus de 900 personnes
ont participé à cet événement.
Un cortège sans fin serpente le long de la coulée verte
L’insurrection contre la destruction de la Dhuis est en marche et elle ne
s’arrêtera que lorsque toute menace aura été définitivement écartée. Le
collectif « Sauvons la Dhuis » a demandé courant octobre à être reçu
par le Maire de Paris. Si cette demande demeure sans réponse, une manifestation
sur le parvis de l'hôtel de ville n'est pas à exclure.
Christophe Nédélec
Président de l’Association « Les Abbesses de
Gagny-Chelles »
http://www.montguichet.fr
http://ww.dhuis.fr
Les associations du collectif « Sauvons la Dhuis »
sont : Nature Environnement 77, Villevaudé... Demain, Les Abbesses de
Gagny-Chelles, Environnement 93, Adenca et Les Amis de Carnetin
Plus de 4300 signataires de la pétition « sauvons la Dhuis ».
Malgré les nombreuses motions appuyant notre action prises à l’unanimité
par les élus : Des communes de Carnetin,
Chelles, Claye-Souilly,
Courtry, Lognes,
Thorigny-sur-Marne, Villeparisis,
Villevaudé, Mitry Mory.
De la communauté d’agglomération de
Marne-et-Gondoire.
Du conseil général de Seine-et-Marne.
Nous déplorons l’attitude de la Mairie de Paris : le rendez-vous
souhaité par notre collectif depuis le 24 octobre 2011 est resté lettre morte
jusqu’à ce jour. Cette non-réponse laisse planer une incertitude pesante quant
à l’avenir de l’aqueduc.
LA DÉTERMINATION DU COLLECTIF « SAUVONS LA DHUIS » RESTE
INTACTE
L’aqueduc outre sa valeur patrimoniale incontestable est un bien commun
accessible à tous depuis des décennies : l’aqueduc doit passer
dans son intégralité dans le domaine public.
L’aqueduc avec ses espaces avoisinants forme un corridor écologique
entre Paris, la Seine-Saint-Denis et la Seine-et-Marne indispensable à
la faune et à la flore existantes, les deux zones naturelles d’intérêt
écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) présentes à proximité immédiate
en constituent le réservoir nourricier : Les ZNIEFF doivent être
préservées, l’espace de ce corridor écologique doit être suffisant et non pas
se réduire à un simple passage; dans ce but l’exploitation souterraine du gypse
doit être privilégiée excluant toutes nouvelles carrières à ciel
ouvert .
L’aqueduc est reconnu par la région Ile-de-France comme axe principal de la
trame verte de l’est Francilien. Ce poumon de respiration est agrémenté d’un
lieu de circulation douce (voie piétonne empruntée par le GR14a et piste
cyclable) aménagé récemment sur 27 kilomètres: L’aqueduc doit rester
dans son intégralité un lieu de déplacement et de promenade agréable pour tous
au milieu des espaces champêtres et boisés centenaires existants.
En rouge, les carrières à ciel ouvert prévues sur la butte de l'Aulnay de
part et d'autre de l'Aqueduc de la Dhuis.
A CET EFFET, LE COLLECTIF «SAUVONS LA DHUIS » :
INTERPELLE DE NOUVEAU LA MAIRIE DE PARIS, propriétaire et
vendeuse des terrains afin qu’elle renonce à une cession au profit d’intérêts
privés pour agir en accord avec son orientation écologiste.
SOUHAITE UN CONTACT AVEC LE CONSEIL RÉGIONAL D’ILE-DE-
FRANCE pour qu’il réaffirme ses orientations visant à constituer
autour de la capitale une ceinture verte de respiration homogène et cohérente
intégrée au réseau francilien de circulation douce.
DEMANDE L’ INTERVENTION DES SERVICES DE L’ÉTAT EN CHARGE DE LA
RÉVISION DU SCHÉMA DÉPARTEMENTAL DES CARRIÈRES DE SEINE-ET-MARNE pour
qu’ils prennent des mesures conservatoires de préservation en faveur de ce site
remarquable.
Exemple d'une carrière à ciel ouvert.
VOTRE SOUTIEN NOUS EST INDISPENSABLE POUR MENER TOUS ENSEMBLE CETTE ACTION
A BIEN, AFIN D’ÉVITER CE GÂCHIS ÉCOLOGIQUE IRRÉPARABLE : l'ÉVENTRATION DE
LA BUTTE DE L’AULNAY PAR DE NOUVELLES CARRIÈRES A CIEL OUVERT.
VOTRE MOBILISATION EST PLUS QUE JAMAIS NÉCESSAIRE : QUESTIONNEZ VOS
ÉLUS, RAPPROCHEZ- VOUS DES ASSOCIATIONS LOCALES DE DÉFENSE DE L’ENVIRONNEMENT,
DIFFUSEZ LARGEMENT L’INFORMATION, SIGNEZ OU FAITES SIGNER LA PÉTITION
« SAUVONS LA DHUIS ».
Après Chelles (77500), Courtry (77181),
Lognes (77185), Villeparisis (77270) ,
Villevaudé (77410), Thorigny-sur-Marne
(77400) et Claye-Souilly (77410), c'est au tour de
Carnetin (77400) de voter une motion pour sauvegarder
l'Aqueduc de la Dhuis et la butte de l'Aulnay.
l'Aqueduc de la Dhuis.
Une motion a donc été votée lors du dernier conseil municipal de la commune
en date du 25/11/2011. C'est un vote très important. En effet, les carrières à
ciel ouvert planifiées sur la butte de l'Aulnay, si elles se réalisent, auront
un impact majeur sur l'avenir de cette commune et de ses habitants.
Après Chelles (77500), Courtry (77181),
Lognes (77185), Villeparisis (77270) ,
Carnetin (77400), Thorigny-sur-Marne (77400)
et Claye-Souilly (77410), c'est au tour de
Villevaudé (77410) de voter une motion pour sauvegarder
l'Aqueduc de la Dhuis et la butte de l'Aulnay.
l'Aqueduc de la Dhuis.
Une motion a donc été votée lors du dernier conseil municipal de la commune
en date du 07/12/2011. C'est un vote très important. En effet, les carrières à
ciel ouvert planifiées sur la butte de l'Aulnay, si elles se réalisent, auront
un impact majeur sur l'avenir de cette commune et de ses habitants.
Après Chelles (77500), Courtry (77181),
Lognes (77185), Villeparisis (77270) ,
Carnetin (77400), Villevaudé (77410) et
Claye-Souilly (77410), c'est au tour de
Thorigny-sur-Marne de voter une motion pour sauvegarder
l'Aqueduc de la Dhuis et la butte de l'Aulnay.
l'Aqueduc de la Dhuis.
Une motion a donc été votée lors du dernier conseil municipal de la commune
en date du 24/11/2011.
Conseil Municipal de Thorigny-sur-Marne
Objet : MOTION - PRESERVATION DE L’AQUEDUC DE LA DHUIS
Construit sous Napoléon III, l'aqueduc de la Dhuis (ou Dhuys) achemine l'eau
de la Dhuys depuis l’Aisne et se termine dans le 20ème arrondissement de
Paris.
Il est géré par Eaux de Paris.
Hormis le caractère historique de l'aqueduc et le fait que son parcours soit
inclus dans plusieurs zones de protection des espaces verts et naturels y
compris la faune, l'aménagement d'une longue liaison douce, porté par la CAMG,
les communes concernées, et réalisé par l'AEV (Agence des Espaces Verts) a
permis de développer ce couloir écologique, et de voir la fréquentation des
promeneurs et randonneurs en nette augmentation.
6 millions d’euros ont été consacrés par l’AEV (Agence des Espaces Verts
d’Ile-de-France) à l’aménagement de l’emprise de l’Aqueduc de la Dhuis.
La ville de Paris envisagerait la cession de tronçons de l’Aqueduc de la
Dhuis à la société Placoplatre (environ 6 hectares) sur les communes de Seine
et Marne suivantes : Le Pin, Claye-Souilly, Villevaudé et Annet-sur-Marne,
afin d’y exploiter des sous-sols gypseux à ciel ouvert.
Ce projet pourrait mettre en péril l’intégrité écologique de cette coulée
verte et nuire gravement à ce véritable lieu de promenade et de
respiration.
Ce projet ne semble pas pleinement correspondre au cadre définit par la
convention de partenariat signée en février 2011 entre la Mairie de Paris et le
Conseil général de Seine-et-Marne. Cette convention les engage mutuellement à
soutenir pleinement un développement durable de la métropole.
Le Conseil municipal de Thorigny-sur-Marne s’oppose à toute opération qui
viendrait altérer ou dénaturer la promenade de l'aqueduc de la Dhuis, nuisant
ainsi à cette coulée verte et à ce symbole de la révolution hydraulique.
Depuis plus d'un siècle, l'aqueduc est une promenade très prisée des
Franciliens, En témoignent les cartes postales anciennes suivantes. Ci-après,
veuillez trouver un très bel article du journal Libération paru le 9 août 1995
à 7h35.
La Dhuis, l'aqueduc invité chez MickeyConstruit au XIXe pour alimenter
Paris, il abreuve aujourd'hui Disneyland.
Par WENZ-DUMAS François pour Libération, Le 9 août 1995.
Question pour un Quiz: «Qui a fait l'adduction d'eau potable
d'Eurodisney?» Réponse: «le baron Haussmann». Ou, pour être tout à fait
exact, l'ingénieur Belgrand, inspecteur général des Eaux et Forêts, à la
demande du fameux préfet auquel Paris doit ses grands boulevards. Le Disneyland
européen est en effet alimenté par un aqueduc dont la construction date de
1863. Il n'était évidemment pas question à l'époque d'abreuver Mickey à
Marne-la-vallée. Mais en 1992, on a construit une dérivation à Chessy
(Seine-et-Marne), où l'aqueduc traverse le périmètre de Disneyland.
Il est nourri par un aqueduc puisant à une source de l'Aisne, la Dhuys,
entre Château-Thierry et Montmirail, et que les ingénieurs du Second Empire ont
orthographiée «Dhuis». Son eau jaillit été comme hiver à 10,5°. Elle était
destinée aux quartiers populaires de l'est de la capitale, où elle arrive à
11°. Disneyland, qui n'utilise pas la totalité des 20.000 m3 de débit
quotidien, en laisse d'ailleurs encore filer un peu vers Paris. Une goutte,
dans les 750.000 m3 aujourd'hui consommés chaque jour par les parisiens. Mais à
l'époque, les besoins (80.000 m3) étaient essentiellement couverts par pompage
dans la Seine, et l'apport des eaux fraîches de la Dhuis fit faire un bond en
avant à l'hygiène et la santé publiques....
Après Chelles (77500), Courtry (77181), Lognes (77185), Villeparisis
(77270) , Carnetin (77400) et Thorigny-sur-Marne (77404), c'est au tour de
Claye-Souilly (77410) de voter une motion pour sauvegarder l'Aqueduc de la
Dhuis et la butte de l'Aulnay. Une motion a donc été votée lors du dernier
conseil municipal en date du 29/11/2011.
Il a donc été voté :
DE REAFFIRMER l'importance de cette coulée verte, pour le
maintien de la biodiversité, du lien géographique, historique et humain de
notre territoire.
DE REFUSER de voir l'exploitation de ce site, à ciel
ouvert.
DE S'OPPOSER à ce que la Ville de Paris cède l'Aqueduc de
la Dhuis à la société BPB Placoplâtre, tant que toutes les mesures de
protection de la biodiversité et des milieux naturels ne seront pas
garanties.
Il est donc venu admirer les carrières à ciel ouvert de Villeparisis et de
Vaujours et oser parler de développement durable. Que ne faut il pas faire pour
plaire aux industriels!
Hollande: un "grand plan pour l'isolation des logements"
Lundi 28/11/2011 Agence France-Presse.
François Hollande, candidat PS à la présidentielle, a annoncé lundi, s'il
était élu, le lancement d'un "grand plan pour l'isolation des logements", dans
le cadre du "pacte productif" qu'il propose.
M. Hollande, qui s'exprimait devant la presse à l'issue de la visite d'une
une usine fabricant du placoplâtre à Vaujours (Seine-Saint-Denis), a plaidé
pour que se "développent" les filières industrielles, et en particulier celles
des "économies d'énergie et des énergies renouvelables".
"D'où la proposition que je fais de lancer un grand plan pour l'isolation
des logements pour la prochaine décennie", a-t-il dit, reprenant une
proposition contenue dans le projet du PS voté en mai dernier.
Relevant que "40% de notre consommation d'énergie est dans notre habitat",
il a estimé "possible de faire en sorte que nous réduisions considérablement
notre consommation d'énergie, ce qui aura un effet en matière de balance
commerciale, d'emploi et de pouvoir d'achat".
Ce plan "mobilisera des financements publics - privés aussi - avec des
incitations fiscales fortes pour les propriétaires, pour les bailleurs sociaux,
pour qu'ils puissent investir pour leur propre intérêt et l'intérêt du pays",
a-t-il dit.
Pour M. Hollande, qui avait juste avant - casque sur la tête, et chasuble
orange - visité la carrière de gypse située à quelque 5 km de l'usine de
Vaujours, a rappelé que "si l'on veut mettre notre pays dans une dynamique
(...) l'industrie en sera le levier".
"Favoriser l'innovation et l'investissement", "développer les PME" et
"mobiliser les financements" sont les autres "axes" de son "pacte
productif".
Devant une trentaine d'ouvriers rassemblés dans l'usine pour l'occasion, il
leur a promis de revenir à la retraite à 60 ans pour ceux qui ont commencé à
travailler tôt et ayant leurs 41,5 annuités, et d'"ouvrir des négociations" sur
une réforme "durable" des retraites qui prendrait en compte "la
pénibilité".
En Seine-St-Denis, Hollande cherche à conjuguer "industrie" et
"écologie"
LEMONDE.FR | 28.11.11 | 19h13 • Mis à jour le 28.11.11 | 19h28
François Hollande en visite dans l'usine de placoplâtre du groupe
Saint-Gobain à Vaujours (Seine-Saint-Denis), lundi 28 novembre. AP
Photo/Patrick Kovarik, Pool
Cela s'appelle faire d'une pierre deux coups. En se rendant, lundi 28
novembre, à l'usine de placoplâtre du groupe Saint-Gobain à Vaujours
(Seine-Saint-Denis), François Hollande avait un double objectif en tête :
faire taire une droite qui n'hésite pas à voir en lui le fossoyeur de
l'industrie française, et rassurer les écologistes qui, après ses déclarations
sur le nucléaire, le soupçonnent de faire, au fond, peu de cas des enjeux
environnementaux.
Le candidat socialiste à la présidentielle, qui a dû affronter des
polémiques sur le droit de veto de la France à l'ONU ou sur le nucléaire, était
accompagné de Claude Bartolone, président du conseil général de
Seine-Saint-Denis, et d'Alain Rousset, président du conseil régional
d'Aquitaine et responsable, dans son équipe, des questions industrielles. Lors
de son déplacement, il s'est fait le chantre du "redressement industriel",
accusant au passage Nicolas Sarkozy d'avoir accéléré la "désindustrialisation"
du pays.
UN CHÔMAGE QUI "EN DIT LONG SUR LA DÉSINDUSTRIALISATION"
Anticipant d'une petite heure l'annonce des derniers chiffres du chômage, M.
Hollande a précisé qu'il s'attendait à un "record" qui "en dit long sur la
désindustrialisation" qui frappe la France. "En dix ans, la part de l'industrie
est passée de 18 % à 13 % de la valeur ajoutée, et 750 000 emplois industriels
ont été perdus en dix ans", a-t-il déclaré.
Mais cet hymne à l'industrie, célébrée comme "le levier" qui doit remettre
la France sur la voie du "redressement" après "des années d'abaissement", était
aussi, pour François Hollande, l'occasion de préciser qu'il se jouerait sur une
partition tout à fait acceptable pour les partenaires écologistes avec lesquels
le Parti socialiste a conclu un accord électoral et législatif pour 2012.
L'intérêt apporté par le candidat au placoplâtre visait à émettre un
message : celui du mariage entre l'enjeu industriel et l'enjeu
environnemental, du "produire plus pour consommer moins", de l'union entre le
"pacte productif" et le "défi écologique". Insistant, dans le prolongement de
sa tribune publiée dans Le Monde ce lundi, sur la nécessité de la "sobriété"
énergétique, le candidat en a profité pour annoncer qu'il lancerait, s'il est
élu en 2012, un "grand plan pour l'isolation des bâtiments".
Malgré la présence de nombreux élus et conseillers généraux de tous bords
politiques lors de notre manifestation de Samedi dernier,
une marche pour la sauvegarde de la Dhuis qui a attiré plus de 900
personnes à Villevaudè, le Conseil Général de Seine et Marne a accouché
Vendredi matin d'une souris.
Notre aqueduc de la Dhuis
Des représentants d'associations du collectif "Sauvons
la Dhuis" ont assisté au conseil en date du 25/11/2011. Ils ont pu
par eux même assister à l'accouchement.
Malgré un projet de motion
présentée par par les conseillers Arnaud de Belenet et Sinclair
Vouriot, au nom du Groupe Union pour la Seine-et-Marne et le vote
de motions courageuses à l'unanimité des conseils municipaux de
Courtry, Chelles, Carnetin, Lognes et Villeparisis, la présidence du
CG77 a décidé de vider la motion proposée de toute sa substantifique
moelle.
Mr Jean Dey
(Europe Ecologie Les Verts), en sa qualité de premier
Vice-Président en charge de l'Environnement, Vincent
Eblé (PS) en tant que Président du CG77 et Michèle Pélabère (PS) conseillère du
Canton de Claye-Souilly, se sont attachés à refuser de
s'opposer clairement à la cession de l'acqueduc de la Dhuis aux industriels du
Plâtre.
Vision d'horreur d'une carrière à ciel ouvert ou l'avenir promis à la butte
de l'Aulnay si la vente des parcelles de l'acqueduc de la Dhuis est accordé à
BP Placoplatre.
Nous le savons tous et la présidence du CG77 la première, que le nerf du
conflit est la maitrise foncière de la Dhuis.
C'est une motion vide de sens pondue uniquement pour sauver les apparences
et soutenir une position de façade.
Le CG77 persiste et signe.
Une motion totalement irresponsable et possiblement très lourde de
conséquences pour l'avenir de la trame verte de l'Est Francilien
Et dire que Mr Dey a eu l'audace de s'inviter à la manifestation du 19
Novembre dernier.
Dans cette affaire, nous sommes donc bien au cœur de la réalité de
l'engagement du CG77 pour la qualité de vie des Seine-et-Marnais.
Le 77 est le département où fleurissent les décharges, où les carrières
rongent les sols, où les zones naturelles sont bafouées, où les trames vertes
sont condamnées pour des poignées d'€.
Le 77 ou le territoire sacrifié de l'ile de France.
Voici donc les 2 motions, celle qui a été écartée et celle qui a été
imposée par la présidence du CG77.
Motion présentée par par les conseillers Arnaud de Belenet et
Sinclair Vouriot (Cliquer sur l'image) :
Motion proposée par la présidence et retenue par le CG77 (Cliquer
sur l'image) :
La sauvegarde de l’aqueduc de la Dhuis fait l’unanimité
Il y a eu des frictions, mais finalement gauche et droite sont tombées
d’accord, hier au conseil général, sur un texte commun concernant l’aqueduc de
la Dhuis. Construit sous Napoléon III, cet ouvrage qui alimente en eau
essentiellement le parc Disneyland est devenu un haut lieu de la randonnée en
Seine-et-Marne. Seulement voilà : la Ville de Paris, propriétaire des
terrains, envisage d’en vendre une partie à la société Placoplâtre afin qu’elle
puisse exploiter un gisement de gypse.
Hier, opposition et majorité avaient chacune préparé un texte pour demander
aux élus de la capitale de renoncer, au moins temporairement, au projet. Lors
de la dernière séance, la gauche avait refusé d’examiner le texte proposé par
la droite. Ce que n’a pas manqué de rappeler Arnaud de Belenet (UMP,
Thorigny-sur-Marne). « Nous avons eu droit à des noms d’oiseaux parfois
insultants. Tout ça pour que vous présentiez à votre tour une motion. Je prends
cela comme une forme d’excuse », s’est amusé l’élu. Et d’enfoncer le
clou : « La majorité se grandirait à accepter les propositions de son
opposition. »
Gauche et droite ont proposé un texte commun
Réponse de Vincent Eblé, président PS du conseil général : « La
motion que vous avez présentée la dernière fois était différente. Vous
demandiez que la Ville de Paris ne délibère pas sur cette question. Or nous
avions eu l’assurance qu’elle ne le ferait pas. Il n’y avait donc pas lieu de
voter cette motion. Vous pouvez considérer que c’est petit, que c’est
politicien, mais ce n’est que la réalité. »
Finalement, un groupe composé d’élus de gauche et de droite a quitté la
salle pour travailler à un texte commun. La motion présentée quelques heures
plus tard en fin de séance propose au Conseil de Paris de
« suspendre » la vente de l’aqueduc de la Dhuis, « le temps
d’une évaluation de l’impact environnemental du projet ».
Elle réclame aussi que, « si le caractère d’intérêt général de
l’exploitation gypsifère est avéré, l’aqueduc dans son tracé actuel soit
augmenté d’une bande de protection d’une largeur suffisante de part et d’autre
». La balle est à présent dans le camp de la mairie de Paris.