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dimanche 3 mars 2013

Le Montguichet ou le royaume des Eperviers d'Europe

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Montguichet - Gagny/Chelles - 03/03/2013 : Épervier d'Europe Adulte Mâle ( Accipiter nisus )

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Montguichet - Gagny/Chelles - 03/03/2013 : Épervier d'Europe Adulte Mâle ( Accipiter nisus )

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Montguichet - Gagny/Chelles - 03/03/2013 : Épervier d'Europe Adulte Mâle ( Accipiter nisus )

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Montguichet - Gagny/Chelles - 03/03/2013 : Épervier d'Europe Adulte Mâle ( Accipiter nisus )

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Montguichet - Gagny/Chelles - 03/03/2013 : Écureuil roux ( Sciurus vulgaris )

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Montguichet - Gagny/Chelles - 03/03/2013 : Écureuil roux ( Sciurus vulgaris )

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Montguichet - Gagny/Chelles - 03/03/2013 : Chardonneret élégant ( Carduelis carduelis )

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Montguichet - Gagny/Chelles - 03/03/2013 : Entrée des galeries de première masse.

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Au royaume des Eperviers

samedi 2 mars 2013

Montguichet - Le Parisien : l'Avenir du Poumon Vert se dessine

CHELLES. Le projet présenté satisfait les associations impliquées

Montguichet : l’avenir du poumon vert se dessine

Grégory Plesse | Publié le 1 mars 2013, 07h00

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La communauté d’agglomération Marne et Chantereine et l’agence régionale des espaces verts (AEV) viennent de présenter aux élus et aux associations leur avant-projet concernant l’aménagement du Montguichet, vaste espace naturel de 160 ha planté au milieu d’une zone urbaine dense, entre Gagny, Montfermeil (Seine-Saint-Denis) et Chelles. En soi, il satisfait largement les associations impliquées dans ce projet, qui estiment avoir été entendues. Mais Antoine Rodriguez (EELV), vice-président en charge de l’environnement à Marne et Chantereine, rappelle que ce projet est « encore loin d’être abouti ». « Il y a de belles idées mais encore faut-il qu’elles soient réalisables », prévient-il. Fin avril, l’agence des espaces verts et la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) doivent présenter un projet plus avancé.

Un poumon vert entre le 77 et le 93. Le Montguichet est classé en zone naturelle d’intérêt faunistique et floristique, qui se découpe en trois secteurs : une zone boisée au nord, qui fait office de frontière naturelle entre Chelles et Gagny, une zone constituée d’anciennes carrières et de remblais au sud et à l’ouest, située principalement sur la commune de Gagny et enfin une zone agricole au sud et à l’est, d’environ 50 ha et se trouvant à Chelles.

Une zone agricole et maraîchère. Elle se découpe en deux entités. La plus grande (40 ha), qui longe le vieux chemin de Paris, serait consacrée à la polyculture mais aussi à l’élevage et à l’arboriculture. La seconde (8 ha), nichée entre la route de Montfermeil et le chemin du Sempin, constituerait un pôle maraîcher, en tout ou partie dédié à de la production bio en vente directe, appuyée sur une structure de type Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne). Reste que cet ensemble doit être rentable et, pour cela, il faudra notamment désenclaver certaines parcelles et créer de nouveaux accès, pour l’instant peu adaptés.

Un site ouvert à la promenade. Sans transformer le Montguichet en parc public, de nouveaux cheminements doivent compléter ceux existants et les parcours doivent être redessinés. L’idée est de créer des chemins de randonnée de 2 à 9 km essentiellement en zone boisée et dans celle des carrières mais aussi un parcours pédagogique. La principale difficulté consistera à sécuriser l’accès au public, certains chemins parcourant des terrains sous-minés pouvant s’affaisser.

Gagny veut construire sur une partie du site

G.P. | Publié le 1 mars 2013, 07h00

Les 23 ha du Montguichet situés sur la commune de Gagny (Seine-Saint-Denis) sont pour le moment en dehors de ce projet. Pour une raison simple, Saint-Gobain est toujours propriétaire de la parcelle. L’Agence des espaces verts n’en a pas fait l’acquisition car le maire de Gagny, Michel Teulet (UMP), souhaiterait construire sur une partie du site. « Cela fait huit ans que les 600 élèves du collège Théodore-Monod sont privés de gymnase.

Par ailleurs, dans le cadre du Grand Paris, nous allons devoir construire 2000 à 3000 logements de plus à Gagny dans les prochaines années. Il n’y a que là qu’il y ait encore de la place », assure l’élu. « Je ne suis pas opposé à l’aménagement principalement naturel du site, mais il faut qu’une partie soit rendue constructible », prévient-il. Il espère que la nouvelle mouture du schéma directeur de la région Ile-de-France (Sdrif), en cours de révision, lui donnera satisfaction, même s’il confie être « modérément confiant », dénonçant la contradiction entre l’exigence de l’Etat en matière de densification dans le cadre du Grand Paris et le souhait de la région de sanctuariser les zones naturelles.

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mercredi 27 février 2013

DHUIS : La malédiction du gypse ne date pas d'hier

Voici un reportage édifiant daté du 24 nov. 1973 autour du combat des habitants de Coubron contre les carrières à ciel ouvert. 40 années plus tard, la situation reste la même et les carriers ont toujours le même discours. Il y a même le préfet de l'époque qui parle des carrières à ciel ouvert de Vaujours qui seront rendus aux citoyens après exploitation. 40 ans plus tard, les carrières de Vaujours n'ont toujours pas été rendues aux populations :

Un autre documentaire daté du 8 mars 1998 sur les anciennes carrières souterraines abandonnées du nord de la Seine-et-Marne (Annet-sur-Marne, Cocherel, Carrière de Gagny-Chelles, Villevaudé) :

jeudi 21 février 2013

Dhuis et Fort de Vaujours : Placo veut creuser sous l'ancien site atomique (Le Parisien)

Alerté par le communiqué officiel du collectif Sauvons la Dhuis sur le devenir du fort de vaujours (cliquez ici pour le lire), le journal Le Parisien a publié ce jour l'article suivant :

Placo veut creuser sous l’ancien site atomique

Pour alimenter son usine de Vaujours (93), Placo projette d’ouvrir une carrière de gypse à la place du fort de Vaujours, ex-site du CEA, à Courtry.

Marion Kremp | Publié le 21.02.2013, 04h15

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BPB Placo envisage de stocker la terre de surface, réputée contaminée, du fort de Vaujours dans la fosse d’Eguisy. Le tout à proximité de la Dhuis, la rivière qui longe le site.

La route stratégique enlace, sinueuse, le fort de Vaujours, à Courtry. Derrière les hauts grillages barbelés, les stores rouges des baraquements délabrés battent au vent tandis que le château d’eau surplombe toujours la forteresse abandonnée. Bientôt, les vestiges du fort souterrain construit il y a cent trente ans et qui a servi de centre de recherche au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) pourraient bien n’être plus qu’un gigantesque trou.

La société BPB Placo, ex-Placoplâtre, filiale du géant Saint-Gobain, a acheté 33 ha du terrain et projette d’y développer une carrière de gypse à ciel ouvert. Le collectif d’associations protectrices de l’environnement Sauvons la Dhuis — du nom de la rivière qui serpente le long du site — alerte sur son site Internet sur la suspicion de contamination radioactive résiduelle et chimique due aux activités du CEA.

La Criirad, laboratoire indépendant de mesure de la radioactivité, avait relevé en 2001-2002 des contaminations en uranium 238. Le CEA s’était engagé à décontaminer. « Tout n’a pas pu être analysé et l’uranium appauvri recouvert de quelques centimètres de terre n’est pas détectable », rappelle Bruno Chareyron, responsable du laboratoire de la Criirad, qui va plus loin et souligne que « le CEA a reconnu que certains ouvrages n’ayant pu être décontaminés ont été noyés dans le béton ». A ce jour, le CEA, considérant qu’il n’est plus propriétaire, n’a pas souhaité répondre à nos questions. Christophe Nedelec, du collectif Sauvons la Dhuis, a lui-même réalisé des mesures en 2011 : « J’ai relevé 3 uSV/heures (le sievert mesure l’effet chez l’homme du rayonnement ionisant), ce qui est trente fois supérieur au niveau naturel sur un point qui est censé avoir été décontaminé. » Sauvons la Dhuis et la Criirad ont ainsi demandé à réaliser de nouvelles mesures, ce que refuserait BPB Placo.

« Comment BPB Placo va pouvoir s’assurer que les trois millions de mètres cubes de terre qui seront retirés du fort ne présentent pas de risque? C’est un travail d’analyse à la petite cuillère qu’il faut réaliser avec rigueur, pas à coup de pelle mécanique, nous ne sommes pas sûrs que, dans de telles conditions, le projet soit toujours rentable pour BPB Placo, ce qui nous laisse penser que ce ne sera pas fait correctement », impute Christophe Nedelec, qui pointe sur une carte une ancienne carrière qui jouxte le fort. « C’est la fosse d’Eguisy où BPB Placo projette de déplacer la terre, or elle ne fait pas partie du site sur lequel repose la servitude », souligne le militant.

Pourtant, à entendre le directeur des mines et carrières de BPB Placo, Philippe Cortial, le projet ne semble pas menacé, au contraire. Déclaré d’intérêt national, le gypse pourrait bien l’emporter sur le principe de précaution. « Cette carrière à elle seule pourra approvisionner notre usine de Vaujours durant quinze ans. Nous allons évidemment travailler avec l’aide d’experts et même si nous gardons à l’idée le pire scénario qui serait de trouver de la radioactivité, à ce jour nous n’avons rien qui le laisse supposer », assure le directeur qui compte déposer une demande d’autorisation d’exploitation en préfecture avant 2015.

La préfecture rappelle d’ailleurs d’elle-même que le gisement est estimé de 8 à 10 millions de tonnes de gypse. « La servitude prévoit la possibilité d’une ouverture de carrière, tous les sujets liés à l’ancienne utilisation du site et à ses conséquences figureront dans l’étude d’impact à laquelle BPB Placo procède actuelle- ment », déclarent, laconiques, les services de la préfecture.

Le Parisien

Une ancienne zone militaire et atomique dont la terre est contaminée

M.K. | Publié le 21.02.2013, 04h11

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Fort de Vaujours, le 12 février. Depuis 1997, l’ex-site du CEA est à l’abandon. | (LP/M.K.)

Construit en 1883, après la défaite de 1870 face aux armées prussiennes, le fort de Vaujours, situé sur les communes de Courtry et de Coubron (Seine-Saint-Denis), a tour à tour été un dépôt de munitions de l’armée allemande en 1944, le théâtre d’opérations de déminage, d’essais pyrotechniques et d’expérimentations atomiques à partir de 1955.

C’est là notamment qu’a été développé le détonateur de la première bombe atomique française, Gerboise bleue.

Lorsque le CEA a cessé ses activités, en 1997, et après enquête publique, la préfecture de Seine-et-Marne a frappé le site en 2005 d’une servitude d’utilité publique qui impose que la terre qu’il contient ne doit pas sortir du périmètre défini. La fiche Basol du ministère de l’Ecologie, qui recense les sites pollués, mentionne que le fort de Vaujours « présente une contamination résiduelle par des substances radioactives (uranium) et pyrotechniques (munitions enterrées et particules explosives) ».

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dimanche 17 février 2013

Montguichet - Gagny - Chelles : les premiers beaux jours

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Montguichet - 16/02/2013 : La carrière Saint-Pierre.

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Montguichet - 16/02/2013 : Mésange à longue queue ( Aegithalos caudatus ). Ordre : Passériformes, Famille : Aegithalidés

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Montguichet - 16/02/2013 : La carrière Saint-Pierre.

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Montguichet - 16/02/2013 : Roitelet huppé ( Regulus regulus ). Ordre : Passériformes, Famille : Régulidés.

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Montguichet - 16/02/2013 : Champs du "fond du bateau".

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Montguichet - 16/02/2013 : Pic épeiche ( Dendrocopos major ). Ordre : Piciformes, Famille : Picidés.

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Montguichet - 16/02/2013 : La carrière Saint-Pierre.

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Montguichet - 16/02/2013 : Mésange bleue ( Cyanistes caeruleus ). Ordre : Passériformes, Famille : Paridés.

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Montguichet - 16/02/2013 : La carrière Saint-Pierre.

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Montguichet - 16/02/2013 : Buse variable ( Buteo buteo ). Ordre : Accipitriformes, Famille : Accipitridés.

Boisements du Beauzet

Montguichet - 16/02/2013 : Les boisements du Montguichet.

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Montguichet - 16/02/2013 : Ecureuil roux ( Sciurus vulgaris )

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A l'approche du Printemps

lundi 11 février 2013

Montguichet : Le bal des Cigognes Blanches

Dimanche 10 Février 2013, nous avons pu assister à un bal, en basse altitude, d'un groupe de 11 Cigognes Blanches ( Ciconia ciconia ) vraisemblablement en retour d'hivernage. C'est assez exceptionnel. En 2011, on ne dénombrait que 1750 couples nicheurs en France (source LPO).

En 1974, l'espèce était au bord de l'extinction en France, le pays ne comptait plus que 11 couples nicheurs : un en Ille-et-Vilaine, un dans la Manche et 9 en Alsace.

C'est pour dire, la nature magique de cette observation en proche banlieue parisienne. Avec grâce, le groupe a virevolté longtemps au dessus du Montguichet (Gagny-Chelles) avant de poursuivre sa route vers ses terres de nidification à l'Est.

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Entrée des galeries de première masse de la carrière Saint-Pierre

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Montguichet - 10/02/2013 - Cigogne Blanche( Ciconia ciconia ).

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Montguichet - 10/02/2013 - Cigogne Blanche( Ciconia ciconia ).

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Entrée des galeries de première masse de la carrière Saint-Pierre

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Montguichet - 10/02/2013 - Accenteur mouchet ( Prunella modularis ).

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Montguichet - 10/02/2013 - Bruant des roseaux ( Emberiza schoeniclus ).

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Montguichet - 10/02/2013 - Faucon crécerelle ( Falco tinnunculus )

dimanche 27 janvier 2013

Gagny - Chelles : Le montguichet sous la neige

La neige s'est invitée au Montguichet, nous nous devions d'immortaliser cet épisode hivernal de l'année

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Entrée des galeries de première masse

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Pinson des arbres - Fringilla coelebs

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Bruant zizi - Emberiza cirlus

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Mésange noire - Periparus ater

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Les ruches enneigées du rucher des Abbesses

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Le Montguichet sous la neige

mardi 15 janvier 2013

CEA - DHUIS - Courtry/Coubron/Vaujours – Les projets d'exploitation et d'aménagement du Fort de Vaujours :

Voici le dernier communiqué du collectif "Sauvons la Dhuis" :

CEA - DHUIS - Courtry/Coubron/Vaujours – Les projets d'exploitation et d'aménagement du Fort de Vaujours :

A cheval sur les départements de la Seine Saint-Denis et de la Seine et Marne, le fort de Vaujours surplombe les communes de Vaujours, Courtry et Coubron.

Bordée par la Dhuis et le bois de Bernouille, cette fortification chargée d'histoire a été utilisée de 1955 à 1997 par le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA). Le glas de ce patrimoine historique national semble avoir sonné.

C’est sur ce site qu’a été développé le détonateur de la première bombe atomique française : la gerboise bleue.

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Entrée du Fort de Vaujours en 2010.

Depuis plus de 10ans, ce site de 45 hectares est suspecté de contamination résiduelle en matières uranifères (Uranium 238 entre autres). Cette contamination a été confirmée en 2001 par la CRIIRAD (Commission de Recherche et d'Information Indépendante sur la Radioactivité) et par le CEA lui-même qui a reconnu que certains ouvrages contaminés avaient été noyés dans le béton compte tenu de l’impossibilité de les décontaminer.

Courant 2001/2002, le site n'a été que très partiellement décontaminé. Ainsi sur un total de 45 hectares, seulement 1000m2 ont été traités suite aux explorations de la CRIIRAD.

Une mesure de radioactivité 33 fois supérieure au bruit de fond a été relevée dans l'enceinte du fort de Vaujours en Mai 2011 à l'aide d'un RADEX 1503. Cette mesure a été certifiée par la CRIIRAD en 2012. La CRIIRAD précise également qu'un bloc d'uranium de 100g sous 10cm de terre est difficilement détectable en surface à l'aide de compteur de ce type.

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Mesure de radioactivité à 33 fois la norme prise dans l'enceinte du fort de Vaujours en Mai 2011 avec un RADEX 1503 certifiée par la CRIIRAD.

Pendant des années, le CEA a pratiqué sur le site des essais nucléaires dits sous-critiques (ou tirs “froids”) avec de l'uranium. Ces tirs froids ont été réalisés à l'air libre aussi bien qu'en salles de tirs.

Après les essais, les éclats d'uranium et autres déchets étaient évacués à grandes eaux dans des puits dit de "lavage" profonds d'une trentaine de mètres. 14 de ces puits ont été recensés sur le site. Certains déchets étaient même incinérés dans une zone de brûlage à l'air libre ainsi que dans un incinérateur équipé de quatre fours.

A cette pollution exceptionnelle en proche banlieue, s’ajoutent des risques non moins importants liés à la présence d’explosifs en subsurface, des pollutions aux métaux lourds (Arsenic, Mercure, Amiante, Cuivre, Plomb, Tungstène, Zirconium, etc.) ainsi que des pollutions chimiques (Dioxine, PCB, Perchlorate d’ammonium, etc).

En effet, courant 2009, le CEA a déclaré en préfecture la présence de 17 transformateurs remplis de PCB (en réalité 24). Seuls 11 sur les 17 transformateurs déclarés ont été déposés (extraits) selon les protocoles en vigueur. Les autres déclarés ou non, ont été percés et vidés à même le sol avant d'être emportés hors du site en toute illégalité.

Les PCB sont toxiques, écotoxiques et reprotoxiques, y compris à faible dose. Ce sont des polluants persistants, très liposolubles, ils font partie des contaminants cancérogènes bioaccumulables dans les tissus gras chez l'humain ainsi que dans le lait maternel.

Placoplâtre, filiale du groupe Saint-Gobain projette d'exploiter ce site à ciel ouvert pour en extraire le gypse.

La Communauté d'Agglomération de Marne et Chantereine (CAMC) propriétaire de 11 hectares, souhaite y implanter une zone d'activité.

Malgré les études de la CRIIRAD et des mesures indépendantes récentes, Placoplâtre, après 2 années d'investigation sur le site, déclare n'avoir rien trouvé d'anormal sur le plan des études radiologiques. A ce jour cette société, filiale du groupe Saint-Gobain, n'a communiqué aucune analyse, aucun relevé, aucun rapport ainsi qu'aucun chiffrage détaillé de la décontamination totale du site et cela malgré 2 réunions de la Commission Locale de Concertation et de Suivi (CLCS).

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Dans les entrailles du fort de Vaujours

Depuis 2 ans, malgré des demandes appuyées des associations locales, Placoplâtre se refuse à financer des études complémentaires de la CRIIRAD ainsi qu'à leur transmettre les informations issues des analyses potentiellement réalisées.

Ainsi, un représentant de Placoplâtre a déclaré le 3 Mai 2012 lors d'une conférence  à Vaujours :

"Les labos travaillent depuis maintenant deux mois. Ils ont prélevé un certain nombre de matières. Nous attendons leurs résultats pour juin (2012)".

Quels sont les résultats de ces analyses ? Qu'ont-ils analysés ? Depuis, le silence.

Placoplâtre a bouché les puits de lavage des tirs à l'uranium pour des raisons invoquées de sécurité. Quels sont les résultats des analyses de ces puits ? Ont-ils été réellement analysés ? Ont-ils analysé les eaux circulant au fond de certains de ces puits ? Si oui, quels sont les résultats de ces analyses ?

Après le démontage de la fortification, afin de découvrir le gypse, Placoplâtre propose le retrait 3 à 4 millions de m3 de terres (Une montagne !!!) et son transfert dans une carrière abandonnée située à cheval sur les communes de Coubron et Vaujours (la fosse d'Eguisy, dîte ancienne colline de Montauban).

Que penser de la volonté réelle de Placoplâtre de rendre un jour la fosse d'Eguisy aux populations ?

Cette méthode d'exploitation est-elle compatible avec les servitudes d’utilité publique frappant le site, suite aux pollutions constatées sur cet ancien site d’expérimentation du CEA ?

En effet, l’arrêté préfectoral en date du 22 Septembre 2005 précise que « Les terres issues de travaux de terrassement, construction ou modification du terrain doivent être stockées sur le site même ».

Placoplâtre assume pourtant mettre ses employés et ses sous-traitants en danger dans le cadre de ce projet d'exploitation. Ainsi le 3 Mai 2012, lors de cette même conférence, un représentant de Placoplâtre a déclaré : « Il ne faut pas se leurrer le seul vrai risque, il va être pour les salariés de l'entreprise. C'est eux qui vont être au contact quand il faudra démolir et exploiter. Le seul véritable risque, c'est pour le personnel de l'entreprise. »

Que penser du déplacement de telles quantités de terre potentiellement polluées et contaminées avec de surcroît la présence quasi-certaine d'explosifs dans des canalisations enterrées ?

Dans ce contexte, où les risques sont mal connus donc non maîtrisés, quelles garanties Placoplâtre peut apporter à la sûreté des habitants des communes environnantes, à la sécurité de ses salariés et sous-traitants qui interviendront sur ce site, à la sécurité des riverains et des usagers de la Dhuys et du bois de Bernouille ?

Les raisons de l'opacité de Placoplâtre ne viennent elles pas des coûts astronomiques liés au démontage du fort et à la décontamination des 3 à 4 millions de m3 des terres de découvertes ?

Devant ce potentiel mur budgétaire, le projet d'exploitation est-il toujours rentable ? Est-il toujours viable ? A la lumière des coûts, quelle est la volonté réelle de l'exploitant de décontaminer le site pour l'exploiter ?

Quel sera l'organisme réellement indépendant à même de vérifier en cours d'exploitation que toutes les mesures de sécurisation et dépollution du site seront bien appliquées par les exploitants et les aménageurs ?

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Exemple d'une carrière à ciel ouvert

Comment Placoplâtre peut-il véritablement garantir la non-contamination des sols, de l’air et des eaux compte-tenu de la multitude des risques et des millions de m3 de terre à traiter et à contrôler ?

Comment Placoplâtre peut-il garantir que les matériaux de construction issus de l’exploitation seront exempts de contamination radiologiques et/ou chimiques ?

Existe t-il dans un milieu si urbanisé, un autre chantier de dé-pollution de cette ampleur présentant autant de risques radiologiques et chimiques ?

Quels sont les projets de la Communauté de Marne et Chantereine sur ce site ?

A-t-elle réalisé des analyses ? Quels moyens va-t-elle mettre en œuvre pour dépolluer la zone dite "soutien" du Fort de Vaujours en sa possession ?

Pourquoi Placoplâtre ne prend-il pas en considération le patrimoine historique national que constitue le Fort de Vaujours ?

En effet, dans le cadre du projet d'exploitation du gypse de la butte de Parisis à Cormeilles en Parisis (95), Placoplâtre a déclaré au sujet du devenir du fort de Cormeilles : « Il est hors de question de faire courir le moindre risque à cet ensemble patrimonial. ». Force est de constater que Placoplâtre ne respecte pas les franciliens avec la même équité qu'ils habitent d'un côté ou de l'autre de Paris.

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La batterie sud du fort de Vaujours, située sur le secteur de la CAMC, en cours de restauration par l'association l'Effort de Vaujours.

A la lumière de ces très fortes interrogations et des risques liés à la réalisation de ces projets, le collectif « Sauvons la Dhuis » exige que toute la lumière soit faite sur le Fort de Vaujours.

Nous demandons donc une expertise indépendante de grande ampleur de la CRIIRAD, financée par Placoplâtre et la Communauté d'Agglomération de Marne et Chantereine afin de lever le voile en profondeur sur la réalité de la contamination chimique et radiologique de ce site au regard des projets d'exploitation et d'urbanisation à venir.

Le collectif demande à Placoplâtre la divulgation de toutes les analyses potentiellement réalisées en sa possession.

Nous demandons également que le devenir du Fort de Vaujours en tant que Patrimoine Historique Local et National soit pris en considération dans le cadre de ces projets.

Le collectif SAUVONS LA DHUIS - http://sauvons.dhuis.fr

  • Nature Environnement 77
  • Villevaudé... Demain
  • Les Abbesses de Gagny-Chelles
  • Environnement 93
  • ADENCA
  • Les Amis de Carnetin
  • Association de Défense de l'Environnement du Bois Fleuri (ADEBF)
  • AJT Rando
  • Marne et Gondoire à Vélo

mardi 8 janvier 2013

URGENT : Nouvelle pétition pour la sauvegarde de la DHUIS

Non à la destruction de la Dhuis, Non au saccage du bois Gratuel.

Pétition à l’attention de Madame la Préfète de Seine et Marne et Monsieur le Préfet de Seine saint Denis

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La pétition pétition publique peut être signé au travers du lien suivant : http://www.petitionpublique.fr/?pi=dhuis2

Courant Décembre 2012, Placoplâtre a présenté un projet d’exploitation d’une nouvelle carrière à ciel ouvert sur la commune de Villevaudé au lieu dit du Bois Gratuel.

Ce bois traversé par l’Aqueduc et la promenade de la Dhuis fait parti intégrante du corridor écologique ou trame verte qui relie la Seine Saint-Denis (93) et la Seine et Marne (77).

Ce bois de Villevaudé, comme tous les milieux naturels traversé par la Dhuis, est essentiel aux échanges biologiques de l'Est Francilien.

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L'aqueduc de la Dhuis

N’ayant pu devenir propriétaire de la Dhuis grâce aux actions du Collectif « Sauvons la Dhuis » et à la force de la mobilisation citoyenne, Placoplâtre a décidé de présenter un projet d’exploitation à ciel ouvert qui viendrait à anéantir la majeure partie du bois en venant buter contre la promenade de la Dhuis. Nos précédentes actions n’ont donc pas été vaines mais le site et la trame verte n’en demeurent pas moins gravement menacés.

Le bois Gratuel, parcouru par la Dhuis, est un élément charnière de la trame verte de l’Est Francilien.

Le bois Gratuel est une chênaie frênaie calcicole avec une nombre important d'espèces patrimoniales. Il héberge des orchidées sauvages typiques de ce type de milieu (Orchis Pourpre, Néottie Nid d'oiseau, Ophrys Mouche, Céphalanthère de Damas, Platanthère à deux feuilles, etc.) ainsi qu'un milieu forestier diversifié (Cornouiller mâle, Camérisier, Néflier etc.).

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Ophrys Mouche

Le bois Gratuel possède un réseau important de mares naturelles permettant la reproduction d'amphibiens et de batraciens protégés au niveau national (Triton vulgaire, Triton palmé, Triton Crêté, Crapaud Commun, Grenouille agile, Couleuvre à collier, ect.).

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Triton palmé femelle ( Lissotriton helveticus ).

Ce projet s’oppose également aux normes sanitaires liées au périmètre de protection de la Dhuis. En effet, ce bien d’utilité publique doit posséder des bandes de protection sanitaire de 40 mètres de large de part et d'autre de son emprise.

Nous nous opposons donc avec la plus grande fermeté à la destruction du bois Gratuel et de tous les milieux naturels du massif de l’Aulnoye aussi bien en Seine-Saint-Denis (93) qu’en Seine-et-Marne (77).

S'il doit y avoir une exploitation du gypse, nous demandons que celle-ci soit réalisée de façon souterraine comme toutes les nouvelles exploitations de ce type dans l’Ouest Francilien et notamment celles du Val d’Oise (95).

Il est essentiel que l’aqueduc de la Dhuis et les milieux naturels qui l'environnent soient préservés de toute forme de destruction. C'est grâce à ce type d'exploitation, plus respectueuse de l'environnement et « parfaitement » maîtrisé par BP Placoplâtre que le bois de Bernouille (Coubron - 93), la réserve de Chelles (Coubron / Vaujours - 93), la forêt de Montmorency (Val d’Oise - 95), ainsi que la butte de Parisis (Cormeilles-en-Parisis – 95) ont pu être sauvés de la destruction.

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Carrière de Villevaude - Le Pin - Exploitant : ETEX anciennement Lafarge Plâtre.

Courant Avril 2012, au sujet de l’exploitation souterraine future de la Butte de Parisis à Cormeille-en-Parisis dans le Val d’Oise, un représentant de Placoplâtre a même déclaré dans la presse : « Nous savons exploiter en souterrain sans qu'il y ait de risque d'affaissement. Nous faisons exactement la même chose en forêt de Montmorency où, tous les jours, des gens se promènent et ramassent des champignons au-dessus des galeries sans même s'en apercevoir! ».

Ainsi, nous exigeons que les milieux naturels de l’Est Francilien soient traités avec le même respect que ceux de l’Ouest. Comment expliquer cette différence de traitement des milieux naturels d’un côté ou de l’autre de l’Ile de France ? De surcroît, une exploitation souterraine évitera l’usage d’explosif à l’air libre à moins de 300 mètres des habitations.

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La pétition pétition publique peut être signé au travers du lien suivant : http://www.petitionpublique.fr/?pi=dhuis2

Cordialement,

Le collectif SAUVONS LA DHUIS - http://sauvons.dhuis.fr

  • Nature Environnement 77
  • Villevaudé... Demain
  • Les Abbesses de Gagny-Chelles
  • Environnement 93
  • ADENCA
  • Les Amis de Carnetin
  • Association de Défense de l'Environnement du Bois Fleuri (ADEBF)
  • AJT Rando
  • Marne et Gondoire à Vélo

jeudi 27 décembre 2012

DHUIS - brève du Parisien : Les écologistes contre la carrière à ciel ouvert

VILLEVAUDE. Le collectif Sauvons la Dhuis, inquiet d’un nouveau projet de construction de carrière à ciel ouvert dans le bois Gratuel, à Villevaudé, a reçu le soutien des élus Europe Ecologie-les Verts (EELV) du Conseil de Paris et de Seine-Saint-Denis.

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(LP/C.B.)

Les écolos parisiens renouvellent leur soutien au « courageux collectif » dans son combat contre la société Placoplatre, dont le projet de carrière vise à alimenter son usine de Vaujours (93).

Un soutien réitéré par EELV 93, qui « demande aux acteurs publics et privés concernés de réfléchir sérieusement à la conversion, écologique et soutenable, de la filière plâtre (...) afin de garantir une activité économique aux plus de 450 employés de l’usine de Vaujours pour les vingt prochaines années ».

Publié le 27.12.2012, 07h00

dimanche 23 décembre 2012

DHUIS : Les carrières à ciel ouvert ou l'Avenir des milieux naturels le long de la Dhuis

Avec le collectif Sauvons la Dhuis, nous luttons pour la préservation des milieux naturels qui longent la Dhuis.

En effet, le Bois Gratuel (Villevaudé), le Bois de Montjay et de Grivet (Villevaudé), l'ancienne carrière Letellier ou les Fosses Maloré (Claye-Souilly, Annet-sur-Marne) sont menacés par les industriels du Plâtre (Placoplâtre - Saint-Gobain, ETEX anciennement Lafarge Plâtre).

Le Bois Gratuel est aujourd'hui directement menacé, comme nous vous l'avions annoncé lors du dernier communiqué du collectif.

Au delà des mots, ils convient de comprendre les désastres écologiques qu'engendrent les carrières de gypse (plâtre) à ciel ouvert.

Pour cela, nous allons vous montrer des photos récentes de 2 carrières à ciel ouvert qui anéantissent les abords direct de la Dhuis. A savoir, la carrière de Bois le Comte (Villeparisis) et la carrière de Villevaude - Le Pin.

Elles parlent d'elles mêmes :

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Carrière Bois le Comte (Villeparisis) - Exploitant : Placoplâtre BP Placo.

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Carrière Bois le Comte (Villeparisis) - Exploitant : Placoplâtre BP Placo.

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Carrière Bois le Comte (Villeparisis) - Exploitant : Placoplâtre BP Placo.

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Carrière de Villevaude - Le Pin - Exploitant : ETEX anciennement Lafarge Plâtre.

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Carrière de Villevaude - Le Pin - Exploitant : ETEX anciennement Lafarge Plâtre.

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Carrière de Villevaude - Le Pin - Exploitant : ETEX anciennement Lafarge Plâtre.

mercredi 19 décembre 2012

DHUIS - Article de La Marne : Deux projets de Placo creusent à nouveau l'inquiétude

Deux projets de Placo creusent à nouveau l'inquiétude

Après la réunion de la commission locale de concertation et de surveillance (CLCS) par les sous-préfets du 77 et 93, le collectif « Sauvons la Dhuys » exprime sa colère suite aux projets de Placoplatre sur Villevaudé et Vaujours- Courtry.

Explications de Marie-Françoise Pian, porte-parole du collectif.

Suite à votre mobilisation, la mairie de Paris a renoncé, en mai dernier, à céder un tronçon de la Dhuys (4,7 km) à Placoplatre, au grand soulagement des neuf associations fédérées par votre collectif. Pourquoi ce nouveau mécontentement ?

Marie-Françoise Pian :

Placoplatre, premier exploitant de gypse en France, n'a pas dit son dernier mot. D'autres projets sont dans ses cartons, dont celui de la destruction du bois Gratuel sur Villevaudé, à l'intersection de la 034 et 0105. Ce bois est traversé par l'aqueduc et la promenade de la Dhuys qui font partie intégrante du corridor écologique, cette trame verte qui relie les départements du 93 et du 77.

Que reprochez-vous au projet ?

Placo a présenté son projet 'd' exploitation à ciel ouvert du bois Gratuel dont il est propriétaire, ce qui aboutira à détruire la majeure partie du bois débouchant sur la promenade de la Dhuys. Or, ce bois possède un réseau important de mares naturelles abritant un grand nombre d'espèces protégées. De plus. le projet est contraire aux normes liées au périmètre de protection de ce bien reconnu d'utilité publique qu'est la Dhuys, car il doit laisser des bandes de protection sanitaires de 40 mètres de large de part et d'autre de son emprise.

Que comptez-vous faire ?

La demande d'exploitation va être déposée auprès des services de l'Etat en mars 2013. Nous sommes fermement opposés à la destruction du bois et demandons au plâtrier que l'extraction du gypse se fasse en cavage afin que l'aqueduc de la 'Dhuys et ses milieux environnants soient préservés. Le fort de Vaujours, autre propriété de Placo depuis 2010 et à cheval sur Courtry, subira une exploitation de gypse à ciel ouvert vers 2015 avec un risque de pollution lié au déplacement des terres contaminées lors des essais nucléaires réalisés sur l'ancien site du CEA (Commissariat à l'énergie atomique). Nous restons donc très attentifs et n'hésiterons pas à appeler à une mobilisation générale si la Dhuis s'avérait à nouveau menacée. Propos recueillis par S. M.

Placoplatre défend son projet

Philippe Cortial, directeur Mines et carrières chez Placoplatre, a tenu à apporter des précisions.

Les réserves s'épuisent les deux projets présentes visent à assurer la pérennité du premier site industriel d'Europe de fabrication des produits à base de plâtre. L'épuisement à moyen terme des réserves disponibles nécessite de prévoir deux nouvelles exploitations en carrières à ciel ouvert.

Avant toute éventuelle autorisation administrative, ce projet et son étude d'impact seront soumis à enquête publique et avis des collectivités concernées. D'ici là, Placoplatre poursuivra la concertation avec chaque commune et les associations. Seule une exploitation à ciel ouvert permet la récupération des trois couches de gypse avec 100 % de la ressource, contrairement au souterrain où seulement 35 % sont exploitables.

Moins nuisible à ciel ouvert

L'exploitation à ciel ouvert' permet une remise en état sécurisée avec des reboisements et une ouverture au public à terme. De même, elle supprimera tout risque d'effondrement du bois en éliminant les vieilles galeries souterraines présentes (impossible en exploitation souterraine).

Concernant l'ancien site du CEA et du fort de Vaujours, Placoplatre a présenté des études proposant un suivi radiologique durant l'exploitation. A ce jour toutes les mesures, en surface comme en profondeur dans les roches et les eaux, n'ont pas permis de déceler une quelconque anomalie par rapport à la radioactivité naturelle. La valeur de 33 fois la norme indiquée par « Sauvons la Dhuis» est totalement fausse, comme l'ont constaté les nombreux contrôles réalisés par l'IRSN (Ndlr : Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) et les membres de la CLCS venus en 2011 vérifier ce point dont la valeur réelle est de 0,1 microsievert par heure, soit celle du fond naturel.

Les mesures relevées sont cohérentes avec les remarques de la CRI/RAD (Ndlr : Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité) qui par ailleurs ne s'oppose nullement à l'ouverture d'une carrière. l'arrêté préfectoral - qui devrait autoriser l'exploitation - définira l'ensemble des prescriptions réglementaires. Philippe Cortial tient enfin à souligner « que seul ce projet permettra de supprimer une friche industrielle du paysage. Après exploitation, ce secteur sera réaménagé en espace naturel exempt de tout risque. ».

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jeudi 13 décembre 2012

Dhuis : Le groupe EELV au Conseil de Paris s'oppose à la destruction du bois Gratuel

Soutien à la Dhuis – Placoplatre revient à la charge

Jeudi 13 décembre 2012

Un nouveau projet d’exploitation de gypse à ciel ouvert menace le bois Graduel http://elus.paris-eelv.fr/?Soutien-a-la-Dhuis-Placoplatre

Le collectif Sauvons La Dhuis est de nouveau sur les rangs. Il y a un an, l’association s’était inquiétée d’une vente prévue de l’aqueduc de la Dhuis, de la Ville de Paris à Placoplatre, afin de favoriser l’extraction de gypse. Le gypse est une roche sédimentaire qui sert à fabriquer le plâtre. Son exploitation à ciel ouvert a des effets dévastateurs sur les terrains concernés, au détriment de la biodiversité, du paysage et de l’ensemble de l’environnement local.

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Le bois Gratuel et la Dhuis

Grâce à la mobilisation de l’association et à notre réactivité, nous avions obtenu in extremis le retrait de la délibération concernée de l’ordre du jour du Conseil de Paris et préservé ainsi les efforts entamés pour tisser des corridors biologiques entre Paris et la Seine-et-Marne.

Mais Placoplatre tient à préserver ses profits. L’industriel tente aujourd’hui une nouvelle offensive sur le bois Gratuel pour alimenter l’usine de Vaujours. Le collectif Sauvons la Dhuis est déjà mobilisé contre la demande d’autorisation d’exploitation déposée pour le premier semestre 2013, craignant la « destruction d’un bois possédant un réseau important de mares naturelles et abritant un nombre non négligeable d’espèces protégées ». Par ailleurs l’entreprise s’entête à poursuivre l’exploitation par une méthode à ciel ouvert, quand une activité souterraine permettrait de limiter l’impact local sur l’environnement.

Le groupe EELVA apporte tout son soutien au courageux collectif Sauvons la Dhuis, et appelle les éluEs locaux concernés à se mobiliser contre tout projet d’exploitation du gypse à ciel ouvert.

Danielle Fournier et Sylvain Garel, coprésidentEs du groupe EELVA au Conseil de Paris

mercredi 12 décembre 2012

DHUIS - Villevaudé - LeParisien : Placoplatre veut ouvrir une carrière à ciel ouvert

Quelques mois à peine après avoir obtenu l’assurance que la mairie de Paris ne vendrait pas l’aqueduc de la Dhuis à Placoplatre, les associations de défense de ce corridor écologique, qui relie la Seine-et-Marne à la Seine-Saint-Denis, s’apprêtent à entamer un nouveau combat. Le champ de bataille se trouve cette fois-ci à quelques kilomètres de là, au bois Gratuel, situé à Villevaudé.

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Villevaudé, lundi. Le fabricant de plâtre souhaiterait transformer le bois Gratuel en carrière de gypse à ciel ouvert, un projet qui inquiète les associations. | (LP/G.P.)

La société Placoplatre, filiale de Saint-Gobain, qui fournit le quart de la production nationale de plâtre, a présenté le 4 décembre à la commission locale de concertation et de suivi (CLCS) un projet d’ouverture d’une nouvelle carrière à ciel ouvert d’exploitation de gypse, le minerai qui sert de base à la fabrication du plâtre.

L’objectif est d’assurer la pérennité de l’usine de Vaujours (Seine-Saint-Denis), où sont employées 150 personnes. Elle est actuellement alimentée en gypse par les carrières de Bernouille (93) et de Villeparisis-Le Pin. Mais ces carrières viendront à épuisement d’ici « six à huit ans », selon le directeur mines et carrières de Placoplatre, Philippe Cortial. D’où la nécessité de trouver un nouveau site d’exploitation. D’après ce dernier, le bois Gratuel pourrait fournir l’usine de Vaujours en gypse pour une quinzaine d’années. Placoplatre déposera une demande d’autorisation d’exploitation au cours du premier semestre 2013.

Une décision qui émeut le collectif Sauvons la Dhuis, dénonçant « la destruction d’un bois possédant un réseau important de mares naturelles et abritant un nombre non négligeable d’espèces protégées ». Sur ce point, Philippe Cortial affirme, étude à l’appui, que l’impact du projet sera « très faible dans la mesure où les lisières boisées qui longent la promenade (NDLR : de la Dhuis) seront préservées ». « Faux », répond le collectif, pour qui le projet de Placoplatre est contraire aux normes sanitaires liées au périmètre de la Dhuis, rappelant qu’il doit être longé par « des bandes de protection sanitaire de 40 m de large de part et d’autre de son emprise ».

L’autre point d’achoppement, c’est l’exploitation à ciel ouvert que prévoit Placoplatre, beaucoup plus nocive que l’exploitation en « cavages » malgré son bien plus faible rendement. En Seine-Saint-Denis et dans le Val-d’Oise, le volontarisme d’élus locaux a permis d’interdire les exploitations à ciel ouvert. Ce n’est pas le cas en Seine-et-Marne, où Sauvons la Dhuis regrette que les élus « n’entendent pas » leurs propositions.

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Parviendront-ils, comme pour l’aqueduc de la Dhuis, à faire reculer Placoplatre? Ce sera un peu plus compliqué : le gypse est une ressource reconnue d’intérêt national par le Schéma directeur d’Ile-de-France (Sdrif) et surtout, Placoplatre est déjà propriétaire des terrains sur lesquels elle prévoit d’ouvrir cette nouvelle carrière. Malgré des appels répétés, le maire de Villevaudé n’a donné suite à nos sollicitations.

Grégory Plesse | Publié le 12.12.2012, 07h00

jeudi 6 décembre 2012

DHUIS : Reprise des hostilités avec Placoplâtre

Dhuis : Reprise des hostilités avec Placoplâtre

PLACOPLATRE PERSISTE A DETRUIRE NOTRE CADRE DE VIE

Communiqué officiel du collectif SAUVONS LA DHUIS - http://sauvons.dhuis.fr :

Ce Mardi 04 Décembre 2012, le collectif « Sauvons la Dhuis » a assisté à une Commission Locale de Concertation et de Surveillance (CLCS) des carrières de Gypse de l’Est franciien exploitées par la société Placoplâtre (BPB Placo, filiale du groupe Saint-Gobain). Cette CLCS a été orchestrée par les sous-préfets du 93 et du 77 en présence des élus et des services de l’Etat.

Le collectif « Sauvons la Dhuis » a donc pris connaissance des nouvelles menaces sévères qui pèsent sur la Dhuis.

Villevaudé : Projet de Destruction du Bois de Gratuel :

Placoplâtre a présenté un projet d’exploitation d’une nouvelle carrière à ciel ouvert sur la commune de Villevaudé au lieu dit du Bois de Gratuel.

Ce bois traversé par l’Aqueduc et la promenade de la Dhuis fait parti intégrante du corridor écologique ou trame verte qui relie la Seine Saint-Denis (93) et la Seine et Marne (77).

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La coulée verte de la Dhuis

N’ayant pu devenir propriétaire de la Dhuis grâce aux actions du Collectif et à la force de la mobilisation citoyenne, Placoplâtre a décidé de présenter un projet d’exploitation à ciel ouvert qui viendrait à anéantir la majeure partie du bois en venant buter contre la promenade de la Dhuis.

Élément charnière de la trame verte de l’Est Francilien, le bois de Gratuel parcouru par la Dhuis, sur la commune de Villevaudé, possède un réseau important de mares naturelles abritant un nombre non négligeable d’espèces protégées au niveau national.

Ce projet s’oppose aux normes sanitaires liées au périmètre de protection de la Dhuis. En effet, ce bien d’utilité publique doit posséder des bandes de protection sanitaires de 40 mètres de large de part et d'autre de son emprise.

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Exemple de carrière à ciel ouvert.

Le succès de nos actions de préservation de la Dhuis a permis de préserver les milieux naturels du bois de Gratuel situés au nord de la Dhuis. Nos précédentes actions n’ont donc pas été vaines mais le site et la trame verte n’en demeurent pas moins gravement menacés.

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Manifestation pour la sauvegarde la Dhuis en date du 19 Novembre 2011 avec plus de 900 personnes.

Le collectif « Sauvons la Dhuis » s’oppose donc avec la plus grande fermeté à la destruction du bois de Gratuel. Nous demandons donc que l’exploitation du gypse soit réalisée en cavages afin que l’aqueduc de la Dhuis et les milieux naturels qui l'environnent soient préservées de toute forme de destruction. C'est grâce à ce type d'exploitation, plus respectueuse de l'environnement, que le Bois de Bernouille sur Coubron a pu être sauvegardé.

Courtry : Projet de Destruction du Fort de Vaujours :

Sur les communes de Courtry, Vaujours et Coubron surplombe le Fort de Vaujours. Bordée par la Dhuis et sa promenade, cette ancienne fortification chargée d'histoire a été utilisée de 1955 à 1997 par le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA). Le glas de ce patrimoine historique semble avoir sonné.

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Entrée du Fort de Vaujours en 2010.

C’est sur ce site qu’a été développé le détonateur de la première bombe atomique française : la gerboise bleue.

Ce site de 45 hectares présente des risques très importants de contamination résiduelle en matières radioactives (Uranium 238, voire autres).

Cette contamination radiologique a été confirmée en 2001 par la CRIIRAD (Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité) et par le CEA lui-même qui a reconnu que certains ouvrages contaminés avaient été noyés dans le béton compte tenu de l’impossibilité de les décontaminer.

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Mesure de radioactivité à 33 fois la norme prise dans l'enceinte du fort de Vaujours en Mai 2011 avec un RADEX 1503 certifié par la CRIIRAD.

A cette pollution exceptionnelle en proche banlieue s’ajoutent des risques non moins importants liés à la présence d’explosifs puissants en subsurface, des pollutions en métaux lourds (Arsenic, Cuivre, Plomb, Tungstène, Zirconium, ect.) s’écrit etc) et des pollutions chimiques (Dioxine, PCB, ect.).

Placoplâtre projette d'exploiter ce site à ciel ouvert pour y extraire le gypse.

Après la destruction et démantèlement de la fortification, afin de découvrir le gypse, Placoplâtre propose le retrait 3 à 4 millions de m3 de terres (Une montagne !!!) et leur transfert dans une carrière abandonnée située à cheval des communes de Coubron et Vaujours .

Cette proposition est contraire aux servitudes d’utilité publique qui régissent le site, suite aux pollutions constatées sur cet ancien site d’expérimentation du CEA. En effet, l’arrêté préfectoral en date du 22 Septembre 2005 précise que « Les terres issues de travaux de terrassement, construction ou modification du terrain doivent être stockées sur le site même ».

La méthode d’exploitation proposée est donc illégale au regard des servitudes imposées. Que penser du déplacement de telles quantités de terre potentiellement polluées et contaminées ?

Dans ce contexte, où les risques sont mal connus donc non maîtrisés, quelles garanties Placoplâtre peut apporter à la sureté des habitants des communes environnantes, à la sécurité des salariés et sous-traitants qui interviendront sur ce site, à la sécurité des riverains et des usagers de la Dhuys ?

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Dans les entrailles du fort de Vaujours
  • Comment Placoplâtre peut elle garantir que les 3 à 4 millions de m3 des terres de découvertes seront correctement traités et décontaminés ?
  • Comment Placoplâtre peut elle raisonnablement garantir la non contamination des sols, de l’air et des eaux compte tenu de la multitude des risques et des millions de m3 de terre à traiter ?
  • Existe t'il dans un milieu si urbanisé un autre chantier de dépollution de cet ampleur présentant autant de risques radiologiques ?
  • Comment Placoplâtre peut elle garantir que les matériaux de construction issus de l’exploitation seront exempts de contamination ?

A la lumière de ces très fortes interrogations, le collectif « Sauvons la Dhuis » émet donc les plus grandes réserves à cet autre projet d’exploitation de carrière à ciel ouvert et souligne son caractère parfaitement périlleux et hasardeux.

Cordialement,

Le collectif SAUVONS LA DHUIS - http://sauvons.dhuis.fr

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mardi 20 novembre 2012

Montguichet - Chelles - Gagny : Sous un ciel de marbre

Le Montguichet au plein cœur de l'Automne.

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Entrée des galeries de première masse

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La Mare du Jardin des Abbesses

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Les abeilles du Rucher des Abbesses

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Voir l'album photos complet avec plus de photos sur Google Picasa :

Sous un ciel de marbre

samedi 3 novembre 2012

Montguichet - Chelles - Gagny : Au-delà de la roche

Voici une sélection de photos prises aux Montguichet Fin Septembre et courant Octobre 2012.

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Une des entrées des cavages de première masse

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Cavage de première masse

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Cavage de première masse

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Gagny - Saint-Pierre - 30 sept. 2012 : Topinambour (Helianthus tuberosus L.)

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Gagny - Saint-Pierre - 28 oct. 2012 : Buse variable (Buteo Buteo)

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Gagny - Saint-Pierre - 30 sept. 2012 : Orthetrum réticulé (Orthetrum cancellatum)

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Gagny - Saint-Pierre - 28 oct. 2012 : Faucon crécerelle ( Falco tinnunculus )

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Gagny - Saint-Pierre - 30 sept. 2012 : Tircis (Pararge aegeria)

Voir l'album photos complet avec plus de photos sur Google Picasa :

Au delà de la roche

Le Parisien : La région renforce la protection du poumon vert du Montguichet

La région renforce la protection du poumon vert du Montguichet

Article du Parisien - Édition 93/77N : Manuel Vicuña | Publié le 03.11.2012, 07h00

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Le Montguichet. Le classement en zone non urbanisable de cette colline boisée de 160 ha a été conforté par le conseil régional la semaine dernière.

C’est l’un des hauts lieux de la biodiversité francilienne. Une colline de bois et de terres agricoles qui s’étend à la fois sur la Seine-et-Marne et la Seine-Saint-Denis. Le combat se poursuit pour la préservation du Montguichet, ce croissant de verdure de 160 ha, à cheval sur les communes de Chelles, Montfermeil et Gagny. Mais la région vient de faire un pas certain vers sa sanctuarisation.

Depuis plusieurs années, les associations environnementales bataillent pour que le site naturel situé aux portes de Paris soit préservé de l’urbanisation. Une volonté partagée par la région, qui par l’intermédiaire de l’Agence des espaces verts ne cache pas son ambition d’acquérir l’intégralité du site pour en faire un sanctuaire naturel de la biodiversité, tout en prévoyant de l’ouvrir au public.

La semaine dernière, en adoptant la nouvelle mouture de son schéma directeur (Sdrif), le conseil régional a conforté le classement du site du Montguichet en zone non urbanisable. « Cette décision est salutaire, elle devrait permettre de pouvoir préserver la nature dans la ville et d’y réintroduire également de l’agriculture périurbaine », se réjouit Franck Rolland, conseiller municipal EELV à Villeparisis, qui depuis plusieurs semaines, avec nombre d’élus et d’associations, avaient porté haut cette revendication.

Un projet d’urbanisation porté par la ville de Gagny

Et si, par ce vote, ils viennent d’obtenir satisfaction, les défenseurs du Montguichet restent plus que jamais sur le qui-vive. Il n’est pas dit, en effet, que la région par le biais de son Agence des espaces verts (AEV) pourra mener à bien tout son projet d’aménagement de cet écrin de verdure. De fait, sur la commune de Chelles, l’AEV a d’ores et déjà pu se porter acquéreur prioritaire d’une partie du site grâce à un périmètre d’intervention foncière. Au total, cet été, elle a ainsi acquis quelque 63 ha après négociations avec le propriétaire, le groupe industriel Saint-Gobain. De son côté, la ville de Montfermeil a décidé de laisser le champ libre à la région pour acquérir la partie du Montguichet situé sur sa commune.

Mais ce n’est pas le cas de la ville de Gagny. En juillet, celle-ci s’est en effet portée candidate pour le rachat de terrains situés sur son territoire. De quoi contrarier les projets de la région. D’autant que le maire de Gagny, Michel Teulet (UMP), n’a jamais caché sa volonté d’urbanisation sur cette partie, notamment pour construire un gymnase. Les associations s’inquiètent dès lors des démarches que pourrait effectuer la ville pour demander le reclassement de plusieurs hectares en zone à urbaniser.

« Ce projet de rachat et de construction détruirait la zone du Montguichet la plus riche écologiquement, il faut à tout prix que la région puisse devenir propriétaire de l’ensemble du site pour mieux le préserver », estime Christophe Nedelec, président de l’association des riverains des Abbesses de Gagny-Chelles. Avec une dizaine d’autres associations, il appelle Gagny à se désister de sa candidature. Contactée, la ville n’a pas été en mesure de répondre à nos sollicitations, le maire étant absent.

Le Parisien

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dimanche 7 octobre 2012

IMPORTANT - Chelles / Gagny / Montfermeil : Pour la sauvegarde du Montguichet !!!

Chelles / Gagny / Montfermeil : Pour la sauvegarde du Montguichet !!!

05/10/2012 - Communiqué de presse cosigné par 8 associations de défense de l'environnement

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La carrière Saint-Pierre - Gagny

Des informations inquiétantes et divergentes nous parviennent sur l’avenir du Montguichet. Initiées par l’AEV (Agence des Espaces Verts d’Ile de France), des études environnementales, paysagères et agricoles sont actuellement en cours. Nous ne sommes pas associés aux travaux sur le volet agricole de l’étude et des interrogations se lèvent sur une possible urbanisation de la partie gabinienne du Montguichet.

Ce haut lieu de la biodiversité, unique dans l'Est parisien, héberge des espaces remarquables, une faune et une flore rares, dont certaines espèces sont protégées au niveau régional et national. D'une surface globale de 160 ha,. Sur la commune de Chelles ce site a fait l'objet de plusieurs classements : une ZNIEFF de type 1 (Zone naturelle d'intérêt écologique floristique et faunistique), d'un ENS (espace naturel sensible) doublé d'un PRIF (périmètre régional d'intervention foncière) et sur Montfermeil, les terrains sont un Espace Boisé Classé.

La protection de ce site est complétée par le Schéma Directeur de la Région Ile de France (SDRIF) de 2008, qui classe les 160 ha en espaces verts et de loisirs non urbanisables, et par le projet de Schéma Régional de Cohérence Ecologique, qui les désigne comme élément d’intérêt majeur pour le fonctionnement de continuités écologiques.

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Coteau du Beauzet - Chelles

A ce jour, l'AEV, qui avait l’ambition d’aménager l’ensemble du Montguichet, a réussi, grâce à la création d’un Périmètre d’Intervention Foncière, à se porter acquéreur de 63 hectares sur la commune de Chelles. Elle entend y développer un projet agricole et paysager.

En juillet, un appel d’offre, pour l’acquisition des terrains appartenant à Saint Gobain, a été lancé par la Société d’Aménagement Foncier et d’Etablissement Rural. La commune de Montfermeil a choisi de laisser la priorité à l’AEV, ce qui garantit la conservation de l’Espace Boisé Classé. Côté Gagny, l’AEV, la commune de Gagny et un producteur maraîcher, qui cherche à s’installer depuis plus de trois ans, se sont portés candidats.

La commune de Gagny, dans le cadre de la révision du SDRIF de 2013, aurait demandé le classement de plusieurs hectares en zone à urbaniser. Ce projet de rachat et de construction d’une partie des terrains détruira la zone la plus riche écologiquement.

Situé à moins de 20kms des portes de Paris, le site du Montguichet doit être protégé des risques de destruction de la biodiversité et retrouver pour partie sa destination agricole. La disparition des milieux naturels exceptionnels sur Gagny serait une perte irrémédiable pour l'avenir, une catastrophe écologique considérable et irréversible pour l'équilibre de l'Est parisien.

Devant ces menaces et pour une protection durable du Montguichet, les signataires demandent :

  • le maintien par le conseil régional, dans le SDRIF de 2013, du classement de la totalité des 160ha sur les 3 communes en zone naturelle, espace vert et espace de loisirs ou zone agricole comme dans le SDRIF de 2008 ;
  • le désistement de la commune de Gagny, pour que l'AEV devienne propriétaire de l'intégralité des terrains du Montguichet ;
  • l’abandon de tout projet d’urbanisation ;
  • la valorisation des terrains agricoles par l’AEV, avec une agriculture biologique diversifiée, dans une démarche de circuits courts à destination des communes environnantes.

Les associations signataires du présent communiqué :

Environnement 93

11 allée des sources 93220 Gagny - http://www.environnemeny93.fr

Nature Environnement 77

6 rue Plâtrière 77000 Melun - http://www.environnement 77.fr

Entre Dhuis et Marne

45 rue Raymond Counil 77500 Chelles - http://amap.dhuismarne.free.fr

Les Abbesses Gagny Chelles

67 avenue Paul-De-Kock 93220 Gagny - http://gagny-abbesses.info

ANCA - Les Amis Naturalistes des Coteaux d'Avron

44 avenue des fauvettes 93360 Neuilly Plaisance - http://association.anca.free.fr

Gagny Environnement

18 rue des collines 93220 Gagny - http://gagny-environnement.org

ADERZAC Montfermeil Environnement

68 rue du Docteur Calmette 93370 Montfermeil

Association Riverains Bords de Marne

12 avenue des îles 77500 Chelles - http://lemarneux.over-blog.com/

samedi 15 septembre 2012

Gagny - Chelles - Montguichet : Le vivant aux portes de l'automne

Malgré les menaces sourdes qui pèsent sur son avenir, le vivant du Montguichet (Carrière Saint-Pierre - Gagny - & Coteau du Beauzet - Chelles) est aux portes de l'automne.

Nous espérons toujours que l'Agence des Espaces Verts d'Ile de France saura acquérir la totalité de carrière Saint-Pierre de Gagny afin d'écarter les risques d'urbanisation ainsi que l'ouverture d'une route qui viendrait éventrer ce site naturel exceptionnel.

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08/09/2012 - Chelles - Montguichet : Apis mellifera sur une Verge d'or du Canada (Solidago canadensis)

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La lune veille sur le Montguichet.

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08/09/2012 - Chelles - Montguichet : Sympétrum strié - Sympetrum striolatum

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08/09/2012 - Chelles - Montguichet : Colchique d'automne, Colchicum autumnale.

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08/09/2012 - Chelles - Montguichet : Pic vert (Picus viridis)

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08/09/2012 - Gagny - Montguichet : Mante religieuse Mâle (Mantis religiosa)/

Voir l'album photos complet sur Google Picasa :

Aux portes de l'Automne

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