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mercredi 19 février 2014

LE PARISIEN - Municipales à Gagny : l’avenir des carrières de l’est fait débat

La carrière Saint-Pierre du Montguichet s'invite aux élections municipales de Gagny.

Gagny - Montguichet : Entrée des cavages de première masse

Entrée des cavages de première masse de la carrière Saint-Pierre

Avant de lire cet article du Parisien, merci de prendre connaissance de nos dernières parutions sur le sujet :

Municipales à Gagny : l’avenir des carrières de l’est fait débat

LE SUJET QUI FAIT DEBAT.

Dans le cadre de la campagne municipale, le Parisien 93 interroge tous les candidats sur le sujet qui fait débat dans chaque ville de Seine-Saint-Denis. A Gagny, ville de 39 636 habitants, l’avenir des anciennes carrières de gypse, notamment celles dites «carrières de l’est» ou carrières Saint-Pierre divise les candidats. Faut-il urbaniser, au moins en partie, ces 60 ha, aujourd’hui pollués par des déchets ? Faut-il valoriser ce poumon vert, qui fait partie de la zone naturelle du Montguichet ?

Propos recueillis par Marie-Pierre Bologna | Publié le 18.02.2014, 19h18 | Mise à jour : 19h57

MICHEL TEULET, maire sortant UMP

«Jusqu’à présent cette carrière appartient à des propriétaires privés. Il est donc un peu prématuré d’envisager un quelconque projet qui soit rapidement réalisable. La ville s’est positionnée de façon tout à fait claire en conseil municipal pour acquérir une parcelle de 6 ha sur ce terrain qui en compte 60 ha et se trouve en partie pollué par des éléments extérieurs. Je tiens à préciser que nous n’avons aucun projet de construction de mille à trois mille logements sur ce site contrairement à ce que clament haut et fort certains de nos détracteurs. Mais il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Le seul projet que la ville ait envisagé sur cette carrière, une fois que le terrain sera acquis, est la construction d’un gymnase de 1000 m 2. Cet équipement doit répondre au besoin des quelque six cents élèves scolarisés à Montguichet. Je précise que ce ne sont pas les seules carrières. Il y a plus de 110 hectares de carrières sur Gagny.»

AURÉLIEN BERTHOU, candidat EELV :

«La carrière Saint-Pierre, véritable poumon vert de l’Est parisien, est un haut lieu de la biodiversité régionale. Elle abrite une flore et une faune sauvages parmi lesquelles de nombreuses espèces protégées. Ce site naturel est l’un de nos atouts majeurs ! Alors que le maire sortant n’y voit qu’un vaste terrain à bétonner, une décharge à ciel ouvert, nous pensons à l’inverse que ce site doit être protégé. En concertation avec les associations et les habitants, nous voulons en faire une réserve de biodiversité, où les amoureux de la nature pourront s’y promener, où les maraîchers proposerons une agriculture biologique de proximité et de qualité… en bref, un site accessible à tous ! Nous le mettrons à disposition des enseignants qui pourront y proposer des ateliers de découverte de la nature dans le cadre des activités périscolaires. En partenariat avec le conseil régional, nous mettrons en valeur ce patrimoine naturel, paysager et agricole, et organiserons son ouverture au public, sans pour cela impacter trop fortement le budget de la ville, pour que l’ensemble des habitants ait la possibilité de se le réapproprier. Ce n’est qu’une question de volonté politique.»

CYRIL BOZONNET, candidat FN :

«Sauvons l’espace du Montguichet. Imaginons un espace vert au cœur de la Seine-Saint-Denis, un endroit où la faune et la flore sauvage cohabitent avec quelques arpents encore cultivés par les (très) rares agriculteurs du Nord-Est du département. Un endroit bucolique où les écologistes et frontistes seront d’accord pour empêcher le bétonnage du sud de ce site par la mairie UMP de Gagny. Ce site existe, il se nomme Montguichet. Rien de sérieux n’autorise l’actuelle équipe municipale de droite à lancer des bulldozers et des bétonnières sur les pentes du site pour salir ce petit bout de paradis, sous le fallacieux prétexte de fabriquer une modeste zone commerciale. Si l’actuelle municipalité veut faire une bonne action à l’égard de la relance économique du lieu, qu’elle se contente de faire renaître le centre-ville de Gagny, de créer au nord-ouest de la ville une zone industrielle de qualité, et surtout qu’elle oublie de ses projets le bétonnage du principal poumon vert gabinien.»

JEAN-FRANÇOIS THÉVENOT, candidat PRG :

«Gagny a de la chance de posséder trois anciennes carrières ! La carrière Saint-Pierre appartient à une zone classée en zone naturelle d’intérêt floristique et faunistique (Znieff). Elle est l’hôte d’espèces protégées au niveau européen, national et régional, classée en espace agricole, naturel et de loisirs dans le schéma directeur de la région Ile-de-France. Le maire sortant a proposé en catimini, au conseil municipal du 17 juin 2013, d’en acquérir 6 ha dans la perspectives d’urbaniser, de construire et de bétonner un peu plus. J’ai voté contre cette délibération proposée comme d’habitude sans aucune concertation. Particulièrement attaché à la préservation du patrimoine naturel, c’est une toute autre vision que nous avons pour l’avenir des carrières. C’est un projet à construire avec les associations environnementales, avec la population et tous les acteurs concernés, notamment les villes voisines à travers la mise en place d’assisses de l’environnement. Cette réflexion, l’équipe que j’ai l’honneur de conduire s’y attellera dès son début de mandat si nos concitoyens nous accordent leur confiance.»

LeParisien.fr

lundi 8 juillet 2013

Montguichet - GAGNY - Le Parisien : Une partie du Montguichet échappe à la région

Article du Parisien publié le 05/07/2013 Chelles. Un terrain de 7 ha racheté par Gagny

Une partie du Montguichet échappe à la région

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Olivier Thomas, le président de l’agence des espaces verts (AEV) d’Ile-de-France, indique « regretter » l’acquisition, votée le 17 juin dernier par le conseil municipal de Gagny (Seine-Saint-Denis), d’un terrain de sept hectares situé sur l’ancienne carrière de l’est. « L’AEV aurait été intéressée par l’acquisition de ce terrain, qui s’inscrit dans la continuité de la zone du Montguichet », un espace naturel de 160 ha qui s’étale sur Gagny, Montfermeil et Chelles. « Cela dit, ces sept hectares sont hors du Périmètre régional d’intervention foncière (Prif), nous n’étions donc pas prioritaires », a-t-il ajouté. Sur les terrains dont elle est propriétaire, l’AEV envisage de sanctuariser le Montguichet, pour qu’il reste un « poumon vert » en pleine zone urbaine, avec des chemins entre forêt et carrières pour les promeneurs et une zone maraîchère et agricole.

mardi 18 juin 2013

URGENT - MONTGUICHET : La mairie de Gagny s'empare de 7ha de la carrière Saint-Pierre.

Le groupe Saint-Gobain au travers de sa filiale PARTIDIS et de la SAFER IDF (Société d'Aménagement Foncier et d’Établissement Rural) a décidé de vendre 6 hectares de la carrière Saint-Pierre à la Ville de Gagny.

Ces terres normalement promises à l'Agence des Espaces Verts de la région Ile de France sont en passe d'être acquises par la commune de Gagny pour la modique somme de 187.702,59 € HT.

Comme l'indique l'ordre du jour du prochain conseil municipal, la mairie de Gagny affiche sans ambiguïté sa volonté de l'urbaniser pour "Polariser et équilibrer l'espace urbain".

Le conseil municipal de la ville de Gagny a voté cette acquisition ce Lundi 17 Juin 2013 à partir de 20h00. L'intégralité de la majorité a voté pour, l'opposition a voté contre.

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La carrière Saint-Pierre, cet hiver.

Pour rappel, la carrière Saint-Pierre fait partie d'un ensemble de milieux naturels exceptionnels de 160ha réparti sur 3 communes (Gagny, Chelles et Montfermeil) et 2 départements (Seine-Saint-Denis - 93 et Seine et Marne - 77).

Cet ensemble est appelé le Montguichet.

Classé en Zone Naturelle d'Intérêt Écologique Floristique et Faunistique de Type 1 (ZNIEFF), ce site est l'un des plus haut lieu de la biodiversité de l'Est Parisien avec son cortège d'espèces faunistiques et florales protégées au niveau national et régional.

Vouloir urbaniser ce site est un saccage environnemental d'envergure régional.

De plus, cette volonté d'urbanisation est contraire au Schéma Directeur d'Ile de France 2013 qui classe le Montguichet en espace naturel et en espace de loisirs : l'ordre du jour qui précise que ce projet d'acquisition est conforme au SDRIF 2013 est donc erroné.

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Les Éperviers d'Europe de la carrière Saint-Pierre

Cette volonté d'urbaniser la carrière Saint-Pierre est donc contraire à la volonté de la région Ile de France et de l'Agence des Espaces Verts de préserver ce maillon essentiel pour la vie sauvage francilienne.

Ces terres auraient du être acquises par l'Agence des Espaces Vert d'Ile de France comme l'ont été les terres du Montguichet situées sur les communes de Chelles et de Montfermeil.

Ces communes à l'inverse de Gagny ont su respecter ce site naturel rare en classant leurs parcelles en Espaces Naturels Sensibles (ENS) et en Espaces Boisés Classés (EBC).

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Une des onze espèces d'Orchidées sauvage du Montguichet : Ophrys Mouche.

Sachant que 25 ha sur les 47 de la carrière Saint-Pierre sur Gagny sont déjà la propriété d'un démolisseur/Concasseur du nom Wiame TP et promis à un destin tout aussi funeste, cette vente est donc une atteinte tragique au devenir du Montguichet sur Gagny.

De plus, une urbanisation de part et d'autre de l'ancien chemin de Meaux ou de Paris sera une porte ouverte vers la création d'une route entre les communes de Gagny et Chelles qui viendrait éventrer le Montguichet dans son ensemble.

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17/06/2013 : Le conseil municipal de Gagny responsable du vote.

Les abbesses de Gagny-Chelles condamne donc avec la plus grande fermeté à ce vote du conseil municipal.

Nous sommes également particulier outrés que cette vente à Gagny ait été organisée par la SAFER et l'AEV sans que les associations parties prenantes du projet du Montguichet aient été informées. Nous avons été mis dans le fait accompli. De plus, lors du dernier comité de pilotage du projet du Montguichet, les représentants de la SAFER et de l'AEV nous avaient affirmé que rien ne serait décidé avant la fin de l'année.

Extrait de l'ordre du Jour du Conseil Municipal de Gagny :

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lundi 17 juin 2013

Montguichet - Le Parisien : Gagny veut construire sur le Montguichet

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C’est une délibération qui fait bondir les associations de protection de l’environnement. Elle sera abordée, ce soir, au conseil municipal de Gagny (Seine-Saint-Denis). La mairie prévoit l’acquisition de près de 7 ha sur l’ancienne friche industrielle, également appelée le Montguichet, un « poumon vert » à cheval entre Gagny, Montfermeil et Chelles.

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Si l’objectif de cette acquisition est flou — « polariser et équilibrer l’urbain » —, la mairie fait valoir qu’il s’inscrit dans le cadre du Schéma directeur d’Ile-de-France (Sdrif 2013) classant le secteur comme un « quartier de gare à densifier ». « Avec la loi Duflot sur le Grand Paris, nous devons intensifier la construction de logements sur Gagny et en ériger 860 par an. Pour les construire, il faut bien des terrains », se défend le maire, Michel Teulet (UMP).

Sauf qu’en l’état, le même Sdrif classe ces 6 ha comme une zone naturelle, donc inconstructible. Ce qui explique le très bon prix (187000 €) obtenu par la mairie auprès du propriétaire, la Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural). « Il y a dans le contrat une clause qui prévoit l’augmentation du prix d’achat si le terrain était rendu constructible », ajoute le maire, précisant que « la révision du plan local d’urbanisme est en cours, tout comme celle du Sdrif ». Sauf que les parcelles concernées, comme l’ensemble du Montguichet, se trouvent sur un terrain sous-miné et traversé par des lignes électriques à haute tension.

Christophe Nedelec, président de l’association les Abbesses de Gagny-Chelles, dont le projet pour le Montguichet a été repris dans sa quasi-intégralité par l’Agence des espaces verts (AEV) est furieux. « Six hectares sur 160, ça n’a pas l’air d’être beaucoup mais les parcelles que veut acquérir la ville de Gagny partent du collège Monod et longent le vieux chemin de Meaux, qui devient le vieux chemin de Paris à Chelles. Si le projet du maire aboutit, il ne restera qu’une bande de terre en zone naturelle. S’il urbanise le long de ce chemin, le Montguichet sera défiguré », prévient-il. Il sera, comme d’autres militants écologistes locaux, devant la mairie de Gagny à 20 heures pour manifester sa désapprobation.

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lundi 29 avril 2013

CEA - DHUIS : le conseil de municipal de Courtry approuve la destruction du fort de Vaujours.

Voici le dernier communiqué du collectif "Sauvons la Dhuis" :

CEA - DHUIS : le conseil de municipal de Courtry approuve la destruction du fort de Vaujours.

Le 04 avril 2013, le conseil municipal de la ville de Courtry a voté à l'unanimité une prescription de révision de son Plan Local d'Urbanisme permettant la mise en œuvre « du projet d’exploitation de la ressource en gypse par la société Placoplâtre sur le site du Fort de vaujours ainsi que que le projet de reconversion et de réhabilitation du solde des emprises par la Communauté d'Agglomération Marne et Chantereine ».

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Entrée du Fort de Vaujours en 2010.

La commune de Courtry désire donc céder aux sollicitations des carriers par anticipation. Ainsi, sans attendre le dépôt officiel d'une demande officielle d'exploitation et le résultat de l'enquête publique qui doit en découler, le conseil municipal à l'unanimité a émis le souhait de déclasser le fort ainsi que des terres aux abords de la Dhuis situées en contrebas .

Voir le compte rendu du Conseil Municipal de Courtry en date du 4 avril 2013 : CR_Sommaire_CM_du_4_avril_2013.pdf

Le conseil municipal de Courtry précise qu'une « concertation associera pendant toute la durée de la révision du PLU les habitants, les associations locales et les autres personnes concernées ».

Il précise également les modalités de celle-ci :

  • « voie d’informations (bulletins municipaux, site internet de la Ville…) »
  • « la mise à disposition d’un cahier d’expression à l’accueil principal de l’Hôtel de Ville »

Le collectif "Sauvons la Dhuis" en plus de condammer ce vote au conseil de municipal de Courtry considére cette concertation comme insuffisante au regard des risques encourus par les populations locales.

Lors d'un précédent communiqué, le collectif "Sauvons la Dhuis" avait pris le soin d'informer et de sensibiliser sur les risques sanitaires majeurs liés à l'exploitation du fort de Vaujours.

Voir notre communiqué en date du 15 Janvier 2013 : CEA - DHUIS - Courtry/Coubron/Vaujours – Les projets d'exploitation et d'aménagement du Fort de Vaujours

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Dans les entrailles du fort de Vaujours

Pour rappel, depuis plus de 10ans, le fort de Vaujours d'une surface de 45 hectares est suspecté de contamination résiduelle en matières uranifères (Uranium 238 entre autres). Cette contamination a été confirmée en 2001 par la CRIIRAD (Commission de Recherche et d'Information Indépendante sur la Radioactivité) et par le CEA lui-même qui a reconnu que certains ouvrages contaminés avaient été noyés dans le béton compte tenu de l’impossibilité de les décontaminer.

Courant 2001/2002, à cause de coûts très élevés de dé-pollution, le site n'a été que très partiellement décontaminé. Ainsi sur un total de 45 hectares, seulement 1000m2 ont été traités suite aux explorations de la CRIIRAD.

Une mesure de radioactivité 33 fois supérieure au bruit de fond a été relevée dans l'enceinte du fort de Vaujours en Mai 2011 à l'aide d'un RADEX 1503. Cette mesure a été certifiée par la CRIIRAD en 2012. La CRIIRAD précise également qu'un bloc d'uranium de 100g sous 10cm de terre est difficilement détectable en surface à l'aide de compteur de ce type.

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Mesure de radioactivité à 33 fois la norme prise dans l'enceinte du fort de Vaujours en Mai 2011 avec un RADEX 1503 certifiée par la CRIIRAD.

Pendant des années, le CEA a pratiqué sur le site des essais nucléaires dit sous-critique (ou tir “froid”) avec de l'uranium. Ces tirs froids ont été réalisés à l'air libre ainsi qu'en salles de tirs. Après les essais, les éclats d'uranium et autres déchets étaient évacués à grandes eaux dans des puits dit de "lavage" profonds d'une trentaine de mètres, au nombre de 14. Certains déchets étaient même incinérés dans une zone de brûlage à l'air libre ainsi que dans un incinérateur équipé de quatre fours.

A cette pollution exceptionnelle en proche banlieue, s’ajoutent des risques non moins importants liés à la présence d’explosifs en subsurface, des pollutions aux métaux lourds (Arsenic, Mercure, Amiante, Cuivre, Plomb, Tungstène, Zirconium, etc.) ainsi que des pollutions chimiques (Dioxine, PCB, etc...).

Fort Vaujours Wermacht

39-45 Seconde guerre mondiale : Groupe de soldats Allemands devant l'entrée du Fort de Vaujours. Quel anachronisme avec la situation d'aujourd'hui !!!

L'exploitation du fort de Vaujours est tout autant la destruction d'un patrimoine historique local majeur, qu'un projet à hauts risques pour les populations locales de même que pour les employés et sous traitants de Placoplâtre qui travailleront sur ce site.

Ce risque de mise en danger des salariés et sous-traitants est parfaitement assumé par Placoplâtre, qui, par un chargé de communication, a déclaré le 3 Mai 2012 : « Il ne faut pas se leurrer, le seul vrai risque, il va être pour les salariés de l'entreprise. C'est eux qui vont être au contact quand il faudra démolir et exploiter. Le seul véritable risque, c'est pour le personnel de l'entreprise. »

Le Collectif "Sauvons la Dhuis" s'oppose donc avec la plus grande fermeté à cette volonté du conseil municipal de Courtry d'autoriser la destruction du Fort de Vaujours. Nous le considérons comme irresponsable.

Dans le cadre de la révision du Plan Local d'Urbanisme de Courtry, le collectif demande la mise en place d'une véritable concertation associée à une enquête publique approfondie.

Devant l'ampleur des risques, nous demandons qu'une réelle étude d'impact sur la santé des populations locales soit réalisée par des organismes indépendants tels que la CRIIRAD (Commission de Recherche et d'Information Indépendante sur la Radioactivité).

Le collectif SAUVONS LA DHUIS - http://sauvons.dhuis.fr

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mardi 15 janvier 2013

CEA - DHUIS - Courtry/Coubron/Vaujours – Les projets d'exploitation et d'aménagement du Fort de Vaujours :

Voici le dernier communiqué du collectif "Sauvons la Dhuis" :

CEA - DHUIS - Courtry/Coubron/Vaujours – Les projets d'exploitation et d'aménagement du Fort de Vaujours :

A cheval sur les départements de la Seine Saint-Denis et de la Seine et Marne, le fort de Vaujours surplombe les communes de Vaujours, Courtry et Coubron.

Bordée par la Dhuis et le bois de Bernouille, cette fortification chargée d'histoire a été utilisée de 1955 à 1997 par le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA). Le glas de ce patrimoine historique national semble avoir sonné.

C’est sur ce site qu’a été développé le détonateur de la première bombe atomique française : la gerboise bleue.

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Entrée du Fort de Vaujours en 2010.

Depuis plus de 10ans, ce site de 45 hectares est suspecté de contamination résiduelle en matières uranifères (Uranium 238 entre autres). Cette contamination a été confirmée en 2001 par la CRIIRAD (Commission de Recherche et d'Information Indépendante sur la Radioactivité) et par le CEA lui-même qui a reconnu que certains ouvrages contaminés avaient été noyés dans le béton compte tenu de l’impossibilité de les décontaminer.

Courant 2001/2002, le site n'a été que très partiellement décontaminé. Ainsi sur un total de 45 hectares, seulement 1000m2 ont été traités suite aux explorations de la CRIIRAD.

Une mesure de radioactivité 33 fois supérieure au bruit de fond a été relevée dans l'enceinte du fort de Vaujours en Mai 2011 à l'aide d'un RADEX 1503. Cette mesure a été certifiée par la CRIIRAD en 2012. La CRIIRAD précise également qu'un bloc d'uranium de 100g sous 10cm de terre est difficilement détectable en surface à l'aide de compteur de ce type.

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Mesure de radioactivité à 33 fois la norme prise dans l'enceinte du fort de Vaujours en Mai 2011 avec un RADEX 1503 certifiée par la CRIIRAD.

Pendant des années, le CEA a pratiqué sur le site des essais nucléaires dits sous-critiques (ou tirs “froids”) avec de l'uranium. Ces tirs froids ont été réalisés à l'air libre aussi bien qu'en salles de tirs.

Après les essais, les éclats d'uranium et autres déchets étaient évacués à grandes eaux dans des puits dit de "lavage" profonds d'une trentaine de mètres. 14 de ces puits ont été recensés sur le site. Certains déchets étaient même incinérés dans une zone de brûlage à l'air libre ainsi que dans un incinérateur équipé de quatre fours.

A cette pollution exceptionnelle en proche banlieue, s’ajoutent des risques non moins importants liés à la présence d’explosifs en subsurface, des pollutions aux métaux lourds (Arsenic, Mercure, Amiante, Cuivre, Plomb, Tungstène, Zirconium, etc.) ainsi que des pollutions chimiques (Dioxine, PCB, Perchlorate d’ammonium, etc).

En effet, courant 2009, le CEA a déclaré en préfecture la présence de 17 transformateurs remplis de PCB (en réalité 24). Seuls 11 sur les 17 transformateurs déclarés ont été déposés (extraits) selon les protocoles en vigueur. Les autres déclarés ou non, ont été percés et vidés à même le sol avant d'être emportés hors du site en toute illégalité.

Les PCB sont toxiques, écotoxiques et reprotoxiques, y compris à faible dose. Ce sont des polluants persistants, très liposolubles, ils font partie des contaminants cancérogènes bioaccumulables dans les tissus gras chez l'humain ainsi que dans le lait maternel.

Placoplâtre, filiale du groupe Saint-Gobain projette d'exploiter ce site à ciel ouvert pour en extraire le gypse.

La Communauté d'Agglomération de Marne et Chantereine (CAMC) propriétaire de 11 hectares, souhaite y implanter une zone d'activité.

Malgré les études de la CRIIRAD et des mesures indépendantes récentes, Placoplâtre, après 2 années d'investigation sur le site, déclare n'avoir rien trouvé d'anormal sur le plan des études radiologiques. A ce jour cette société, filiale du groupe Saint-Gobain, n'a communiqué aucune analyse, aucun relevé, aucun rapport ainsi qu'aucun chiffrage détaillé de la décontamination totale du site et cela malgré 2 réunions de la Commission Locale de Concertation et de Suivi (CLCS).

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Dans les entrailles du fort de Vaujours

Depuis 2 ans, malgré des demandes appuyées des associations locales, Placoplâtre se refuse à financer des études complémentaires de la CRIIRAD ainsi qu'à leur transmettre les informations issues des analyses potentiellement réalisées.

Ainsi, un représentant de Placoplâtre a déclaré le 3 Mai 2012 lors d'une conférence  à Vaujours :

"Les labos travaillent depuis maintenant deux mois. Ils ont prélevé un certain nombre de matières. Nous attendons leurs résultats pour juin (2012)".

Quels sont les résultats de ces analyses ? Qu'ont-ils analysés ? Depuis, le silence.

Placoplâtre a bouché les puits de lavage des tirs à l'uranium pour des raisons invoquées de sécurité. Quels sont les résultats des analyses de ces puits ? Ont-ils été réellement analysés ? Ont-ils analysé les eaux circulant au fond de certains de ces puits ? Si oui, quels sont les résultats de ces analyses ?

Après le démontage de la fortification, afin de découvrir le gypse, Placoplâtre propose le retrait 3 à 4 millions de m3 de terres (Une montagne !!!) et son transfert dans une carrière abandonnée située à cheval sur les communes de Coubron et Vaujours (la fosse d'Eguisy, dîte ancienne colline de Montauban).

Que penser de la volonté réelle de Placoplâtre de rendre un jour la fosse d'Eguisy aux populations ?

Cette méthode d'exploitation est-elle compatible avec les servitudes d’utilité publique frappant le site, suite aux pollutions constatées sur cet ancien site d’expérimentation du CEA ?

En effet, l’arrêté préfectoral en date du 22 Septembre 2005 précise que « Les terres issues de travaux de terrassement, construction ou modification du terrain doivent être stockées sur le site même ».

Placoplâtre assume pourtant mettre ses employés et ses sous-traitants en danger dans le cadre de ce projet d'exploitation. Ainsi le 3 Mai 2012, lors de cette même conférence, un représentant de Placoplâtre a déclaré : « Il ne faut pas se leurrer le seul vrai risque, il va être pour les salariés de l'entreprise. C'est eux qui vont être au contact quand il faudra démolir et exploiter. Le seul véritable risque, c'est pour le personnel de l'entreprise. »

Que penser du déplacement de telles quantités de terre potentiellement polluées et contaminées avec de surcroît la présence quasi-certaine d'explosifs dans des canalisations enterrées ?

Dans ce contexte, où les risques sont mal connus donc non maîtrisés, quelles garanties Placoplâtre peut apporter à la sûreté des habitants des communes environnantes, à la sécurité de ses salariés et sous-traitants qui interviendront sur ce site, à la sécurité des riverains et des usagers de la Dhuys et du bois de Bernouille ?

Les raisons de l'opacité de Placoplâtre ne viennent elles pas des coûts astronomiques liés au démontage du fort et à la décontamination des 3 à 4 millions de m3 des terres de découvertes ?

Devant ce potentiel mur budgétaire, le projet d'exploitation est-il toujours rentable ? Est-il toujours viable ? A la lumière des coûts, quelle est la volonté réelle de l'exploitant de décontaminer le site pour l'exploiter ?

Quel sera l'organisme réellement indépendant à même de vérifier en cours d'exploitation que toutes les mesures de sécurisation et dépollution du site seront bien appliquées par les exploitants et les aménageurs ?

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Exemple d'une carrière à ciel ouvert

Comment Placoplâtre peut-il véritablement garantir la non-contamination des sols, de l’air et des eaux compte-tenu de la multitude des risques et des millions de m3 de terre à traiter et à contrôler ?

Comment Placoplâtre peut-il garantir que les matériaux de construction issus de l’exploitation seront exempts de contamination radiologiques et/ou chimiques ?

Existe t-il dans un milieu si urbanisé, un autre chantier de dé-pollution de cette ampleur présentant autant de risques radiologiques et chimiques ?

Quels sont les projets de la Communauté de Marne et Chantereine sur ce site ?

A-t-elle réalisé des analyses ? Quels moyens va-t-elle mettre en œuvre pour dépolluer la zone dite "soutien" du Fort de Vaujours en sa possession ?

Pourquoi Placoplâtre ne prend-il pas en considération le patrimoine historique national que constitue le Fort de Vaujours ?

En effet, dans le cadre du projet d'exploitation du gypse de la butte de Parisis à Cormeilles en Parisis (95), Placoplâtre a déclaré au sujet du devenir du fort de Cormeilles : « Il est hors de question de faire courir le moindre risque à cet ensemble patrimonial. ». Force est de constater que Placoplâtre ne respecte pas les franciliens avec la même équité qu'ils habitent d'un côté ou de l'autre de Paris.

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La batterie sud du fort de Vaujours, située sur le secteur de la CAMC, en cours de restauration par l'association l'Effort de Vaujours.

A la lumière de ces très fortes interrogations et des risques liés à la réalisation de ces projets, le collectif « Sauvons la Dhuis » exige que toute la lumière soit faite sur le Fort de Vaujours.

Nous demandons donc une expertise indépendante de grande ampleur de la CRIIRAD, financée par Placoplâtre et la Communauté d'Agglomération de Marne et Chantereine afin de lever le voile en profondeur sur la réalité de la contamination chimique et radiologique de ce site au regard des projets d'exploitation et d'urbanisation à venir.

Le collectif demande à Placoplâtre la divulgation de toutes les analyses potentiellement réalisées en sa possession.

Nous demandons également que le devenir du Fort de Vaujours en tant que Patrimoine Historique Local et National soit pris en considération dans le cadre de ces projets.

Le collectif SAUVONS LA DHUIS - http://sauvons.dhuis.fr

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samedi 3 novembre 2012

Le Parisien : La région renforce la protection du poumon vert du Montguichet

La région renforce la protection du poumon vert du Montguichet

Article du Parisien - Édition 93/77N : Manuel Vicuña | Publié le 03.11.2012, 07h00

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Le Montguichet. Le classement en zone non urbanisable de cette colline boisée de 160 ha a été conforté par le conseil régional la semaine dernière.

C’est l’un des hauts lieux de la biodiversité francilienne. Une colline de bois et de terres agricoles qui s’étend à la fois sur la Seine-et-Marne et la Seine-Saint-Denis. Le combat se poursuit pour la préservation du Montguichet, ce croissant de verdure de 160 ha, à cheval sur les communes de Chelles, Montfermeil et Gagny. Mais la région vient de faire un pas certain vers sa sanctuarisation.

Depuis plusieurs années, les associations environnementales bataillent pour que le site naturel situé aux portes de Paris soit préservé de l’urbanisation. Une volonté partagée par la région, qui par l’intermédiaire de l’Agence des espaces verts ne cache pas son ambition d’acquérir l’intégralité du site pour en faire un sanctuaire naturel de la biodiversité, tout en prévoyant de l’ouvrir au public.

La semaine dernière, en adoptant la nouvelle mouture de son schéma directeur (Sdrif), le conseil régional a conforté le classement du site du Montguichet en zone non urbanisable. « Cette décision est salutaire, elle devrait permettre de pouvoir préserver la nature dans la ville et d’y réintroduire également de l’agriculture périurbaine », se réjouit Franck Rolland, conseiller municipal EELV à Villeparisis, qui depuis plusieurs semaines, avec nombre d’élus et d’associations, avaient porté haut cette revendication.

Un projet d’urbanisation porté par la ville de Gagny

Et si, par ce vote, ils viennent d’obtenir satisfaction, les défenseurs du Montguichet restent plus que jamais sur le qui-vive. Il n’est pas dit, en effet, que la région par le biais de son Agence des espaces verts (AEV) pourra mener à bien tout son projet d’aménagement de cet écrin de verdure. De fait, sur la commune de Chelles, l’AEV a d’ores et déjà pu se porter acquéreur prioritaire d’une partie du site grâce à un périmètre d’intervention foncière. Au total, cet été, elle a ainsi acquis quelque 63 ha après négociations avec le propriétaire, le groupe industriel Saint-Gobain. De son côté, la ville de Montfermeil a décidé de laisser le champ libre à la région pour acquérir la partie du Montguichet situé sur sa commune.

Mais ce n’est pas le cas de la ville de Gagny. En juillet, celle-ci s’est en effet portée candidate pour le rachat de terrains situés sur son territoire. De quoi contrarier les projets de la région. D’autant que le maire de Gagny, Michel Teulet (UMP), n’a jamais caché sa volonté d’urbanisation sur cette partie, notamment pour construire un gymnase. Les associations s’inquiètent dès lors des démarches que pourrait effectuer la ville pour demander le reclassement de plusieurs hectares en zone à urbaniser.

« Ce projet de rachat et de construction détruirait la zone du Montguichet la plus riche écologiquement, il faut à tout prix que la région puisse devenir propriétaire de l’ensemble du site pour mieux le préserver », estime Christophe Nedelec, président de l’association des riverains des Abbesses de Gagny-Chelles. Avec une dizaine d’autres associations, il appelle Gagny à se désister de sa candidature. Contactée, la ville n’a pas été en mesure de répondre à nos sollicitations, le maire étant absent.

Le Parisien

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dimanche 7 octobre 2012

IMPORTANT - Chelles / Gagny / Montfermeil : Pour la sauvegarde du Montguichet !!!

Chelles / Gagny / Montfermeil : Pour la sauvegarde du Montguichet !!!

05/10/2012 - Communiqué de presse cosigné par 8 associations de défense de l'environnement

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La carrière Saint-Pierre - Gagny

Des informations inquiétantes et divergentes nous parviennent sur l’avenir du Montguichet. Initiées par l’AEV (Agence des Espaces Verts d’Ile de France), des études environnementales, paysagères et agricoles sont actuellement en cours. Nous ne sommes pas associés aux travaux sur le volet agricole de l’étude et des interrogations se lèvent sur une possible urbanisation de la partie gabinienne du Montguichet.

Ce haut lieu de la biodiversité, unique dans l'Est parisien, héberge des espaces remarquables, une faune et une flore rares, dont certaines espèces sont protégées au niveau régional et national. D'une surface globale de 160 ha,. Sur la commune de Chelles ce site a fait l'objet de plusieurs classements : une ZNIEFF de type 1 (Zone naturelle d'intérêt écologique floristique et faunistique), d'un ENS (espace naturel sensible) doublé d'un PRIF (périmètre régional d'intervention foncière) et sur Montfermeil, les terrains sont un Espace Boisé Classé.

La protection de ce site est complétée par le Schéma Directeur de la Région Ile de France (SDRIF) de 2008, qui classe les 160 ha en espaces verts et de loisirs non urbanisables, et par le projet de Schéma Régional de Cohérence Ecologique, qui les désigne comme élément d’intérêt majeur pour le fonctionnement de continuités écologiques.

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Coteau du Beauzet - Chelles

A ce jour, l'AEV, qui avait l’ambition d’aménager l’ensemble du Montguichet, a réussi, grâce à la création d’un Périmètre d’Intervention Foncière, à se porter acquéreur de 63 hectares sur la commune de Chelles. Elle entend y développer un projet agricole et paysager.

En juillet, un appel d’offre, pour l’acquisition des terrains appartenant à Saint Gobain, a été lancé par la Société d’Aménagement Foncier et d’Etablissement Rural. La commune de Montfermeil a choisi de laisser la priorité à l’AEV, ce qui garantit la conservation de l’Espace Boisé Classé. Côté Gagny, l’AEV, la commune de Gagny et un producteur maraîcher, qui cherche à s’installer depuis plus de trois ans, se sont portés candidats.

La commune de Gagny, dans le cadre de la révision du SDRIF de 2013, aurait demandé le classement de plusieurs hectares en zone à urbaniser. Ce projet de rachat et de construction d’une partie des terrains détruira la zone la plus riche écologiquement.

Situé à moins de 20kms des portes de Paris, le site du Montguichet doit être protégé des risques de destruction de la biodiversité et retrouver pour partie sa destination agricole. La disparition des milieux naturels exceptionnels sur Gagny serait une perte irrémédiable pour l'avenir, une catastrophe écologique considérable et irréversible pour l'équilibre de l'Est parisien.

Devant ces menaces et pour une protection durable du Montguichet, les signataires demandent :

  • le maintien par le conseil régional, dans le SDRIF de 2013, du classement de la totalité des 160ha sur les 3 communes en zone naturelle, espace vert et espace de loisirs ou zone agricole comme dans le SDRIF de 2008 ;
  • le désistement de la commune de Gagny, pour que l'AEV devienne propriétaire de l'intégralité des terrains du Montguichet ;
  • l’abandon de tout projet d’urbanisation ;
  • la valorisation des terrains agricoles par l’AEV, avec une agriculture biologique diversifiée, dans une démarche de circuits courts à destination des communes environnantes.

Les associations signataires du présent communiqué :

Environnement 93

11 allée des sources 93220 Gagny - http://www.environnemeny93.fr

Nature Environnement 77

6 rue Plâtrière 77000 Melun - http://www.environnement 77.fr

Entre Dhuis et Marne

45 rue Raymond Counil 77500 Chelles - http://amap.dhuismarne.free.fr

Les Abbesses Gagny Chelles

67 avenue Paul-De-Kock 93220 Gagny - http://gagny-abbesses.info

ANCA - Les Amis Naturalistes des Coteaux d'Avron

44 avenue des fauvettes 93360 Neuilly Plaisance - http://association.anca.free.fr

Gagny Environnement

18 rue des collines 93220 Gagny - http://gagny-environnement.org

ADERZAC Montfermeil Environnement

68 rue du Docteur Calmette 93370 Montfermeil

Association Riverains Bords de Marne

12 avenue des îles 77500 Chelles - http://lemarneux.over-blog.com/

mardi 26 juin 2012

Gagny - Montguichet : La mairie de Gagny tente de s'emparer de la carrière Saint-Pierre

Le désastre de la carrière du centre va-t-il se répéter dans la carrière Saint-Pierre ou de l'Est ?

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L'ancienne Carrière Saint-Pierre de Gagny.

Sur le Montguichet, la municipalité de Gagny tente de s'emparer de la carrière Saint-Pierre en coupant l'herbe sous les pieds de l'Agence des Espaces Verts d'Ile de France !!!

La volonté ancienne de la municipalité de Gagny d'urbaniser la carrière Saint-Pierre va-t-elle aboutir ?

Pour mieux comprendre, voici l'article paru ce jour dans le journal le Parisien.

Logo leparisien

La région rachète le Monguichet

thomas poupeau | Publié le 26.06.2012, 05h23

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Le combat n’est pas fini pour les associations environnementales, alors que la région annonce le rachat du Montguichet, ce croissant vert de 160 ha à cheval sur Chelles, Gagny et Montfermeil (Seine-Saint-Denis). « Nous avons acté auprès de Saint-Gobain le rachat de 63 ha (59 sur Chelles et 4 sur Montfermeil) », annonce Christian Dubreuil, directeur général de l’Agence des espaces verts d’Ile-de-France.

Le but de la région est de faire de ce site un sanctuaire pour la flore et la faune, tout en prévoyant de l’ouvrir au public. « Nous avons commandé une étude sur le réaménagement du Montguichet, dont les résultats devraient être connus début 2013 », précise Christian Dubreuil.

Les écologistes oscillent entre satisfaction et déception

Alors que les associations environnementales du secteur se battent depuis plusieurs années pour obtenir le rachat du Montguichet, l’annonce de la région ne les satisfait qu’à moitié. Car à l’origine, les négociations portaient sur 86 ha, le différentiel de 23 ha concernant Gagny. « Nous sommes en discussion avec le groupe Saint-Gobain et la municipalité, précise Christian Dubreuil. Ils ont le projet de garder une dizaine d’hectares pour faire un gymnase, et nous essayons de racheter le reste. »

Une hypothèse que dénonce Christophe Nédélec, président de l’association des riverains des Abbesses de Gagny-Chelles. « Nous sommes partagés, car si c’est une très bonne chose que le côté chellois du Montguichet ait été racheté, c’est un mauvais présage que de voir la zone de Gagny absente de cette vente, estime-t-il. Car il s’agit d’une seule et même zone d’intérêt écologique, faunistique et floristique! » Selon lui, la nature ne s’arrête pas à des frontières entre communes.

« La richesse exceptionnelle du Montguichet est aussi due à sa diversité écologique et ne pas sanctuariser la zone de Gagny met en danger tout le site », poursuit l’associatif. Qui dénonce aussi le projet de gymnase que Gagny souhaite ériger sur le Montguichet. « En plus d’être un facteur d’urbanisation, ce gymnase pourrait être construit sous une ligne à haute tension et au-dessus de galeries souterraines, dues à d’anciennes exploitations », explique-t-il. Avant d’assurer que les associations vont « repartir en guerre ». Contacté par téléphone, le cabinet du maire de Gagny n’a pas donné suite à nos questions.

Voir également les articles suivants :

mercredi 23 février 2011

IMPORTANT : Eva Joly en visite des carrières de Chelles-Gagny, le 23 Février 2011

Eva Joly

Mercredi 23 Février 2011 de 14h00 à 16h30, la députée européenne EVA JOLY Europe Ecologie-Les Verts vient en visite à Chelles.

Pour l'occasion, elle a décidé de venir visiter la côte Montguichet.

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Thème de sa visite : la préservation de la biodiversité/protection de la nature face à l'étalement urbain et aux nouveaux types d'exploration /exploitation de gaz/pétrole de schistes.

La visite du Montguichet ou coteaux de Beauzet devrait être suivie d'une conférence et d'un débat public.

Agenda et points de rendez-vous de l'après midi :

14h00 : Point de Départ de la visite des carrières de Chelles Gagny - Parking de la Piscine Robert Préault à Chelles, Avenue Hénin 77500 Chelles

15h00 : Conférence de presse/débat /échange - salle Hiser à côté de la piscine Robert Préault à Chelles, Avenue Hénin 77500 Chelles.

Thèmes de la visite :

Préservation de la biodiversité/protection de l'environnement face à l'étalement urbain et aux nouveaux types d'exploration /exploitation de gaz/pétrole de schistes

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11/09/2010 : Mante religieuse (Mantis Religiosa) de la côte Montguichet

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02/05/2010 : Orchis Pourpre au Montguichet.

mardi 23 novembre 2010

La menace d'un gymnase dans la Zone Naturelle de la carrière Saint-Pierre s'éloigne

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Par la délibération du 30 juin 2008 le conseil municipal de Gagny a adopté une modification du Plan d'Occupation des Sols de 1992 en vue de la réalisation d'un gymnase dans la carrière de l'Est.

Ce projet localisé dans la Zone Naturelle d'Intérêt Écologique :

  • montrait clairement la volonté d'urbaniser l'un des plus hauts lieux de la biodiversité en région Ile de France
  • allait détruire des espèces naturelles rares et protégées (Conocéphales gracieux, Mantes religieuses, Epiaires droites, Tétraglonoble siliqueux, Carabes chagrinés, Coqueret, Rhinanthe à crête de coq, Lin cathartique, etc...)
  • allaient anéantir 2 pelouses calcaro-marneuses qui sont définit comme des habitats naturels prioritaires en Europe
  • De plus, la municipalité de GAGNY désirait construire le gymnase sous des lignes à haute tension et dans une zone aux aléas forts de mouvement de terrains. Il en allait donc également de la santé et de la sécurité des jeunes gabiniens.

Les associations de Gagny Environnement, les Amis Naturalistes du Coteau d'Avron (ANCA) et les Abbesses de Gagny-Chelles ont contesté cette décision dans un premier temps par un recours gracieux puis, suite au refus implicite, par un recours déposé le 28 janvier 2009 au Tribunal Administratif de Montreuil.

Le tribunal dans son jugement du 18 novembre 2010 annule l’arrêté de la commune de Gagny et donne raison aux associations. La municipalité de Gagny est également condamné à payer une somme 1500€ aux associations.

Voir le résultat du jugement : 2010_11_18_jugement_POSgymnase.pdf

Pour suivre nos différents articles sur le sujet : veuillez cliquer ici.

vendredi 12 novembre 2010

12/11/2010 - Article du Parisien - Montguichet : la ville de Chelles veut sauver sa campagne

Montguichet : la ville de Chelles veut sauver sa campagne

CHRISTEL BRIGAUDEAU | 12.11.2010, 07h00

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Sur le champ de bataille du Montguichet, les associations de défense de l’environnement viennent de recevoir un renfort : celui de la ville de Chelles, en la personne de l’adjoint au maire chargé des espaces verts, Paul Athuil. Au cours d’une réunion avec les acteurs locaux, mardi soir, l’élu (vert) a annoncé « la volonté de créer un groupe de travail avec la région » sur la préservation du Montguichet.

Une manière de remettre sur le métier le projet de préservation de cette zone de 160 ha, à cheval entre Chelles et Gagny (Seine-Saint-Denis), possédée en majeure partie par le groupe Saint-Gobain.

Pendant près de deux ans, plusieurs associations ont planché sur la « sanctuarisation » de cette ancienne carrière à l’abandon, qui abrite à moins de 20 km de Paris des coucous, des orchidées et d’autres espèces rares en Ile-de-France. Mais le dossier, d’abord encouragé par Saint-Gobain, a finalement été rejeté par le groupe fin octobre au motif de « difficultés juridiques ».

Attention, pression... immobilière

Qu’importe, « on ne capitulera qu’après avoir utilisé tous les recours possibles, indique Paul Athuil. Ce site est un véritable poumon vert, indispensable pour les générations futures. » Mais le secteur est également soumis à une pression immobilière croissante alors que doivent sortir de terre deux nouvelles gares, à Chelles et Clichy-Montfermeil (93), dans le cadre du Grand Paris.

En accord avec les associations, la ville de Chelles va demander à la préfecture de Seine-et-Marne de prendre sur la zone un arrêté de protection du biotope. Une requête que les associations ont déjà déposée à deux reprises depuis 1995, sans succès. « Pour l’instant, la côte du Montguichet est déjà protégée par une norme moins contraignante (Znief) qui n’est pas opposable en cas de révision des plans locaux d’urbanisme, souligne Christophe Nedelec, le président de l’Association des riverains des Abbesses de Gagny-Chelles, à l’origine du projet. Un arrêté de protection du biotope serait une meilleure garantie, et il impliquerait forcément un plan de gestion du lieu. Or c’est justement notre but : on ne demande que l’autorisation d’entretenir le site et d’y organiser des balades naturalistes. »

Par ailleurs, la ville de Chelles étudie une possible interdiction de la chasse sur le territoire communal. « Les riverains du Montguichet trouvent des douilles à moins de 50 m des habitations. Ce n’est pas conforme à la réglementation, affirme Paul Athuil. C’est notre devoir de défendre leur tranquillité. »

10/11/2010 - Article du journal - La Marne - : Réserve naturelle du Montguichet - La région s'en mêle

CHELLES

Réserve naturelle du Montguichet

La Région s’en mêle

Tandis que les écologistes maintiennent la pression sur les élus locaux, la nouvelle de l’organisation d’une réunion, à l’initiative de la Région, rassemblant toutes les personnes concernées, s’est ébruitée.

La colère des écologistes aurait-elle été entendue ? L’annonce faite par Placoplâtre, il y a trois semaines, d’abandonner son projet de réserve naturelle de 10 ha sur les carrières de Montguichet, avait fait fortement réagir les défenseurs de l’environnement. Les militants locaux, mais aussi les présidents d’associations, s’étaient manifestés très tôt pour réclamer l’intervention des élus. Après avoir donné à leurs interlocuteurs l’impression de ne pas prendre la mesure du problème, ces derniers semblent « sortir du bois ». Le premier à réagir, Paul Athuil, adjoint au maire en charge de l’environnement, a d’abord réclamé « l’interdiction de la chasse » sur l’ensemble du site. Réponse du berger à la bergère, en quelque sorte, les écologistes n’admettant pas que Placoplâtre délivre des autorisations aux chasseurs quand leur projet de défense de l’environnement achoppe pour des raisons jugées « fallacieuses ». Mais aucune réaction véritablement tangible de la part des élus sur le projet en tant que tel. Tout juste la communauté d’agglomération, à travers son vice-président Antoine Rodriguez, a-t-elle affirmé sa volonté « de faire marcher ses relations avec Placoplâtre », nouées dernièrement par le partage des terrains du Fort de Vaujours, à Courtry, pour inverser la décision de l’exploitant de gypse.

L’exécutif régional prend le taureau par les cornes

Mais les choses semblent aujourd’hui s’accélérer sensiblement. Il y a quelques jours, le maire de Chelles Jean-Paul Planchou, en sa qualité de vice-président (PS) de Région, a rencontré son homologue en charge de l’environnement au Conseil régional, Hélène Gassin (Europe Ecologie). Rappelons que la Région avait approuvé, en octobre 2009, à travers la voix de son président Jean-Paul Huchon, le projet défendu par Christophe Nedelec et l’ANCA. Les deux élus se sont rapidement entendus sur la nécessité de mettre toutes les parties concernées par le projet autour d’une table afin d’« exposer les accords et désaccords de chacun » et de trouver, si possible, « une porte de sortie satisfaisante pour tout le monde ». Seraient conviés à cette réunion « un maximum d’interlocuteurs », soit, on le suppute, les associations de riverains, les écologistes, les élus locaux, régionaux, et bien entendu le propriétaire des terrains, le groupe Saint-Gobain. « Un projet de cette envergure ne peut pas être réduit à des problématiques locales. A travers les carrières de Chelles, se pose la question de la sauvegarde des zones naturelles de l’agglomération parisienne », affirme Hélène Gassin. Si les contours de cette réunion ne sont pas encore bien définis, on sait qu’elle devrait être organisée dans les prochaines semaines. Mais bien malin qui pourrait dire quelle décision en ressortira. L.F.

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vendredi 5 novembre 2010

03/11/2010 - Article du journal - La Marne - : Réserve naturelle du Montguichet - Les écologistes s’insurgent contre l’abandon du projet

CHELLES

Réserve naturelle du Montguichet

Les écologistes s’insurgent contre l’abandon du projet

C'était une révélation de « La Marne » la semaine dernière : la décision du groupe Placoplâtre d'abandonner son projet de réserve naturelle sur le Montguichet. Une semaine après, élus et militants écolos promettent de ne pas en rester là. L'exploitant de gypse, à travers sa maison-mère Saint-Gobain, maintient sa position.

Ça chauffe entre les exploitants de gypse et les écologistes ! L'annonce faite par Saint-Gobain a décidément bien du mal à passer auprès des défenseurs de la nature. Il y a quinze jours, la direction du groupe a révélé, à travers un e-mail informel expédié aux bénévoles impliqués dans le projet, qu'il renonçait finalement à financer la réserve naturelle de 10 ha sur les terrains, classés, du Montguichet (voir encadré). Ses juristes auraient en effet jugé le projet « trop compliqué à mettre en oeuvre », en raison de la présence de parcelles enclavées sur les terrains de l'entreprise. Un argument très mal perçu par l'instigateur du projet, Christophe Nedelec, qui avait immédiatement qualifié la conclusion de « prétexte » et même « d'insulte aux personnes » impliquées dans le projet « depuis deux ans ». Une semaine après l'éclatement de l'affaire, les premières réactions commencent à se faire entendre.

« L’écologie finit où commence l’argent »

« C'est déplorable, juge Paul Athuil, adjoint au maire de Chelles chargé de l'environnement. Pour les associations qui se sont investies, les bénévoles qui ont pris sur leur temps et leur argent... Saint-Gobain avait l’occasion de se donner une belle image de marque. Le projet ne lui coûtait presque rien. Peut-être le groupe s'est-il rendu compte qu'une pénurie du gypse n'était pas à exclure... Mais en fin de compte, je ne suis pas tellement surpris : l'écologie finit souvent là où commence l'argent ». Même indignation chez les militants écolos. Ainsi Alexandre Pasche, animateur des Verts de Marne-et-Chantereine, accuse-t-il Saint-Gobain et la fondation Placo de vouloir « urbaniser » le Montguichet, derrière « un rideau de fumée vert ». La semaine dernière, Placoplâtre a proposé de financer d’autres projets « en des lieux n’appartenant pas au groupe Saint-Gobain », ce qui a achevé de mettre en colère les écologistes, interprétant le geste comme une tentative « d’acheter leur silence ».

« On ne construira pas au Montguichet »

Un ensemble d’accusations écartées d’un revers de bras par le directeur régional de Saint-Gobain, Olivier Ribaud : « Je répète que le projet nous a paru trop compliqué à mettre en oeuvre sur le plan juridique. Les propriétaires des parcelles en question risquent de ne plus pouvoir accéder à leurs terrains. Il est vrai que les bénévoles ont proposé un découpage subtil du périmètre d'intervention, prenant en compte cette problématique. Mais nous avons préféré faire valoir le principe de précaution sur ce dossier ». L'homme récuse une quelconque volonté de vouloir céder à terme les terrains à des promoteurs ou d'y développer une activité économique : « Pour la fondation Placo comme pour Saint-Gobain, les objectifs sont les mêmes : restituer les terrains exploités tel que nous les avons trouvés. Il n'y a pas de projet au Montguichet ». Une déclaration sujette à caution : il est acquis qu'une partie des carrières, côté Gagny (Seine-Saint-Denis), doit accueillir un projet immobilier de 300 logements.

« Nous ferons interdire la chasse »

Autre grief des naturalistes : la présence depuis de longue années de chasseurs sur la zone. Une autorisation de Saint-Gobain leur permet en effet de pratiquer la chasse et de tirer, selon leurs détracteurs, « à moins de cinquante mètres des maisons ». Un privilège jugé « insupportable » par les écologistes, qui voient-là la preuve d’un « deux poids deux mesures ». « Si ces autorisations de chasse existent bel et bien, nous verrons comment elles peuvent être limitées dans le temps et à quelles personnes », répond M. Ribaud. Mais la municipalité entend accélérer les choses sur ce dossier : « Je vais voir comment il est possible d'appliquer l'interdiction, assure Paul Athuil. Après tout, le maire dispose d'un pouvoir de police sur sa commune. S'il y a un danger pour la population, il n'y a aucune raison pour qu'on ne puisse pas agir ». Reste que le projet de réserve est, lui, plus que jamais mis en pointillés. Soutien déclaré, la Région, à travers son président Jean-Paul Huchon, n'a pas encore fait entendre sa voix. Mais le dossier serait déjà entre les mains de Cécile Duflot, présidente des Verts au Conseil régional.

L.F.

ENCADRé

Ce que prévoit le projet

Au départ, une idée un peu folle. L’ambition de Christophe Nedelec, à travers l’Association des naturalistes des coteaux d’Avron (Anca), la plus importante association environnementale de l’est parisien, est de créer une réserve naturelle sur le Montguichet. Cet espace naturel de 150 ha, à cheval sur Chelles et Gagny, est constitué d’anciennes carrières de gypse, de bois et de champs appartenants au groupe Saint-Gobain et à son exploitant historique, Placoplâtre. Depuis 1993, l’endroit est classé « zone d’intérêt écologique » en raison de sa grande biodiversité. Il renferme en effet nombre d’espèces protégées, dont le fameux alisier de Fontainebleau. Très vite, les bénévoles décident de restreindre leur projet aux 90 ha chellois, classés depuis 2000 « espace naturel sensible » et, de fait, inconstructibles. Le projet est présenté en 2009 à Placoplâtre, dont la fondation finance des actions locales en faveur de l’environnement. Il prévoit notamment la protection des espèces rares et l’exploitation par une association de la partie agricole. Placo accepte d’étudier le dossier. Très vite, un budget est débloqué (180 000 euros sur trois ans), puis un périmètre d’intervention, réduit finalement à 10 ha. Mais, alors que le projet semble en bonne voie (il est même soutenu par les élus locaux et régionaux), patatras. Saint-Gobain fait savoir qu’il renonce.

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mercredi 3 novembre 2010

31/10/2010 - Article du Parisien sur la carrière Saint-Pierre et les coteaux du Beauzet de Gagny - Chelles : Poumons verts en sursis près de Paris

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A l’heure où se profilent les projets du Grand Paris, le groupe Saint-Gobain renonce à protéger un espace vert de 160 ha à l’est de la capitale, relançant la question de l’urbanisation rampante.

Et au milieu coule… le RER. A la frontière de Gagny, en Seine-Saint-Denis, et de Chelles, en Seine-et-Marne, un havre de nature de 160 ha domine les pavillons cossus des Abbesses. Sur cette ancienne carrière de gypse abandonnée, propriété du groupe Saint-Gobain, on trouve des orchidées, des mantes religieuses, des coucous… Chanteront-ils encore longtemps? Alors que s’aiguisent les appétits immobiliers dans un secteur concerné par les projets du Grand Paris, Saint-Gobain vient d’enterrer le projet de « sanctuarisation » du Montguichet.

En vertu d’une convention en préparation depuis deux ans, la carrière devait être ouverte au public par les associations locales, agrémentée de ruches, de chèvres, de mares… Le dossier avait reçu en 2009 l’appui de Jean-Paul Huchon, président (PS) de la région, et du conseil municipal de Chelles. « Mais le projet est très compliqué à mettre en œuvre juridiquement à cause de parcelles sur le site dont nous ne sommes pas propriétaires », explique Olivier Ribaud, délégué régional de Saint-Gobain développement.

Christophe Nedelec crie, lui, au « prétexte grossier ». Ce naturaliste passionné, habitant de Gagny, avait conçu le projet du Montguichet avec l’Anca, une association écologiste de Neuilly-Plaisance. « Si ces parcelles de 200 m2 gênaient, on aurait pu déplacer le périmètre du sanctuaire », dit-il, persuadé que « Saint-Gobain veut conserver le site pour le valoriser plus tard. »

Prudents, les élus de Chelles « s’étonnent » de la décision de l’entreprise. « On est très déçus, et on espère que Saint-Gobain nous donnera ses raisons profondes… réagit Paul Athuil, adjoint (Verts) au maire de Chelles. Le site ne peut pas être construit, il est classé en zone naturelle sensible. » Mais les classements changent. A Gagny, le plan local d’urbanisme (PLU) est d’ailleurs en révision.

Selon un document de travail, réalisé en mars par un cabinet d’audit, « les abords urbanisés de la carrière est pourront être ouverts à l’aménagement afin d’accueillir environ 300 logements. » Le maire (UMP), Michel Teulet, assure pourtant qu’il n’a « pas l’intention d’urbaniser cette zone. Mais c’est vrai que l’Etat nous demande de densifier la ville. Un jour, il faudra faire un choix. » Celui de l’urbanisation pourrait devenir pressant, à l’horizon 2023 : dans le cadre du projet de supermétro du Grand Paris, deux nouvelles gares sont prévues dans le secteur, à Chelles et Clichy-Montfermeil. Cette ligne « rouge », reliant Le Bourget à La Défense, passerait juste en dessous du Montguichet.

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mardi 2 novembre 2010

27/10/2010 - Article du journal - La Marne - : Placoplâtre renonce à son projet de réserve naturelle.

CHELLES

Placoplâtre renonce à son projet de réserve naturelle

Coup de théâtre : alors que le projet de réserve naturelle sur la côte de Montguichet semblait lancé, l’exploitant de gypse, mécène de l’opération, a décidé de faire machine arrière, invoquant des contraintes juridiques pour le moins… mystérieuses.

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Adieu veaux, vaches, cochons, couvées ! Le projet de réserve naturelle sur la côte de Montguichet (cette ancienne carrière d’une centaine d’hectares qui appartient aujourd’hui à Placoplâtre) ne verra probablement jamais le jour. Si la nouvelle n’a pas été confirmée pour l’heure par la direction de l’exploitant de gypse, mécène de l’opération, elle ne fait plus aucun doute après l’envoi d’un e-mail à l’ensemble des associations concernées par le dossier. Si le mot « abandon » n’y est inscrit nulle part, il est clairement indiqué que la direction du groupe n’a pu obtenir « l’accord » de ses juristes sur un projet jugé finalement « trop compliqué à mettre en place » en raison de « la proximité des parcelles appartenant à des propriétaires extérieurs » et de « contraintes d’accès ».

La réponse, laconique, n’a pas manqué de faire bondir Christophe Nedelec, l’instigateur du projet : « Cette conclusion est une véritable insulte aux personnes qui se sont dévouées corps et âme depuis deux ans », déclare-t-il, amer. Le naturaliste, qui préside l’association de quartier des Abbesses, accuse ouvertement le groupe verrier d’utiliser de « faux prétextes » pour justifier l’arrêt du projet. « Comment deux parcelles de moins de 200 m2 chacune, boisées et inconstructibles, peuvent-elles représenter un obstacle à notre projet ? », s’interroge-t-il.

Quelle est la probabilité pour que les propriétaires attentent un procès à Saint-Gobain ? Nous parlons bien d’un projet de défense de préservation de l’environnement ! Comment pourrait-il être nuisible à des tiers détenteurs de parcelles à proximité ? Je ne comprends pas. Et pendant ce temps, Saint-Gobain autorise la chasse sur ces mêmes terrains, alors que des balles passent à cinquante mètres des maisons. Pourquoi cette pratique ne souffre-t-elle pas des mêmes contraintes juridiques ? », fulmine-t-il. L’enchaînement des événements, il est vrai, interpelle.

Dès l’année dernière, Placoplâtre avait validé le périmètre du projet (10 hectares) puis son enveloppe budgétaire (180 000 euros sur trois ans). Plusieurs assemblées élues avaient ensuite apporté leur soutien : la mairie de Chelles, par un vote, la communauté d’agglomération et même la Région, par une lettre de son président Jean-Paul Huchon. Les principales associations environnementales de la région avaient suivi. Ne manquait plus qu’à signer la convention de partenariat entre le mécène et ses partenaires : l’Anca, la plus importante association environnementale de l’est parisien, et l’Association de gestion et de valorisation de la réserve naturelle de Vaires, chargée d’animer le site.

Oui mais voilà, depuis plusieurs mois, la convention tardait à être signé. Que s’est-il passé pour que l’entreprise remette finalement en question son engagement ? Lundi, la direction de Placoplatre est malheureusement restée injoignable pour nous renseigner. En guise de lot de consolation, elle a d’ores et déjà proposé aux différentes associations de les aider à financer d’autres actions, « plus simples à mettre en œuvre » mais sur des terrains qui n’appartiennent pas au groupe. Pas certain que le deal satisfasse les intéressés…

L.F.

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mardi 4 mai 2010

Plan Local d'Urbanisme de Gagny : Concertation avec la population des Abbesses (Lundi 3 Mai 2010).

Dans le cadre de l'élaboration du nouveau Plan Local d'Urbanisme de Gagny, une réunion a été organisée par la municipalité afin de recueillir l'avis des habitants des Abbesses. Il convient de rappeler que l'ancien PLU a été annulé suite à un long combat juridique avec l'association Gagny Environnement. Certains de leurs représentants étaient présents dans la salle. Le quartier a eu l'honneur d'être le premier à être consulté.

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Les habitants du quartier au nombre d'une quarantaine ont su donner leurs avis à l'unanimité sur des points précis. En effet, ils n'ont pas hésité à s'exprimer à mains levés sur les sujets importants.

Ainsi les désirs forts suivants ont été exprimés par les habitants présents :

  1. La carrière Saint-Pierre et sa forte biodiversité (Zone Naturelle d'Intérêts Ecologiques Floristiques et Faunistique) doit être prise en compte dans le cadre de l'élaboration du PLU.
  2. Les habitants présents acceptent que les futures constructions dans le chemin d'accès aux Abbesses soit de type mixte (Entreprise / Habitation).
  3. Les habitants présents ont refusé en bloc la réouverture de l'ancien chemin de Paris ou de Meaux désirée par la commune de Chelles.
  4. Les habitants présents ont désiré que les commerces du quartier soient préservés et qu'un commerce de proximité type épicerie vienne se réinstaller dans le quartier.
  5. Les habitants présents ont exprimé le désir que le quartier conserve son côté "village" et pavillonnaire et que sa tranquillité soit préservée.

En périphérie du PLU, les habitant ont donné leurs avis sur les sujets suivants :

  1. Les habitants présents ont voulu montrer leur volonté que la réfection des voiries soit finalisée dans le quartier.
  2. Les conditions d'accès à l'internet ont été également discuté afin que le haut débit arrive enfin dans le quartier.
  3. Les nuisances sonores en provenance de la voie ferrée ont été également une des préoccupations des participants.

Dans l'ensemble, la réunion s'est bien déroulée, nous espérons que ces demandes seront prises en compte dans le cadre de l'élaboration du PLU.

L'association "Les Abbesses de Gagny-Chelles" participera également à la concertation et elle ira dans le sens des désirs exprimés par les habitations du quartier lors de cette réunion du Lundi 03 Mai 2010.

Pour les autres réunions de quartier, voici l'agenda prévu par la commune de Gagny :

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samedi 29 août 2009

IMPORTANT : Le cabinet des élus de Chelles et la Communauté d'Agglomération de Marne et Chantereine soutiennent le projet de la côte du Beauzet

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Voici une nouvelle capitale pour le devenir du projet de l'ANCA de préservation et de valorisation de la côte du Beauzet situé sur la commune de Chelles.

Anca Projet Beauzet 1/14

En effet, le projet sera présenté au conseil municipal du 25 septembre 2009 de la commune de Chelles et cela accompagné d'une note de présentation favorable de la part du cabinet élus de la commune et du vice-président de la communauté d'Agglomération de Marne et Chantereine.

Voici donc le courrier officiel, que nous a été adressé pour exprimer le soutien favorable de Mme Lavorata (Conseillère Municipale Déléguée, Chargée du développement durable et de l'écologie urbaine) et de Mr Rodriguez (Vice Président de la Communauté d'Agglomération de Marne et Chantereine).

Après les soutiens de Nature Environnement 77 et de la Société Nationale de Protection de la Nature, ce projet d'avant-garde semble de jour en jour se rapprocher des portes de notre réalité.

Cliquer pour agrandir :

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dimanche 8 mars 2009

La vie et la mort du Canal du Chesnay (Gagny)

Carte postale ancienne du rù des Pissottes

Pour pleinement comprendre cet article ou pour en savoir plus, il est recommandé de lire les documents suivants :

  1. Les cours d'eau disparus des Abbesses
  2. Le domaine du Chesnay Partie 1 : Le sieur Payen
  3. Le domaine du Chesnay Partie 2 : Le Baron Daniel Roger
  4. Le domaine du Chesnay Partie 3 : Le Général Humann
  5. Le domaine du Chesnay Partie 4 : La mort du domaine ou la lèpre des temps modernes
  6. 01 Février 1963 : Quand sonna le glas du Château du Chesnay

Ce canal du Chesnay fut creusé par le sieur Jean-Joseph Payen entre 1791 et 1793 pour irriguer la ferme du domaine du même nom et faciliter l'exploitation du gypse de la côte Bellevue, Montguichet et Saint-Roch.

En effet, le 6 mai 1792, la commune de Chelles abandonna au sieur Payen, propriétaire de la ferme du Chesnay, à titre de bail emphitéotique, 26 arpents de terres et les cours des eaux de la petite rivière de Chelles et des Pissottes.

En échange, le sieur Payen était tenu d'entretenir les eaux circulant dans l'Abbaye. Il fit construire, sans la permission de la municipalité, une digue pour faire arriver dans son canal dit "du Chesnay" les eaux de Brou et du Grand Marais, ce qui a eut pour effet d'assécher les fossés qui passaient dans l'Abbaye de Chelles.

Source : "La seignerie de Chelles, ses fiefs, ses lieux-dits" d'Annick Desthuilliers, publication de la Société Archéologique et Historique de Chelles (1993-1994), p.187.

Cadastre Napoléonien des Abbesses et du Chesnay de 1819-1849

Extrait du Cadastre napoléonien présentant le Canal du Chesnay.

Au XIXème siècle, le baron Daniel Roger, nouveau propriétaire du domaine du Chesnay, fit élargir le canal (On le nommait à l'époque, le canal de Mr Roger).

CPA - Le château du Chesnay vu du canal (couleur)

Par la suite le canal fut utilisé par l'entreprise Poliet et Chausson, devenue aujourd'hui Saint Gobain Distribution, pour le transport du plâtre, issu de la carrière Saint-Pierre, dans des barques à fond plat jusqu'à la pointe de Gournay (c'est de là que partaient les péniches remplies de plâtre en direction de la capitale).

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C'est après le décès du dernier propriétaire du domaine (le Général Humann) et la création du lotissement du Chesnay (ou la cité-jardin du château du chesnay) en 1909 que le canal commença à tomber en désuétude.

GAGNY - Le Chesnay - La Source.

En effet, en 1927, la Préfecture du département de Seine-et-Oise, signalait déjà le mauvais état d'entretien du canal du Chesnay.

Le 19 Janvier 1928, le président de la Société Coopérative d'épargne de la cité-jardins de la pointe de Gournay adressait au Maire de Gagny un courrier déplorant l'état d'insalubrité du Canal.

Il y rappelle que le canal appartient à la Société Civile-Foncière de Gagny-Chesnay et que les riverains du canal se refusent à réaliser les opérations de curages et d'entretien de ce cours d'eau dont ils avaient la charge.

Il justifie cette absence d'entretien au Maire de Gagny en se plaignant de "l'assèchement quasi-total du canal, qui a été pratiqué à plusieurs reprises et sans aucun égard...grâce à la libre disposition des vannes laissées aux établissements Poliet et Chausson...Des émanations putrides et insalubres sont la conséquence tantôt de l'assèchement du lit ou des berges, tantôt de l'arrêt prolongé de l'écoulement des eaux et des détritus de surface qu'elles évacuent normalement à l'endroit des vannes où la Ville de Chelles vient encore de faire confluer les eaux résiduaires entrainées par la Rivière des Dames".

L'urbanisation des années 20 et des années 50/60 aura donc sonné le glas du Canal du Chesnay. Devenu un véritable égout à ciel ouvert au début des années 60. La municipalité de Gagny décida donc de le canaliser dans un aqueduc souterrain pour des raisons de salubrité publique.

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En effet, le canal était devenu au fur et à mesure un véritable collecteur d'eaux usés pour les nouveaux lotissements du secteur. Il existe encore aujourd'hui bon nombre d'habitations qui déversent toujours leurs eaux usées dans l'aqueduc souterrain du canal du Chesnay.

Les travaux d'aménagement du Canal du Chesnay furent donc pris en charge et réalisé en 1966 par le Syndicat Intercommunal de Gagny-Montfermeil.

Voici donc les photos inédites des travaux d'aménagement et donc de la mort du Canal du Chesnay :

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On peut noter la maison en "auto-construction" à gauche qui montre la qualité de l'habitat de l'époque qui se rapproche plus du bidonville.

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Regardez bien l'égout qui se déverse dans le canal du chesnay avec la mention "A raccorder".

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Le pont qui existait au niveau de l'Avenue Ronsard

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Le chemin de fer est au fond.

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Photo prise au croisement de la rue Camélinat.

samedi 28 février 2009

Notre demande officielle de droit de réponse à l'Edito du bulletin municipal de Gagny Magazine

En sa qualité de "Directeur de la publication de GAGNY Magazine", nous avons demandé à Monsieur Michel Teulet d'insérer notre droit de réponse dans le prochain bulletin municipal.

Il est de jurisprudence constante que « Il n’importe que l’auteur de la réponse n’ait pas été expressément nommé par l’article incriminé, s’il est aisément identifiable. (Crim. 4 juin 1953. D.1953. 665, note Chavanon).

En application des dispositions de l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881, et en réponse à l’éditorial de Monsieur le maire, nous avons demandé l'insertion du texte intégral présenté ci-dessous dans le prochain numéro de Gagny Magazine.

Nous espérons que Monsieur Michel Teulet saura respecter nos droits et commencer réellement à nouer un dialogue constructif avec les associations qui défendent le projet du parc et qui s'opposent à l'emplacement choisi pour l'édification du gymnase Théodore Monod.

Droit de Réponse des Abbesses de Gagny-Chelles :

Dans l’Edito du Bulletin Municipal du mois de Février 2009 (Gagny Magazine n°137, Monsieur Michel Teulet a mis en cause notre association « Les Abbesses de Gagny-Chelles » (http://gagny-abbesses.info).

Dans cet édito, la municipalité se targue d’avoir toujours été animée d’une volonté de préserver la nature de la carrière Saint-Pierre.

Comment la municipalité peut-elle donc se justifier de l’autorisation de coupe, d’abattage et de remblaiement sur 19 hectares de la carrière Saint-Pierre qu’elle a accordé en 1998 à la société SNC France Construction.

Comment la municipalité peut-elle justifier les 3 années de procédures juridiques contre l’association Gagny Environnement qui ont mené avec succès à l’abandon de ce projet de Zone d'Aménagement Concerté (ZAC) ?

Comment peut-elle expliquer et cela malgré des demandes répétées de l’association « Les Amis Naturalistes des Coteaux d’Avron », qu’il n’existe aucun arrêté de protection des biotopes sur la Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique de type 1 de la carrière Saint-Pierre et de la côte Beauzet ?

Pourquoi l’Agence des Espaces Verts d’Ile de France n’est elle pas autorisé à préempter la carrière Saint-Pierre ?

Concernant la construction du gymnase Théodore Monod sur la ZNIEFF de la carrière Saint-Pierre. Nous voulions signaler que 5000m2 sur 50 hectares, cela fait 1 pour 100 et non 1 pour 1000.

L’installation du gymnase est prévue sous des lignes à haute tension. Il en va donc également de la santé de nos enfants.

L’emplacement choisi pour l’édification du gymnase va détruire des espèces naturelles rares et/ou protégées au niveau régional et national.

Une des alternatives proposées est un terrain industriel abandonné, d’une taille supérieure (~6900m2) et contigu au collège Théodore Monod. Son propriétaire est le même que la parcelle choisie : Saint-Gobain (anciennement Poliet et Chausson).

Pourquoi détruire des espèces protégées et rares quand il existe à proximité d’anciens bâtiments industriels à l’abandon (des bâtiments qui devront de toutes les façons être un jour réhabilités) ?

Pourquoi la société Saint-Gobain a t’elle accepté de céder un terrain de 5000m2 pour 1 euro symbolique ? Que vont devenir la vingtaine d’hectares qu’elle possède encore sur Gagny ?

Il convient de préciser que 3 associations s’opposent à la construction du gymnase sur la parcelle choisie : « Gagny Environnement », « Les Amis Naturalistes des Coteaux d’Avron » et « Les Abbesses de Gagny-Chelles ».

Christophe NEDELEC Président de l’Association « Les Abbesses de GAGNY-CHELLES »

L'édito malheureux de Mr Teulet - Cliquer pour agrandir :

L'Edito du Bulletin Municipal N°137 de Février 2009

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