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samedi 1 février 2014

Fort de Vaujours - Article de Charlie Hebdo du 22-01-2014 : Les cadeaux en uranium du fort de Vaujours

Les cadeaux en uranium du fort de Vaujours

Publié par Charlie Hebdo le 22 janvier 2014

Entre Seine-Saint-Denis et Seine-et-Marne, une zone pourrie où l’armée a craché de l’uranium pendant près d’un demi-siècle. Notre bin Placoplâtre veut y ouvrir une carrière de gypse, en éparpillant tout.

Pourra-t-on bientôt acheter librement du plâtre radioactif ? Partisan résolu du droit des consommateurs, Charlie est résolument pour. Mais ce n’est pas encore gagné, et comme à l’habitude, à cause d’un groupuscule de peine-à-jouir qui veut empêcher Placoplâtre d’ouvrir une carrière. Placoplâtre, « leader sur le marché du plâtre et de l’isolation », comme l’annonce sa publicité, est une filiale de Saint-Gobain, ce qui tombe mal. Car cette transnationale française de près de 200 000 salariés traîne un gros lot de casseroles judiciaires dans les dossiers de l’amiante, dont près de 50 000 litiges pour les seuls Etats-Unis.

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Précisons que Placoplâtre n’a rien à voir avec l’amiante, mais tout avec le plâtre, qui ne se trouve pas sous le sabot d’un cheval. Il faut creuser, ouvrir des carrières dans le gypse et faire cuire à feu doux. Or le Fort militaire de Vaujours, à 20 kilomètres à l’est de Paris, est parfait. À cheval sur Vaujours (Seine-Saint-Denis) et Courtry (Seine-et-Marne), il abrite dans ses profondeurs, sur 45 hectares, un trésor de gypse qu’il suffit de sortir des entrailles.

Reste à se débarrasser de l’immense merdier laissé en surface par nos vaillants militaires. Car de 1951 à 1997, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) a mené ici, en trompant son monde quantité d’essais et d’expériences en relation avec la bombe nucléaire. Un ancien ingénieur, Lucien Beaudouin, racontant sa sauce au Parisien (le 12 juin 2000), en rigolait encore : « À l’époque, en 1955-56, date des débuts de l’activité du CEA, les gens avaient traduit CEV qui veut dire Centre d’études de Vaujours par Centre d’études en vol. Ils pensaient qu’on travaillait sur les avions. On ne les a jamais contredits. En fait, on commençait à étudier la charge explosive qui fait partie de la bombe atomique. »

Nul ne sait, car c’est un secret d’État, tout ce qui a été fait. Mais le même Lucien Beaudouin ajoute gaiement : « Les morceaux d’uranium partaient comme une fusée dans l’air. La désintégration de l’uranium peut produire d’autres métaux très dangereux… des gaz aussi peuvent s’échapper, beaucoup plus radioactifs que l’uranium ! »

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Le reste est loufoque, mais ne peut être qu’évoqué. En 2002, la Crii-Rad mène une rapide analyse sur place, qui démontre une pollution nucléaire importante, avec des points chauds où se concentre la contamination. Il faudrait mener des travaux approfondis, conclut le labo, mais ils n’auront pas lieu. En 2010, le site est acheté par Placoplâtre et, sur 11 hectares, par une Communauté de communes qui veut y installer une zone industrielle. En 2011, des bénévoles d’une association locale, l’Effort de Vaujours, passent sur le terrain avec des compteurs Geiger et y trouvent des rayonnements 33 fois plus élevés que le bruit de fond ordinaire.

Depuis, ça gueule, de plus en plus fort, et une pétition limpide a recueilli autour de 60 000 signatures (http://www.change.org/FortdeVaujours), ce qui est énorme. Il faut dire que les choses se précisent, car Placoplâtre attend désormais des arrêtés préfectoraux pour lui permettre de commencer les travaux, sans bien entendu mesurer la radioactivité, et non plus la pollution pourtant certaine aux métaux lourds – arsenic, mercure, plomb – et aux saloperies chimiques comme les PCB et les dioxines.

Deux faits pour apprécier jusqu’au bout la noble entreprise de Placoplâtre. Un, Jean-Claude Antiga, un peintre de 55 ans qui a bossé vingt ans pour le CEA à Vaujours. Il est entré sans protection dans des conteneurs où ne pénétraient que des hommes en scaphandre. Il a un cancer de la thyroïde. Il est en procès contre le CEA. Deux, une étude de l’Agence régionale de santé (ARS), réalisée en juin 2012. Elle porte sur l’état de santé des habitants de Courtry, riverains bien heureux du Fort de Vaujours. Dans cette petite ville, 52 % des hommes et 49 % des femmes meurent des suites d’une tumeur. En Seine-et-Marne, département où se trouve Courtry, les taux sont de 36 % pour les hommes et 26 % pour les femmes. Ce n’est pas une preuve. Juste un sacré flip.

Fabrice Nicolino

Fort de Vaujours : l'Affiche de la Manifestation du 8 février 2014

Fort de Vaujours : l'Affiche de la Manifestation du 8 février 2014

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Lien vers cette affiche en Haute définition : http://sauvons.dhuis.fr/public/Manifestation/Fort2Vaujours_Affiche_Manifestation_01.jpg

Fort de Vaujours : Appel à manifester Samedi 8 Février 2014 après-midi

Lien vers la manifestation sur Facebook : https://www.facebook.com/events/640101669358777

Vous êtes déjà plus de 79.000 personnes à avoir signé la pétition du Collectif "Sauvons la Dhuis" pour la vérité sur la radioactivité et les pollutions du fort de Vaujours.

SIGNER LA PÉTITION EN LIGNE SUR CHANGE.ORG A L'ADRESSE SUIVANTE : http://www.change.org/FortdeVaujours

Vous êtes déjà plus de 79.000 personnes à vous indigner devant les projets surréalistes de Placoplâtre et de la Communauté d'Agglomération de Marne et Chantereine (CAMC), sur un ancien site du Commissariat à l'Énergie Atomique (CEA) contaminé par des matières radioactives, pollué aux métaux lourds, chimiquement souillé et piégé par des obus non explosés depuis la seconde guerre mondiale.

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Novembre 2011, manifestation victorieuse pour empêcher la vente de 4,7 kms de la Dhuis à Placoplâtre.

Vous êtes déjà plus de 79.000 personnes à demander la vérité sur l'état de santé des populations locales qui souffrent, dans l'indifférence, de taux de décès par cancer anormalement élevés depuis des dizaines d'années.

Depuis le lancement de notre pétition, des anciens du CEA du Fort de Vaujours et des médecins du secteur se sont mis spontanément à parler et à nous soutenir. La chape de plomb est en train de se fissurer. L'heure de la vérité a sonné.

Devant les tentatives d'élus de minimiser la gravité de la situation, le silence absolu des services de l'ÉTAT, le jusqu'au-boutisme de Placoplâtre et les voeux pieux de la Communauté d'Agglomération de Marne et Chantereine :

Le collectif « Sauvons la Dhuis », vous invite à une marche pour dire :

NON aux projets de Placoplâtre et de la Communauté d'Agglomération de Marne et Chantereine

POUR que tous les moyens soient donnés afin de trouver les causes des taux élevés de décès par cancer dont souffrent les riverains du Fort de Vaujours.

Cette marche aura lieu Samedi 8 Février 2014 à partir de 14h30. Le lieu du rendez-vous a été fixé sur la commune de Coubron (93470), au niveau la place du Pâtis.

Cette marche pour la santé des citoyens, d'une durée de 2 heures, permettra de faire un aller-retour de Coubron (93470) à Courtry (77181), entre la Seine-Saint-Denis et la Seine-et-Marne.

Samedi 8 février 2014 à 14h30, d'où que vous soyez, nous comptons donc fortement sur votre participation afin de préserver la santé des habitants et des personnes qui interviendront sur le site et pour exiger que Placoplâtre et la Communauté d'Agglomération de Marne et Chantereine abandonnent DÉFINTITVEMENT leurs projets respectifs d'une carrière à ciel ouvert et d'une zone d'activité économique sur le fort de Vaujours.

Nous comptons également sur vous nombreux pour demander la levée du secret défense et la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire relative aux conséquences des expérimentations nucléaires réalisées au Centre d'études du Commissariat à l'Énergie Atomique de Vaujours-Courtry.

Cette manifestation est avant tout une marche citoyenne et apolitique. Ainsi, nous demandons aux élus et membres de partis politiques souhaitant participer à cet événement de ne porter aucun signe distinctif et de n'envoyer aucun message à caractère politique.

SIGNER LA PÉTITION EN LIGNE SUR CHANGE.ORG A L'ADRESSE SUIVANTE : http://www.change.org/FortdeVaujours

Cordialement,

Le collectif SAUVONS LA DHUIS - http://sauvons.dhuis.fr

Rejoignez nous sur Facebook : https://www.facebook.com/sauvonsdhuis

Lien vers la manifestation sur Facebook : https://www.facebook.com/events/640101669358777

  • Nature Environnement 77
  • Villevaudé... Demain
  • Les Abbesses de Gagny-Chelles
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  • AJT Rando
  • Marne et Gondoire à Vélo

lundi 20 janvier 2014

Fort de Vaujours : Appel à manifester Samedi 8 Février 2014 après-midi

Communiqué du Collectif "Sauvons la Dhuis" :

Fort de Vaujours : Appel à manifester Samedi 8 Février 2014 après-midi

Lien vers la manifestation sur Facebook : https://www.facebook.com/events/640101669358777

Vous êtes déjà plus de 78.000 personnes à avoir signé la pétition du Collectif "Sauvons la Dhuis" pour la vérité sur la radioactivité et les pollutions du fort de Vaujours.

SIGNER LA PÉTITION EN LIGNE SUR CHANGE.ORG A L'ADRESSE SUIVANTE : http://www.change.org/FortdeVaujours

Vous êtes déjà plus de 78.000 personnes à vous indigner devant les projets surréalistes de Placoplâtre et de la Communauté d'Agglomération de Marne et Chantereine (CAMC), sur un ancien site du Commissariat à l'Énergie Atomique (CEA) contaminé par des matières radioactives, pollué aux métaux lourds, chimiquement souillé et piégé par des obus non explosés depuis la seconde guerre mondiale.

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Novembre 2011, manifestation victorieuse pour empêcher la vente de 4,7 kms de la Dhuis à Placoplâtre.

Vous êtes déjà plus de 77.000 personnes à demander la vérité sur l'état de santé des populations locales qui souffrent, dans l'indifférence, de taux de décès par cancer anormalement élevés depuis des dizaines d'années.

Depuis le lancement de notre pétition, des anciens du CEA du Fort de Vaujours et des médecins du secteur se sont mis spontanément à parler et à nous soutenir. La chape de plomb est en train de se fissurer. L'heure de la vérité a sonné.

Devant les tentatives d'élus de minimiser la gravité de la situation, le silence absolu des services de l'ÉTAT, le jusqu'au-boutisme de Placoplâtre et les voeux pieux de la Communauté d'Agglomération de Marne et Chantereine :

Le collectif « Sauvons la Dhuis », vous invite à une marche pour dire :

NON aux projets de Placoplâtre et de la Communauté d'Agglomération de Marne et Chantereine

POUR que tous les moyens soient donnés afin de trouver les causes des taux élevés de décès par cancer dont souffrent les riverains du Fort de Vaujours.

Cette marche aura lieu Samedi 8 Février 2014 à partir de 14h30. Le lieu du rendez-vous a été fixé sur la commune de Coubron (93470), au niveau la place du Pâtis.

Cette marche pour la santé des citoyens, d'une durée de 2 heures, permettra de faire un aller-retour de Coubron (93470) à Courtry (77181), entre la Seine-Saint-Denis et la Seine-et-Marne.

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Novembre 2011, manifestation victorieuse pour empêcher la vente de 4,7 kms de la Dhuis à Placoplâtre.

Samedi 8 février 2014 à 14h30, d'où que vous soyez, nous comptons donc fortement sur votre participation afin de préserver la santé des habitants et des personnes qui interviendront sur le site et pour exiger que Placoplâtre et la Communauté d'Agglomération de Marne et Chantereine abandonnent DÉFINTITVEMENT leurs projets respectifs d'une carrière à ciel ouvert et d'une zone d'activité économique sur le fort de Vaujours.

Nous comptons également sur vous nombreux pour demander la levée du secret défense et la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire relative aux conséquences des expérimentations nucléaires réalisées au Centre d'études du Commissariat à l'Énergie Atomique de Vaujours-Courtry.

Cette manifestation est avant tout une marche citoyenne et apolitique. Ainsi, nous demandons aux élus et membres de partis politiques souhaitant participer à cet événement de ne porter aucun signe distinctif et de n'envoyer aucun message à caractère politique.

SIGNER LA PÉTITION EN LIGNE SUR CHANGE.ORG A L'ADRESSE SUIVANTE : http://www.change.org/FortdeVaujours

Cordialement,

Le collectif SAUVONS LA DHUIS - http://sauvons.dhuis.fr

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mercredi 11 décembre 2013

CHELLES - Le sous-sol de la montagne est un vrai gruyère

Suite à notre découverte de présence de galeries sous les accès ouvert de la Montagne de Chelles et la parution d'un article dans le journal La Marne, le journal du Parisien s'empare à son tour du sujet.

Voici donc l'article du Parisien paru ce jour :

CHELLES - Le sous-sol de la montagne est un vrai gruyère

Le site inquiète de plus en plus les riverains

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Chelles, octobre dernier. L’association les Abbesses de Gagny-Chelles a exploré fin octobre une galerie, en cours d’écroulement, située sous l’ancien fort militaire de Chelles. (DR.)

Qu’il est beau, le paysage, en haut de cette montagne. Qu’elle parait loin, la ville ! Depuis sa réouverture partielle en 2007, la montagne de Chelles, qui abrite un ancien fort militaire, a attiré des milliers de visiteurs. C’est là que sont projetés des films l’été en plein air, là que les habitants se réunissent pour le feu d’artifice du 14 juillet. Un site qui est pourtant resté fermé au public pendant plus de quarante ans. Et dont l’ouverture inquiète aujourd’hui certains riverains.

Riche en gypse, qui sert à la fabrication du plâtre, la montagne a été exploitée pendant plus d’un siècle par des carriers. Ils ont laissé des cavités et des galeries souterraines un peu partout sous la montagne. Lionel Petit est passionné d’histoire, et plus particulièrement d’architecture militaire. En tant que Chellois, il s’est naturellement tourné vers le fort. Et, après des années de recherches, il a récemment mis la main sur une carte dressée par le génie militaire en 1877, un an après avoir pris possession de la montagne.

On y remarque notamment une zone, située sous l’espace ouvert au public au sommet de la montagne, qui ressemble à un vrai gruyère. La carte précise « cavages éboulés inabordables ». Les entrées de ce labyrinthe ont été comblées par les carriers mais il n’a pas été remblayé, d’après Lionel Petit. Il pointe également le doigt sur une galerie de service, « qui passe juste devant le fort, sous l’esplanade », et dont une entrée se situe rue Bickart.

« Il y a des risques sérieux d’effondrement. »

Les militaires eux-mêmes se demandaient à l’époque si le fort n’allait pas s’effondrer dès la première canonnade. » Ces informations ont été intégrées au rapport du Bureau des Recherches Géologiques et Minières sur la ville de Chelles en 1999. Il classe le sommet de la montagne en « zone d’aléa très élevé » et y indique aussi la formation d’un fontis (éboulements). Mais en raison d’incertitudes concernant les sous-sols de la ZAC du Mont-Chalâts, le Plan de prévention des risques des mouvements de terrain n’a toujours pas été approuvé.

Christophe Nédélec, président des Abbesses de Gagny-Chelles, a visité la galerie de seconde masse référencée sur la carte de 1877 avec Lionel Petit. « Tout est train de s’effondrer. Nous n’y avons vu aucun aménagement de sécurisation, aucune coulée de béton. Comment la ville a pu ouvrir ce site fermé au public pendant quarante ans alors qu’elle n’a rien fait ? »

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Chelles, décembre 2012. Desmilliers de visiteurs foulent chaque année le site de la montagne de Chelles, ignorant souvent l’existence de cavités souterraines. (LP/G.P. et DR.)

« Les galeries non exploitées se dégradent »

R É A C T I O N - Antoine Rodriguez,

élu chargé du dossier à Marne et Chantereine

La ville de Chelles, entre 1996 et 2005, a réalisé des sondages et des études géologiques pour un montant de 1,8 M€. Ce qui permet aujourd’hui à Antoine Rodriguez, l’élu qui suit le dossier à Marne et Chantereine, de dire que « rien de ce qui a été découvert ne nous était inconnu ». « On sait qu’il y a des galeries souterraines. Et comme toutes les galeries non exploitées depuis des décennies, elles se dégradent. »

Il confirme que la montagne est bien visée par un arrêté de péril, mais pas dans la partie accessible au public, soit 12 ha sur 46. Car, selon Vincent Pasutto, de la direction des services techniques de l’agglomération, « la calotte de recouvrement est constituée d’argile et de marnes, des matériaux de qualité permettant l’autoclavement ». C’est-à-dire qu’elle est capable de résister à un effondrement.

C’est pourquoi les chemins pour y accéder sont en géotextile, un matériau élastique. Quant à l’entrée de la galerie souterraine de la rue Bickart, bien connue des « explorateurs urbains », « elle sera bientôt murée, car les pompiers (NLDR, qui y provoquaient des incendies pour s’entraîner), n’en ont plus l’utilité ».

Rédacteur : Grégory Plesse.

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mercredi 4 décembre 2013

CHELLES - Journal La Marne : La Montagne sous surveillance

CHELLES - Carrières de gypse La Montagne sous surveillance

Suite à notre article sur un risque d'affaissement de la Montagne de Chelles (édition du 13 novembre), la Communauté d'agglomération de Marne et Chantereine (CAMC) apporte des précisions.

« Nous connaissons depuis longtemps ces galeries souterraines sous le fort de Chelles. Ce n'est un secret pour personne, tous les Chellois le savent. Leur accès est strictement interdit par arrêté municipal. D'ici la fin de Tannée, nous allons murer l'accès de celle mentionnée dans votre article, car nos chaînes sont régulièrement coupées par des visiteurs indélicats qui s'aventurent dans les galeries au péril de leur vie », prévient Antoine Rodriguez, vice président en charge de l'environnement et de l'écologie urbaine à la CAMC.

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Pour la CAMC. l'existence des galeries est connu et « eIle n'a jamais caché cette réalité aux Chellois. Les aires accessibles au public ont été sécurité » !.

« Sur la superficie totale de la Montagne qui est de 46 hectares, seulement 12 sont accessibles au public. Nous avons effectué tous les sondages nécessaires et pris les mesures en matière de sécurité avant d'ouvrir la Montagne au public en juin 2007. Des équipes la sillonnent tous les jours afin, d'une part d'assurer la propreté du site dont la gestion nous incombe, et d'autre part de surveiller l'état du foncier en nous signalant toute anomalie relevée ». complète Vincent Pasutto, directeur adioint des services techniques de l'agglomération

Un risque mesuré et contrôlé

« Bien sûr qu'il y a des risques d'effondrement. À terme, les galeries s'effondreront mais leur écroulement n'aura pas de conséquence sur la partie supérieure compte tenu des 45 mètres de remblai du dessus "admet le technicien S'il n'exclut pas un risque d'affaissemenl sur certains coteaux de la montagne qui ne seront jamais aménagés, il affirme que la partie du fort est parfaitement sécurisée « Et si y avait effondrement et formation d'un fontis en dessous de la cote 100, le géotextile se mettra en tension », ajoute Vincent Pasutto. « On constatera que l'allée a subi un affaissement et on fermera aussitôt le site pour lancer des investigations géotechniques afin de savoir ce qui se passe. On est ici dans la prévention, c'est un risque parfaitement mesuré et constamment contrôlé ». précise-t'il.

Outre des entraînements effectués par les pompiers dans les galeries de service sous le fort le SDIS (Service départemental d'incendie et de secours) dispose d'un relevé des lieux qui lui permet d'en suivre révolution dans le temps.

Christophe Nédélec réagit

Christophe Nédélec, président de l'association Abbesses de Gagny-Chelles a réagi.

« La CAMC se base sur une thèse de 1982 (règle de Vachat) pour justifier une absence de risque, le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) considère que les zones ouvertes au public sont sujettes à des aléas très élevés de mouvement de terrain, que "la présence d'anciennes carrières souterraines est certaine, et par conséquent le risque de fontis et/ou d'effondrements très grand". Selon le BRGM, cette règle ne s'applique pas au gypse et doit être retenue avec "beaucoup de prudence".

Selon le président de l'association, « l'inventaire des effondrements que le bureau a réalisé démontre bien les limites de cette règle, des fontis avant déjà été recensés, dont un notamment près de l'aire de Jeux pour enfants ». De plus, certains aménagements, dont le rucher pédagogique, sont bien plus bas en altitude.

Quid des risques liés aux poches de dissolution du gypse pouvant survenir près de la surface ? », s'interroge Christophe Nédélec

Depuis son ouverture, le site a déjà connu des incidents. Certains accès piétons sont fermés suite à des glissements de terrains répétitifs.

L'injection et le comblement des galeries auraient été une solution sérieuse, mais elle a été écartée pour raison financière et aucun principe de précaution n'a été appliqué.

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lundi 7 octobre 2013

Chelles / Montguichet : Rencontre avec Allain Bougrain-Dubourg

BIODIVERSITE : Rencontre avec Al!ain Bougrain-Dubourg, Vendredi 11 Octobre 2013.

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Allain Bougrain-Dubourg

LE VENDREDI 11 OCTOBRE 2013

2 Rendez-vous avec Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) organisés en partenariat avec les Amis de la Nature 77, les Amis de la Terre 77 et Nature Environnement 77 :

  • 18.00 h - 19.00 h à CHELLES (77500) : Visite du Montguichet, l'un des bastions de la biodiversité de l'est parisien, animée par l'association "Les Abbesses de Gagny-Chelles". Remarque : prévoir des chaussures adaptées

► Rendez-vous au 57 rue du Clos Roger 77500 Chelles

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Les éperviers d'Europe du Montguichet
  • 20.30 h - 23.00 h à VILLEPARISIS (77270) : Conférence-débat avec Alain Bougrain-Dubourg

Conférence-débat d'Allain Bougrain-Dubourg « Du local au global, la préservation de la biodiversité : un enjeu majeur ! »

Dédicace de son dernier livre « Dictionnaire passionné des animaux »

► Rendez-vous à la Maison pour tous (MPT)

3 chemin de la Couronne 77270 Villeparisis

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Les Mantes Religieuses du Montguichet

mardi 17 septembre 2013

Décharge illégale à Gagny : Le communiqué d'Eva Joly

Suite à notre article : La mairie de Gagny convaincue par la justice de polluer le Montguichet, et la parution d'un article dans la presse sur cette affaire : Décharge sauvage dans une Zone Naturelle : le maire de Gagny persiste et signe, le sujet ne cesse d'agiter les esprits.

Ainsi, en date du 17 septembre 2013, Eva Joly, députée européenne d'Ile de France et ancienne candidate à l’élection présidentielle, a jugé utile de diffuser un communiqué de presse lié à cette affaire.

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Eva Joly avec hullnudd

24/02/2011 - Eva Joly en visite dans les anciennes carrières de Gagny-Chelles

Gagny : la justice reconnaît l’illégalité de la décharge.

Eva Joly, députée européenne d'Ile de France, interpellée par les associatifs et militants écologistes de Gagny, souhaite apporter son soutien à leur combat :

En février 2011, je me rendais à Gagny (93) pour la première fois. Sous la pluie et dans la boue, je découvrais le site de la carrière Saint-Pierre, transformé depuis des années en déchetterie à ciel ouvert.

La justice a reconnu ces faits et souligné que de manière constante et par solution de facilité des objets volumineux étaient déposés en nombre sur ce terrain, non habilité à cet effet.

Déjà à l'époque, j'avais salué le travail incroyable effectué par les associations locales de défense de l'environnement qui n'avaient cessé d'alerter et d'agir pour préserver cette zone naturelle classée d'intérêt écologique floristique et faunistique.

La décision de justice, ayant reconnue la validité des propos tenus par les associations locales, doit être suivie d'effets. Tout d'abord, la zone doit être définitivement réhabilitée. Mais plus encore, il est nécessaire de questionner les faits et les responsabilités qui ont conduit à une pollution "de facilité".

La question de la gestion des déchets et celle de la protection des territoires sont parmi les principaux enjeux qui doivent animer la campagne des élections municipales. Les inégalités de traitement et la multiplication des abus appellent une reprise en main par les citoyens de leur territoire.

Pour le dire simplement, les habitants de Gagny méritent mieux que ça.

Eva Joly

mercredi 11 septembre 2013

Décharge sauvage dans une Zone Naturelle : le maire de Gagny persiste et signe

Suite à notre article : La mairie de Gagny convaincue par la justice de polluer le Montguichet, la presse s'est emparée de l'affaire.

Ainsi, dans la parution du 11/09/2013 du Parisien, le Maire de Gagny en la personne de Monsieur Teulet persiste et signe. Selon les propos du Maire retranscrits par la journaliste en charge de l'article : Michel Teulet considère qu'il n'y a rien n’est répréhensible dans le fait d’autoriser le dépôt de déchets dans une zone naturelle et sur des terrains privés.

Article du Parisien sur les déchets dans la carrière Saint-Pierre

LE PARISIEN - Edition Seine-Saint-Denis en date du 11/09/2013

Le Maire de Gagny est également le président de l'Association des Maires d'Ile de France.

Quel message désire t'il adresser à tous les maires de la région avec ce genre de propos dans la presse ?

Ainsi, tous les maires d'Ile de France seraient-ils habilités à transformer leurs milieux naturels en décharges ?

Cela n'est il pas contraire au code de l'environnement ?

Voila donc le genre de déchets que le Maire de Gagny considère comme normal dans une zone naturelle (Photos prises le 09/09/2013) :

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LE PARISIEN - Edition Seine-Saint-Denis en date du 11/09/2013 :

GAGNY

Il était mis en cause sur Internet pour une déchetterie illégale : Le maire perd en appel Face au blogueur

Il est débouté pour la seconde fois. En avril 2010, le maire UMP de Gagny, Michel Teulet, avait déposé plainte pour diffamation contre Eric Gerschel, directeur de la publication du blog Gagny actualités et opposant politique — Eric Gerschel était candidat pour les municipales en 2008 sur la liste sans étiquette de Jim Dhoëdt.

Eric Gerschel avait repris sur son site une information émanant d’un autre blog spécialiste d’environnement, les Abbesses de Gagny-Chelles. Son président Christophe Nédélec y dénonçait une déchetterie à ciel ouvert, nourrie en toute illégalité par les propres services de la ville, sur la carrière Saint- Pierre, zone naturelle classée d’intérêt écologique floristique et faunistique.

Le tribunal de grande instance de Paris a rejeté une première fois la plainte du maire. Ce dernier a fait appel et, en mai dernier, les magistrats de la cour d’appel ont confirmé le premier jugement. Ils reconnaissent le bien fondé des dénonciations des blogs et considèrent que, sur la carrière Saint-Pierre, « de manière constante et par solution de facilité des objets volumineux étaient déposés en nombre sur un terrain non habilité à cet effet ».

Le maire est convaincu dans le jugement « d’inciter le personnel communal du centre d’apport volontaire de la ville qu’il dirige, à enfreindre la loi en polluant un site protégé ».

Un sujet « secondaire » selon Michel Teulet

L’association de protection de l’environnement qui vient de prendre connaissance des conclusions de l’appel réagit. « C’est le deuxième jugement sur le fond qui nous donne raison. C’est définitif », se félicite Christophe Nédélec en lutte depuis neuf ans sur cette question.

« Il y a toujours des déchets sur place. Nous demandons à la préfecture de Seine- Saint-Denis d’intimer l’ordre à la mairie de Gagny de nettoyer l’intégralité des pollutions dans la carrière », poursuit le militant.

En mairie, le sujet est jugé « secondaire » par Michel Teulet. Le maire qui n’a pas, dit-il, « les éléments en tête dans ce dossier car bien d’autres sujets plus importants à régler », se contente d’affirmer qu’il va se pourvoir en cassation. Lors de l’audience, Michel Teulet avait dénoncé, par la voix de son avocat, « l’aspect politique » de cette affaire.

Selon lui, rien n’est répréhensible dans le fait d’autoriser le dépôt de déchets sur la carrière, puisqu’il revient au maire de décider de la gestion des déchets sur sa commune.

L’un des agents de la ville a également reconnu que du fait d’une surcharge du centre de dépôt, « des structures ont été posées sur une autre partie », laissant entendre que la pratique était courante en mairie. « Ces objets devaient être réutilisés, ça ne gênait en rien », a tenté d’expliquer de son côté un adjoint au maire. Autant d’arguments qui n’auront pas convaincu les magistrats.

MARIE-PIERRE BOLOGNA

mardi 10 septembre 2013

La mairie de Gagny convaincue par la justice de polluer le Montguichet

Article publié le 07/09/2013, Par Christophe Nédélec en sa qualité de président de l'association "Les Abbesses de Gagny-Chelles".

Courant 2010, nous avions signalé sur notre site la présence massive et récente de déchets et d'ordures dans la carrière Saint-Pierre de Gagny.

Ces déchets semblaient très probablement provenir du centre d'apport volontaire de la ville.

Voir les articles suivants pour de plus amples renseignements :

Nous avions adressé, en vain, des courriers en Mairie en mettant la préfecture en copie afin que des investigations soient réalisées et que des opérations de nettoyage soient opérées.

En effet, la carrière Saint-Pierre de Gagny, composante d'un site plus vaste nommé le Montguichet situé sur les communes de Chelles, Montfermeil et Gagny est classée en Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique Floristique et Faunistique de type 1.

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07/03/2010 : Déchets constatés aux abords directs du centre d'apport volontaire de Gagny.

Nos articles avaient alors été relayés par un autre blog de la ville de Gagny. Monsieur le Maire, en la personne de Monsieur Michel Teulet, s'est alors porté partie civile en attaquant le propriétaire de ce blog en diffamation.

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Plan des déchets recensés en 2010 par Les Abbesses de Gagny-Chelles

Après des années de procédures, la cour d'appel a donc finalement rendu le 23/05/2013, un jugement définitif sur le fond. Monsieur Teulet a donc été débouté de son attaque comme en première instance.

La justice a donc considéré que, nous citons le rendu du jugement, "de manière constante et par solution de facilité des objets volumineux étaient déposés en nombre sur un terrain non habilité à cet effet".

La justice confirme donc nos soupçons, la municipalité de Gagny a donc, selon la justice, bien pollué pendant des années et de façon constante la Zone Naturelle de la Carrière Saint-Pierre du Montguichet et cela en toute illégalité.

Il s'agit bien là de faits extrêmement graves confirmés par une décision de justice en première instance et en appel.

Voici un lien vers le rendu de l'appel : Arret_de_la_Cour_d_appel_de_PARIS_du_23.05.2013_hide.pdf

Le nom du blog et de son propriétaire ont été volontairement masqués même si le rendu du jugement en appel est publique comme toute décision de justice.

Nous demandons donc à la préfecture de Seine-Saint-Denis d'intimer l'ordre à la mairie de Gagny de nettoyer l'intégralité des pollutions introduites illégalement par le personnel communal dans la carrière Saint-Pierre.

Il semblerait que malgré les procédures judiciaires ces agissements ce soient poursuivis. En effet, nous avons localisé, le 01/09/2013, de nouveaux apports de remblais dont des plaques de fibro-ciment amiantées aux abords directs du centre d'apport volontaire de la commune.

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01/09/2013 : Dépôt illégal de remblais à 30 mètres de l'accès dérobé du centre d'apport volontaire de Gagny

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01/09/2013 : Dépôt illégal de déchets amiantés à 10 mètres de l'accès dérobé du centre d'apport volontaire de Gagny

Nous demandons donc officiellement à la préfecture de faire respecter la loi et d'intimer l'ordre à la commune de Gagny de faire cesser ces agissements et de procéder au retrait de toutes les pollutions qu'elle a sciemment occasionnée.

Au sujet du projet l'acquisition de 7ha de la carrière Saint-Pierre aux abords du centre d'apport volontaire de la ville. Nous demandons par mesure préventive que la préfecture invalide le processus de cession de ces terres à la commune au profit de l' Agence des Espaces Verts d'Ile de France.

Nous allons consulter les autres associations de protection de l'environnement référentes du secteur afin d'étudier quelles peuvent être les démarches nécessaires et indispensables afin que la justice soit saisie de cette affaire.

CN

La Pollution du Montguichet

lundi 17 juin 2013

Montguichet - Le Parisien : Gagny veut construire sur le Montguichet

Logo Parisien

C’est une délibération qui fait bondir les associations de protection de l’environnement. Elle sera abordée, ce soir, au conseil municipal de Gagny (Seine-Saint-Denis). La mairie prévoit l’acquisition de près de 7 ha sur l’ancienne friche industrielle, également appelée le Montguichet, un « poumon vert » à cheval entre Gagny, Montfermeil et Chelles.

Montguichet_LeParisien_17062013

Si l’objectif de cette acquisition est flou — « polariser et équilibrer l’urbain » —, la mairie fait valoir qu’il s’inscrit dans le cadre du Schéma directeur d’Ile-de-France (Sdrif 2013) classant le secteur comme un « quartier de gare à densifier ». « Avec la loi Duflot sur le Grand Paris, nous devons intensifier la construction de logements sur Gagny et en ériger 860 par an. Pour les construire, il faut bien des terrains », se défend le maire, Michel Teulet (UMP).

Sauf qu’en l’état, le même Sdrif classe ces 6 ha comme une zone naturelle, donc inconstructible. Ce qui explique le très bon prix (187000 €) obtenu par la mairie auprès du propriétaire, la Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural). « Il y a dans le contrat une clause qui prévoit l’augmentation du prix d’achat si le terrain était rendu constructible », ajoute le maire, précisant que « la révision du plan local d’urbanisme est en cours, tout comme celle du Sdrif ». Sauf que les parcelles concernées, comme l’ensemble du Montguichet, se trouvent sur un terrain sous-miné et traversé par des lignes électriques à haute tension.

Christophe Nedelec, président de l’association les Abbesses de Gagny-Chelles, dont le projet pour le Montguichet a été repris dans sa quasi-intégralité par l’Agence des espaces verts (AEV) est furieux. « Six hectares sur 160, ça n’a pas l’air d’être beaucoup mais les parcelles que veut acquérir la ville de Gagny partent du collège Monod et longent le vieux chemin de Meaux, qui devient le vieux chemin de Paris à Chelles. Si le projet du maire aboutit, il ne restera qu’une bande de terre en zone naturelle. S’il urbanise le long de ce chemin, le Montguichet sera défiguré », prévient-il. Il sera, comme d’autres militants écologistes locaux, devant la mairie de Gagny à 20 heures pour manifester sa désapprobation.

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samedi 3 novembre 2012

Le Parisien : La région renforce la protection du poumon vert du Montguichet

La région renforce la protection du poumon vert du Montguichet

Article du Parisien - Édition 93/77N : Manuel Vicuña | Publié le 03.11.2012, 07h00

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Le Montguichet. Le classement en zone non urbanisable de cette colline boisée de 160 ha a été conforté par le conseil régional la semaine dernière.

C’est l’un des hauts lieux de la biodiversité francilienne. Une colline de bois et de terres agricoles qui s’étend à la fois sur la Seine-et-Marne et la Seine-Saint-Denis. Le combat se poursuit pour la préservation du Montguichet, ce croissant de verdure de 160 ha, à cheval sur les communes de Chelles, Montfermeil et Gagny. Mais la région vient de faire un pas certain vers sa sanctuarisation.

Depuis plusieurs années, les associations environnementales bataillent pour que le site naturel situé aux portes de Paris soit préservé de l’urbanisation. Une volonté partagée par la région, qui par l’intermédiaire de l’Agence des espaces verts ne cache pas son ambition d’acquérir l’intégralité du site pour en faire un sanctuaire naturel de la biodiversité, tout en prévoyant de l’ouvrir au public.

La semaine dernière, en adoptant la nouvelle mouture de son schéma directeur (Sdrif), le conseil régional a conforté le classement du site du Montguichet en zone non urbanisable. « Cette décision est salutaire, elle devrait permettre de pouvoir préserver la nature dans la ville et d’y réintroduire également de l’agriculture périurbaine », se réjouit Franck Rolland, conseiller municipal EELV à Villeparisis, qui depuis plusieurs semaines, avec nombre d’élus et d’associations, avaient porté haut cette revendication.

Un projet d’urbanisation porté par la ville de Gagny

Et si, par ce vote, ils viennent d’obtenir satisfaction, les défenseurs du Montguichet restent plus que jamais sur le qui-vive. Il n’est pas dit, en effet, que la région par le biais de son Agence des espaces verts (AEV) pourra mener à bien tout son projet d’aménagement de cet écrin de verdure. De fait, sur la commune de Chelles, l’AEV a d’ores et déjà pu se porter acquéreur prioritaire d’une partie du site grâce à un périmètre d’intervention foncière. Au total, cet été, elle a ainsi acquis quelque 63 ha après négociations avec le propriétaire, le groupe industriel Saint-Gobain. De son côté, la ville de Montfermeil a décidé de laisser le champ libre à la région pour acquérir la partie du Montguichet situé sur sa commune.

Mais ce n’est pas le cas de la ville de Gagny. En juillet, celle-ci s’est en effet portée candidate pour le rachat de terrains situés sur son territoire. De quoi contrarier les projets de la région. D’autant que le maire de Gagny, Michel Teulet (UMP), n’a jamais caché sa volonté d’urbanisation sur cette partie, notamment pour construire un gymnase. Les associations s’inquiètent dès lors des démarches que pourrait effectuer la ville pour demander le reclassement de plusieurs hectares en zone à urbaniser.

« Ce projet de rachat et de construction détruirait la zone du Montguichet la plus riche écologiquement, il faut à tout prix que la région puisse devenir propriétaire de l’ensemble du site pour mieux le préserver », estime Christophe Nedelec, président de l’association des riverains des Abbesses de Gagny-Chelles. Avec une dizaine d’autres associations, il appelle Gagny à se désister de sa candidature. Contactée, la ville n’a pas été en mesure de répondre à nos sollicitations, le maire étant absent.

Le Parisien

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dimanche 7 octobre 2012

IMPORTANT - Chelles / Gagny / Montfermeil : Pour la sauvegarde du Montguichet !!!

Chelles / Gagny / Montfermeil : Pour la sauvegarde du Montguichet !!!

05/10/2012 - Communiqué de presse cosigné par 8 associations de défense de l'environnement

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La carrière Saint-Pierre - Gagny

Des informations inquiétantes et divergentes nous parviennent sur l’avenir du Montguichet. Initiées par l’AEV (Agence des Espaces Verts d’Ile de France), des études environnementales, paysagères et agricoles sont actuellement en cours. Nous ne sommes pas associés aux travaux sur le volet agricole de l’étude et des interrogations se lèvent sur une possible urbanisation de la partie gabinienne du Montguichet.

Ce haut lieu de la biodiversité, unique dans l'Est parisien, héberge des espaces remarquables, une faune et une flore rares, dont certaines espèces sont protégées au niveau régional et national. D'une surface globale de 160 ha,. Sur la commune de Chelles ce site a fait l'objet de plusieurs classements : une ZNIEFF de type 1 (Zone naturelle d'intérêt écologique floristique et faunistique), d'un ENS (espace naturel sensible) doublé d'un PRIF (périmètre régional d'intervention foncière) et sur Montfermeil, les terrains sont un Espace Boisé Classé.

La protection de ce site est complétée par le Schéma Directeur de la Région Ile de France (SDRIF) de 2008, qui classe les 160 ha en espaces verts et de loisirs non urbanisables, et par le projet de Schéma Régional de Cohérence Ecologique, qui les désigne comme élément d’intérêt majeur pour le fonctionnement de continuités écologiques.

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Coteau du Beauzet - Chelles

A ce jour, l'AEV, qui avait l’ambition d’aménager l’ensemble du Montguichet, a réussi, grâce à la création d’un Périmètre d’Intervention Foncière, à se porter acquéreur de 63 hectares sur la commune de Chelles. Elle entend y développer un projet agricole et paysager.

En juillet, un appel d’offre, pour l’acquisition des terrains appartenant à Saint Gobain, a été lancé par la Société d’Aménagement Foncier et d’Etablissement Rural. La commune de Montfermeil a choisi de laisser la priorité à l’AEV, ce qui garantit la conservation de l’Espace Boisé Classé. Côté Gagny, l’AEV, la commune de Gagny et un producteur maraîcher, qui cherche à s’installer depuis plus de trois ans, se sont portés candidats.

La commune de Gagny, dans le cadre de la révision du SDRIF de 2013, aurait demandé le classement de plusieurs hectares en zone à urbaniser. Ce projet de rachat et de construction d’une partie des terrains détruira la zone la plus riche écologiquement.

Situé à moins de 20kms des portes de Paris, le site du Montguichet doit être protégé des risques de destruction de la biodiversité et retrouver pour partie sa destination agricole. La disparition des milieux naturels exceptionnels sur Gagny serait une perte irrémédiable pour l'avenir, une catastrophe écologique considérable et irréversible pour l'équilibre de l'Est parisien.

Devant ces menaces et pour une protection durable du Montguichet, les signataires demandent :

  • le maintien par le conseil régional, dans le SDRIF de 2013, du classement de la totalité des 160ha sur les 3 communes en zone naturelle, espace vert et espace de loisirs ou zone agricole comme dans le SDRIF de 2008 ;
  • le désistement de la commune de Gagny, pour que l'AEV devienne propriétaire de l'intégralité des terrains du Montguichet ;
  • l’abandon de tout projet d’urbanisation ;
  • la valorisation des terrains agricoles par l’AEV, avec une agriculture biologique diversifiée, dans une démarche de circuits courts à destination des communes environnantes.

Les associations signataires du présent communiqué :

Environnement 93

11 allée des sources 93220 Gagny - http://www.environnemeny93.fr

Nature Environnement 77

6 rue Plâtrière 77000 Melun - http://www.environnement 77.fr

Entre Dhuis et Marne

45 rue Raymond Counil 77500 Chelles - http://amap.dhuismarne.free.fr

Les Abbesses Gagny Chelles

67 avenue Paul-De-Kock 93220 Gagny - http://gagny-abbesses.info

ANCA - Les Amis Naturalistes des Coteaux d'Avron

44 avenue des fauvettes 93360 Neuilly Plaisance - http://association.anca.free.fr

Gagny Environnement

18 rue des collines 93220 Gagny - http://gagny-environnement.org

ADERZAC Montfermeil Environnement

68 rue du Docteur Calmette 93370 Montfermeil

Association Riverains Bords de Marne

12 avenue des îles 77500 Chelles - http://lemarneux.over-blog.com/

mercredi 4 juillet 2012

Communiqué - Aqueduc de la Dhuis : Abandon officiel de la Mairie de PARIS et poursuite des opérations

Communiqué - Aqueduc de la Dhuis : Abandon officiel de la Mairie de PARIS et poursuite des opérations du Collectif

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L'aqueduc de la Dhuis ou l'axe fondamental de la trame verte de l'Est Francilien.

Petit historique :

Le 21 Septembre 2011 l’hallali sonne sur une fin annoncée de l’aqueduc de la Dhuis.

  • Début octobre 2011 voit naitre un nouveau collectif « Sauvons la Dhuis » composée d’associations de défense de l’environnement, de cyclotouriste, de randonneurs et de fédérations d’associations environnementales départementales du 77 et du 93.
  • Une pétition en ligne est lancée… les attentes sont largement dépassées le compteur des signataires s’emballe dès la première semaine 5000 signatures au final.

http://www.petitionpublique.fr/?pi=dhuis

  • Mi octobre alors que le projet de cession de l’aqueduc de la Dhuis doit être débattu en Conseil de Paris le projet est retiré de l’ordre du jour grâce à différentes actions croisées.
  • Début Novembre le collectif demande à être reçu par la Société BP PLACOPLATRE.
  • Mi novembre sous un soleil d’été indien 900 personnes se joignent à pied ou à vélo au collectif sur un tronçon de la Dhuis avec à leurs côtés des membres d’associations du 77 du 93 du 94, des élus locaux maires des communes environnantes, des représentants de tous les partis politiques, des représentants du Conseil Régional, du Conseil Général, le descendant de Monsieur Hausmann.

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Manifestation du 19 Novembre 2011 avec plus de 900 personnes.
  • En décembre les communes environnantes votent en leurs conseils des motions de soutien et de demande de retrait du projet à la mairie de Paris.
  • Début février le collectif obtient un rendez-vous avec le Conseil Régional du 77 qui lui propose de participer au « Schéma régional de cohérence écologique » (ou SRCE) d'Ile de France. Le collectif va participer à 3 réunions de travail autour de l'élaboration du SRCE entre mars et avril.
  • Début mars le collectif est reçu par Monsieur Mansat le porteur du projet auprès de la Mairie de Paris qui en fin d’entretien confirme son intention de retirer définitivement ce projet de cession des débats du Conseil de Paris.
  • Mi mai le collectif reçoit la confirmation officiel de l’abandon du projet.

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Officialisation de l'Abandon de la cession de l'aqueduc de la Dhuis à Placoplatre.

9 MOIS d’efforts et d’investissements personnels importants pour une première étape.

Remerciements :

Les membres du Collectif « Sauvons la Dhuis » tenait à adresser ses remerciements aux différents soutiens qui lui ont permis depuis le 21 septembre de continuer avec pugnacité son combat pour la préservation de l'aqueduc de la Dhuis.

Nous renouvelons nos remerciements aux communes qui ont fait voter des motions et différentes personnalités politiques présentes lors de la manifestation du 19 novembre, aux élus qui ont acceptés de nous recevoir et de nous entendre, et à Mr Mansat et à la Mairie de Paris pour avoir entendu nos demandes.

Et maintenant :

Après avoir paré à l'urgence en réussissant à faire entendre la voix des habitants du 93 et du 77, le collectif « Sauvons la Dhuis » veut commencer un travail de longue haleine afin de sauvegarder durablement l'aqueduc de la Dhuis comme corridor écologique du Raincy à Dampmart et cela sans discontinuité.

En effet, rien ne protège véritablement l'Aqueduc de la Dhuis en Seine-et-Marne, aucun statut de protection ne le préserve lui et les milieux naturels exceptionnels qu’il alimente.

Ce corridor écologique est majeur pour le vivant de la région Ile de France et l'Est Francilien.

Au-delà de la participation du collectif « Sauvons la Dhuis » au sein du « Schéma régional de cohérence écologique » (ou SRCE) d'Ile de France nous attendons que les acteurs locaux intègre les nouveaux outils issus du Grenelle Environnement de manière volontariste dans leurs documents d’urbanismes.

En effet il est important de signaler que le SRCE est un état des lieux global Ile de France qui ne protège pas les sites naturels mais renvoie aux caractéristiques et protections des sites locaux déjà inscrits comme sites protégés.

Nous tenions à souligner que la société Ecosphère (société d'expertise écologique et environnementale) qui assiste à l'élaboration du SRCE d'Ile de France est également un fournisseur de services des sociétés extractrices de gypse Lafarge et société BP Placoplâtre.

Afin d'éviter toute forme possible de collusion, nous demandons qu'un autre prestataire soit consulté afin d'étudier les secteurs traversés par l'aqueduc de la Dhuis dans l'Est Francilien.

La Dhuis doit prendre ses lettres de noblesse en tant que corridor écologique dans un cadre règlementaire et pérenne. Nous demandons donc officiellement aux élus d’élargir leurs réflexions vers une notion régionale de l’est Parisien et les invitons à inscrire ce corridor écologique et les espaces naturels qu’il alimente en Espaces Naturels Sensibles et Natura 2000.

Cordialement,

Le collectif SAUVONS LA DHUIS - http://sauvons.dhuis.fr

  • Nature Environnement 77
  • Villevaudé... Demain
  • Les Abbesses de Gagny-Chelles
  • Environnement 93
  • ADENCA
  • Les Amis de Carnetin
  • Association de Défense de l'Environnement du Bois Fleuri (ADEBF)
  • AJT Rando
  • Marne et Gondoire à Vélo

mardi 26 juin 2012

Gagny - Montguichet : La mairie de Gagny tente de s'emparer de la carrière Saint-Pierre

Le désastre de la carrière du centre va-t-il se répéter dans la carrière Saint-Pierre ou de l'Est ?

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L'ancienne Carrière Saint-Pierre de Gagny.

Sur le Montguichet, la municipalité de Gagny tente de s'emparer de la carrière Saint-Pierre en coupant l'herbe sous les pieds de l'Agence des Espaces Verts d'Ile de France !!!

La volonté ancienne de la municipalité de Gagny d'urbaniser la carrière Saint-Pierre va-t-elle aboutir ?

Pour mieux comprendre, voici l'article paru ce jour dans le journal le Parisien.

Logo leparisien

La région rachète le Monguichet

thomas poupeau | Publié le 26.06.2012, 05h23

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Le combat n’est pas fini pour les associations environnementales, alors que la région annonce le rachat du Montguichet, ce croissant vert de 160 ha à cheval sur Chelles, Gagny et Montfermeil (Seine-Saint-Denis). « Nous avons acté auprès de Saint-Gobain le rachat de 63 ha (59 sur Chelles et 4 sur Montfermeil) », annonce Christian Dubreuil, directeur général de l’Agence des espaces verts d’Ile-de-France.

Le but de la région est de faire de ce site un sanctuaire pour la flore et la faune, tout en prévoyant de l’ouvrir au public. « Nous avons commandé une étude sur le réaménagement du Montguichet, dont les résultats devraient être connus début 2013 », précise Christian Dubreuil.

Les écologistes oscillent entre satisfaction et déception

Alors que les associations environnementales du secteur se battent depuis plusieurs années pour obtenir le rachat du Montguichet, l’annonce de la région ne les satisfait qu’à moitié. Car à l’origine, les négociations portaient sur 86 ha, le différentiel de 23 ha concernant Gagny. « Nous sommes en discussion avec le groupe Saint-Gobain et la municipalité, précise Christian Dubreuil. Ils ont le projet de garder une dizaine d’hectares pour faire un gymnase, et nous essayons de racheter le reste. »

Une hypothèse que dénonce Christophe Nédélec, président de l’association des riverains des Abbesses de Gagny-Chelles. « Nous sommes partagés, car si c’est une très bonne chose que le côté chellois du Montguichet ait été racheté, c’est un mauvais présage que de voir la zone de Gagny absente de cette vente, estime-t-il. Car il s’agit d’une seule et même zone d’intérêt écologique, faunistique et floristique! » Selon lui, la nature ne s’arrête pas à des frontières entre communes.

« La richesse exceptionnelle du Montguichet est aussi due à sa diversité écologique et ne pas sanctuariser la zone de Gagny met en danger tout le site », poursuit l’associatif. Qui dénonce aussi le projet de gymnase que Gagny souhaite ériger sur le Montguichet. « En plus d’être un facteur d’urbanisation, ce gymnase pourrait être construit sous une ligne à haute tension et au-dessus de galeries souterraines, dues à d’anciennes exploitations », explique-t-il. Avant d’assurer que les associations vont « repartir en guerre ». Contacté par téléphone, le cabinet du maire de Gagny n’a pas donné suite à nos questions.

Voir également les articles suivants :

dimanche 24 juin 2012

La région (IDF) a racheté le Montguichet sur Chelles et Montfermeil

Nous vous annoncions en début d'année la volonté de l'Agence des Espaces Verts d'Ile de France de s'emparer du Montguichet sur les communes de Chelles, Montfermeil et Gagny :

La région Ile de France s'empare des anciennes carrières de Gagny, Chelles et Montfermeil

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Panorama du Montguichet depuis l'ancienne carrière du Beauzet à Chelles.

Mardi 19 Juin 2012, l'AEV a fait paraitre un communiqué de presse qui officialise l'acquisition de 63 hectares du Montguichet sur les communes de Chelles et de Montfermeil.

Nous nous réjouissons de cette acquisition qui est conforme au projet que nous avons élaboré et fait valider par la présidence de la région Ile de France depuis maintenant plus de 3 ans.

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Il semble que les négociations des parcelles sur la commune de Gagny n'ont pas encore pu aboutir.

Est ce un mauvais présage pour l'avenir de la Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique Floristique et Faunistique du côté Gabinien ? Dans le cas d'un échec des négociations, la municipalité de Gagny peut elle devenir propriétaire de la CARRIÈRE SAINT-PIERRE ?

*Il est à noter que la commune de Chelles est également en négociations auprès de Saint-Gobain pour acquérir l'ancienne carrière du SEMPIN.

L'Avenir saura, bien assez tôt, nous le dire !!!

Dans l'attente, voici l'Article paru dans le journal METRO en date du 21/06/2012.

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L'Ile-de-France perd chaque année 1.600 hectares sous la pression urbaine. Photo : Hemis/AFP

La Région rachète bois et terres agricoles

L'Agence des espaces verts d'Ile-de-France a racheté mardi le Mont-Guichet, terre de 63 hectares à Montfermeil (Seine-Saint-Denis) et Chelles (Seine-et-Marne). Chaque année, 300 hectares sont ainsi préservés de l'urbanisation.

ENVIRONNEMENT – C'est un petit bois accolé à deux propriétés agricoles en jachère, face à Chelles, commune de 53.000 habitants. Depuis mardi, l'Agence régionale des espaces verts (AEV) est l'heureux propriétaire du Mont-Guichet, terrain de 63 hectares à cheval sur la Seine-et-Marne et la Seine-Saint-Denis. Elle devrait acquérir prochainement vingt hectares supplémentaires à proximité. Il lui aura fallu douze ans pour récupérer cette parcelle, propriété jusqu'ici de Partidis, filiale du géant Saint-Gobain, qui a renoncé à y exploiter le gypse.

Des promeneurs et des agriculteurs

"C'est une acquisition significative, se félicite Christian Dubreuil, directeur général de l'AEV. En général, nous devons négocier les terrains morceau par morceau." L'agence y voit un coup double. D'abord, elle pourra protéger la trentaine d'hectares boisés qui abritent quelques espèces végétales et d'oiseaux protégés et l'aménager pour accueillir les promeneurs et les cyclistes.

Ensuite, elle compte reprendre les deux propriétés agricoles en jachère pour les confier à de jeunes agriculteurs. "Bio ou pas, on verra, précise Christian Dubreuil, qui va d'abord demander une étude sur le nouveau site régional. Il y a probablement une possibilité de circuit court au profit des habitants de Chelles."

Terres à protéger

Selon un récent rapport du Conseil économique et social régional, l'Ile-de-France perd chaque année 1.600 hectares sous la pression urbaine. La Région a délimité près de 3.000 hectares de terres agricoles à protéger à proximité des villes. "L'Agence gère près de 13.300 hectares de forêts et de terres agricoles et acquiert chaque année 300 hectares", indique le directeur général de l'AEV.

Grâce à ses sous-sols de gypse instables, le Mont-Guichet était protégé de toute urbanisation. Mais ailleurs en Ile-de-France, "il y a une pression foncière très importante". Parmi les sauvetages récents, la Région compte des terres agricoles à Coubron (Seine-Saint-Denis) et à Courtry (Seine-et-Marne), et un bois de 43 hectares autour de l'hôpital de Verneuil-Les-Mureaux (Yvelines).

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mercredi 20 juin 2012

Communiqué officiel de l'AEV sur l'Acquisition du Montguichet

L'Agence des espaces verts de la Région Ile-de-France acquiert le Mont-Guichet

Publié le 20/06/2012 à 07:40

Logo AEV

En date du 19 juin 2012, le Conseil d'administration de l'Agence des espaces verts de la Région Ile-de-France (AEV) a habilité son président, Olivier Thomas, à acquérir auprès de la SAFER et de la société PARTIDIS, filiale du groupe SAINT-GOBAIN, une propriété située au nord de la commune de Chelles (77) et au sud de la commune de Montfermeil (93).

L'objectif du Conseil régional et de son Agence des espaces verts est de préserver cet ensemble boisé et naturel de grande qualité, de retrouver un usage agricole des terres menacées par la déprise et d'en faire bénéficier les riverains.

L'acquisition porte sur 63 hectares situés au sein du Périmètre régional d'intervention foncière (PRIF) du Mont-Guichet créé par le Conseil régional et dans le périmètre de l'Espace naturel sensible (ENS) créé par le Conseil général de Seine-et-Marne. Elle est l'aboutissement d'une concertation menée avec la Communauté de communes de Marne-et-Chantereine, les deux communes de situation et les conseils généraux.

Cet espace naturel à dominante agricole et boisée est remarquable à plusieurs titres : sa situation géographique, tout d'abord, au cœur d'une zone très urbanisée, ses paysages vallonnés et bocagers ensuite, qui offrent de très belles vues sur la vallée de la Marne, ses qualités écologiques enfin, qui en font un haut lieu de biodiversité.

Son ouverture prochaine au public correspond aux souhaits des habitants des communes environnantes et des associations locales agissant en faveur de l'environnement.

Le site du Mont-Guichet fait actuellement l'objet d'une étude, commanditée par l'AEV et confiée à la SAFER et la chambre d'agriculture, afin de définir le projet agricole de ce territoire, envisager un aménagement paysager, élaborer un scénario d'ouverture au public et donner les grandes lignes d'une gestion écologique respectueuse de l'environnement. Cette étude, qui tient compte des principes d'aménagement souhaités par la ville de Chelles et du schéma directeur de la communauté d'agglomération, devrait être rendue au début de l'année 2013 et posera les bases d'une charte de territoire.

Par ailleurs, des discussions se poursuivent avec la SAFER et la mairie de Gagny (93) sur le devenir de la propriété PARTIDIS du Mont-Guichet située sur cette commune.

L'AEV protège et aménage les espaces naturels d'Île-de-France.

Outil de la Région, elle imagine et organise le territoire pour que, demain, chaque Francilien vive dans un meilleur environnement. Tous les jours, les agents de l'AEV gèrent les forêts et les sites écologiques pour en préserver toute la richesse et protègent les zones agricoles périurbaines. Et parce que sauvegarder les espaces naturels, c'est l'affaire de tous, l'AEV mène des actions de sensibilisation auprès de ses partenaires et des citoyens.

Pour en savoir plus : http://www.aev-iledefrance.fr

samedi 12 mai 2012

Le Parisien : 120 caravanes s’installent au Montguichet

LE MONTGUICHET, hier, 120 caravanes s’installent

Thomas Poupeau | Publié le 12.05.2012, 07h00

Le Montguichet, cette immense zone naturelle de 160 ha à cheval sur Chelles et Gagny (Seine-Saint-Denis), a de nouveaux locataires. Environ 120 caravanes de la communauté des gens du voyage s’y sont installées hier après-midi. « On vient de Montévrain, où on était installés près de la Marne.

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Mais au bout d’un mois, on a dû partir et venir ici, qui est l’un des rares endroits du coin à pouvoir accueillir autant de monde », explique l’un des nomades. « Le terrain est privé, donc il nous faut contacter le propriétaire et lui demander l’autorisation de lancer la procédure pour les expulser », précise une source policière.

Cette présence ne devrait pas empêcher les associations environnementales du secteur de participer à la Fête de la nature, qui a lieu ce week-end. « J’ai prévu deux sorties sur le Montguichet et il y a déjà une quarantaine d’inscrits dans chaque groupe, annonce Christophe Nédélec, de l’association les Abbesses de Gagny-Chelles. Mais je n’ai aucun moyen d’annuler ces deux sorties… »

Le Parisien

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vendredi 11 mai 2012

Dieu s'est invité au Montguichet (Gagny - Chelles)

Décidément, au Montguichet, tout est possible.

C'est au tour de Dieu de s'inviter pour de nombreuses semaines sur les espaces naturels "protégés" du Montguichet.

En effet, Vie et Lumière, association culturelle française fondée en 1952 et membre de la Fédération protestante de France depuis 1975, a décidé en toute illégalité d'organiser un rassemblement divin sur les terres sacrées du Montguichet.

Dieu a décidé de venir fêter la nature avec les Abbesses de Gagny-Chelles.

Ainsi la réserve naturelle du Montguichet, accueille les centaines de caravanes et autres véhicules des disciples nomades du seigneur.

Vendredi dernier, après des heures d'embouteillages dans la ville de Chelles et devant des autorités totalement désemparées, les enfants de dieu sont arrivés sur les terres divines de l'Espace Naturel Sensible du Montguichet.

Tous les jours, les haches et tronçonneuses divines abattent les arbres des espaces boisés classés et les roues des caravanes, toujours plus nombreuses, labourent les champs et les prairies de l'Espace Naturel Sensible du Montguichet sous les yeux compatissant du tout puissant.

Église de "Vie et Lumière" de Chelles

  • 65, route de Montfermeil 77500 Chelles
  • Contact: Corsellis Joseph
  • Tel: 0608232400

GOD SAVE THE MONTGUICHET

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vendredi 13 avril 2012

Les Abbesses de Gagny-Chelles participent à la Fête de la Nature.

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Les anciennes Carrières de Gagny-Chelles (Gagny-Chelles), Samedi 12 Mai 2012

Visite guidée afin de découvrir le patrimoine naturel des anciennes carrière de Gagny-Chelles.

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Cavage de la carrière Saint-Pierre
Nous contacter pour réserver vos places.
  • Lieu : Gagny
  • Coordonnées de l'animateur : Christophe Nedelec
  • Réservation obligatoire : Christophe Nedelec
  • Type : Balade et randonnée | Visite guidée
  • Thème(s) : Papillons | Oiseaux | Mammifères | Fleurs et arbres
  • Public(s) : Tous
  • Niveau physique requis : aucun

Infos pratiques

  • A : Gagny 93
  • Date(s) : Samedi 12 mai 2012
  • Horaire : 09:30 - 12:30
  • Transport en commun : RER E Le Chénay-Gagny
  • Point de Rendez-vous : 5 vieux chemin de meaux 93220 Gagny - 93220 - Gagny

La carrière du Beauzet et la côte Montguichet (Chelles), Dimanche 13 Mai 2012

Visite guidée afin de découvrir le patrimoine naturel de la côte Montguichet et l'ancienne carrière du Beauzet à Chelles.

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Les renards roux de la côte Montguichet
Nous contacter pour réserver vos places.
  • Lieu : Chelles
  • Coordonnées de l'animateur : Christophe Nedelec
  • Réservation obligatoire : Christophe Nedelec
  • Type : Balade et randonnée | Visite guidée
  • Thème(s) : Papillons | Oiseaux | Mammifères | Fleurs et arbres
  • Public(s) : Tous
  • Niveau physique requis : aucun

Infos pratiques

  • A : Chelles 77
  • Date(s) : Dimanche 13 mai 2012
  • Horaire : 09:30 - 12:30
  • Point de Rendez-vous : Chemin du Beauzet ou Angle du Vieux Chemin de Paris et de la rue du Bel Air - 77500 - Chelles

mardi 13 mars 2012

Dhuis - Reportage de Canal Coquelicot sur l'Abandon par Paris du projet de vente de la Dhuis à BP Placoplâtre

Canal Coquelicot - Émission du 13 Mars 2012 suite à l'annonce de l'abandon de la vente de la Dhuis à BP Placo.

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