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mercredi 7 octobre 2009

Le plan du Parc du Château du Chesnay (Gagny)

Nous avons retrouvé dans un fond d'archive, le plan du parc du château du Chesnay. Celui-ci semble dater de l'époque du Baron Roger entre 1810 et 1829.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir :

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Il est possible d'y situer le canal, les pelouses, un champs de betteraves. En effet, Le Baron Roger était un des pionniers français de la production du sucre à partir de la betterave.

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Il jugeait que : "la culture de la betterave améliore la terre qui la produit et la fabrication du sucre est tellement simplifiée que l'on ne doit pas douter que d'ici à quelques années la France ne suffise à elle même à la consommation de cette douceur. Cette belle découverte qui se perfectionnera encore fera sûrement époque".

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Il est possible de localiser précisément la glacière du château. Ces réservoirs à glace, très courants dans les parcs de châteaux, se caractérisent par une ouverture souvent au ras du sol et située face au nord. Un court tunnel, parfois muni d'un sas, descend ensuite en pente douce vers la réserve de glace proprement dite. Celle-ci est située généralement au fond d'un grand puits circulaire que peut surmonter un joli dôme régulier. Tout cet ensemble admirablement appareillé est recouvert d'une petite butte de terre boisée pour bien conserver la fraîcheur, ce qui confère à ces petits monuments la juste appellation de glacières tumulus.

Source : http://cfpphr.free.fr/glaciere.htm

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Exemple de la Glacière de Gourzon (52170) - Source : http://cfpphr.free.fr/glaciere.htm

Voici des cartes postales du début du XXième siècle (1900 - 1910) du parc du Château avant le lotissement du domaine au décès du général Humann :

Carte Postale : Canal du Chesnay vu du chateau

CPA - Le château du Chesnay vu du canal (couleur)

Veuillez trouver ci dessous, une carte illustrée datant des cadastres napoléoniens :

Le plan du domaine du chesnay

Pour retrouver nos articles en ligne sur l'histoire du domaine du Chesnay: Histoire du Quartier du Chesnay de Gagny-Chelles

  1. Les cours d'eau disparus des Abbesses
  2. Le domaine du Chesnay Partie 1 : Le sieur Payen
  3. Le domaine du Chesnay Partie 2 : Le Baron Daniel Roger
  4. Le domaine du Chesnay Partie 3 : Le Général Humann
  5. Le domaine du Chesnay Partie 4 : La mort du domaine ou la lèpre des temps modernes
  6. 01 Février 1963 : Quand sonna le glas du Château du Chesnay

samedi 3 octobre 2009

Carte postale rare du château du Chesnay datée de 1906 (Gagny)

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Pour retrouver nos articles en ligne sur l'histoire du Chesnay: Histoire du Quartier du Chesnay de Gagny-Chelles

jeudi 9 juillet 2009

Le Roman du Domaine du Chesnay

CPA - Le château du Chesnay vu du canal (couleur)

Le château du Chesnay vu de son canal au début du XXième siècle.

Cette revue de 24 pages au format A4 est disponible au tarif de 10€. Elle est le résultat d'une année de recherche sur l'histoire du Domaine du Chesnay de Gagny-Chelles.

Pour retrouver nos articles en ligne sur l'histoire de ce domaine : Histoire du Quartier du Chesnay de Gagny-Chelles

Le roman du Chesnay Preview

Pour une remise en mains propres, vous pouvez nous adresser un message.

Nous avons 1 point de vente pour la revue :

Le Fleuriste du Chesnay : Fournier Hervé

  • 16 rue de la Haute Carrière 93220 Gagny
  • Tél : 01 43 09 29 18

--> Bon de commande pour la revue : Le Roman du Domaine du Chesnay

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Le château du Chesnay au début du XXième siècle.

jeudi 2 avril 2009

Le roman du Domaine du Chesnay

Suite à la publication de l'histoire du Domaine du Chesnay sur notre site Internet, vous avez été nombreux à nous demander de l'éditer au format papier. Nous avons donc retravaillé notre étude pour l'étoffer afin de vous livrer une version beaucoup plus complète.

Le document a été finalisé et mis en page pour une impression professionnelle sous la forme d'une Revue nommée "Le roman du Domaine du Chesnay" tirée à 250 exemplaires (Cahier de couverture en 300g couché mat + vernis aspect satiné; Cahier intérieur sur 170g couché mat).

Le roman du Chesnay Preview

Cette revue sera en vente au prix de 10€ (+ 2€ pour les frais de port).

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mercredi 11 février 2009

Litige avec la Société d'Histoire de Gagny sur les remerciements du DVD "Il était une fois Gagny"

Mardi 10 Février 2009, à notre plus grande surprise, nous avons reçu le courrier suivant de Mr Robert Richard en sa qualité de Président de la Société d'Histoire de Gagny :

Dans la lettre ci-jointe, Mr Robert Richard nous signale son indignation d'avoir été injustement, lui et la Société d'Histoire de Gagny, remerciés dans le générique de fin du film "Il était une fois Gagny". Oui, vous avez bien lu.

Attention, aussi bizarre que cela puisse paraitre ceci n'est ni une blague surréaliste ni un poisson d'avril. C'est très sérieux. C'est tellement grave, et oui, que nous sommes dans l'obligation de publier les lettres officielles qui ont été échangées avec la Société d'Histoire de Gagny afin de tenter d'enrayer des rumeurs qui enflent et qui nuisent fortement à notre image.

Il convient également de préciser que Mr Robert Richard assure également la fonction de 9ème Adjoint au Maire en charge de l'Urbanisme, les Grands Travaux et le Développement durable. Il est aussi le président du Syndicat d'Initiative et Grand Maître Fondateur de la confrérie du Clos des Collines de Gagny.

Cliquer pour agrandir :

La lettre de Mr Robert Richard du 10022009

En savoir plus sur le DVD, il était une fois Gagny.


Il était une fois GAGNY (Extrait)

Voici la réponse que nous avons adressé à Mr Robert Richard en date du 11 Février 2009 :

Mr Richard,

Je me permets de vous adresser ce présent courrier afin de répondre à la lettre que nous avons reçue de vous en date du 10 Février 2009. Nous avons pris bonne note que vous ne désirez plus figurer dans les remerciements du film « Il était une fois Gagny » sur notre DVD. Nous sommes actuellement très proches de la rupture de stock et nous ferons le nécessaire pour que les prochains pressages ne mentionnent en aucune façon la Société d’Histoire de Gagny et vous-même. Cela va nous demander des heures de travail pour refaire le montage des séquences du film, mais si tel est votre désir : nous le ferons. Nous vous ferons également parvenir gratuitement, un exemplaire « non destiné à la vente » du prochain pressage afin que vous puissiez le vérifier par vous même.

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Je tenais à vous signaler qu’un remerciement ne signifie en aucune façon un crédit, or vous ne figurez pas dans les crédits du film, ni vous ni l’association que vous représentez. Je ne comprends donc absolument pas votre indignation et cela plus de 3 mois après la sortie officielle du DVD, surtout quand on sait que la couverture du DVD est issue d’une carte postale « libre de droit » que vous m’avez confiée lors de l’édition 2008 du forum des associations (une manifestation où nous avons très longuement bavardé sur mes recherches sur l’histoire du domaine du Chesnay/Gagny).

Que se passe t-il…que se passe t-il vraiment Mr Richard ?

Nous collaborons ensemble depuis bientôt une année, le documentaire sur l’histoire du domaine de Maison-Blanche, qui figure en bonus sur le DVD, a été réalisé avec des membres de votre association et sous votre totale et entière bienveillance. Nous avons même accordé aux membres de votre association un tarif adhérent (15€ au lieu de 25€) pour l’achat d’un DVD du film, un privilège dont beaucoup ont pu profiter.

A la lumière de la loi du Rasoir d’Ockham et dans l’espoir d’un règlement rapide de cette affaire, veuillez croire en l’expression de mes sentiments les plus sincères.

Cordialement, Christophe NEDELEC Président de l’Association « Les Abbesses de GAGNY-CHELLES »

mardi 20 janvier 2009

Le Parisien fait un article sur le film "Il était une fois Gagny"

Voici l'article paru ce matin (20/01/2009) dans le Parisien - Edition Seine-Saint-Denis

Le Gagny des années 1950 renaît en DVD

C’est un trésor gravé sur DVD : la mémoire historique du Gagny d’avant, un reportage exceptionnel tourné en 1952. Ce document unique a bien failli disparaître avant sa redécouverte dans un grenier et sa restauration par l’association les Abbesses de Gagny-Chelles. Elle le propose aujourd’hui sous la forme d’un DVD, « Il était une fois Gagny ».

Article du Parisien du 20/01/2009 sur - Il était une Gagny-

Le réalisateur, Maurice Pégon, est un Gabinien d’origine qui, en 1945 déjà, a filmé la libération de Paris. Sept ans plus tard, c’est sur son village qu’il braque l’objectif de sa caméra 9,5 mm. Un peu metteur en scène, Pégon demande à des acteurs de jouer les paysans en voiture à cheval. La caméra se promène dans un paysage bucolique et planté de belles demeures anciennes, les châteaux de Maison-Rouge, du Chesnay, la ferme Guyot, aujourd’hui disparus, qui ont laissé leur nom à des quartiers, parfois à des cités. Car, en 1952, sans être passéiste, Maurice Pégon voyait à l’oeuvre l’avancée inexorable de la ville et c’est pour la mémoire collective qu’il fixait ces images sur pellicule. Au long du film, sa voix raconte l’histoire des lieux et interpelle le spectateur sur la préservation du patrimoine. Une mise en garde balayée par la frénésie immobilière des années 1960.

Un film incroyable retrouvé par hasard

Ce film incroyable aurait pu ne jamais reparaître. Dans les années 1950, Maurice Pégon le prête à la mairie de Gagny, qui le perd. Trente ans plus tard, le documentariste retrouve la bobine. L’humidité en avait détruit le son et quelques minutes de film. Tout à la joie de ses retrouvailles, le réalisateur enregistre une nouvelle bande-son, mais décède avant le terme de sa mission. Le film retombe dans l’oubli. Il y a quelque temps, sa veuve remet la main dessus par hasard et entre en contact avec Christophe Nedelec, de l’association les Abbesses de Gagny-Chelles, qui met en valeur l’histoire et le patrimoine locaux. « En découvrant le film, nous n’en sommes pas revenus, raconte-t-il. Nous ne connaissions ce patrimoine qu’à travers des cartes postales. Aucune autre ville d’Ile-de-France ne possède un tel document. » Quatre-vingts heures de restauration plus tard, l’association est fière de proposer le documentaire sur DVD. Le travail de Maurice Pégon est finalement reconnu.

Dépôt-vente du DVD « Il était une fois Gagny » à la boucherie-charcuterie des Abbesses, 2, avenue de l’Abbaye et chez le fleuriste du Chesnay, 16, rue de la Haute-Carrière. Prix : 25 €. Contact : http://blog.gagny-abbesses.info.

Journaliste : Gireg Aubert

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Le résultat de cet article a été fulgurant. En effet, Le Fleuriste du Chesnay Mr Fournier a été pris d'assaut dés l'ouverture. Nous avons été forcé de renouveler le stock de DVD par 3 fois dans la journée du 20 Janvier date de la sortie de l'Article.

Nous allons livrer les quelques exemplaires qu'il nous reste demain en attendant un réassort prévu pour Vendredi après-midi.

Plus de 70 dvds ont été vendus dans cette seule journée dans nos différents points de vente.

Nous voulions remercier chaudement Mr Hervé Fournier, notre fleuriste du bas-Gagny (16, rue de la Haute-Carrière), pour avoir travaillé bénévolement, avec son fils, toute la journée pour distribuer le film. Il a été jusqu'à mettre des personnes en liste d'attente et à ne pas hésiter à les rappeler quand le film était à nouveau en stock.

Nous avons également une pensée toute particulière à nos anciens de la maison de retraite de la Cerisaie qui sont venus prendre un exemplaire pour le diffuser dans l'établissement. Comme il est dit dans le film "L'histoire locale est une résurrection".

Nous sommes toujours dans l'attente d'une réponse de la municipalité de Gagny, pour diffuser ce film gratuitement pendant une semaine dans la salle des fête de la ville et cela en collaboration avec la Société Historique du Raincy et du Pays d'Aulnoye (dont les historiens du film aujourd'hui disparus en sont les membres fondateurs, à savoir Georges Guyonnet et Jean Daquin).

vendredi 16 janvier 2009

Les souvenirs des commerces de Mr Daniel Masson, 20/12/2008.

Voici, une interview filmée de Mr Daniel Masson où il nous raconte ses souvenirs de quelques commerces des Abbesses de Gagny-Chelles.

Daniel Masson

Une photo de Daniel Masson à 22ans après son retour de la Guerre d'Algérie où il a servit sous les ordres du général Marcel Bigeard.

Il raconte notamment :

  1. Le commerce de Mme Taravella dans l'immeuble Migraboff à l'angle de l'Avenue Sambre-et-Meuse et Albert-Caillou.
  2. Le Café-Tabac- Epicerie de la famille Alboy dans l'avenue du même nom.
  3. Le Merle Blanc et le salon de coiffure de l'Avenue Paul de Kock

Les commerces disparus des Abbesses de Gagny-Chelles

vendredi 9 janvier 2009

Les souvenirs de guerre de Mr Daniel Masson, 20/12/2008.

Voici, une interview filmée de Mr Daniel Masson où il nous raconte ses souvenirs d'enfance de la guerre 39-45.

Daniel Masson

Une photo de Daniel Masson à 22ans après son retour de la Guerre d'Algérie où il a servit sous les ordres du général Marcel Bigeard.

Il raconte notamment :

  1. Les bombardements de la gare de triage de Vaires-sur-Marne.
  2. La tentative de rafle des allemands des hommes du quartiers des Abbesses.
  3. Une fusillade entre des soldats allemands pour disperser la population du quartier.
  4. Pourquoi l'avenue du Coq-Hardy a été rebaptisé avenue Roger Alboy après la guerre.

Les souvenirs de guerre de Mr Daniel Masson, 20/12/2008.

mardi 30 décembre 2008

Le DVD "Il était une fois GAGNY" est disponible dans des points de vente à GAGNY

Nous avons 2 points de vente pour notre DVD "Il était une fois GAGNY", car nous les avons mis en dépôt vente dans les commerces de Gagny suivants :

La Boucherie-Charcuterie des Abbesses : Paillard Christian

  • 2 avenue de l'Abbaye 93220 GAGNY
  • Tél : 01 43 08 11 74

Le Fleuriste du Chesnay : Fournier Hervé

  • 16 rue de la Haute Carrière 93220 GAGNY
  • Tél : 01 43 09 29 18

Ce film est, à ce jour et peut être pour toujours, le seul reportage historique du Gagny d’autrefois.

"Il était une fois Gagny" : un film d'une durée de 32 minutes réalisé par Maurice Pégon a été tourné en 1952 avec la participation de Georges Guyonnet et de Jean Daquin. Avec en bonus, un reportage de 12 minutes sur l'histoire du domaine de Maison-Blanche.


Il était une fois GAGNY (Extrait)

La plupart des lieux présentés dans ce film n’existe plus aujourd’hui. Il en va ainsi du château de Maison-Rouge, de la Maison des Pianos, du château du Chesnay ou encore de la ferme de la Maison Guyot, tous victimes de l’urbanisation “sauvage” des années 60.

Ce film que l’on croyait perdu à jamais, fut retrouvé chez l’épouse de Mr Pégon. En mémoire de son époux disparu, celle-ci nous l’a donc confié afin qu’il ne sombre pas dans l’oubli et soit enfin rapporté au patrimoine de la ville de Gagny et du Pays d’Aulnoye.

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Ceci est une production exclusive de l'Association "Les Abbesses de Gagny-Chelles".

samedi 27 décembre 2008

Quand la doyenne de Gagny habitait aux Abbesses

Saviez vous que dans les années 60, la doyenne de Gagny habitait aux abbesses ?

La doyenne des Abbesses n°1

Félipa Munoz, le jour de son centenaire.

En effet, Félipa Munoz, Diez de son nom de jeune fille, était dans la doyenne de Gagny en 1961. Née le 1er Mai 1861 à San Cristobal en Espagne, la mairie de Gagny, pour son centenaire, décida d'organiser une fête en son honneur.

La doyenne des Abbesses n°4

La carte d'invalidité de Félipa, elle était atteinte de cécité.

Ainsi, dans la rue de son domicile (elle vivait dans la famille de sa fille au 48 avenue Roger Alboy), une fête se déroula en Mai 1961. Elle eu même droit, ce jour là, à la visite du Maire de l'époque, Mr Raymond Valenet, accompagné d'enfants costumés.

La doyenne des Abbesses n°2

Mr le Maire, Raymond Valenet, défilant dans l'avenue Roger Alboy.

La doyenne des Abbesses n°3

Les enfants costumés devant l'ancienne Boulangerie Ringuet de l'avenue Roger Alboy.

Elle décéda le 30 Juin 1964 à l'âge avancé de 103 ans et 2 mois.

Nous voulions remercier son petit fils, Mr Daniel Masson, pour nous avons confié ses précieuses photos de famille et donné l'autorisation de les partager avec nos lecteurs.

La doyenne des Abbesses n°5

Mr Daniel Masson aux côtés de sa grand-mère lors de la fête de son centenaire.

mardi 11 novembre 2008

L'histoire de Gagny, comme vous ne l'avez jamais vu...en DVD!!!!

Le film "Il était une fois GAGNY" enfin retrouvé et disponible en DVD pour les fêtes de Noël

Une production exclusive de l'Association "Les Abbesses de Gagny-Chelles".

"Il était une fois Gagny" : un film d'une durée de 32 minutes réalisé par Maurice Pégon et tourné en 1952 avec la participation de Georges Guyonnet et de Jean Daquin sera disponible en DVD à partir du 20 décembre 2008.

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Ce film est, à ce jour et peut être pour toujours, le seul reportage historique du Gagny d’autrefois.

La plupart des lieux présentés dans ce film n’existe plus aujourd’hui. Il en va ainsi du château de Maison-Rouge, de la Maison des Pianos, du château du Chesnay ou encore de la ferme de la Maison Guyot, tous victimes de l’urbanisation “sauvage” des années 60.

Ce film que l’on croyait perdu à jamais, fut retrouvé chez l’épouse de Mr Pégon. En mémoire de son époux disparu, celle-ci nous l’a donc confié afin qu’il ne sombre pas dans l’oubli et soit enfin rapporté au patrimoine de la ville de Gagny et du Pays d’Aulnoye.

La précieuse pellicule en 9.5 a ainsi été numérisée et restaurée et le son, masterisé et re-synchronisé par nos soins.

Nous avons donc décidé, en série très limitée, d'éditer ce film exceptionnel en DVD. Il sera mis en vente au prix 25€ (15€ pour les adhérents de l'association) et l'intégralité des bénéfices (s'il y en a, car nous avons eu des frais de restauration, de numérisation et de montage du DVD très importants), seront utilisés pour financer les activités de notre association.

Des projections publiques, seront organisées au début de l'année 2009.

Pour que vous compreniez bien la nature exceptionnelle de ce documentaire, de cette résurrection de l'histoire locale de GAGNY, voici un bref extrait de ce film absolument unique qui traite du château, disparu en 1954, de Maison-Rouge :


Il était une fois GAGNY (Extrait)

dimanche 5 octobre 2008

Article du 6 août 1934 sur l'église orthodoxe des Abbesses

Voici un article daté du 6 août 1934, paru dans un quotidien nommé "Le Journal", qui parle d'une fête à l'église Saint-Seraphin de Sarov.

Nous en avons pris connaissance grâce au document suivant : "La colonie Russe de Gagny" par H. Szklartchik (Bulletin de la société historique du Raincy et du pays d'Aulnoye, En Aulnoye Jadis, 1990, N°19, p. 83-92)

L'égliste orthodoxe dans les années 30

"Humble édifice fait comme leur maison par le labeur de tous; l'Église dresse pourtant avec fierté vers le ciel trois coupoles traditionnelles surmontées de trois croix orthodoxes dorées, sur un fond de peupliers frémissants.

Avec quelle savante patience il a fallu travailler sur les humbles matériaux pour évoquer de loin, l'audacieux éclat byzantin des vieux temples orthodoxes. Avec une touchante piété les plus artistes d'entre les émigrés ont su peindre sur l'iconostase l'image traditionnelle des Apôtres et recopier la Vierge Sainte de Kazan.

Et quand le chœur lança vers le ciel les vieux chants liturgiques, l'humble foule des vestons fatigués, des redingotes verdies, des robes improvisées, s'est cru avec extase dans la Sainte-Russie d'autrefois.

Au moment fixé par le rite, on entendit le carillon des cloches, tel qu'il sonnait autrefois de la Baltique à la Mer Noire. Pourquoi était-il un peu grêle ? Nous l'avons su quelques instant après. Une cloche est chère. Quatre cloches ruineraient le trésor de l'Église. Sous le marteau vigoureux de deux sonneurs, des morceaux de rail, coupés avec science et suspendus à une branche d'arbre chantent 'do, ré, sol" comme les vieux carillons de Moscou".

Un article si touchant que nous n'avons pu nous empêcher de vous le transmettre.

mercredi 24 septembre 2008

Le parc du Chesnay : Avant ->Maintenant

Carte Postale : Canal du Chesnay vu du chateau

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samedi 20 septembre 2008

L'histoire du domaine du Chesnay - Partie 4/4 : La mort du domaine ou la lèpre des temps modernes

Préambule :

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Voici la quatrième et dernière partie de notre épopée de la rentrée, la mort du domaine du Chesnay.

Si vous voulez lire les épisodes précédents :

  1. Le domaine du Chesnay Partie 1 : Le sieur Payen
  2. Le domaine du Chesnay Partie 2 : Le Baron Daniel Roger
  3. Le domaine du Chesnay Partie 3 : Le Général Humann

Au décès du Général Humann, le comte de Germiny, époux sa fille Marie Madeleine, devint donc le nouveau propriétaire du domaine.

Le lotissement Gabinien du Chenay :

Le comte de Germiny prit la décision de le "liquider" dans son intégralité. Comme il était président de l'Association Catholique de Gagny, il ne conserva qu'une parcelle pour y faire édifier une chapelle. Il laissa le reste du domaine en pâture aux lotisseurs.

Emplacement de la cité-jardin du château du Chesnay

Pancarte rue des Marronniers qui annonce l'emplacement de la future "cité-jardin" du château du Chesnay.

Le domaine fut donc morcelé en une multitude de parcelles. Le secteur se transforma vite en un assemblage hétéroclite de "bicoques", de cabanes et de maisons dites "modernes". "Lèpre qui fit de la campagne, définitivement la banlieue." comme l'écrit Pierre Jacquet dans son article sur le domaine daté de 1969.

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samedi 13 septembre 2008

L'histoire du domaine du Chesnay - Partie 3/4 : Le Général Humann

Préambule :

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Voici la troisième partie de notre épopée de la rentrée, l'histoire du Général Humann.

Si vous voulez lire les articles précédents :

  1. Le domaine du Chesnay Partie 1 : Le sieur Payen
  2. Le domaine du Chesnay Partie 2 : Le Baron Daniel Roger

Le Général Humann :

Le général Humann, Georges de son prénom, dont le grand-père était un négociant de Strasbourg devenu membre de la Chambre des Pairs et ministre des Finances de Louis Philippe de 1832 à 1836, épousa Hortense-Augustine Guilleminot.

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Cette dernière était la belle sœur du comte Roger. Le comte et son épouse Aimée de Guilleminot n'eurent pas de descendance, tous leurs bien furent partagés entre leurs héritiers indirects. Le Général Humann était également un ami proche du comte Roger du Nord comme le prouvent les correspondances qu'ils entretenaient.

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samedi 6 septembre 2008

L'histoire du domaine du Chesnay - Partie 2/4 : Le Baron Daniel Roger

Préambule :

Gagny - Château de Chesnay

Voici donc la seconde partie de notre épopée de la rentrée, l'histoire du Baron Daniel Roger et de sa descendance, celui qui fit construire le château du Chesnay qui fut Maire de Gagny de 1815 à 1827.

Le Baron Daniel Roger :

Le 9 Juin 1801 (9 Prairial An IX), le Baron Daniel Roger, domicilié 4 rue Bergère à Paris, devient propriétaire de la ferme et des champs auprès de Féburier qui avait fortement hypothéqué le domaine. Le Baron, déjà propriétaire du château de la Garenne à Villemonble, s'attacha fortement à ce nouveau domaine au point qu'il revendit ce dernier en 1810.

Le Baron, né à Genève le 2 novembre 1769, se mit en tête de reconstituer le domaine qui avait été morcelé après l'exécution en 1794 du sieur Payen par le tribunal révolutionnaire. Ainsi, le 1er Octobre 1808, il réussit à racheter la carrière de gypse aux héritiers de la famille Saint-Pierre et il développa son activité.

Pour de plus amples renseignements sur l'histoire du sieur Payen, lire l'article suivant.

Suite à la vente de son château de la Garenne, il fit construire en 1810 le château du Chesnay. Il fut bâti dans la continuité de la ferme par l'ajout d'une aile en éperon.

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lundi 1 septembre 2008

L'histoire du domaine du Chesnay - Partie 1/4 : Les origines du domaine et le funeste destin du sieur Jean-Joseph Payen.

Préambule :

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Croquis, par Peulot de la ferme du Chesnay en 1870.

Il nous semblait important d'essayer de retracer l'histoire de la ferme et du château du Chesnay, l'histoire des carrières Saint-Pierre et du quartier des Abbesses y étant liées. Nous avons réalisé des travaux de synthèse et de recherches, de longs mois durant, afin d’être en mesure de rédiger ce présent document.

Nous ne prétendons pas avoir évité les erreurs et les lacunes. Personne n’y échappe : on trouve toujours de nouveaux textes, on découvre toujours des nouveaux éléments, telle source que l’on croyait sûre peut se révéler sujette à caution… Mais s’il fallait toujours attendre la dernière vérité, on risquerait de ne jamais rien écrire.

Que le voyage dans le passé commence…

Voici donc la première partie de notre épopée de la rentrée, l'histoire du funeste destin du sieur Payen et des origines du domaine du Chesnay.

Les origines du domaine du Chesnay :

Le domaine de Chesnay n’a été placé dans le ressort administratif de la commune de Gagny qu'après la Révolution Française. Avant cela, il était la propriété du prieuré de Gournay-sur-Marne.

Le prieuré a été fondé au XIème siècle, par le seigneur de Gournay, Guy le Rouge, et donné vers 1079 au monastère Saint-Martin-des-Champs de Paris.

L'histoire moyenâgeuse du domaine du Chesnay et du Prieuré de Gournay fera l'office d'une étude séparée, nous la présentons ici que très sommairement tant le sujet est vaste et complexe.

Le domaine du Chesnay est mentionné pour la première fois au XIème siècle avec la présence d'un certain Robertus de Canoilo en 1067. L'Abbé Leboeuf a dit "Le Chesnay serait mieux écrit Le Chenoil, il ne tire pas son nom d'une grande profusion de chênes; il est appelé Canoilus ou Canoilum au XIème siècle et tire peut être son origine du nom de personne Canus ou Kanus".

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samedi 26 juillet 2008

Carte postale : l'Avenue de l'Abbaye dans les années 30-50

Carte poste de l'avenue de l'abbaye

mercredi 23 juillet 2008

Kéfir de lait et de fruits

Le kéfir (ou képhir) est une boisson issue de la fermentation du lait ou de jus de fruits sucrés. Elle est beaucoup consommé par les russes et surtout les caucasiens. Les Russes croient que la consommation régulière du Kéfir améliore l’état général de la santé, il est d’ailleurs proposé aux patients séjournant dans les hôpitaux, pour aider à combattre les infections et les maladies.

On dit également que c'est un probiotique (qui favorise la vie). Cette boisson contient de nombreuses espèces de micro-organismes et elle est utilisée pour ses propriétés diététiques (flore, transit, santé, etc.).

La boisson obtenue est légèrement gazeuse et contient un peu d'alcool, ce taux est très faible comparé aux fermentations les plus courantes, et le degré alcoolique se situe aux alentours de 1 %. Il peut varier suivant la durée de la fermentation, mais quand celle-ci est trop longue (plus de 3 à 4 jours), la forte acidité rend le produit impropre à la consommation. Une des utilisations de ces kéfirs « forts » qui ont longuement fermenté est comme conservateur naturel.

Il ne faut pas confondre la dénomination kéfir qui désigne le produit obtenu avec les « grains de kéfir » qui sont des amalgames de micro-organismes formant des « grains » plus ou moins friables dont on se sert pour ensemencer la boisson.

Un proche parent du kéfir est le kombucha. Il s'agit d'une autre culture symbiotique à base d'organismes unicellulaires, originaire de Chine et se présentant sous forme d'une membrane gélatineuse permettant la fermentation de boissons sucrées, traditionnellement du thé noir sucré.

Kéfir de lait

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samedi 5 juillet 2008

Les risques d'inondations du quartier des Abbesses

Vous avez peut être déjà entendu parlé des inondations de Janvier 1910 avec sa crue exceptionnelle de la Marne, mais saviez vous que celles-ci sont qualifiées de centennale ?

Inondations 1910 : Les avenues inondées

Mais qu'est ce donc qu'une crue centennale ?

Une crue centennale est une crue dont la probabilité d'apparition une année est de 1 / 100, en terme de débit. Autrement dit, la probabilité que son débit soit atteint ou dépassé est chaque année de 1 / 100.

Ainsi, une crue centennale revient en moyenne tous les 100 ans, mais ne se produit pas nécessairement tous les 100 ans (il n'y a en fait que 2 chances sur 3 d'observer une crue centennale sur une période de 100 ans). De même son occurrence une année n'exclut pas sa répétition une ou quelques années plus tard, puisque les phénomènes pluvieux n'ont pas de raison d'être liés d'une année à la suivante.

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