Long de 131 Kms, l'aqueduc de la Dhuis (ou Dhuys) a été construit entre 1863
et 1865 à la demande de Napoléon III (1808-1873) pour acheminer l'eau de la
Dhuys. Son point de départ se trouve à Pargny-la-Dhuys (Aisne) et il se termine
dans le réservoir de Ménilmontant (Paris XXème).
Aujourd’hui, l’aqueduc de la Dhuis est géré par la SAGEP au niveau des eaux.
L’entretien des espaces verts est assuré par l’Agence des Espaces Verts d’Ile
de France (AEV). Il est menacé de déclassement d’utilité publique car il
n’alimente presque plus Paris en eau potable du fait de la vétusté des
conduites. Il fournit majoritairement en eau le parc d’attractions Disneyland,
seul le surplus est dirigé vers Paris.
La promenade de l’aqueduc de la Dhuis a été aménagée en 2007-2008 par l’AEV,
sur l’espace libre disponible au-dessus de l’aqueduc souterrain de la Dhuis. Le
coût de cet aménagement fut de 6 millions d’euros.
Sur 27 Kms, la promenade de l’aqueduc de la Dhuis, située à flanc de
coteaux, se caractérise par des paysages agréables et très divers. Cette
promenade réalisée sur l’emprise de l'aqueduc relie les villes suivantes :
Le Raincy (93), Gagny (93), Monfermeil (93), Clichy-sous-Bois (93), Coubron
(93), Courtry (77), Le Pin (77), Claye-Souilly (77), Villevaude (77),
Annet-sur-Marne (77), Carnetin (77), Thorigny-sur-Marne (77), Dampmart
(77).
Véritable trait d’union entre la ville, la forêt et la campagne, cet
itinéraire très prisé des populations relie plusieurs espaces boisés de la
région tels que la forêt de Bondy le bois, la forêt régionale des Vallières ou
encore la base de loisirs de Jablines-Annet.
Cette promenade est une coulée verte indispensable favorisant le maintien de
la biodiversité en permettant le déplacement des espèces. C'est un des éléments
clefs de la trame verte de l'Est Francilien.
Après Chelles (77500), Courtry (77181),
Lognes (77185), Villeparisis (77270) ,
Carnetin (77400), Villevaudé (77410) et
Claye-Souilly (77410), c'est au tour de
Thorigny-sur-Marne de voter une motion pour sauvegarder
l'Aqueduc de la Dhuis et la butte de l'Aulnay.
l'Aqueduc de la Dhuis.
Une motion a donc été votée lors du dernier conseil municipal de la commune
en date du 24/11/2011.
Conseil Municipal de Thorigny-sur-Marne
Objet : MOTION - PRESERVATION DE L’AQUEDUC DE LA DHUIS
Construit sous Napoléon III, l'aqueduc de la Dhuis (ou Dhuys) achemine l'eau
de la Dhuys depuis l’Aisne et se termine dans le 20ème arrondissement de
Paris.
Il est géré par Eaux de Paris.
Hormis le caractère historique de l'aqueduc et le fait que son parcours soit
inclus dans plusieurs zones de protection des espaces verts et naturels y
compris la faune, l'aménagement d'une longue liaison douce, porté par la CAMG,
les communes concernées, et réalisé par l'AEV (Agence des Espaces Verts) a
permis de développer ce couloir écologique, et de voir la fréquentation des
promeneurs et randonneurs en nette augmentation.
6 millions d’euros ont été consacrés par l’AEV (Agence des Espaces Verts
d’Ile-de-France) à l’aménagement de l’emprise de l’Aqueduc de la Dhuis.
La ville de Paris envisagerait la cession de tronçons de l’Aqueduc de la
Dhuis à la société Placoplatre (environ 6 hectares) sur les communes de Seine
et Marne suivantes : Le Pin, Claye-Souilly, Villevaudé et Annet-sur-Marne,
afin d’y exploiter des sous-sols gypseux à ciel ouvert.
Ce projet pourrait mettre en péril l’intégrité écologique de cette coulée
verte et nuire gravement à ce véritable lieu de promenade et de
respiration.
Ce projet ne semble pas pleinement correspondre au cadre définit par la
convention de partenariat signée en février 2011 entre la Mairie de Paris et le
Conseil général de Seine-et-Marne. Cette convention les engage mutuellement à
soutenir pleinement un développement durable de la métropole.
Le Conseil municipal de Thorigny-sur-Marne s’oppose à toute opération qui
viendrait altérer ou dénaturer la promenade de l'aqueduc de la Dhuis, nuisant
ainsi à cette coulée verte et à ce symbole de la révolution hydraulique.
Depuis plus d'un siècle, l'aqueduc est une promenade très prisée des
Franciliens, En témoignent les cartes postales anciennes suivantes. Ci-après,
veuillez trouver un très bel article du journal Libération paru le 9 août 1995
à 7h35.
La Dhuis, l'aqueduc invité chez MickeyConstruit au XIXe pour alimenter
Paris, il abreuve aujourd'hui Disneyland.
Par WENZ-DUMAS François pour Libération, Le 9 août 1995.
Question pour un Quiz: «Qui a fait l'adduction d'eau potable
d'Eurodisney?» Réponse: «le baron Haussmann». Ou, pour être tout à fait
exact, l'ingénieur Belgrand, inspecteur général des Eaux et Forêts, à la
demande du fameux préfet auquel Paris doit ses grands boulevards. Le Disneyland
européen est en effet alimenté par un aqueduc dont la construction date de
1863. Il n'était évidemment pas question à l'époque d'abreuver Mickey à
Marne-la-vallée. Mais en 1992, on a construit une dérivation à Chessy
(Seine-et-Marne), où l'aqueduc traverse le périmètre de Disneyland.
Il est nourri par un aqueduc puisant à une source de l'Aisne, la Dhuys,
entre Château-Thierry et Montmirail, et que les ingénieurs du Second Empire ont
orthographiée «Dhuis». Son eau jaillit été comme hiver à 10,5°. Elle était
destinée aux quartiers populaires de l'est de la capitale, où elle arrive à
11°. Disneyland, qui n'utilise pas la totalité des 20.000 m3 de débit
quotidien, en laisse d'ailleurs encore filer un peu vers Paris. Une goutte,
dans les 750.000 m3 aujourd'hui consommés chaque jour par les parisiens. Mais à
l'époque, les besoins (80.000 m3) étaient essentiellement couverts par pompage
dans la Seine, et l'apport des eaux fraîches de la Dhuis fit faire un bond en
avant à l'hygiène et la santé publiques....
Après Chelles (77500), Courtry (77181), Lognes (77185), Villeparisis
(77270) , Carnetin (77400) et Thorigny-sur-Marne (77404), c'est au tour de
Claye-Souilly (77410) de voter une motion pour sauvegarder l'Aqueduc de la
Dhuis et la butte de l'Aulnay. Une motion a donc été votée lors du dernier
conseil municipal en date du 29/11/2011.
Il a donc été voté :
DE REAFFIRMER l'importance de cette coulée verte, pour le
maintien de la biodiversité, du lien géographique, historique et humain de
notre territoire.
DE REFUSER de voir l'exploitation de ce site, à ciel
ouvert.
DE S'OPPOSER à ce que la Ville de Paris cède l'Aqueduc de
la Dhuis à la société BPB Placoplâtre, tant que toutes les mesures de
protection de la biodiversité et des milieux naturels ne seront pas
garanties.
Il est donc venu admirer les carrières à ciel ouvert de Villeparisis et de
Vaujours et oser parler de développement durable. Que ne faut il pas faire pour
plaire aux industriels!
Hollande: un "grand plan pour l'isolation des logements"
Lundi 28/11/2011 Agence France-Presse.
François Hollande, candidat PS à la présidentielle, a annoncé lundi, s'il
était élu, le lancement d'un "grand plan pour l'isolation des logements", dans
le cadre du "pacte productif" qu'il propose.
M. Hollande, qui s'exprimait devant la presse à l'issue de la visite d'une
une usine fabricant du placoplâtre à Vaujours (Seine-Saint-Denis), a plaidé
pour que se "développent" les filières industrielles, et en particulier celles
des "économies d'énergie et des énergies renouvelables".
"D'où la proposition que je fais de lancer un grand plan pour l'isolation
des logements pour la prochaine décennie", a-t-il dit, reprenant une
proposition contenue dans le projet du PS voté en mai dernier.
Relevant que "40% de notre consommation d'énergie est dans notre habitat",
il a estimé "possible de faire en sorte que nous réduisions considérablement
notre consommation d'énergie, ce qui aura un effet en matière de balance
commerciale, d'emploi et de pouvoir d'achat".
Ce plan "mobilisera des financements publics - privés aussi - avec des
incitations fiscales fortes pour les propriétaires, pour les bailleurs sociaux,
pour qu'ils puissent investir pour leur propre intérêt et l'intérêt du pays",
a-t-il dit.
Pour M. Hollande, qui avait juste avant - casque sur la tête, et chasuble
orange - visité la carrière de gypse située à quelque 5 km de l'usine de
Vaujours, a rappelé que "si l'on veut mettre notre pays dans une dynamique
(...) l'industrie en sera le levier".
"Favoriser l'innovation et l'investissement", "développer les PME" et
"mobiliser les financements" sont les autres "axes" de son "pacte
productif".
Devant une trentaine d'ouvriers rassemblés dans l'usine pour l'occasion, il
leur a promis de revenir à la retraite à 60 ans pour ceux qui ont commencé à
travailler tôt et ayant leurs 41,5 annuités, et d'"ouvrir des négociations" sur
une réforme "durable" des retraites qui prendrait en compte "la
pénibilité".
En Seine-St-Denis, Hollande cherche à conjuguer "industrie" et
"écologie"
LEMONDE.FR | 28.11.11 | 19h13 • Mis à jour le 28.11.11 | 19h28
François Hollande en visite dans l'usine de placoplâtre du groupe
Saint-Gobain à Vaujours (Seine-Saint-Denis), lundi 28 novembre. AP
Photo/Patrick Kovarik, Pool
Cela s'appelle faire d'une pierre deux coups. En se rendant, lundi 28
novembre, à l'usine de placoplâtre du groupe Saint-Gobain à Vaujours
(Seine-Saint-Denis), François Hollande avait un double objectif en tête :
faire taire une droite qui n'hésite pas à voir en lui le fossoyeur de
l'industrie française, et rassurer les écologistes qui, après ses déclarations
sur le nucléaire, le soupçonnent de faire, au fond, peu de cas des enjeux
environnementaux.
Le candidat socialiste à la présidentielle, qui a dû affronter des
polémiques sur le droit de veto de la France à l'ONU ou sur le nucléaire, était
accompagné de Claude Bartolone, président du conseil général de
Seine-Saint-Denis, et d'Alain Rousset, président du conseil régional
d'Aquitaine et responsable, dans son équipe, des questions industrielles. Lors
de son déplacement, il s'est fait le chantre du "redressement industriel",
accusant au passage Nicolas Sarkozy d'avoir accéléré la "désindustrialisation"
du pays.
UN CHÔMAGE QUI "EN DIT LONG SUR LA DÉSINDUSTRIALISATION"
Anticipant d'une petite heure l'annonce des derniers chiffres du chômage, M.
Hollande a précisé qu'il s'attendait à un "record" qui "en dit long sur la
désindustrialisation" qui frappe la France. "En dix ans, la part de l'industrie
est passée de 18 % à 13 % de la valeur ajoutée, et 750 000 emplois industriels
ont été perdus en dix ans", a-t-il déclaré.
Mais cet hymne à l'industrie, célébrée comme "le levier" qui doit remettre
la France sur la voie du "redressement" après "des années d'abaissement", était
aussi, pour François Hollande, l'occasion de préciser qu'il se jouerait sur une
partition tout à fait acceptable pour les partenaires écologistes avec lesquels
le Parti socialiste a conclu un accord électoral et législatif pour 2012.
L'intérêt apporté par le candidat au placoplâtre visait à émettre un
message : celui du mariage entre l'enjeu industriel et l'enjeu
environnemental, du "produire plus pour consommer moins", de l'union entre le
"pacte productif" et le "défi écologique". Insistant, dans le prolongement de
sa tribune publiée dans Le Monde ce lundi, sur la nécessité de la "sobriété"
énergétique, le candidat en a profité pour annoncer qu'il lancerait, s'il est
élu en 2012, un "grand plan pour l'isolation des bâtiments".
Malgré la présence de nombreux élus et conseillers généraux de tous bords
politiques lors de notre manifestation de Samedi dernier,
une marche pour la sauvegarde de la Dhuis qui a attiré plus de 900
personnes à Villevaudè, le Conseil Général de Seine et Marne a accouché
Vendredi matin d'une souris.
Notre aqueduc de la Dhuis
Des représentants d'associations du collectif "Sauvons
la Dhuis" ont assisté au conseil en date du 25/11/2011. Ils ont pu
par eux même assister à l'accouchement.
Malgré un projet de motion
présentée par par les conseillers Arnaud de Belenet et Sinclair
Vouriot, au nom du Groupe Union pour la Seine-et-Marne et le vote
de motions courageuses à l'unanimité des conseils municipaux de
Courtry, Chelles, Carnetin, Lognes et Villeparisis, la présidence du
CG77 a décidé de vider la motion proposée de toute sa substantifique
moelle.
Mr Jean Dey
(Europe Ecologie Les Verts), en sa qualité de premier
Vice-Président en charge de l'Environnement, Vincent
Eblé (PS) en tant que Président du CG77 et Michèle Pélabère (PS) conseillère du
Canton de Claye-Souilly, se sont attachés à refuser de
s'opposer clairement à la cession de l'acqueduc de la Dhuis aux industriels du
Plâtre.
Vision d'horreur d'une carrière à ciel ouvert ou l'avenir promis à la butte
de l'Aulnay si la vente des parcelles de l'acqueduc de la Dhuis est accordé à
BP Placoplatre.
Nous le savons tous et la présidence du CG77 la première, que le nerf du
conflit est la maitrise foncière de la Dhuis.
C'est une motion vide de sens pondue uniquement pour sauver les apparences
et soutenir une position de façade.
Le CG77 persiste et signe.
Une motion totalement irresponsable et possiblement très lourde de
conséquences pour l'avenir de la trame verte de l'Est Francilien
Et dire que Mr Dey a eu l'audace de s'inviter à la manifestation du 19
Novembre dernier.
Dans cette affaire, nous sommes donc bien au cœur de la réalité de
l'engagement du CG77 pour la qualité de vie des Seine-et-Marnais.
Le 77 est le département où fleurissent les décharges, où les carrières
rongent les sols, où les zones naturelles sont bafouées, où les trames vertes
sont condamnées pour des poignées d'€.
Le 77 ou le territoire sacrifié de l'ile de France.
Voici donc les 2 motions, celle qui a été écartée et celle qui a été
imposée par la présidence du CG77.
Motion présentée par par les conseillers Arnaud de Belenet et
Sinclair Vouriot (Cliquer sur l'image) :
Motion proposée par la présidence et retenue par le CG77 (Cliquer
sur l'image) :
La sauvegarde de l’aqueduc de la Dhuis fait l’unanimité
Il y a eu des frictions, mais finalement gauche et droite sont tombées
d’accord, hier au conseil général, sur un texte commun concernant l’aqueduc de
la Dhuis. Construit sous Napoléon III, cet ouvrage qui alimente en eau
essentiellement le parc Disneyland est devenu un haut lieu de la randonnée en
Seine-et-Marne. Seulement voilà : la Ville de Paris, propriétaire des
terrains, envisage d’en vendre une partie à la société Placoplâtre afin qu’elle
puisse exploiter un gisement de gypse.
Hier, opposition et majorité avaient chacune préparé un texte pour demander
aux élus de la capitale de renoncer, au moins temporairement, au projet. Lors
de la dernière séance, la gauche avait refusé d’examiner le texte proposé par
la droite. Ce que n’a pas manqué de rappeler Arnaud de Belenet (UMP,
Thorigny-sur-Marne). « Nous avons eu droit à des noms d’oiseaux parfois
insultants. Tout ça pour que vous présentiez à votre tour une motion. Je prends
cela comme une forme d’excuse », s’est amusé l’élu. Et d’enfoncer le
clou : « La majorité se grandirait à accepter les propositions de son
opposition. »
Gauche et droite ont proposé un texte commun
Réponse de Vincent Eblé, président PS du conseil général : « La
motion que vous avez présentée la dernière fois était différente. Vous
demandiez que la Ville de Paris ne délibère pas sur cette question. Or nous
avions eu l’assurance qu’elle ne le ferait pas. Il n’y avait donc pas lieu de
voter cette motion. Vous pouvez considérer que c’est petit, que c’est
politicien, mais ce n’est que la réalité. »
Finalement, un groupe composé d’élus de gauche et de droite a quitté la
salle pour travailler à un texte commun. La motion présentée quelques heures
plus tard en fin de séance propose au Conseil de Paris de
« suspendre » la vente de l’aqueduc de la Dhuis, « le temps
d’une évaluation de l’impact environnemental du projet ».
Elle réclame aussi que, « si le caractère d’intérêt général de
l’exploitation gypsifère est avéré, l’aqueduc dans son tracé actuel soit
augmenté d’une bande de protection d’une largeur suffisante de part et d’autre
». La balle est à présent dans le camp de la mairie de Paris.
Extrait du compte-rendu du Conseil Municipal de Courtry en date du 10
Novembre 2011 :
Motion relative au soutien à la commune de Villevaudé quant à son refus de
l’exploitation à ciel ouvert, du site de la Dhuis (GR14) par BPB
Placoplâtre
Rapporteur : Monsieur Jean-Luc PILARD
Le Conseil Municipal,
Considérant
Que la convention entre l’AEV et la société des eaux de Paris arrive à
échéance au 31 décembre 2011,
Que l’aqueduc est aujourd’hui menacé par l’exploitation de son sous-sol, à
ciel ouvert, sur certaines communes,
Que la ville de Paris a clairement exprimé, dans un courrier adressé aux
communes concernées, dont celle de Villevaudé, son souhait de vouloir céder
l’exploitation de ce site à la société Placoplâtre,
Estimant,
Que l’aqueduc de la Dhuis appartient au patrimoine commun depuis le 19e
siècle,
Que la promenade a été aménagée par l’Agence des Espaces Verts (GR14), pour
un coût supérieur à 6 millions d’euros,
Qu’elle favorise le maintien de la biodiversité sur notre territoire, donc
notre environnement,
Que le GR14 permet aux promeneurs et randonneurs de profiter d’un point de
vue remarquable,
Que le GR14 crée un lien, une ceinture verte entre de nombreuses communes
de deux départements,
Entendu l’exposé du rapporteur,
Le Conseil Municipal, après en avoir délibérer, à l’unanimité,
Souhaite attirer l’attention du Conseil Municipal de Paris, sur
l’importance de cette coulée verte, pour le maintien de la biodiversité, du
lien géographique et humain de notre territoire.
Déclare être solidaire de la Commune de Villevaudé, quant à son refus de
voir l’exploitation de ce site, à ciel ouvert.
Affirme rester vigilante, quant à l’avenir de ce site remarquable.
Aqueduc de la Dhuis : Appel à manifester le Samedi 19 Novembre 2011 à
partir de 14h30.
« La Marche pour la Dhuis »
A l'appel du collectif « Sauvons la Dhuis », vous êtes
invités à une marche pour la sauvegarde de l'aqueduc de la Dhuis.
Cette marche aura lieu Samedi 19 Novembre 2011 à partir de
14h30.
Le lieu du rendez-vous a été fixé sur la commune de Villevaudé
(77410) à l'angle de la rue du Lavoir et de la rue Charles de
Gaulle.
La « Marche pour la Dhuis », d'une durée de 2 heures, permettra de
faire un aller-retour de Villevaudé (77410) à Courtry (77181) sur le tracé de
la promenade de la Dhuis et jusqu'aux frontières de la Seine-St-Denis.
Notre aqueduc de la Dhuis
Rappel des faits :
L’entreprise BP PLACOPLATRE (Filliale du groupe
Saint-Gobain) projette la mise en œuvre de nouvelles carrières à ciel
ouvert sur une partie du trajet de l'aqueduc de la Dhuis.
La promenade de la Dhuis appréciée de tous, continuité écologique
indispensable à l'équilibre des milieux naturels, élément clef de la trame
verte de l'Est Francilien serait définitivement mise à mal. Pourtant celle-ci a
été aménagée avec votre argent : 6 millions d'euros investis entre 2006 et
2007 par la région Ile-de-France.
Ces carrières signifient la destruction programmée d’une grande partie de
la butte de l'Aulnay sur les communes de Le Pin, Villevaudé, Claye-Souilly et
Annet-sur-Marne ainsi que l’anéantissement de sa faune et de sa flore
locale.
Exemple d'une carrière de gypse à ciel ouvert.
Et maintenant ?
La Mairie de Paris propriétaire et vendeuse des terrains demande au Conseil
Général de Seine-et-Marne, à la Région Ile-de-France et aux communes concernées
de se positionner sur l'avenir de l'aqueduc de la Dhuis. L’état doit aussi
définir clairement les zones de carrières possibles.
Pour peser sur ces décisions, nous avons besoin de tous ceux et celles qui
aiment la Dhuis.
Pour tous, il est indispensable de sauver la promenade de l'aqueduc de la
Dhuis et la butte de l'Aulnay véritable corridor écologique aux paysages
incomparables qui constituent notre cadre de vie.
Nous comptons donc sur vous le Samedi 19 Novembre pour participer à la
« Marche pour la Dhuis ».
Vendredi 04 Novembre 2011, le conseil municipal de Chelles a voté à
l'unanimité une motion reprise de notre pétition "NON à la destruction de
l’aqueduc de la Dhuis".
Un article du journal LA MARNE paru le 09 Novembre 2011 relate cet
évènement. Le titre est assez évocateur : "Plâtrée... de mécontents".
La dizaine de banderoles installées par le collectif "Sauvons
la Dhuis"
CHELLES : Motion contre la destruction de l'Aqueduc de la Dhuis.
La Ville de Paris a inscrit à l'ordre du jour de son conseil des 17 et 18
octobre 2011 la cession de l'aqueduc de la Dhuis à la société Placoplâtre, pour
ensuite suspendre ce débat. Ile-de-France Environnement et les associations de
protection de l'environnement de l'Est francilien tirent, néanmoins, le signal
d'alarme.
Long de 131 kms, l'aqueduc de la Dhuis (ou Dhuys) a été construit sous
Napoléon III pour acheminer l'eau de la Dhuys. Son point de départ se trouve à
Pargny-la-Dhuys (Aisne) ; il se termine au réservoir de Ménilmontant
(Paris 20ème).
Aujourd'hui, l'aqueduc de la Dhuis est géré par la SAGEP (société anonyme de
gestion des eaux de Paris). Pour l'essentiel, il fournit en eau le parc
d'attractions Disneyland, seul le surplus est dirigé vers Paris.
6 millions d'euros ont été consacrés en 2007-2008 par l'AEV (Agence des
Espaces Verts d'Ile de France) à aménager l'espace libre disponible qu'elle
entretient, au-dessus de l'aqueduc souterrain.
Véritable trait d'union entre la ville, la forêt et la campagne, cet
itinéraire très prisé des populations relie plusieurs espaces boisés de la
région. Cette coulée verte est indispensable au maintien de la biodiversité et
permet le déplacement des espèces. C'est un des éléments clefs de la trame
verte de l'Est francilien.
Cette réalisation de l'Agence des Espaces Verts de la région Ile-de-France
risque d'être réduite à néant. En effet, la Mairie de Paris a l'intention de
céder, au profit de la société Placoplâtre, des tronçons de l'Aqueduc de la
Dhuis sur les communes de Le Pin, Claye-Souilly, Villevaudé et Annet-sur-Marne,
afin de permettre une exploitation des sous-sols gypseux à ciel ouvert alors
que l'exploitation souterraine de ce gisement est possible/comme cela a été
fait en Seine-Saint-Denis.
S'il se réalisait, ce projet sonnerait le glas d'un ouvrage Haussmannien,
mettrait en péril l'intégrité écologique de cette coulée verte et nuirait
gravement à cette promenade chère aux habitants de l'Est Francilien et
d'ailleurs. Ce secteur de Seine-et-Marne a déjà trop souffert et souffre encore
aujourd'hui de ce type d'exploitation.
Par ailleurs, ce projet s'oppose aussi gravement à la convention de
partenariat signée en février 2011 entre la Mairie de Paris et le Conseil
Général de Seine-et-Marne visant à construire une métropole durable, notamment
au plan essentiel de la biodiversité.
Le conseil municipal de Chelles s'oppose à toute opération qui viendrait
dénaturer, altérer ou nuire à la coulée verte que constitue la promenade de
l'aqueduc de la Dhuis, et à toute nouvelle exploitation de gypse à ciel ouvert
dans le secteur.
Nous demandons au Conseil Général de Seine-et-Marne de se positionner
fermement contre ce projet
Nous demandons aux élus de la ville de Paris de s'opposer à la cession de
l'aqueduc de la Dhuis à la société Placoplâtre.
Le saviez-vous, la butte de l'Aulnay, sur les communes de Le Pin,
Villevaudé, Claye-Souilly et Annet sur Marne est le plus haut lieu de la
biodiversité du Nord Seine-et-Marne ???
Comme nous vous l'avons annoncé dans notre article - Main basse sur
l'aqueduc de la Dhuis, ce dernier est gravement menacé par la
volonté d'un industriel (BP Placo filiale du groupe
Saint-Gobain) de le racheter à la Mairie de Paris pour réaliser une
carrière à ciel ouvert sur son emprise.
L’aqueduc de la Dhuis est inclus au réseau Natura 2000 (ZPS
- zones de protection spéciale). Il est une entité écologique à part entière.
Le chemin de la Dhuis constitue une continuité verte qui
traverse l’ensemble de la zone étudiée et permet de maintenir un lien
fonctionnel pour de nombreuses espèces.
L'aqueduc de la Dhuis au sein du bois de gratuel à Villevaudé.
En effet, nous avons publié un certains nombre d'articles sur cet espace
naturel exceptionnel sous le nom de la carrière
Letellier.
La butte de l'Aulnay entre Le Pin et Annet-sur-Marne est parcouru par 2
Zones Naturelles d’Intérêt Écologique Floristique et Faunistique de type 01 et
02 (ZNIEFF).
La ZNIEFF de type 01 nommée LES FOSSÉS
MALORE :
N° rég. :77118001 N° SPN : 110020170 Type de zone : 1 Année de
description : 2003 Superficie : 98,72 (ha) Type de procédure
:Nouvelle zone Année de mise à jour : 2003 Altitude : 50 - 112
(m)
La ZNIEFF de type 02 nommée VALLÉE DE LA MARNE DE COUPVRAY À
POMPONNE :
N° rég. :77234021 N° SPN : 110020191 Type de zone : 2 Année de
description : 2003 Superficie : 3 609,13 (ha) Type de procédure
:Nouvelle zone Année de mise à jour : 2003 Altitude : 40 - 128
(m)
Voici des photos de quelques espèces et emblématiques de la ZNIEFF
LES FOSSÉS MALORE :
22/03/2011 - ZNIEFF LES FOSSÉS MALORE : Une
bonne dizaine de lézards vivipares ( Zootoca vivipara ) ont été observés. C'est
une espèce protégée par la loi française de 1976 et classée dans la liste rouge
française des espèces menacées. Elle est classée au niveau européen au sein de
l'Annexe de la Directive Européenne Habitats (CEE 92/43). Il a été aussi
observé des lézards des murailles (Podarcis muralis), des orvets (Anguis
fragilis) et des couleuvre à collier (Natrix Natrix).
13/06/2011 - ZNIEFF LES FOSSÉS MALORE :
L'épipactis des marais (Epipactis palustris), ou helleborine des marais est une
orchidée sauvage rare.
L'espèce est en régression suite à la destruction de son habitat, en
particulier la diminution des zones humides. Elle est classée NT : Quasi
menacée. Cette espèce est protégée par le Règlement communautaire CITES :
Annexe B et possède des statuts de protection régionales et départementales en
France.
13/06/2011 - ZNIEFF LES FOSSÉS MALORE :
Gymnadenia conopsea (L.) R.Br. Gymnadénie moucheron, Orchis moucheron, Orchis
moustique. Cette espèce est protégée par le Règlement communautaire
CITES : Annexe B.
23/05/2011 - - ZNIEFF LES FOSSÉS MALORE :
Orchis Négligés ( Dactylorhiza praetermissa ) en pleine floraison. Cette
orchidée bénéficie d'un statut de Protection régionale en Île-de-France.
Sur la ZNIEFF LES FOSSÉS MALORE , il y a beaucoup
d'espèces d'amphibiens protégées au niveau national qui profitent des
nombreuses zones humides : Triton palmé (Triturus helveticus), Triton
vulgaire (Triturus Vulgaris), Triton crêté (Triturus cristatus), Crapaud commun
(Bufo Bufo), Grenouille rousse (Rana temporaria), Grenouille agile (Rana
dalmatina), Crapaud alyte (Alytes obstetricans), Grenouille verte (Rana
esculenta), Grenouille rieuse (Pelophylax ridibundus) etc.
La ZNIEFF LES FOSSÉS MALORE permet la
nidification de nombreuses espèces d'oiseaux dont beaucoup de rapaces protégés
au niveau national : Buse Variable (ici en photo), Épervier d'Europe,
Faucon crécerelle, Chouette hulotte, Hibou Moyen-Duc etc.
La réalisation de nouvelles carrières à ciel ouvert sur l'emprise de
l'aqueduc de la Dhuis est donc la destruction annoncée d'un nombre très
important d'espèces protégées au niveau national et régional.
Exemple d'une carrière à ciel ouvert.
Pour dire non à la destruction de l’aqueduc de la Dhuis, une pétition a été
mise en ligne sur le site :
A l'appel du collectif « Sauvons la Dhuis », vous êtes
invités à une marche pour la sauvegarde de l'aqueduc de la Dhuis.
Cette marche aura lieu Samedi 19 Novembre 2011 à partir de
14h30.
Le lieu du rendez-vous a été fixé sur la commune de Villevaudé
(77410) à l'angle de la rue du Lavoir et de la rue Charles de
Gaulle.
La « Marche pour la Dhuis », d'une durée de 2 heures, permettra de
faire un aller-retour de Villevaudé (77410) à Courtry (77181) sur le tracé de
la promenade de la Dhuis et jusqu'aux frontières de la Seine-St-Denis.
Aqueduc de la Dhuis : Appel à manifester le Samedi 19 Novembre 2011 à
partir de 14h30.
« La Marche pour la Dhuis »
A l'appel du collectif « Sauvons la Dhuis », vous êtes
invités à une marche pour la sauvegarde de l'aqueduc de la Dhuis.
Cette marche aura lieu Samedi 19 Novembre 2011 à partir de
14h30.
Le lieu du rendez-vous a été fixé sur la commune de Villevaudé
(77410) à l'angle de la rue du Lavoir et de la rue Charles de
Gaulle.
La « Marche pour la Dhuis », d'une durée de 2 heures, permettra de
faire un aller-retour de Villevaudé (77410) à Courtry (77181) sur le tracé de
la promenade de la Dhuis et jusqu'aux frontières de la Seine-St-Denis.
Cet industriel envisage donc de sectionner cette coulée verte que nous adorons, cette
continuité écologique indispensable à la survie des espèces et à l'équilibre
des milieux naturels du massif de l'Aulnoye en Seine-St-Denis.
Pour les associations, la coupe est pleine.
Du haut de leur logique commerciale, les hauts responsables de cette société
désirent mettre à mal la promenade de la Dhuis. Pourtant celle-ci a été
aménagée et entretenue avec notre argent, celui des contribuables (6 millions
d'€ investis de 2006 à nos jours).
Tandis qu'une exploitation souterraine est possible, à
l'instar du bois de Bernouille sur Coubron, cet industriel, comme sur le fort
de Vaujours, s'obstine à tout vouloir détruire.
Une nouvelle carrière à ciel ouvert signifie la destruction programmée de
la butte de l'Aulnay sur les communes de Le Pin, Villevaudé, Claye-Souilly et
Annet-sur-Marne.
C'est grâce à votre amour sans faille pour cette coulée verte que nous avons
été en mesure d'obtenir le retrait de la délibération de cession de
l'aqueduc de la Dhuis du conseil de Paris au profit de la société BP
Placo - Placoplâtre (filiale du groupe Saint-Gobain).
Et maintenant ?
La lutte n'est pas terminée et certains voudraient que l'on s'épuise.
Car maintenant la Mairie de Paris demande au Conseil Général de Seine et
Marne, à la Région IDF et aux communes concernées de se positionner clairement
sur l'avenir de l'aqueduc de la Dhuis.
Après 6 semaines de mobilisation, il y a encore trop de ceux qui soutiennent sans vraiment soutenir,
trop de ceux qui disent vouloir sauver la Dhuis sans vraiment agir et nous ne
parlons pas de ceux qui se cachent pour ne pas répondre.
Si les associations n'avaient pas découvert le
« pot aux roses » le sort de la Dhuis aurait déjà été
très vite réglé.
C'est pour cela qu'une nouvelle fois, nous avons besoin de vous. Nous avons
besoin de celles et ceux qui aiment la Dhuis.
Nous avons besoin de vous pour faire comprendre aux
« politiques » que l'heure de vérité est venue et qu'il est temps
qu'ils fassent ce qui est nécessaire et indispensable pour sauver l'aqueduc de
la Dhuis et la butte de l'Aulnay.
Nous comptons donc sur vous pour vous joindre au collectif « Sauvons la
Dhuis » en venant Samedi 19 Novembre participer à la « Marche pour la
Dhuis », la marche pour la vie.
Lundi 31 octobre - Communiqué de presse Contact Franck Rolland (06 85 27 16
10 - franckrolland@yahoo.fr)
Protégeons notre environnement : Non à la « destruction « de
la trame verte de l’Aqueduc de la Dhuis !
La « trame verte » de l’Aqueduc de la Dhuis, située au
nord-ouest de la Seine-et-Marne passe par les communes d’Annet-sur-Marne,
Villevaudé, Claye-Souilly et Le Pin. La ville de Paris est propriétaire de
certaines parcelles de cette trame.
L'aqueduc de la Dhuis
Aujourd’hui, cette "trame verte" unique localement en terme de satisfaction
d' une légitime demande sociale de nature ,ce véritable patrimoine
environnemental, historique, paysager est menacé par un projet d’exploitation
d’une carrière de gypse à ciel ouvert. Lieu de randonnée pour piétons et
cyclistes, lieu de beauté par ses paysages, véritable réserve de biodiversité,
cette espace, ce corridor biologique de près de 5 km, réaménagé il y a peu
pour 6 millions d’euros par l’Agence des Espaces Verts d’Ile-de-France et Eau
de Paris, ne peut être détruit :
L’Aqueduc de la Dhuis doit être préservé définitivement.
En effet, on ne peut sacrifier une trame verte pour l’exploitation de
gypse, une roche qui sert à la fabrication du plâtre, par le simple fait
que BPP Placoplatre, filiale de Saint-Gobain, souhaite exploiter ces
terres à ciel ouvert alors qu’elle pourrait opter pour une exploitation
souterraine, moins nuisible à l’environnement.
Exemple d'une carrière de gypse à ciel ouvert.
EELV 77 demande donc que :
La ville de Paris ne procède pas à la vente de ses parcelles à
Placoplatre.
Les communes d’Annet-sur-Marne , Claye-Souilly, Le Pin et Villevaudé
empêchent la vente de parcelles situées sur leur territoire.
Le conseil général 77, conformément à ses objectifs affirmés dans le
domaine de la préservation de l’environnement, émette un avis et un vote
défavorables à tout projet visant à détruire cette « trame »
verte.
Le conseil régional d’Ile-de-France, conformément à ses objectifs affirmés
dans le domaine de la préservation de l’environnement, émette un avis et un
vote défavorables à tout projet visant à détruire cette trame verte.
Les différents partenaires et protagonistes de ce dossier se concertent
pour trouver la solution la plus respectueuse de l'environnement et du cadre de
vie des Seine-et-Marnais.
EELV 77 continuera donc, comme il a été le premier à le faire,
à soutenir toutes initiatives citoyennes et associatives visant à lutter contre
ce projet scandaleux.
Caroline Pinet, co-secrétaire EELV 77
Antoine Parodi, co-secrétaire EELV 77
Paul Athuil, président du groupe des élu-es EELV de Chelles
Jean Dey, président du groupe Démocratie Ecologie du Conseil Général
77
Renaud Hee, responsable du groupe Vent de Nord-Ouest
Alexandre Pasche, responsable du groupe EELV Marne et Chantereine
Pour comprendre l'avenir que certains réservent à l'aqueduc de la Dhuis
(sur Le Pin, Villevaudé, Claye-Souilly et Annet-sur-Marne) voici quelques
photos d'une carrière de gypse à ciel ouvert en cours d'exploitation.
Ces photos valent mieux qu'un grand discours :
Vue panoramique d'une carrière à ciel ouvert :
Comme nous vous l'avons annoncé dans notre article - Main basse sur
l'aqueduc de la Dhuis, ce dernier est gravement menacé par la
volonté d'un industriel (BP Placo - Saint-Gobain) de le racheter à la Mairie de
Paris pour réaliser une carrière à ciel ouvert sur son emprise.
L’aqueduc de la Dhuis est inclus au réseau Natura 2000 (ZPS
- zones de protection spéciale). Il est une entité écologique à part entière.
Le chemin de la Dhuis constitue une continuité verte qui
traverse l’ensemble de la zone étudiée et permet de maintenir un lien
fonctionnel pour de nombreuses espèces.
Enfin, le massif de l’Aulnoye n’est pas isolé au sein de la trame urbaine.
Des continuités écologiques existent à l’est vers les espaces agricoles et
boisés de la Seine-et-Marne. Le maintien de ces continuités est indispensable à
la survie du massif de l’Aulnoye en tant que zone d’intérêt écologique
majeure...
Les continuités écologiques existantes (promenade de la Dhuis
notamment, continuités vers la plaine du pin) indispensables au
maintien des échanges biologiques.
Pour dire non à la destruction de l’aqueduc de la Dhuis, une pétition a été
mise en ligne sur le site :
Le Conseil Général de Seine-et-Marne (CG77) a décidé en urgence de publier
un communiqué de presse. Ils déplorent, nous citons :
"Les accusations portées sur le rôle du Conseil général dans cette
affaire, qui ne se serait pas opposé à ce projet de cession, sont donc
mensongères et sans fondement."
Voici donc ce communiqué de presse (Cliquer sur l'image pour
l'afficher) :
Article de La Marne associé.
Nous nous félicitons que le CG77 commence à prendre au sérieux la
sauvegarde de la trame verte de l'Est Francilien.
Le CG77 se targue d'être l'artisan unique du retrait de la
délibération au vote du conseil de Paris du 17 octobre dernier. Le Groupe
EELV de Paris et le Parti de Gauche
s'associent pourtant fortement au succès de cette première décision.
Maintenant, le Cabinet de la Mairie de Paris est dans l'attente d'un avis
du CG77 afin de décider s'il va remettre ou non la délibération de la cession
de parcelles de l'aqueduc de la Dhuis à la société BP Placo - Placoplâtre
(société du groupe Saint-Gobain).
Dans le communiqué, le CG77 met en avant un Plan d'Intérêt Général (PIG)
pour expliquer une certaine forme d'impuissance. Nous le citons :
Il est donc parfaitement faux de prétendre que le Conseil général
pourrait, de sa seule initiative, empêcher la poursuite d’un tel
projet.
Faudrait il que ce PIG soit encore valide ? Faudrait il encore que ce
PIG, si tant est qu'il soit encore en vigueur, condamne l'aqueduc de la Dhuis à
disparaitre.
Ce Plan d'Intérêt Général (PIG) a été signé par le Préfet de Seine-et-Marne
en Janvier 2007. D'une durée initiale de 3ans, ce PIG semble avoir expiré
depuis Janvier 2010.
De surcroît, ce PIG, si tant est qu'il soit encore en vigueur, protège très
clairement l'Aqueduc de la Dhuis.
De plus, son périmètre était assez limité et n’intégrait qu'un nombre très
réduit de parcelles de l'aqueduc de la Dhuis.
Nous ne voyons donc pas ce qui peut empêcher le CG77 de voter une motion
demandant que la coulée verte de l'aqueduc de la Dhuis soit sauvée de la
destruction. Ainsi, nous demandons au CG77 de prendre ses responsabilités lors
du prochain conseil prévu pour le 25 Novembre prochain.
Le groupe "Front de Gauche & Alternatifs" au Conseil Régional d'IDF
s'emballe sur son site Internet.
En effet, ils considérent comme une victoire définitive le fait qu'ils ont
réussi à faire voter un amendement lors de la dernière réunion du
conseil :
Ainsi, nous avons tout d’abord obtenu le retrait de cette
proposition au Conseil de la Ville de Paris, avant de continuer la lutte au
Conseil Régional d’Île-de-France. La contestation que nous portions s’est
incarnée dans un amendement mandatant le président du Conseil Régional pour
« étudier avec les acteurs concernés toutes les solutions pour pérenniser
la promenade de 27 kilomètres ».
L'avenir saura nous dire si leur implication dans ce dossier a été
décisive.
Le collectif
"Sauvons la Dhuis" est donc dans l'attente d'être entendu par Mr Jean-Paul
Huchon en sa qualité de Président de la Région Ile de France afin d'enterrer
définitivement le projet de destruction de l'aqueduc de la Dhuis.
Hier soir, lors d'une réunion inter-associative, il a été décidé de créer
le collectif "Sauvons la Dhuis".
L'Aqueduc de la Dhuis que certains veulent détruire.
Objet du collectif :
Le collectif « Sauvons la Dhuis » s'oppose à toute opération qui
viendrait dénaturer, altérer ou nuire à la coulée verte que constitue la
promenade de l'aqueduc de la Dhuis.
Il demande également qu'aucune nouvelle exploitation de gypse à ciel ouvert
ne soit plus autorisée sur la butte de l'Aulnay.
Le collectif « Sauvons la Dhuis » demande aux élus de la Ville de
Paris, au Conseil général de Seine et Marne, au Conseil régional d’Ile de
France et aux élus des villes concernées de s'opposer fermement à la cession de
parcelles de l'aqueduc de la Dhuis à la société BP Placo (filiale du groupe
Saint-Gobain).
Pour dire non à la destruction de l’aqueduc de la Dhuis, une pétition a été
mise en ligne sur le site :
Lundi 17 Octobre 2011, lors d'une réunion du conseil général de
Seine et Marne (CG77), des élus ont sollicité la présidence du conseil
afin d'étudier le vote d'une motion s'opposant à la vente d'une partie
de l'Aqueduc de la Dhuis à la société BP Placo (Filliale du groupe
Saint-Gobain).
L'Aqueduc de la Dhuis que certains veulent détruire.
Cette motion a été présentée par Arnaud de Belenet (UMP) en sa qualité de conseiller général
du canton de Thorigny-sur-Marne.
A notre plus grande surprise, la présidence assurée par Mr Vincent Eblé
(PS) et son premier vice-président Mr Jean Dey (EELV) ont "reporté"
l'adoption de cette motion au prétexte qu'il n'y avait pas de mesure
d'urgence.
Cette réaction est particulièrement surprenante, en effet, Mr Jean Dey
(EELV), en tant que premier vice-président du CG77 en charge de l'environnement
s'était engagé auprès des associations à s'opposer de toutes ses forces à la
vente des terrains à BP Placo (Filliale du groupe Saint-Gobain).
Arnaud de Belenet (UMP) en sa qualité de conseiller général
du canton de Thorigny-sur-Marne désire donc représenter une motion lors de la
prochaine réunion du Conseil Général prévue pour le 25/11/2011. Nous espérons
que la Présidence du CG77 saura cette fois ci répondre favorablement à la
sauvegarde de l'Aqueduc de la Dhuis.
Article du Parisien : La vente de l’aqueduc fait débat
Edition Abonnés - Seine-et-Marne Sud 18.10.2011, 07h00
L’avenir de l’aqueduc de la Dhuis entre Le Pin et Claye-Souilly a fait débat
hier matin au conseil général. Les élus de droite de l’union pour la
Seine-et-Marne (USM) ont sollicité l’examen en urgence d’une motion pour
s’opposer au projet de vente d’une partie de l’ouvrage et des terrains
afférents à la société Placoplatre.
Le président (PS) du conseil général, Vincent Eblé, a estimé que cette
« démarche opportuniste » n’était pas justifiée puisqu’il avait
obtenu le report de l’examen d’une convention entre la Ville de Paris,
propriétaire de l’aqueduc, et Placoplatre.