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Voici les coupures de presse qui parle de notre association, les Abbesses de Gagny-Chelles

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mercredi 11 septembre 2013

Décharge sauvage dans une Zone Naturelle : le maire de Gagny persiste et signe

Suite à notre article : La mairie de Gagny convaincue par la justice de polluer le Montguichet, la presse s'est emparée de l'affaire.

Ainsi, dans la parution du 11/09/2013 du Parisien, le Maire de Gagny en la personne de Monsieur Teulet persiste et signe. Selon les propos du Maire retranscrits par la journaliste en charge de l'article : Michel Teulet considère qu'il n'y a rien n’est répréhensible dans le fait d’autoriser le dépôt de déchets dans une zone naturelle et sur des terrains privés.

Article du Parisien sur les déchets dans la carrière Saint-Pierre

LE PARISIEN - Edition Seine-Saint-Denis en date du 11/09/2013

Le Maire de Gagny est également le président de l'Association des Maires d'Ile de France.

Quel message désire t'il adresser à tous les maires de la région avec ce genre de propos dans la presse ?

Ainsi, tous les maires d'Ile de France seraient-ils habilités à transformer leurs milieux naturels en décharges ?

Cela n'est il pas contraire au code de l'environnement ?

Voila donc le genre de déchets que le Maire de Gagny considère comme normal dans une zone naturelle (Photos prises le 09/09/2013) :

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LE PARISIEN - Edition Seine-Saint-Denis en date du 11/09/2013 :

GAGNY

Il était mis en cause sur Internet pour une déchetterie illégale : Le maire perd en appel Face au blogueur

Il est débouté pour la seconde fois. En avril 2010, le maire UMP de Gagny, Michel Teulet, avait déposé plainte pour diffamation contre Eric Gerschel, directeur de la publication du blog Gagny actualités et opposant politique — Eric Gerschel était candidat pour les municipales en 2008 sur la liste sans étiquette de Jim Dhoëdt.

Eric Gerschel avait repris sur son site une information émanant d’un autre blog spécialiste d’environnement, les Abbesses de Gagny-Chelles. Son président Christophe Nédélec y dénonçait une déchetterie à ciel ouvert, nourrie en toute illégalité par les propres services de la ville, sur la carrière Saint- Pierre, zone naturelle classée d’intérêt écologique floristique et faunistique.

Le tribunal de grande instance de Paris a rejeté une première fois la plainte du maire. Ce dernier a fait appel et, en mai dernier, les magistrats de la cour d’appel ont confirmé le premier jugement. Ils reconnaissent le bien fondé des dénonciations des blogs et considèrent que, sur la carrière Saint-Pierre, « de manière constante et par solution de facilité des objets volumineux étaient déposés en nombre sur un terrain non habilité à cet effet ».

Le maire est convaincu dans le jugement « d’inciter le personnel communal du centre d’apport volontaire de la ville qu’il dirige, à enfreindre la loi en polluant un site protégé ».

Un sujet « secondaire » selon Michel Teulet

L’association de protection de l’environnement qui vient de prendre connaissance des conclusions de l’appel réagit. « C’est le deuxième jugement sur le fond qui nous donne raison. C’est définitif », se félicite Christophe Nédélec en lutte depuis neuf ans sur cette question.

« Il y a toujours des déchets sur place. Nous demandons à la préfecture de Seine- Saint-Denis d’intimer l’ordre à la mairie de Gagny de nettoyer l’intégralité des pollutions dans la carrière », poursuit le militant.

En mairie, le sujet est jugé « secondaire » par Michel Teulet. Le maire qui n’a pas, dit-il, « les éléments en tête dans ce dossier car bien d’autres sujets plus importants à régler », se contente d’affirmer qu’il va se pourvoir en cassation. Lors de l’audience, Michel Teulet avait dénoncé, par la voix de son avocat, « l’aspect politique » de cette affaire.

Selon lui, rien n’est répréhensible dans le fait d’autoriser le dépôt de déchets sur la carrière, puisqu’il revient au maire de décider de la gestion des déchets sur sa commune.

L’un des agents de la ville a également reconnu que du fait d’une surcharge du centre de dépôt, « des structures ont été posées sur une autre partie », laissant entendre que la pratique était courante en mairie. « Ces objets devaient être réutilisés, ça ne gênait en rien », a tenté d’expliquer de son côté un adjoint au maire. Autant d’arguments qui n’auront pas convaincu les magistrats.

MARIE-PIERRE BOLOGNA

samedi 3 novembre 2012

Le Parisien : La région renforce la protection du poumon vert du Montguichet

La région renforce la protection du poumon vert du Montguichet

Article du Parisien - Édition 93/77N : Manuel Vicuña | Publié le 03.11.2012, 07h00

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Le Montguichet. Le classement en zone non urbanisable de cette colline boisée de 160 ha a été conforté par le conseil régional la semaine dernière.

C’est l’un des hauts lieux de la biodiversité francilienne. Une colline de bois et de terres agricoles qui s’étend à la fois sur la Seine-et-Marne et la Seine-Saint-Denis. Le combat se poursuit pour la préservation du Montguichet, ce croissant de verdure de 160 ha, à cheval sur les communes de Chelles, Montfermeil et Gagny. Mais la région vient de faire un pas certain vers sa sanctuarisation.

Depuis plusieurs années, les associations environnementales bataillent pour que le site naturel situé aux portes de Paris soit préservé de l’urbanisation. Une volonté partagée par la région, qui par l’intermédiaire de l’Agence des espaces verts ne cache pas son ambition d’acquérir l’intégralité du site pour en faire un sanctuaire naturel de la biodiversité, tout en prévoyant de l’ouvrir au public.

La semaine dernière, en adoptant la nouvelle mouture de son schéma directeur (Sdrif), le conseil régional a conforté le classement du site du Montguichet en zone non urbanisable. « Cette décision est salutaire, elle devrait permettre de pouvoir préserver la nature dans la ville et d’y réintroduire également de l’agriculture périurbaine », se réjouit Franck Rolland, conseiller municipal EELV à Villeparisis, qui depuis plusieurs semaines, avec nombre d’élus et d’associations, avaient porté haut cette revendication.

Un projet d’urbanisation porté par la ville de Gagny

Et si, par ce vote, ils viennent d’obtenir satisfaction, les défenseurs du Montguichet restent plus que jamais sur le qui-vive. Il n’est pas dit, en effet, que la région par le biais de son Agence des espaces verts (AEV) pourra mener à bien tout son projet d’aménagement de cet écrin de verdure. De fait, sur la commune de Chelles, l’AEV a d’ores et déjà pu se porter acquéreur prioritaire d’une partie du site grâce à un périmètre d’intervention foncière. Au total, cet été, elle a ainsi acquis quelque 63 ha après négociations avec le propriétaire, le groupe industriel Saint-Gobain. De son côté, la ville de Montfermeil a décidé de laisser le champ libre à la région pour acquérir la partie du Montguichet situé sur sa commune.

Mais ce n’est pas le cas de la ville de Gagny. En juillet, celle-ci s’est en effet portée candidate pour le rachat de terrains situés sur son territoire. De quoi contrarier les projets de la région. D’autant que le maire de Gagny, Michel Teulet (UMP), n’a jamais caché sa volonté d’urbanisation sur cette partie, notamment pour construire un gymnase. Les associations s’inquiètent dès lors des démarches que pourrait effectuer la ville pour demander le reclassement de plusieurs hectares en zone à urbaniser.

« Ce projet de rachat et de construction détruirait la zone du Montguichet la plus riche écologiquement, il faut à tout prix que la région puisse devenir propriétaire de l’ensemble du site pour mieux le préserver », estime Christophe Nedelec, président de l’association des riverains des Abbesses de Gagny-Chelles. Avec une dizaine d’autres associations, il appelle Gagny à se désister de sa candidature. Contactée, la ville n’a pas été en mesure de répondre à nos sollicitations, le maire étant absent.

Le Parisien

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mardi 26 juin 2012

Gagny - Montguichet : La mairie de Gagny tente de s'emparer de la carrière Saint-Pierre

Le désastre de la carrière du centre va-t-il se répéter dans la carrière Saint-Pierre ou de l'Est ?

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L'ancienne Carrière Saint-Pierre de Gagny.

Sur le Montguichet, la municipalité de Gagny tente de s'emparer de la carrière Saint-Pierre en coupant l'herbe sous les pieds de l'Agence des Espaces Verts d'Ile de France !!!

La volonté ancienne de la municipalité de Gagny d'urbaniser la carrière Saint-Pierre va-t-elle aboutir ?

Pour mieux comprendre, voici l'article paru ce jour dans le journal le Parisien.

Logo leparisien

La région rachète le Monguichet

thomas poupeau | Publié le 26.06.2012, 05h23

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Le combat n’est pas fini pour les associations environnementales, alors que la région annonce le rachat du Montguichet, ce croissant vert de 160 ha à cheval sur Chelles, Gagny et Montfermeil (Seine-Saint-Denis). « Nous avons acté auprès de Saint-Gobain le rachat de 63 ha (59 sur Chelles et 4 sur Montfermeil) », annonce Christian Dubreuil, directeur général de l’Agence des espaces verts d’Ile-de-France.

Le but de la région est de faire de ce site un sanctuaire pour la flore et la faune, tout en prévoyant de l’ouvrir au public. « Nous avons commandé une étude sur le réaménagement du Montguichet, dont les résultats devraient être connus début 2013 », précise Christian Dubreuil.

Les écologistes oscillent entre satisfaction et déception

Alors que les associations environnementales du secteur se battent depuis plusieurs années pour obtenir le rachat du Montguichet, l’annonce de la région ne les satisfait qu’à moitié. Car à l’origine, les négociations portaient sur 86 ha, le différentiel de 23 ha concernant Gagny. « Nous sommes en discussion avec le groupe Saint-Gobain et la municipalité, précise Christian Dubreuil. Ils ont le projet de garder une dizaine d’hectares pour faire un gymnase, et nous essayons de racheter le reste. »

Une hypothèse que dénonce Christophe Nédélec, président de l’association des riverains des Abbesses de Gagny-Chelles. « Nous sommes partagés, car si c’est une très bonne chose que le côté chellois du Montguichet ait été racheté, c’est un mauvais présage que de voir la zone de Gagny absente de cette vente, estime-t-il. Car il s’agit d’une seule et même zone d’intérêt écologique, faunistique et floristique! » Selon lui, la nature ne s’arrête pas à des frontières entre communes.

« La richesse exceptionnelle du Montguichet est aussi due à sa diversité écologique et ne pas sanctuariser la zone de Gagny met en danger tout le site », poursuit l’associatif. Qui dénonce aussi le projet de gymnase que Gagny souhaite ériger sur le Montguichet. « En plus d’être un facteur d’urbanisation, ce gymnase pourrait être construit sous une ligne à haute tension et au-dessus de galeries souterraines, dues à d’anciennes exploitations », explique-t-il. Avant d’assurer que les associations vont « repartir en guerre ». Contacté par téléphone, le cabinet du maire de Gagny n’a pas donné suite à nos questions.

Voir également les articles suivants :

dimanche 24 juin 2012

La région (IDF) a racheté le Montguichet sur Chelles et Montfermeil

Nous vous annoncions en début d'année la volonté de l'Agence des Espaces Verts d'Ile de France de s'emparer du Montguichet sur les communes de Chelles, Montfermeil et Gagny :

La région Ile de France s'empare des anciennes carrières de Gagny, Chelles et Montfermeil

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Panorama du Montguichet depuis l'ancienne carrière du Beauzet à Chelles.

Mardi 19 Juin 2012, l'AEV a fait paraitre un communiqué de presse qui officialise l'acquisition de 63 hectares du Montguichet sur les communes de Chelles et de Montfermeil.

Nous nous réjouissons de cette acquisition qui est conforme au projet que nous avons élaboré et fait valider par la présidence de la région Ile de France depuis maintenant plus de 3 ans.

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Il semble que les négociations des parcelles sur la commune de Gagny n'ont pas encore pu aboutir.

Est ce un mauvais présage pour l'avenir de la Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique Floristique et Faunistique du côté Gabinien ? Dans le cas d'un échec des négociations, la municipalité de Gagny peut elle devenir propriétaire de la CARRIÈRE SAINT-PIERRE ?

*Il est à noter que la commune de Chelles est également en négociations auprès de Saint-Gobain pour acquérir l'ancienne carrière du SEMPIN.

L'Avenir saura, bien assez tôt, nous le dire !!!

Dans l'attente, voici l'Article paru dans le journal METRO en date du 21/06/2012.

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L'Ile-de-France perd chaque année 1.600 hectares sous la pression urbaine. Photo : Hemis/AFP

La Région rachète bois et terres agricoles

L'Agence des espaces verts d'Ile-de-France a racheté mardi le Mont-Guichet, terre de 63 hectares à Montfermeil (Seine-Saint-Denis) et Chelles (Seine-et-Marne). Chaque année, 300 hectares sont ainsi préservés de l'urbanisation.

ENVIRONNEMENT – C'est un petit bois accolé à deux propriétés agricoles en jachère, face à Chelles, commune de 53.000 habitants. Depuis mardi, l'Agence régionale des espaces verts (AEV) est l'heureux propriétaire du Mont-Guichet, terrain de 63 hectares à cheval sur la Seine-et-Marne et la Seine-Saint-Denis. Elle devrait acquérir prochainement vingt hectares supplémentaires à proximité. Il lui aura fallu douze ans pour récupérer cette parcelle, propriété jusqu'ici de Partidis, filiale du géant Saint-Gobain, qui a renoncé à y exploiter le gypse.

Des promeneurs et des agriculteurs

"C'est une acquisition significative, se félicite Christian Dubreuil, directeur général de l'AEV. En général, nous devons négocier les terrains morceau par morceau." L'agence y voit un coup double. D'abord, elle pourra protéger la trentaine d'hectares boisés qui abritent quelques espèces végétales et d'oiseaux protégés et l'aménager pour accueillir les promeneurs et les cyclistes.

Ensuite, elle compte reprendre les deux propriétés agricoles en jachère pour les confier à de jeunes agriculteurs. "Bio ou pas, on verra, précise Christian Dubreuil, qui va d'abord demander une étude sur le nouveau site régional. Il y a probablement une possibilité de circuit court au profit des habitants de Chelles."

Terres à protéger

Selon un récent rapport du Conseil économique et social régional, l'Ile-de-France perd chaque année 1.600 hectares sous la pression urbaine. La Région a délimité près de 3.000 hectares de terres agricoles à protéger à proximité des villes. "L'Agence gère près de 13.300 hectares de forêts et de terres agricoles et acquiert chaque année 300 hectares", indique le directeur général de l'AEV.

Grâce à ses sous-sols de gypse instables, le Mont-Guichet était protégé de toute urbanisation. Mais ailleurs en Ile-de-France, "il y a une pression foncière très importante". Parmi les sauvetages récents, la Région compte des terres agricoles à Coubron (Seine-Saint-Denis) et à Courtry (Seine-et-Marne), et un bois de 43 hectares autour de l'hôpital de Verneuil-Les-Mureaux (Yvelines).

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mercredi 20 juin 2012

Communiqué officiel de l'AEV sur l'Acquisition du Montguichet

L'Agence des espaces verts de la Région Ile-de-France acquiert le Mont-Guichet

Publié le 20/06/2012 à 07:40

Logo AEV

En date du 19 juin 2012, le Conseil d'administration de l'Agence des espaces verts de la Région Ile-de-France (AEV) a habilité son président, Olivier Thomas, à acquérir auprès de la SAFER et de la société PARTIDIS, filiale du groupe SAINT-GOBAIN, une propriété située au nord de la commune de Chelles (77) et au sud de la commune de Montfermeil (93).

L'objectif du Conseil régional et de son Agence des espaces verts est de préserver cet ensemble boisé et naturel de grande qualité, de retrouver un usage agricole des terres menacées par la déprise et d'en faire bénéficier les riverains.

L'acquisition porte sur 63 hectares situés au sein du Périmètre régional d'intervention foncière (PRIF) du Mont-Guichet créé par le Conseil régional et dans le périmètre de l'Espace naturel sensible (ENS) créé par le Conseil général de Seine-et-Marne. Elle est l'aboutissement d'une concertation menée avec la Communauté de communes de Marne-et-Chantereine, les deux communes de situation et les conseils généraux.

Cet espace naturel à dominante agricole et boisée est remarquable à plusieurs titres : sa situation géographique, tout d'abord, au cœur d'une zone très urbanisée, ses paysages vallonnés et bocagers ensuite, qui offrent de très belles vues sur la vallée de la Marne, ses qualités écologiques enfin, qui en font un haut lieu de biodiversité.

Son ouverture prochaine au public correspond aux souhaits des habitants des communes environnantes et des associations locales agissant en faveur de l'environnement.

Le site du Mont-Guichet fait actuellement l'objet d'une étude, commanditée par l'AEV et confiée à la SAFER et la chambre d'agriculture, afin de définir le projet agricole de ce territoire, envisager un aménagement paysager, élaborer un scénario d'ouverture au public et donner les grandes lignes d'une gestion écologique respectueuse de l'environnement. Cette étude, qui tient compte des principes d'aménagement souhaités par la ville de Chelles et du schéma directeur de la communauté d'agglomération, devrait être rendue au début de l'année 2013 et posera les bases d'une charte de territoire.

Par ailleurs, des discussions se poursuivent avec la SAFER et la mairie de Gagny (93) sur le devenir de la propriété PARTIDIS du Mont-Guichet située sur cette commune.

L'AEV protège et aménage les espaces naturels d'Île-de-France.

Outil de la Région, elle imagine et organise le territoire pour que, demain, chaque Francilien vive dans un meilleur environnement. Tous les jours, les agents de l'AEV gèrent les forêts et les sites écologiques pour en préserver toute la richesse et protègent les zones agricoles périurbaines. Et parce que sauvegarder les espaces naturels, c'est l'affaire de tous, l'AEV mène des actions de sensibilisation auprès de ses partenaires et des citoyens.

Pour en savoir plus : http://www.aev-iledefrance.fr

samedi 12 mai 2012

Le Parisien : 120 caravanes s’installent au Montguichet

LE MONTGUICHET, hier, 120 caravanes s’installent

Thomas Poupeau | Publié le 12.05.2012, 07h00

Le Montguichet, cette immense zone naturelle de 160 ha à cheval sur Chelles et Gagny (Seine-Saint-Denis), a de nouveaux locataires. Environ 120 caravanes de la communauté des gens du voyage s’y sont installées hier après-midi. « On vient de Montévrain, où on était installés près de la Marne.

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Mais au bout d’un mois, on a dû partir et venir ici, qui est l’un des rares endroits du coin à pouvoir accueillir autant de monde », explique l’un des nomades. « Le terrain est privé, donc il nous faut contacter le propriétaire et lui demander l’autorisation de lancer la procédure pour les expulser », précise une source policière.

Cette présence ne devrait pas empêcher les associations environnementales du secteur de participer à la Fête de la nature, qui a lieu ce week-end. « J’ai prévu deux sorties sur le Montguichet et il y a déjà une quarantaine d’inscrits dans chaque groupe, annonce Christophe Nédélec, de l’association les Abbesses de Gagny-Chelles. Mais je n’ai aucun moyen d’annuler ces deux sorties… »

Le Parisien

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lundi 6 février 2012

Le Parisien - 06.02.2012 : La région veut racheter le Montguichet.

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C’est une colline de bois et de terres agricoles d’« une richesse exceptionnelle », à cheval sur la Seine-et-Marne et la Seine-Saint-Denis. Un croissant vert de 160 ha aux portes de Paris que la région, par l’intermédiaire de l’Agence des espaces verts (AEV), aimerait bien s’offrir pour y créer un sanctuaire pour la flore, tout en l’ouvrant au public.

La côte du Montguichet — ou côte du Beauzet — est même pour l’agence la priorité de l’année en termes d’acquisition de nouvelles terres franciliennes à préserver. Les négociations sont en cours avec le groupe Saint-Gobain, propriétaire de cette enclave cernée des quartiers urbanisés de Chelles, Montfermeil et Gagny. « Rien n’est fait, rien n’est signé. Nous négocions », insiste l’AEV.

Il faut dire que c’est un dossier sensible, aux multiples rebondissements. Les associations de protection de l’environnement se battent avec acharnement depuis cinq ans. Un long combat pour convaincre les élus, et surtout le propriétaire, de sauver ces anciennes carrières sur lesquelles Saint-Gobain envisageait d’exploiter le gypse.

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Le montguichet entre bois et champs.

« C’est un combat de tous les jours avec des actions parfois ingrates comme le nettoyage des dépôts sauvages d’ordures » reconnaît Christophe Nedelec, président de l’association des riverains des Abbesses de Gagny-Chelles, à l’origine du projet. Un travail colossal a été mené pour le défendre auprès de tous. » En 2009, le projet de réserve naturelle avait été approuvé par le conseil municipal de Chelles et le conseil régional. Une convention avec Saint-Gobain devait permettre d’ouvrir le site au public et de l’aménager. Finalement, le propriétaire avait brutalement rompu toute discussion, sans donner d’explication.

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Alors l’annonce des négociations en cours avec l’AEV sonne comme une victoire pour les associations qui n’ont jamais baissé les bras. « Il semble que Saint-Gobain ait fait ses comptes et jugé pas assez rentable l’exploitation du gypse, confie un proche du dossier. Et puis la pression des élus et de la région a certainement joué. » « Nous sommes soulagés que le temps du combat et de la contestation s’achève, confie Christophe Nédélec. Il faut maintenant construire un vrai projet sur ce qui est l’un des plus hauts lieux de biodiversité de l’Est parisien. »

L’AEV précise que les négociations portent sur 86 ha. En parallèle, elle a commandé une étude sur l’aménagement du site. « Le travail durera un an pour des résultats attendus en janvier 2013, précise Christian Dubreuil, directeur général de l’Agence des espaces verts. Marne et Chantereine mène aussi une étude. Si le rachat aboutit, nous pourrions donc être prêts dès 2013. Il y a un gros potentiel, et nous avons commencé à acquérir des terres agricoles. »

Car le projet porte bien sûr sur l’entretien, la préservation et l’aménagement de la partie boisée. Mais le but est aussi de convertir les terres cultivées vers l’agriculture bio, avec notamment de la vente directe au public.

Stéphanie Auguy | Publié le 06.02.2012, 07h00

vendredi 11 mars 2011

Article sur les Amis du Montguichet dans Chelles Contact du mois de Mars 2011

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jeudi 3 mars 2011

02/03/2011 - Article du journal - La Marne - Eva a visité le Montguichet - Chelles - Gagny

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CHELLES

Eva Joly a visité le Montguichet

« Les bénévoles font un travail formidable »

Celle qui sera peut-être la candidate verte à l’élection présidentielle de 2012 visitait mercredi dernier le Montguichet. L’occasion pour elle d’exprimer son soutien à l’action des écologistes sur l’espace naturel sensible.

On ne sait pas trop si elle était là pour soutenir les candidats locaux aux cantonales ou si elle préparait déjà sa propre campagne à l’élection présidentielle de 2012. Une chose est sûre : Eva Joly a charrié derrière d’elle bon nombre d’élus, militants et sympathisants à la cause verte, lors de sa venue, mercredi dernier, à Chelles. Objet de la visite de la députée européenne : affirmer son soutien à l’action des bénévoles sur le Montguichet, un des derniers espaces naturels de l’agglomération parisienne. Une ancienne carrière à cheval sur deux départements, la Seine-Saint-Denis et la Seine-et-Marne, dont les écologistes se plaisent à souligner la proximité avec Paris : à peine 15 km. Depuis plusieurs mois, les bénévoles nettoient la zone classée « espace naturel sensible » des déchets abandonnés par d’anciens camps nomades et des décennies de déchargement sauvage. Ils souhaitent mettre en place sur le site, à brève échéance, plusieurs activités écologiques : un jardin partagé, de l’apiculture, entretien des milieux, etc. Le projet, conduit initialement avec le propriétaire de la carrière, la société Placo, a finalement pu être rendu possible grâce à de petits propriétaires locaux, qui ont donné leur accord aux écologistes. « C’est une grande cause que vous défendez-là » a lancé avec son accent scandinave l’ancienne juge d’instruction. « Vous donnez goût à la population de nettoyer et de protéger elle-même son environnement. C’est formidable », s’est-elle réjouie, avant de féliciter la municipalité.

Eva Joly avec hullnudd

« Ce lieu peut créer des emplois »

Sourire gêné de Paul Athuil, élu vert : « Ce serait un comble de ne pas assister les bénévoles sur des projets comme celui-là. C’est même un peu gênant pour nous de voir que ce sont les bénévoles qui font le travail qui devrait nous revenir ». En tenue de ville, chaussée de ses petites bottines vernies, Eva Joly n’a pourtant pas hésité à braver la gadoue. En guide du jour, Christophe Nedelec, président de l’association des Abbesses de Gagny-Chelles, a pris le temps de détailler chaque espèce représentée sur le site, au de l’alisier de Fontainebleau à l’orchidée sauvage. « 50 hectares sont disponibles pour faire de l’agriculture de proximité. Un seul hectare permettrait de nourrir 30 familles », a rappelé le naturaliste à la députée européenne. « Si nous parvenons à faire venir des maraîchers, cet endroit peut créer des emplois », a renchéri Franck Rolland, le candidat vert sur le canton de Vaires-sur-Marne. Moue approbatrice d’Eva Joly : « Vous disposez d’une clientèle potentielle énorme ». Au terme de la visite, Christophe Nedelec ne pouvait que se réjouir de la venue de la candidate écologiste : « Il aura fallu deux années de ramdam pour susciter l’intérêt des élus. La semaine dernière, nous avons réuni trente personnes pour nettoyer la zone, impensable il y a quelques temps. Mais tant que le Montguichet ne fera pas l’objet d’un classement véritablement contraignant, notamment à Gagny, et qu’un agriculteur continuera d’y jeter des pesticides, notre combat n’aura pas été gagné ».

L.F.

vendredi 25 février 2011

Visite d'Eva Joly au JT de Canal Coquelicot ( Chelles - Gagny )


Eva Joly - Visite des carrières de Chelles-Gagny du 23.02.2011

jeudi 24 février 2011

La venue d'Eva Joly dans les carrières de Chelles - Gagny vue par le PARISIEN

LE PARISIEN - Edition - Seine-et-Marne Nord

Eva Joly bat la campagne au Montguichet

Christel Brigaudeau | 24.02.2011, 07h00

Eva Le Parisien

Cortège de parapluies. Une trentaine de militants écologistes et élus locaux ont suivi, dans la gadoue de la côte de Montguichet, les bottes en caoutchouc noires d’Eva Joly, hier après-midi à Chelles. C’est sur les hauteurs de ce terrain boisé de 90 ha, promis par des associations locales à devenir un site de biodiversité et de promenade pédagogique, que la députée européenne d’Europe Ecologie-les Verts (EELV) a choisi de partir en campagne aux côtés des candidats verts locaux aux élections cantonales.

Franck Rolland, qui brigue le canton de Vaires-sur-Marne, a invité pour l’occasion ses homologues de Seine-Saint-Denis : Rodrigo Arenas-Munoz, qui bat le pavé à Montfermeil, et Ginette Contrastin qui tracte, elle, à Gagny. Eva Joly a aussi sorti les armes, hier, contre le spectre de l’absentéisme, qui pourrait compromettre les chances d’Europe Ecologie de rafler des sièges dans les conseils généraux les 20 et 27 mars… et de peser dans le débat national d’avant-élection présidentielle. « Je veux dire aux gens d’aller voter, a plaidé l’ex-juge. L’élection cantonale est sous-estimée alors que c’est par là qu’on peut commencer la reconversion écologique de la société. » Et de citer le soutien possible, par les départements, à « l’alimentation biologique », à « l’installation de jeunes agriculteurs », au « maintien de la biodiversité ».

Autant d’objectifs déjà portés… par les associations locales qui travaillent à la création d’un jardin partagé sur la côte de Montguichet. Cinq associations de Chelles et de Gagny nettoient les bois, par endroits transformés en décharge sauvage. Devraient suivre l’installation de ruchers, de plantations bio artisanales. « Nous avons signé une convention d’exploitation et d’entretien des milieux avec des propriétaires privés disséminés sur 11 ha, explique l’artisan du projet, Christophe Nedelec, à Eva Joly. On fait du mitage inversé! » La députée européenne opine et constate : « La réalité de la vie démocratique en France, ce sont les associations. Ici, ce sont les bénévoles qui s’occupent de l’entretien! »

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Photo d'Eva Joly avec le président des Abbesses de Gagny-Chelles, crédit Daniel Maunoury.
LE PARISIEN - Edition - Seine-Saint-Denis

Eva Joly bat la campagne au Montguichet

Christel Brigaudeau | 24.02.2011, 07h00

Une trentaine de militants écologistes et élus locaux ont suivi, sous la pluie et dans la gadoue de la côte de Montguichet, les bottes en caoutchouc noires d’Eva Joly, hier après-midi à Gagny. C’est sur les hauteurs de ce terrain boisé de 90 ha, promis par des associations locales à devenir un site de biodiversité et de promenade pédagogique, que la députée européenne d’Europe Ecologie-les Verts (EELV) a choisi de partir en campagne aux côtés des candidats verts locaux aux élections cantonales : Rodrigo Arenas-Munoz (Montfermeil), Ginette Contrastin (Gagny) et Franck Rolland (Vaires-sur-Marne, en Seine-et-Marne).

« Je veux dire aux gens d’aller voter, a plaidé l’ex-juge. L’élection cantonale est sous-estimée alors que c’est par là qu’on peut commencer la reconversion écologique de la société. » Et de citer le soutien possible, par les départements, à « l’alimentation biologique », à « l’installation de jeunes agriculteurs », au « maintien de la biodiversité ».

LE PARISIEN - Edition - Seine-et-Marne Sud

Eva Joly en balade dans la campagne

Christel Brigaudeau | 22.02.2011, 07h00

Un brin de nature dans la campagne… Demain après-midi, la députée européenne Eva Joly fera escale à Chelles pour soutenir les candidats d’Europe Ecologie-les Verts des cantons de Vaires-sur-Marne, Montfermeil et Gagny. Au programme pour l’ancienne juge d’instruction : une promenade sur la côte du Montguichet, à cheval entre la Seine-et-Marne et la Seine-Saint-Denis, où un collectif d’associations ferraille pour entretenir et préserver les milieux naturels.

L’élue européenne devrait également évoquer son point de vue sur les projets d’exploitation pétrolière en Ile-de-France.

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LE PARISIEN - Edition - Seine-et-Marne Nord

Nettoyage d’hiver à Chelles

Christel Brigaudeau | 21.02.2011, 07h00

Le Parisien Nettoyage Montguichet

Armés d’une tronçonneuse, de pinces et de brouettes, une quinzaine de bénévoles ont convergé hier sur la côte du Montguichet, sur les hauteurs de Chelles, pour nettoyer bois et prairies du secteur, envahis par les déchets et les plantes invasives. Les volontaires, pour la plupart membres des associations locales de défense de l’environnement, ont mené là leur deuxième opération hivernale sur ce terrain, destiné au printemps à devenir un jardin partagé.

« Plusieurs propriétaires privés ont signé une convention avec nous pour qu’on mène à bien notre projet sur leurs parcelles, détaille Christophe Nédelec, principal animateur du collectif. On a maintenant le droit d’agir sur 11 ha, disséminés sur les 90 ha que compte le Montguichet. » Des ruches à l’ancienne, des cultures bio de fruits et légumes et des chemins de promenades éducatives sont notamment en projet.

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mardi 1 février 2011

Articles de La Marne sur le combat du collectif (Les Amis du Montguichet).

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Article du 17 Novembre 2011 sur le soutien des propriétaires Chellois du Montguichet.

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Articule du 26 Janvier 2011 sur nos opérations de nettoyage et d'entretien des milieux naturels du Montguichet.

jeudi 30 décembre 2010

28/12/2010 : Article du Parisien sur la nouvelle défaite de la municipalité de Gagny pour construire dans la carrière Saint-Pierre.

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Le projet de gymnase annulé par le tribunal

Le Parisien - Sebastien Thomas | 28.12.2010, 00h00

Décidément, entre Michel Teulet, maire UMP de Gagny, et les associations de défense de l’environnement, la hache de guerre est loin d’être enterrée. Après avoir fait annuler le PLU (plan local d’urbanisme) en 2009, elles sont parvenues au même résultat avec le projet de construction du gymnase sur la carrière de l’Est.

Gagny environnement, les Amis naturalistes du coteau d’Avron et les Abbesses de Gagny-Chelles ont eu gain de cause un an et demi après avoir déposé leur recours, en mai 2009, contre la modification du plan d’occupation des sols (POS) voté en janvier de la même année. Celle-ci prévoyait la construction d’un gymnase, à proximité du collège Théodore-Monod.

Selon les associations, ce terrain était situé sur une zone naturelle d’intérêt écologique faunistique et floristique (Znieff), ce qui n’était pas indiqué sur les documents de la mairie lors de l’enquête publique.

Le tribunal administratif de Montreuil a reconnu ce manquement et a donc annulé la délibération début novembre. « Nous ne sommes pas des ayatollahs de la nature, nous souhaitons seulement protéger un site particulièrement riche en espèces protégées, assure Brigitte Mazzola, présidente de Gagny environnement. D’autant qu’il existe un autre terrain qui jouxte le collège et ne se situe pas sur l’emprise de la Znieff. »

La Znieff a pour objectif d’identifier et de décrire des secteurs présentant de fortes capacités biologiques et un bon état de conservation. « Il n’est pas interdit de construire sur des terrains labellisés Znieff, se défend Michel Teulet. Il n’y avait d’ailleurs aucune volonté de cacher quoi que ce soit lors de l’enquête publique. Simplement, nos cartes étaient moins précises que celles des associations. »

Le maire, qui a fait appel de la décision du tribunal, compte donc bien relancer le processus sans changer de localisation. « Le gymnase occupera 2000 m2 sur un total de 500000 m2 sous protection Znieff, soit moins de 0,5%, détaille l’élu. L’autre site proposé par l’association nécessite de détruire des installations ce qui est bien plus coûteux. »

D’autres combats se profilent entre le maire et les associations. Notamment avec la création du nouveau PLU puisque Michel Teulet prévoit la construction de 250 à 300 logements sur le site de l’ancienne carrière du centre, rebaptisé quartier du Bois-de-l’Etoile. « L’Etat nous impose d’en construire 260 par an pendant quinze ans au nom de la nécessaire densification du territoire, justifie-t-il. Si on ne le fait pas, nous ne pourrons pas maintenir notre population actuelle. »

Un projet qui inquiète les associations. « Même si ces constructions sont situées aux abords de la carrière, la municipalité devra créer des routes pour les relier ce qui risque de miter le site, craint Brigitte Mazzola. Il faudrait mieux édifier en centre-ville. »

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vendredi 12 novembre 2010

12/11/2010 - Article du Parisien - Montguichet : la ville de Chelles veut sauver sa campagne

Montguichet : la ville de Chelles veut sauver sa campagne

CHRISTEL BRIGAUDEAU | 12.11.2010, 07h00

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Sur le champ de bataille du Montguichet, les associations de défense de l’environnement viennent de recevoir un renfort : celui de la ville de Chelles, en la personne de l’adjoint au maire chargé des espaces verts, Paul Athuil. Au cours d’une réunion avec les acteurs locaux, mardi soir, l’élu (vert) a annoncé « la volonté de créer un groupe de travail avec la région » sur la préservation du Montguichet.

Une manière de remettre sur le métier le projet de préservation de cette zone de 160 ha, à cheval entre Chelles et Gagny (Seine-Saint-Denis), possédée en majeure partie par le groupe Saint-Gobain.

Pendant près de deux ans, plusieurs associations ont planché sur la « sanctuarisation » de cette ancienne carrière à l’abandon, qui abrite à moins de 20 km de Paris des coucous, des orchidées et d’autres espèces rares en Ile-de-France. Mais le dossier, d’abord encouragé par Saint-Gobain, a finalement été rejeté par le groupe fin octobre au motif de « difficultés juridiques ».

Attention, pression... immobilière

Qu’importe, « on ne capitulera qu’après avoir utilisé tous les recours possibles, indique Paul Athuil. Ce site est un véritable poumon vert, indispensable pour les générations futures. » Mais le secteur est également soumis à une pression immobilière croissante alors que doivent sortir de terre deux nouvelles gares, à Chelles et Clichy-Montfermeil (93), dans le cadre du Grand Paris.

En accord avec les associations, la ville de Chelles va demander à la préfecture de Seine-et-Marne de prendre sur la zone un arrêté de protection du biotope. Une requête que les associations ont déjà déposée à deux reprises depuis 1995, sans succès. « Pour l’instant, la côte du Montguichet est déjà protégée par une norme moins contraignante (Znief) qui n’est pas opposable en cas de révision des plans locaux d’urbanisme, souligne Christophe Nedelec, le président de l’Association des riverains des Abbesses de Gagny-Chelles, à l’origine du projet. Un arrêté de protection du biotope serait une meilleure garantie, et il impliquerait forcément un plan de gestion du lieu. Or c’est justement notre but : on ne demande que l’autorisation d’entretenir le site et d’y organiser des balades naturalistes. »

Par ailleurs, la ville de Chelles étudie une possible interdiction de la chasse sur le territoire communal. « Les riverains du Montguichet trouvent des douilles à moins de 50 m des habitations. Ce n’est pas conforme à la réglementation, affirme Paul Athuil. C’est notre devoir de défendre leur tranquillité. »

10/11/2010 - Article du journal - La Marne - : Réserve naturelle du Montguichet - La région s'en mêle

CHELLES

Réserve naturelle du Montguichet

La Région s’en mêle

Tandis que les écologistes maintiennent la pression sur les élus locaux, la nouvelle de l’organisation d’une réunion, à l’initiative de la Région, rassemblant toutes les personnes concernées, s’est ébruitée.

La colère des écologistes aurait-elle été entendue ? L’annonce faite par Placoplâtre, il y a trois semaines, d’abandonner son projet de réserve naturelle de 10 ha sur les carrières de Montguichet, avait fait fortement réagir les défenseurs de l’environnement. Les militants locaux, mais aussi les présidents d’associations, s’étaient manifestés très tôt pour réclamer l’intervention des élus. Après avoir donné à leurs interlocuteurs l’impression de ne pas prendre la mesure du problème, ces derniers semblent « sortir du bois ». Le premier à réagir, Paul Athuil, adjoint au maire en charge de l’environnement, a d’abord réclamé « l’interdiction de la chasse » sur l’ensemble du site. Réponse du berger à la bergère, en quelque sorte, les écologistes n’admettant pas que Placoplâtre délivre des autorisations aux chasseurs quand leur projet de défense de l’environnement achoppe pour des raisons jugées « fallacieuses ». Mais aucune réaction véritablement tangible de la part des élus sur le projet en tant que tel. Tout juste la communauté d’agglomération, à travers son vice-président Antoine Rodriguez, a-t-elle affirmé sa volonté « de faire marcher ses relations avec Placoplâtre », nouées dernièrement par le partage des terrains du Fort de Vaujours, à Courtry, pour inverser la décision de l’exploitant de gypse.

L’exécutif régional prend le taureau par les cornes

Mais les choses semblent aujourd’hui s’accélérer sensiblement. Il y a quelques jours, le maire de Chelles Jean-Paul Planchou, en sa qualité de vice-président (PS) de Région, a rencontré son homologue en charge de l’environnement au Conseil régional, Hélène Gassin (Europe Ecologie). Rappelons que la Région avait approuvé, en octobre 2009, à travers la voix de son président Jean-Paul Huchon, le projet défendu par Christophe Nedelec et l’ANCA. Les deux élus se sont rapidement entendus sur la nécessité de mettre toutes les parties concernées par le projet autour d’une table afin d’« exposer les accords et désaccords de chacun » et de trouver, si possible, « une porte de sortie satisfaisante pour tout le monde ». Seraient conviés à cette réunion « un maximum d’interlocuteurs », soit, on le suppute, les associations de riverains, les écologistes, les élus locaux, régionaux, et bien entendu le propriétaire des terrains, le groupe Saint-Gobain. « Un projet de cette envergure ne peut pas être réduit à des problématiques locales. A travers les carrières de Chelles, se pose la question de la sauvegarde des zones naturelles de l’agglomération parisienne », affirme Hélène Gassin. Si les contours de cette réunion ne sont pas encore bien définis, on sait qu’elle devrait être organisée dans les prochaines semaines. Mais bien malin qui pourrait dire quelle décision en ressortira. L.F.

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vendredi 5 novembre 2010

03/11/2010 - Article du journal - La Marne - : Réserve naturelle du Montguichet - Les écologistes s’insurgent contre l’abandon du projet

CHELLES

Réserve naturelle du Montguichet

Les écologistes s’insurgent contre l’abandon du projet

C'était une révélation de « La Marne » la semaine dernière : la décision du groupe Placoplâtre d'abandonner son projet de réserve naturelle sur le Montguichet. Une semaine après, élus et militants écolos promettent de ne pas en rester là. L'exploitant de gypse, à travers sa maison-mère Saint-Gobain, maintient sa position.

Ça chauffe entre les exploitants de gypse et les écologistes ! L'annonce faite par Saint-Gobain a décidément bien du mal à passer auprès des défenseurs de la nature. Il y a quinze jours, la direction du groupe a révélé, à travers un e-mail informel expédié aux bénévoles impliqués dans le projet, qu'il renonçait finalement à financer la réserve naturelle de 10 ha sur les terrains, classés, du Montguichet (voir encadré). Ses juristes auraient en effet jugé le projet « trop compliqué à mettre en oeuvre », en raison de la présence de parcelles enclavées sur les terrains de l'entreprise. Un argument très mal perçu par l'instigateur du projet, Christophe Nedelec, qui avait immédiatement qualifié la conclusion de « prétexte » et même « d'insulte aux personnes » impliquées dans le projet « depuis deux ans ». Une semaine après l'éclatement de l'affaire, les premières réactions commencent à se faire entendre.

« L’écologie finit où commence l’argent »

« C'est déplorable, juge Paul Athuil, adjoint au maire de Chelles chargé de l'environnement. Pour les associations qui se sont investies, les bénévoles qui ont pris sur leur temps et leur argent... Saint-Gobain avait l’occasion de se donner une belle image de marque. Le projet ne lui coûtait presque rien. Peut-être le groupe s'est-il rendu compte qu'une pénurie du gypse n'était pas à exclure... Mais en fin de compte, je ne suis pas tellement surpris : l'écologie finit souvent là où commence l'argent ». Même indignation chez les militants écolos. Ainsi Alexandre Pasche, animateur des Verts de Marne-et-Chantereine, accuse-t-il Saint-Gobain et la fondation Placo de vouloir « urbaniser » le Montguichet, derrière « un rideau de fumée vert ». La semaine dernière, Placoplâtre a proposé de financer d’autres projets « en des lieux n’appartenant pas au groupe Saint-Gobain », ce qui a achevé de mettre en colère les écologistes, interprétant le geste comme une tentative « d’acheter leur silence ».

« On ne construira pas au Montguichet »

Un ensemble d’accusations écartées d’un revers de bras par le directeur régional de Saint-Gobain, Olivier Ribaud : « Je répète que le projet nous a paru trop compliqué à mettre en oeuvre sur le plan juridique. Les propriétaires des parcelles en question risquent de ne plus pouvoir accéder à leurs terrains. Il est vrai que les bénévoles ont proposé un découpage subtil du périmètre d'intervention, prenant en compte cette problématique. Mais nous avons préféré faire valoir le principe de précaution sur ce dossier ». L'homme récuse une quelconque volonté de vouloir céder à terme les terrains à des promoteurs ou d'y développer une activité économique : « Pour la fondation Placo comme pour Saint-Gobain, les objectifs sont les mêmes : restituer les terrains exploités tel que nous les avons trouvés. Il n'y a pas de projet au Montguichet ». Une déclaration sujette à caution : il est acquis qu'une partie des carrières, côté Gagny (Seine-Saint-Denis), doit accueillir un projet immobilier de 300 logements.

« Nous ferons interdire la chasse »

Autre grief des naturalistes : la présence depuis de longue années de chasseurs sur la zone. Une autorisation de Saint-Gobain leur permet en effet de pratiquer la chasse et de tirer, selon leurs détracteurs, « à moins de cinquante mètres des maisons ». Un privilège jugé « insupportable » par les écologistes, qui voient-là la preuve d’un « deux poids deux mesures ». « Si ces autorisations de chasse existent bel et bien, nous verrons comment elles peuvent être limitées dans le temps et à quelles personnes », répond M. Ribaud. Mais la municipalité entend accélérer les choses sur ce dossier : « Je vais voir comment il est possible d'appliquer l'interdiction, assure Paul Athuil. Après tout, le maire dispose d'un pouvoir de police sur sa commune. S'il y a un danger pour la population, il n'y a aucune raison pour qu'on ne puisse pas agir ». Reste que le projet de réserve est, lui, plus que jamais mis en pointillés. Soutien déclaré, la Région, à travers son président Jean-Paul Huchon, n'a pas encore fait entendre sa voix. Mais le dossier serait déjà entre les mains de Cécile Duflot, présidente des Verts au Conseil régional.

L.F.

ENCADRé

Ce que prévoit le projet

Au départ, une idée un peu folle. L’ambition de Christophe Nedelec, à travers l’Association des naturalistes des coteaux d’Avron (Anca), la plus importante association environnementale de l’est parisien, est de créer une réserve naturelle sur le Montguichet. Cet espace naturel de 150 ha, à cheval sur Chelles et Gagny, est constitué d’anciennes carrières de gypse, de bois et de champs appartenants au groupe Saint-Gobain et à son exploitant historique, Placoplâtre. Depuis 1993, l’endroit est classé « zone d’intérêt écologique » en raison de sa grande biodiversité. Il renferme en effet nombre d’espèces protégées, dont le fameux alisier de Fontainebleau. Très vite, les bénévoles décident de restreindre leur projet aux 90 ha chellois, classés depuis 2000 « espace naturel sensible » et, de fait, inconstructibles. Le projet est présenté en 2009 à Placoplâtre, dont la fondation finance des actions locales en faveur de l’environnement. Il prévoit notamment la protection des espèces rares et l’exploitation par une association de la partie agricole. Placo accepte d’étudier le dossier. Très vite, un budget est débloqué (180 000 euros sur trois ans), puis un périmètre d’intervention, réduit finalement à 10 ha. Mais, alors que le projet semble en bonne voie (il est même soutenu par les élus locaux et régionaux), patatras. Saint-Gobain fait savoir qu’il renonce.

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mercredi 3 novembre 2010

31/10/2010 - Article du Parisien sur la carrière Saint-Pierre et les coteaux du Beauzet de Gagny - Chelles : Poumons verts en sursis près de Paris

CHRISTEL BRIGAUDEAU | 31.10.2010, 07h00 1130222_e0b7fe70-e47d-11df-bd49-001517810e22.jpg

A l’heure où se profilent les projets du Grand Paris, le groupe Saint-Gobain renonce à protéger un espace vert de 160 ha à l’est de la capitale, relançant la question de l’urbanisation rampante.

Et au milieu coule… le RER. A la frontière de Gagny, en Seine-Saint-Denis, et de Chelles, en Seine-et-Marne, un havre de nature de 160 ha domine les pavillons cossus des Abbesses. Sur cette ancienne carrière de gypse abandonnée, propriété du groupe Saint-Gobain, on trouve des orchidées, des mantes religieuses, des coucous… Chanteront-ils encore longtemps? Alors que s’aiguisent les appétits immobiliers dans un secteur concerné par les projets du Grand Paris, Saint-Gobain vient d’enterrer le projet de « sanctuarisation » du Montguichet.

En vertu d’une convention en préparation depuis deux ans, la carrière devait être ouverte au public par les associations locales, agrémentée de ruches, de chèvres, de mares… Le dossier avait reçu en 2009 l’appui de Jean-Paul Huchon, président (PS) de la région, et du conseil municipal de Chelles. « Mais le projet est très compliqué à mettre en œuvre juridiquement à cause de parcelles sur le site dont nous ne sommes pas propriétaires », explique Olivier Ribaud, délégué régional de Saint-Gobain développement.

Christophe Nedelec crie, lui, au « prétexte grossier ». Ce naturaliste passionné, habitant de Gagny, avait conçu le projet du Montguichet avec l’Anca, une association écologiste de Neuilly-Plaisance. « Si ces parcelles de 200 m2 gênaient, on aurait pu déplacer le périmètre du sanctuaire », dit-il, persuadé que « Saint-Gobain veut conserver le site pour le valoriser plus tard. »

Prudents, les élus de Chelles « s’étonnent » de la décision de l’entreprise. « On est très déçus, et on espère que Saint-Gobain nous donnera ses raisons profondes… réagit Paul Athuil, adjoint (Verts) au maire de Chelles. Le site ne peut pas être construit, il est classé en zone naturelle sensible. » Mais les classements changent. A Gagny, le plan local d’urbanisme (PLU) est d’ailleurs en révision.

Selon un document de travail, réalisé en mars par un cabinet d’audit, « les abords urbanisés de la carrière est pourront être ouverts à l’aménagement afin d’accueillir environ 300 logements. » Le maire (UMP), Michel Teulet, assure pourtant qu’il n’a « pas l’intention d’urbaniser cette zone. Mais c’est vrai que l’Etat nous demande de densifier la ville. Un jour, il faudra faire un choix. » Celui de l’urbanisation pourrait devenir pressant, à l’horizon 2023 : dans le cadre du projet de supermétro du Grand Paris, deux nouvelles gares sont prévues dans le secteur, à Chelles et Clichy-Montfermeil. Cette ligne « rouge », reliant Le Bourget à La Défense, passerait juste en dessous du Montguichet.

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mardi 2 novembre 2010

27/10/2010 - Article du journal - La Marne - : Placoplâtre renonce à son projet de réserve naturelle.

CHELLES

Placoplâtre renonce à son projet de réserve naturelle

Coup de théâtre : alors que le projet de réserve naturelle sur la côte de Montguichet semblait lancé, l’exploitant de gypse, mécène de l’opération, a décidé de faire machine arrière, invoquant des contraintes juridiques pour le moins… mystérieuses.

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Adieu veaux, vaches, cochons, couvées ! Le projet de réserve naturelle sur la côte de Montguichet (cette ancienne carrière d’une centaine d’hectares qui appartient aujourd’hui à Placoplâtre) ne verra probablement jamais le jour. Si la nouvelle n’a pas été confirmée pour l’heure par la direction de l’exploitant de gypse, mécène de l’opération, elle ne fait plus aucun doute après l’envoi d’un e-mail à l’ensemble des associations concernées par le dossier. Si le mot « abandon » n’y est inscrit nulle part, il est clairement indiqué que la direction du groupe n’a pu obtenir « l’accord » de ses juristes sur un projet jugé finalement « trop compliqué à mettre en place » en raison de « la proximité des parcelles appartenant à des propriétaires extérieurs » et de « contraintes d’accès ».

La réponse, laconique, n’a pas manqué de faire bondir Christophe Nedelec, l’instigateur du projet : « Cette conclusion est une véritable insulte aux personnes qui se sont dévouées corps et âme depuis deux ans », déclare-t-il, amer. Le naturaliste, qui préside l’association de quartier des Abbesses, accuse ouvertement le groupe verrier d’utiliser de « faux prétextes » pour justifier l’arrêt du projet. « Comment deux parcelles de moins de 200 m2 chacune, boisées et inconstructibles, peuvent-elles représenter un obstacle à notre projet ? », s’interroge-t-il.

Quelle est la probabilité pour que les propriétaires attentent un procès à Saint-Gobain ? Nous parlons bien d’un projet de défense de préservation de l’environnement ! Comment pourrait-il être nuisible à des tiers détenteurs de parcelles à proximité ? Je ne comprends pas. Et pendant ce temps, Saint-Gobain autorise la chasse sur ces mêmes terrains, alors que des balles passent à cinquante mètres des maisons. Pourquoi cette pratique ne souffre-t-elle pas des mêmes contraintes juridiques ? », fulmine-t-il. L’enchaînement des événements, il est vrai, interpelle.

Dès l’année dernière, Placoplâtre avait validé le périmètre du projet (10 hectares) puis son enveloppe budgétaire (180 000 euros sur trois ans). Plusieurs assemblées élues avaient ensuite apporté leur soutien : la mairie de Chelles, par un vote, la communauté d’agglomération et même la Région, par une lettre de son président Jean-Paul Huchon. Les principales associations environnementales de la région avaient suivi. Ne manquait plus qu’à signer la convention de partenariat entre le mécène et ses partenaires : l’Anca, la plus importante association environnementale de l’est parisien, et l’Association de gestion et de valorisation de la réserve naturelle de Vaires, chargée d’animer le site.

Oui mais voilà, depuis plusieurs mois, la convention tardait à être signé. Que s’est-il passé pour que l’entreprise remette finalement en question son engagement ? Lundi, la direction de Placoplatre est malheureusement restée injoignable pour nous renseigner. En guise de lot de consolation, elle a d’ores et déjà proposé aux différentes associations de les aider à financer d’autres actions, « plus simples à mettre en œuvre » mais sur des terrains qui n’appartiennent pas au groupe. Pas certain que le deal satisfasse les intéressés…

L.F.

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samedi 28 novembre 2009

Gagny et le tour de france des projets contraires au Grenelle de l'Environnement

Dans un article du quotidien national français catholique, La Croix (propriété du groupe Bayard Presse depuis 1880), paru le 12 Août dernier, il a été question de faire le tour de France des chantiers qui font débat autour de la protection de l'Environnement.

Dans cet article présenté en annexe, il y a une carte des projets dit incompatibles avec les dispositions du Grenelle de l'Environnement. Dans cette carte, il est possible en région Ile de France de voir les projets d'urbanisation de la carrière Saint-Pierre de Gagny en très bonne position.

cliquez sur l'image pour agrandir :

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Cela doit surement faire suite au classement de ce projet de l'ombre par l'Alliance pour la planète.

mercredi 28 octobre 2009

28-10-2009 : Article du journal La Marne sur le projet de la côte du Beauzet ou Montguichet (Gagny-Chelles)

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