jeudi 21 octobre 2010
Carte postale rare du tabac de l'Abbaye (Gagny Quartier du Chesnay)
Par CN1037-GANDI le jeudi 21 octobre 2010, 22:18 - Cartes Postales
jeudi 21 octobre 2010
Par CN1037-GANDI le jeudi 21 octobre 2010, 22:18 - Cartes Postales
samedi 4 septembre 2010
Par CN1037-GANDI le samedi 4 septembre 2010, 23:51 - Histoire du Quartier du Chesnay
Mardi 31 août 2010, dans sa 83ème année, Jacques Guillard nous a quitté.
Nous avons assisté à l'inhumation de notre ami, samedi matin au cimetière ancien de Gournay sur Marne. Les Abbesses de Gagny-Chelles ont financé une gerbe qui a été déposé sur sa dernière demeure.
De la Société Historique de Noisy-le-grand, Gournay-sur-Marne, Champs-sur-Marne, Jacques Guillard avait participé de façon active à nos travaux de recherche et de synthèse qui ont alimenté à notre parution : Le roman du domaine du Chesnay.
Nous avions passé beaucoup de temps à ses côtés et nous avions appris à aimer cet homme d'exception qui va manquer dans le paysage de notre région. Nous nous rappelons de la cloche qui lui servait de sonnette, de nos moments de franche camaraderie autour d'un verre ou deux, de notre émerveillement partagé devant de nouvelles trouvailles et de nos échanges de documents et de cartes postales.
Jacques, tu nous manques.
dimanche 14 mars 2010
Par CN1037-GANDI le dimanche 14 mars 2010, 00:10 - Histoire du Quartier du Chesnay
Le fils du Baron Daniel Roger, le comte Édouard-Léon Roger du Nord, suite au décès de son père le Baron Roger, devint le nouveau propriétaire du Domaine de Chesnay («du Nord» car il fut également député du département du Nord).
Édouard-Léon Roger, baron Roger puis comte Roger «du Nord», est né à Paris le 20 novembre 1803. Il fut attaché à l’ambassade de France à Constantinople, Maire de Gagny de 1837 à 1840, député du Nord de 1834 à 1851 et sénateur du Nord de 1871 à 1881.
Il épousa, à Gagny, le 1er Juin 1828, à l’église catholique, Henriette Aimée de Guilleminot, fille du Général comte de Guilleminot et de Marie Adrienne Fernig.
De leur Mariage naquirent :
C’est le drame du comte Roger du Nord et de son épouse car à 2 années d’intervalle, ils perdirent leurs 2 enfants et par voie de conséquence leur descendance.
Pendant la guerre Franco-allemande de 1870, les troupes allemandes vont occuper la ville de Gagny et installer des batteries d’artillerie à la Croix-Saint-Siméon et au parc de Montguichet qui pilonneront le plateau d’Avron. Ces pilonnages mèneront à la chute du «dernier bastion de la résistance de Paris».
Les allemands vont transformer le château du Chesnay en un véritable camp retranché servant de centre de ravitaillement pour la cavalerie avec «fascines, tranchées et murs crénelés». Le château du Chesnay subit des dégradations considérables et fut totalement pillé. Le comte Roger évalua à 80.000 Frs les dégâts occasionnés par ce conflit sur son domaine.
Une fois la paix revenue, le domaine pu reprendre sa vie paisible, ses activités agricoles et son exploitation de la carrière Saint-Pierre.
Le comte Roger du Nord, ayant perdu sa descendance, laissa par son testament, l’intégralité des ses biens à son épouse. Il disparut le 11 juin 1882 et fut inhumé comme son père sur son domaine du Chesnay. Henriette, son épouse, le rejoignit dans la mort quelques mois plus tard, le 20 Novembre 1882.
Conformément à la volonté du comte, elle avait décidé dans son testament de laisser à la commune de Gagny une pension de 1200 francs de rente qui sera partagée entre les plus vieux, les plus pauvres et les plus méritants.
Le domaine et ses biens furent ensuite partagés entre leurs héritiers indirects. Et c’est ainsi que sa belle-sœur Hortense-Augustine Guilleminot et son époux devinrent propriétaires du château et de ses dépendances en 1882...
ROGER DU NORD, député de 1834 à 1848, représentant en 1849 et en 1871, sénateur de 1875 à 1881, né à Paris le 28 novembre 1803, mort à Paris le 11 juin 1881, entra dans la diplomatie, sous la Restauration, comme secrétaire d'ambassade à Constantinople.
Il devint, après la révolution de juillet, chargé d'affaires à Dresde, reçut, en 1831, la décoration de la Légion d'honneur, et fut élu, le 21 juin 1834, député du 6e collège du Nord (Dunkerque), par 210 voix (255 votants, 340 inscrits), contre 40 à M. Hovelt.
Il soutint d'abord de ses votes la politique conservatrice et doctrinaire, et appuya les lois de septembre 1835. Mais, ayant été réélu, le 4 novembre 1837, par 203 voix (282 votants, 358 inscrits), il entra avec Thiers, dont il était l'ami, dans la coalition contre le ministère Molé et opina désormais avec le tiers-parti.
Il obtint successivement le renouvellement de son mandat : le 2 mars 1839, par 186 voix (327 votants); le 9 juillet 1842, par 175 voix (200 votants, 334 inscrits), et le 1er août 1846, par 261 voix (301 votants, 337 inscrits), contre 39 au général Daullé.
vendredi 22 janvier 2010
Par CN1037-GANDI le vendredi 22 janvier 2010, 23:36 - Histoire du Quartier du Chesnay
lundi 21 décembre 2009
Par CN1037-GANDI le lundi 21 décembre 2009, 02:03 - Histoire du Quartier du Chesnay
S'il ne devait rester qu'une carte postale du Château du Chesnay, il se peut bien qu'il faille que cela soit celle-ci. Nous la connaissions depuis longtemps mais nous avons mis 2 années à pouvoir en acquérir un exemplaire. Admirez donc cette vue depuis le canal du Chesnay ou de Mr Roger.
jeudi 5 novembre 2009
Par CN1037-GANDI le jeudi 5 novembre 2009, 21:54 - Cartes Postales
dimanche 25 octobre 2009
Par CN1037-GANDI le dimanche 25 octobre 2009, 03:45 - Cartes Postales
samedi 17 octobre 2009
Par CN1037-GANDI le samedi 17 octobre 2009, 15:41 - Histoire du Quartier du Chesnay
mercredi 7 octobre 2009
Par CN1037-GANDI le mercredi 7 octobre 2009, 11:51 - Histoire du Quartier du Chesnay
Nous avons retrouvé dans un fond d'archive, le plan du parc du château du Chesnay. Celui-ci semble dater de l'époque du Baron Roger entre 1810 et 1829.
Il est possible d'y situer le canal, les pelouses, un champs de betteraves. En effet, Le Baron Roger était un des pionniers français de la production du sucre à partir de la betterave.
Il jugeait que : "la culture de la betterave améliore la terre qui la produit et la fabrication du sucre est tellement simplifiée que l'on ne doit pas douter que d'ici à quelques années la France ne suffise à elle même à la consommation de cette douceur. Cette belle découverte qui se perfectionnera encore fera sûrement époque".
Il est possible de localiser précisément la glacière du château. Ces réservoirs à glace, très courants dans les parcs de châteaux, se caractérisent par une ouverture souvent au ras du sol et située face au nord. Un court tunnel, parfois muni d'un sas, descend ensuite en pente douce vers la réserve de glace proprement dite. Celle-ci est située généralement au fond d'un grand puits circulaire que peut surmonter un joli dôme régulier. Tout cet ensemble admirablement appareillé est recouvert d'une petite butte de terre boisée pour bien conserver la fraîcheur, ce qui confère à ces petits monuments la juste appellation de glacières tumulus.
samedi 3 octobre 2009
Par CN1037-GANDI le samedi 3 octobre 2009, 21:41 - Cartes Postales
jeudi 9 juillet 2009
Par CN1037-GANDI le jeudi 9 juillet 2009, 15:46 - Histoire du Quartier du Chesnay
Pour une remise en mains propres, vous pouvez nous adresser un message.
dimanche 26 avril 2009
Par CN1037-GANDI le dimanche 26 avril 2009, 10:50 - Cartes Postales
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Cliquer sur la photo pour agrandir
samedi 25 avril 2009
Par CN1037-GANDI le samedi 25 avril 2009, 11:25 - Cartes Postales
dimanche 8 mars 2009
Par CN1037-GANDI le dimanche 8 mars 2009, 01:13 - Histoire du Quartier du Chesnay
Ce canal du Chesnay fut creusé par le sieur Jean-Joseph Payen entre 1791 et 1793 pour irriguer la ferme du domaine du même nom et faciliter l'exploitation du gypse de la côte Bellevue, Montguichet et Saint-Roch.
En effet, le 6 mai 1792, la commune de Chelles abandonna au sieur Payen, propriétaire de la ferme du Chesnay, à titre de bail emphitéotique, 26 arpents de terres et les cours des eaux de la petite rivière de Chelles et des Pissottes.
En échange, le sieur Payen était tenu d'entretenir les eaux circulant dans l'Abbaye. Il fit construire, sans la permission de la municipalité, une digue pour faire arriver dans son canal dit "du Chesnay" les eaux de Brou et du Grand Marais, ce qui a eut pour effet d'assécher les fossés qui passaient dans l'Abbaye de Chelles.
Au XIXème siècle, le baron Daniel Roger, nouveau propriétaire du domaine du Chesnay, fit élargir le canal (On le nommait à l'époque, le canal de Mr Roger).
Par la suite le canal fut utilisé par l'entreprise Poliet et Chausson, devenue aujourd'hui Saint Gobain Distribution, pour le transport du plâtre, issu de la carrière Saint-Pierre, dans des barques à fond plat jusqu'à la pointe de Gournay (c'est de là que partaient les péniches remplies de plâtre en direction de la capitale).
C'est après le décès du dernier propriétaire du domaine (le Général Humann) et la création du lotissement du Chesnay (ou la cité-jardin du château du chesnay) en 1909 que le canal commença à tomber en désuétude.
En effet, en 1927, la Préfecture du département de Seine-et-Oise, signalait déjà le mauvais état d'entretien du canal du Chesnay.
Le 19 Janvier 1928, le président de la Société Coopérative d'épargne de la cité-jardins de la pointe de Gournay adressait au Maire de Gagny un courrier déplorant l'état d'insalubrité du Canal.
Il y rappelle que le canal appartient à la Société Civile-Foncière de Gagny-Chesnay et que les riverains du canal se refusent à réaliser les opérations de curages et d'entretien de ce cours d'eau dont ils avaient la charge.
Il justifie cette absence d'entretien au Maire de Gagny en se plaignant de "l'assèchement quasi-total du canal, qui a été pratiqué à plusieurs reprises et sans aucun égard...grâce à la libre disposition des vannes laissées aux établissements Poliet et Chausson...Des émanations putrides et insalubres sont la conséquence tantôt de l'assèchement du lit ou des berges, tantôt de l'arrêt prolongé de l'écoulement des eaux et des détritus de surface qu'elles évacuent normalement à l'endroit des vannes où la Ville de Chelles vient encore de faire confluer les eaux résiduaires entrainées par la Rivière des Dames".
En effet, le canal était devenu au fur et à mesure un véritable collecteur d'eaux usés pour les nouveaux lotissements du secteur. Il existe encore aujourd'hui bon nombre d'habitations qui déversent toujours leurs eaux usées dans l'aqueduc souterrain du canal du Chesnay.
mercredi 25 février 2009
Par CN1037-GANDI le mercredi 25 février 2009, 00:33 - Histoire du Quartier du Chesnay
Ci-dessous (cliquer pour agrandir), voici l'annonce dans le bulletin municipal de l'époque. L'argumentation était la suivante : "Une vue de l'état de délabrement dans lequel est tombé le domaine qui n'a plus de château que le nom...Un projet de rénovation a été déposé le 01 février 1963".
Au décès du Général Humann en 1909, le château fut d'abord laissé à l'abandon en partie meublé par le lotisseur du domaine. Il fut donc occupé pendant des années par des indigents. Puis la municipalité de Gagny s'en porta acquéreur et le transforma en annexe de la Mairie. Des anciens nous ont raconté que dans les années 50, les enfants du quartier, à la sortie de l'école, se pressaient au Château afin de s'y voir distribuer par la commune des goûters à base d'un peu de pain et de chocolat.
Raymond Valenet, né le 6 août 1912 à Paris, est un homme politique français. Il fut député UNR de la Seine-et-Oise (11e circonscription, succédant à Pierre Picard) de 1962 à 1967, puis député UDR de la Seine-Saint-Denis, de 1967 à 1978, et maire de Gagny, de 1958 à 1977.
mercredi 24 septembre 2008
Par CN1037-GANDI le mercredi 24 septembre 2008, 01:00 - Histoire du Quartier du Chesnay
dimanche 21 septembre 2008
Par CN1037-GANDI le dimanche 21 septembre 2008, 00:28 - Histoire du Quartier du Chesnay
samedi 20 septembre 2008
Par CN1037-GANDI le samedi 20 septembre 2008, 00:18 - Histoire du Quartier du Chesnay
Voici la quatrième et dernière partie de notre épopée de la rentrée, la mort du domaine du Chesnay.
Au décès du Général Humann, le comte de Germiny, époux sa fille Marie Madeleine, devint donc le nouveau propriétaire du domaine.
Le comte de Germiny prit la décision de le "liquider" dans son intégralité. Comme il était président de l'Association Catholique de Gagny, il ne conserva qu'une parcelle pour y faire édifier une chapelle. Il laissa le reste du domaine en pâture aux lotisseurs.
Le domaine fut donc morcelé en une multitude de parcelles. Le secteur se transforma vite en un assemblage hétéroclite de "bicoques", de cabanes et de maisons dites "modernes". "Lèpre qui fit de la campagne, définitivement la banlieue." comme l'écrit Pierre Jacquet dans son article sur le domaine daté de 1969.
samedi 13 septembre 2008
Par CN1037-GANDI le samedi 13 septembre 2008, 22:39 - Histoire du Quartier du Chesnay
Voici la troisième partie de notre épopée de la rentrée, l'histoire du Général Humann.
Le général Humann, Georges de son prénom, dont le grand-père était un négociant de Strasbourg devenu membre de la Chambre des Pairs et ministre des Finances de Louis Philippe de 1832 à 1836, épousa Hortense-Augustine Guilleminot.
Cette dernière était la belle sœur du comte Roger. Le comte et son épouse Aimée de Guilleminot n'eurent pas de descendance, tous leurs bien furent partagés entre leurs héritiers indirects. Le Général Humann était également un ami proche du comte Roger du Nord comme le prouvent les correspondances qu'ils entretenaient.
samedi 6 septembre 2008
Par CN1037-GANDI le samedi 6 septembre 2008, 19:14 - Histoire du Quartier du Chesnay
Le 9 Juin 1801 (9 Prairial An IX), le Baron Daniel Roger, domicilié 4 rue Bergère à Paris, devient propriétaire de la ferme et des champs auprès de Féburier qui avait fortement hypothéqué le domaine. Le Baron, déjà propriétaire du château de la Garenne à Villemonble, s'attacha fortement à ce nouveau domaine au point qu'il revendit ce dernier en 1810.
Le Baron, né à Genève le 2 novembre 1769, se mit en tête de reconstituer le domaine qui avait été morcelé après l'exécution en 1794 du sieur Payen par le tribunal révolutionnaire. Ainsi, le 1er Octobre 1808, il réussit à racheter la carrière de gypse aux héritiers de la famille Saint-Pierre et il développa son activité.
Pour de plus amples renseignements sur l'histoire du sieur Payen, lire l'article suivant.
Suite à la vente de son château de la Garenne, il fit construire en 1810 le château du Chesnay. Il fut bâti dans la continuité de la ferme par l'ajout d'une aile en éperon.
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