samedi 19 novembre 2011
Aqueduc de la Dhuis : Le reportage de Canal Coquelicot en date du 18/11/2011
Par CN1037-GANDI le samedi 19 novembre 2011, 00:15 - Aqueduc de la Dhuis
samedi 19 novembre 2011
Par CN1037-GANDI le samedi 19 novembre 2011, 00:15 - Aqueduc de la Dhuis
vendredi 18 novembre 2011
Par CN1037-GANDI le vendredi 18 novembre 2011, 23:29 - Aqueduc de la Dhuis
mercredi 16 novembre 2011
Par CN1037-GANDI le mercredi 16 novembre 2011, 08:51 - Aqueduc de la Dhuis
A l'appel du collectif « Sauvons la Dhuis », vous êtes invités à une marche pour la sauvegarde de l'aqueduc de la Dhuis.
Cette marche aura lieu Samedi 19 Novembre 2011 à partir de 14h30.
Le lieu du rendez-vous a été fixé sur la commune de Villevaudé (77410) à l'angle de la rue du Lavoir et de la rue Charles de Gaulle.
La « Marche pour la Dhuis », d'une durée de 2 heures, permettra de faire un aller-retour de Villevaudé (77410) à Courtry (77181) sur le tracé de la promenade de la Dhuis et jusqu'aux frontières de la Seine-St-Denis.
L’entreprise BP PLACOPLATRE (Filliale du groupe Saint-Gobain) projette la mise en œuvre de nouvelles carrières à ciel ouvert sur une partie du trajet de l'aqueduc de la Dhuis.
La promenade de la Dhuis appréciée de tous, continuité écologique indispensable à l'équilibre des milieux naturels, élément clef de la trame verte de l'Est Francilien serait définitivement mise à mal. Pourtant celle-ci a été aménagée avec votre argent : 6 millions d'euros investis entre 2006 et 2007 par la région Ile-de-France.
La Mairie de Paris propriétaire et vendeuse des terrains demande au Conseil Général de Seine-et-Marne, à la Région Ile-de-France et aux communes concernées de se positionner sur l'avenir de l'aqueduc de la Dhuis. L’état doit aussi définir clairement les zones de carrières possibles.
Pour tous, il est indispensable de sauver la promenade de l'aqueduc de la Dhuis et la butte de l'Aulnay véritable corridor écologique aux paysages incomparables qui constituent notre cadre de vie.
Cordialement,
jeudi 10 novembre 2011
Par CN1037-GANDI le jeudi 10 novembre 2011, 22:23 - Aqueduc de la Dhuis
La Ville de Paris a inscrit à l'ordre du jour de son conseil des 17 et 18 octobre 2011 la cession de l'aqueduc de la Dhuis à la société Placoplâtre, pour ensuite suspendre ce débat. Ile-de-France Environnement et les associations de protection de l'environnement de l'Est francilien tirent, néanmoins, le signal d'alarme.
Long de 131 kms, l'aqueduc de la Dhuis (ou Dhuys) a été construit sous Napoléon III pour acheminer l'eau de la Dhuys. Son point de départ se trouve à Pargny-la-Dhuys (Aisne) ; il se termine au réservoir de Ménilmontant (Paris 20ème).
Aujourd'hui, l'aqueduc de la Dhuis est géré par la SAGEP (société anonyme de gestion des eaux de Paris). Pour l'essentiel, il fournit en eau le parc d'attractions Disneyland, seul le surplus est dirigé vers Paris.
6 millions d'euros ont été consacrés en 2007-2008 par l'AEV (Agence des Espaces Verts d'Ile de France) à aménager l'espace libre disponible qu'elle entretient, au-dessus de l'aqueduc souterrain.
Véritable trait d'union entre la ville, la forêt et la campagne, cet itinéraire très prisé des populations relie plusieurs espaces boisés de la région. Cette coulée verte est indispensable au maintien de la biodiversité et permet le déplacement des espèces. C'est un des éléments clefs de la trame verte de l'Est francilien.
Cette réalisation de l'Agence des Espaces Verts de la région Ile-de-France risque d'être réduite à néant. En effet, la Mairie de Paris a l'intention de céder, au profit de la société Placoplâtre, des tronçons de l'Aqueduc de la Dhuis sur les communes de Le Pin, Claye-Souilly, Villevaudé et Annet-sur-Marne, afin de permettre une exploitation des sous-sols gypseux à ciel ouvert alors que l'exploitation souterraine de ce gisement est possible/comme cela a été fait en Seine-Saint-Denis.
S'il se réalisait, ce projet sonnerait le glas d'un ouvrage Haussmannien, mettrait en péril l'intégrité écologique de cette coulée verte et nuirait gravement à cette promenade chère aux habitants de l'Est Francilien et d'ailleurs. Ce secteur de Seine-et-Marne a déjà trop souffert et souffre encore aujourd'hui de ce type d'exploitation.
Par ailleurs, ce projet s'oppose aussi gravement à la convention de partenariat signée en février 2011 entre la Mairie de Paris et le Conseil Général de Seine-et-Marne visant à construire une métropole durable, notamment au plan essentiel de la biodiversité.
Le conseil municipal de Chelles s'oppose à toute opération qui viendrait dénaturer, altérer ou nuire à la coulée verte que constitue la promenade de l'aqueduc de la Dhuis, et à toute nouvelle exploitation de gypse à ciel ouvert dans le secteur.
Nous demandons au Conseil Général de Seine-et-Marne de se positionner fermement contre ce projet
Nous demandons aux élus de la ville de Paris de s'opposer à la cession de l'aqueduc de la Dhuis à la société Placoplâtre.
mardi 8 novembre 2011
Par CN1037-GANDI le mardi 8 novembre 2011, 15:27 - Aqueduc de la Dhuis
Comme nous vous l'avons annoncé dans notre article - Main basse sur l'aqueduc de la Dhuis, ce dernier est gravement menacé par la volonté d'un industriel (BP Placo filiale du groupe Saint-Gobain) de le racheter à la Mairie de Paris pour réaliser une carrière à ciel ouvert sur son emprise.
Dans divers articles, nous vous avions expliqué l'importance écologique de l'aqueduc de la Dhuis :
L’aqueduc de la Dhuis est inclus au réseau Natura 2000 (ZPS - zones de protection spéciale). Il est une entité écologique à part entière. Le chemin de la Dhuis constitue une continuité verte qui traverse l’ensemble de la zone étudiée et permet de maintenir un lien fonctionnel pour de nombreuses espèces.
En effet, nous avons publié un certains nombre d'articles sur cet espace naturel exceptionnel sous le nom de la carrière Letellier.
N° rég. :77118001 N° SPN : 110020170 Type de zone : 1 Année de description : 2003 Superficie : 98,72 (ha) Type de procédure :Nouvelle zone Année de mise à jour : 2003 Altitude : 50 - 112 (m)
N° rég. :77234021 N° SPN : 110020191 Type de zone : 2 Année de description : 2003 Superficie : 3 609,13 (ha) Type de procédure :Nouvelle zone Année de mise à jour : 2003 Altitude : 40 - 128 (m)
A l'appel du collectif « Sauvons la Dhuis », vous êtes invités à une marche pour la sauvegarde de l'aqueduc de la Dhuis.
Cette marche aura lieu Samedi 19 Novembre 2011 à partir de 14h30.
Le lieu du rendez-vous a été fixé sur la commune de Villevaudé (77410) à l'angle de la rue du Lavoir et de la rue Charles de Gaulle.
La « Marche pour la Dhuis », d'une durée de 2 heures, permettra de faire un aller-retour de Villevaudé (77410) à Courtry (77181) sur le tracé de la promenade de la Dhuis et jusqu'aux frontières de la Seine-St-Denis.
vendredi 4 novembre 2011
Par CN1037-GANDI le vendredi 4 novembre 2011, 01:28 - Aqueduc de la Dhuis
A l'appel du collectif « Sauvons la Dhuis », vous êtes invités à une marche pour la sauvegarde de l'aqueduc de la Dhuis.
Cette marche aura lieu Samedi 19 Novembre 2011 à partir de 14h30.
Le lieu du rendez-vous a été fixé sur la commune de Villevaudé (77410) à l'angle de la rue du Lavoir et de la rue Charles de Gaulle.
La « Marche pour la Dhuis », d'une durée de 2 heures, permettra de faire un aller-retour de Villevaudé (77410) à Courtry (77181) sur le tracé de la promenade de la Dhuis et jusqu'aux frontières de la Seine-St-Denis.
Tandis qu'à une centaine de mètres de l'aqueduc de la Dhuis, BP Placo - Placoplâtre (filiale du groupe Saint-Gobain) s'illustre déjà par sa volonté d'exploiter les sols potentiellement radioactifs de l'ancien site du Commissariat à l'Energie Atomique du Fort de Vaujours (Coubron, Vaujours, Courtry), et elle ne tient pas compte des études indépendantes.
Cet industriel envisage donc de sectionner cette coulée verte que nous adorons, cette continuité écologique indispensable à la survie des espèces et à l'équilibre des milieux naturels du massif de l'Aulnoye en Seine-St-Denis.
Du haut de leur logique commerciale, les hauts responsables de cette société désirent mettre à mal la promenade de la Dhuis. Pourtant celle-ci a été aménagée et entretenue avec notre argent, celui des contribuables (6 millions d'€ investis de 2006 à nos jours).
Tandis qu'une exploitation souterraine est possible, à l'instar du bois de Bernouille sur Coubron, cet industriel, comme sur le fort de Vaujours, s'obstine à tout vouloir détruire.
Vous êtes tous les jours de plus en plus nombreux.
C'est grâce à votre amour sans faille pour cette coulée verte que nous avons été en mesure d'obtenir le retrait de la délibération de cession de l'aqueduc de la Dhuis du conseil de Paris au profit de la société BP Placo - Placoplâtre (filiale du groupe Saint-Gobain).
Après 6 semaines de mobilisation, il y a encore trop de ceux qui soutiennent sans vraiment soutenir, trop de ceux qui disent vouloir sauver la Dhuis sans vraiment agir et nous ne parlons pas de ceux qui se cachent pour ne pas répondre.
Si les associations n'avaient pas découvert le « pot aux roses » le sort de la Dhuis aurait déjà été très vite réglé.
Nous comptons donc sur vous pour vous joindre au collectif « Sauvons la Dhuis » en venant Samedi 19 Novembre participer à la « Marche pour la Dhuis », la marche pour la vie.
Cordialement,
6 rue Plâtrière 77000 MELUN http://nature.environnement.77.over-blog.com
Rue de la Grange 77410 VILLEVAUDE http://www.villevaude-demain.com
67 av. Paul-de-Kock 93220 GAGNY http://www.dhuis.fr
16 avenue Monge 93470 COUBRON
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours http://adenca.over-blog.com
Mairie, rue Albert-Mattar 77400 CARNETIN
mercredi 2 novembre 2011
Par CN1037-GANDI le mercredi 2 novembre 2011, 18:49 - Aqueduc de la Dhuis
La « trame verte » de l’Aqueduc de la Dhuis, située au nord-ouest de la Seine-et-Marne passe par les communes d’Annet-sur-Marne, Villevaudé, Claye-Souilly et Le Pin. La ville de Paris est propriétaire de certaines parcelles de cette trame.
Aujourd’hui, cette "trame verte" unique localement en terme de satisfaction d' une légitime demande sociale de nature ,ce véritable patrimoine environnemental, historique, paysager est menacé par un projet d’exploitation d’une carrière de gypse à ciel ouvert. Lieu de randonnée pour piétons et cyclistes, lieu de beauté par ses paysages, véritable réserve de biodiversité, cette espace, ce corridor biologique de près de 5 km, réaménagé il y a peu pour 6 millions d’euros par l’Agence des Espaces Verts d’Ile-de-France et Eau de Paris, ne peut être détruit :
En effet, on ne peut sacrifier une trame verte pour l’exploitation de gypse, une roche qui sert à la fabrication du plâtre, par le simple fait que BPP Placoplatre, filiale de Saint-Gobain, souhaite exploiter ces terres à ciel ouvert alors qu’elle pourrait opter pour une exploitation souterraine, moins nuisible à l’environnement.
EELV 77 continuera donc, comme il a été le premier à le faire, à soutenir toutes initiatives citoyennes et associatives visant à lutter contre ce projet scandaleux.
lundi 31 octobre 2011
Par CN1037-GANDI le lundi 31 octobre 2011, 02:30 - Aqueduc de la Dhuis
Comme nous vous l'avons annoncé dans notre article - Main basse sur l'aqueduc de la Dhuis, ce dernier est gravement menacé par la volonté d'un industriel (BP Placo - Saint-Gobain) de le racheter à la Mairie de Paris pour réaliser une carrière à ciel ouvert sur son emprise.
Afin de bien comprendre l'importance écologique de l'Aqueduc de la Dhuis, voici quelques extraits du Diagnostic du territoire des coteaux de l’Aulnoye - Septembre 2007 réalisé pour l'Agence des Espaces Verts d'Ile de France :
L’aqueduc de la Dhuis est inclus au réseau Natura 2000 (ZPS - zones de protection spéciale). Il est une entité écologique à part entière. Le chemin de la Dhuis constitue une continuité verte qui traverse l’ensemble de la zone étudiée et permet de maintenir un lien fonctionnel pour de nombreuses espèces.
Enfin, le massif de l’Aulnoye n’est pas isolé au sein de la trame urbaine. Des continuités écologiques existent à l’est vers les espaces agricoles et boisés de la Seine-et-Marne. Le maintien de ces continuités est indispensable à la survie du massif de l’Aulnoye en tant que zone d’intérêt écologique majeure...
Les continuités écologiques existantes (promenade de la Dhuis notamment, continuités vers la plaine du pin) indispensables au maintien des échanges biologiques.
jeudi 27 octobre 2011
Par CN1037-GANDI le jeudi 27 octobre 2011, 22:32 - Aqueduc de la Dhuis
Afin de répondre à notre article sur le "rejet" d'une motion visant à protéger l'aqueduc de la Dhuis : Aqueduc de la Dhuis : la Présidence du CG77 refuse de s'opposer à la vente de l'Aqueduc
Le Conseil Général de Seine-et-Marne (CG77) a décidé en urgence de publier un communiqué de presse. Ils déplorent, nous citons :
"Les accusations portées sur le rôle du Conseil général dans cette affaire, qui ne se serait pas opposé à ce projet de cession, sont donc mensongères et sans fondement."
Le CG77 se targue d'être l'artisan unique du retrait de la délibération au vote du conseil de Paris du 17 octobre dernier. Le Groupe EELV de Paris et le Parti de Gauche s'associent pourtant fortement au succès de cette première décision.
Il est donc parfaitement faux de prétendre que le Conseil général pourrait, de sa seule initiative, empêcher la poursuite d’un tel projet.
Par CN1037-GANDI le jeudi 27 octobre 2011, 22:19 - Aqueduc de la Dhuis
Le groupe "Front de Gauche & Alternatifs" au Conseil Régional d'IDF s'emballe sur son site Internet.
En effet, ils considérent comme une victoire définitive le fait qu'ils ont réussi à faire voter un amendement lors de la dernière réunion du conseil :
Ainsi, nous avons tout d’abord obtenu le retrait de cette proposition au Conseil de la Ville de Paris, avant de continuer la lutte au Conseil Régional d’Île-de-France. La contestation que nous portions s’est incarnée dans un amendement mandatant le président du Conseil Régional pour « étudier avec les acteurs concernés toutes les solutions pour pérenniser la promenade de 27 kilomètres ».
mercredi 26 octobre 2011
Par CN1037-GANDI le mercredi 26 octobre 2011, 17:14 - Aqueduc de la Dhuis
Le collectif « Sauvons la Dhuis » s'oppose à toute opération qui viendrait dénaturer, altérer ou nuire à la coulée verte que constitue la promenade de l'aqueduc de la Dhuis.
Il demande également qu'aucune nouvelle exploitation de gypse à ciel ouvert ne soit plus autorisée sur la butte de l'Aulnay.
Le collectif « Sauvons la Dhuis » demande aux élus de la Ville de Paris, au Conseil général de Seine et Marne, au Conseil régional d’Ile de France et aux élus des villes concernées de s'opposer fermement à la cession de parcelles de l'aqueduc de la Dhuis à la société BP Placo (filiale du groupe Saint-Gobain).
6 rue Plâtrière 77000 MELUN http://nature.environnement.77.over-blog.com
Rue de la Grange 77410 VILLEVAUDE http://www.villevaude-demain.com
67 av. Paul-de-Kock 93220 GAGNY http://www.dhuis.fr
16 avenue Monge 93470 COUBRON
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours http://adenca.over-blog.com
Mairie, rue Albert-Mattar 77400 CARNETIN
mardi 25 octobre 2011
Par CN1037-GANDI le mardi 25 octobre 2011, 14:44 - Aqueduc de la Dhuis
Lundi 17 Octobre 2011, lors d'une réunion du conseil général de Seine et Marne (CG77), des élus ont sollicité la présidence du conseil afin d'étudier le vote d'une motion s'opposant à la vente d'une partie de l'Aqueduc de la Dhuis à la société BP Placo (Filliale du groupe Saint-Gobain).
Cette proposition de motion allait pourtant dans le sens de notre pétition et la motion votée à l'unanimité du Conseil d'Administration d'Ile de France Environnement (Fédération des 400 associations de protection de l'Environnement d'Ile de France.
L’avenir de l’aqueduc de la Dhuis entre Le Pin et Claye-Souilly a fait débat hier matin au conseil général. Les élus de droite de l’union pour la Seine-et-Marne (USM) ont sollicité l’examen en urgence d’une motion pour s’opposer au projet de vente d’une partie de l’ouvrage et des terrains afférents à la société Placoplatre.
Le président (PS) du conseil général, Vincent Eblé, a estimé que cette « démarche opportuniste » n’était pas justifiée puisqu’il avait obtenu le report de l’examen d’une convention entre la Ville de Paris, propriétaire de l’aqueduc, et Placoplatre.
Par CN1037-GANDI le mardi 25 octobre 2011, 12:22 - Aqueduc de la Dhuis
Le 13 Octobre 2011, le bureau municipal élargi de la commune de Villevaudé a reçu une délégation de la société BP Placo (Filliale du Groupe Saint-Gobain).
Suite à cette réunion, la municipalité de Villevaudé a décidé de s'opposer officiellement à ce projet d'une carrière à ciel ouvert sur l'emprise de l'Aqueduc de la Dhuis.
lundi 17 octobre 2011
Par CN1037-GANDI le lundi 17 octobre 2011, 19:33 - Aqueduc de la Dhuis
Alerté par des riverains, nous avons été rendre visite à l'Aqueduc de la Dhuis sur la commune de Coubron. En effet, il a été décidé de combler l'Aqueduc pour que celui-ci ne puisse jamais plus emmener de l'eau jusqu'à Paris. Le Baron Haussmann et l'ingénieur Eugène Belgrand doivent se retourner sévèrement dans leurs tombes.
Ainsi la société SOLETANCHE-BACHY a remporté l'appel d'offre pour réaliser cette funeste besogne.
Travaux de comblement de l'aqueduc de la Dhuis sur environ 1410 mètres répartis sur 3 zones géographiques sur la commune de Coubron (93).. Marché soumis aux dispositions applicables aux entités adjudicatrices Quantités (fournitures et services), nature et étendue (travaux) : les travaux comprennent :le repérage de l'axe de l'ouvrage en surface ; le forage depuis la surface jusqu'à la voûte de l'aqueduc pour introduction du coulis (environ 3000 m3 de coulis de comblement) et purge d'air; pose d'un drain pour les eaux d'infiltration le long des zones à combler; sectionnement de la zone à combler (par murs masques) ; comblement de l'aqueduc et scellement des forages ; création de points d'accès aux zones isolées de l'aqueduc.
Par CN1037-GANDI le lundi 17 octobre 2011, 10:10 - Aqueduc de la Dhuis
L'AEDD est une équipe d'une dizaine de journalistes spécialisés à Paris et en régions, elle produit de l'information dans les domaines suivants :
La ville de Paris renonce temporairement à la vente en Seine-et-Marne de parcelles (1) d'un aqueduc à un exploitant de carrière de gypse, annonce le groupe des élus parisiens et régionaux du Parti de Gauche, jeudi 13 octobre 2011. Long de 130 kilomètres, l'aqueduc construit au XIXe siècle traverse l'Aisne, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis, et alimentait la capitale à partir des sources de la Dhuis (Aisne). Il abrite une promenade de 27 kilomètres et constitue « un élément clef » de la trame verte francilienne, selon le groupe. La cession de parcelles concerne un linéaire de cinq kilomètres. « Au vu de la contestation », le projet de délibération destiné à céder une superficie de 63 200 mètres carrés à la société BPB Placoplatre pour y ouvrir une carrière à ciel ouvert a été retiré de l'ordre du jour du Conseil de Paris des lundi 17 et mardi 18 octobre prochains », confirme à AEDD l'entourage de Pierre Mansat, adjoint (PC) au maire de Paris chargé de Paris Métropole et des relations avec les collectivités territoriales d'Île-de-France. Mais l'exploitation de la carrière est « inéluctable ».
La cession de ce « corridor biologique important, reliant plusieurs espaces boisés de la région » se fait « pour de petits motifs financiers », estime de son côté le groupe EELV (Europe Ecologie-Les Verts) de Paris. D'abord car la société BPP Placoplatre « pourrait opter pour une activité souterraine, moins impactante, mais s'y refuse ». Ensuite parce que le gain tiré de la vente est « modique : dix euros par mètre carré, soit 630 000 euros au total à comparer avec les 900 millions d'euros de droits de mutation attendus par la ville en 2011 ».
EELV Paris souligne la « totale contradiction » du projet avec la somme de six millions d'euros investie en 2007-2008 par Eau de Paris et l'agence des espaces verts d'Île-de-France pour l'aménagement de la promenade, le protocole de coopération signé entre la ville et le département de Seine-et-Marne ayant notamment pour objectif le développement des trames vertes, ainsi qu'avec le plan biodiversité que la ville prévoit de présenter au Conseil de Paris en novembre prochain.
Pour le Parti de gauche, aucune des collectivités concernées n'avaient été sollicitées ou invitées à délibérer sur ce projet. Le groupe estime que « les enjeux écologiques et de qualité de vie n'ont pas à être sacrifiés au profit d'intérêts privés », et entend interpeller à ce sujet Jean-Paul Huchon, président (PS) du conseil régional d'Île-de-France, lors de la commission permanente du conseil régional, jeudi 20 octobre.
Même si la cession est temporairement reportée, afin de « mieux l'expliquer », « l'exploitation de la carrière de gypse aura lieu de toute façon », explique à AEDD l'entourage de Pierre Mansat. « Il y a une pénurie de gypse en France, et ce minéral fait partie des matériaux reconnus d'intérêt national. Or, 30 % du gypse français se trouvent dans ce filon-là. » La ville rappelle que la préfecture de Seine-et-Marne a pris un arrêté en 2006 déclarant PIG (projet d'intérêt général) cette exploitation. « L'Etat peut nous expulser à tout moment. » La délégation juge encore que « si le gypse n'est pas exploité ici, il viendra par camion de Pologne ou de Belgique. Il faut privilégier les circuits courts. »
L'entourage de Pierre Mansat précise que « ce qui est prévu, c'est que BPB Placoplate et l'agence régionale des espaces verts vérifient que la continuité du tracé de la promenade soit assurée. Les six hectares ne seront pas exploités d'un coup, mais petit à petit. » La société « a déjà exploité 200 hectares comme ça dans la zone ».
Selon la ville, « le schéma départemental de Seine-et-Marne des espaces naturels sensibles et celui des carrières ont bien considéré que cette zone ferait l'objet d'une exploitation ».
Quant à l'accord des collectivités, « la ville de Paris s'assure systématiquement de leur consentement lorsqu'elle veut vendre du foncier sur leur territoire. En général, c'est l'exécutif qui décide. Libre à elles de soumettre le projet dans leur assemblée délibérante. Seule l'une des quatre communes concernées en a débattu en conseil municipal ».
Pour Île-de-France Environnement, « l'exploitation souterraine de ce gisement est possible, comme cela a été fait en Seine-Saint-Denis ». La fédération d'associations environnementales franciliennes réclame « qu'aucune nouvelle exploitation de gypse à ciel ouvert ne soit plus autorisée sur ce secteur ».
(1) Quatre communes sont concernées : Le Pin, Claye-Souilly, Villevaudé et Annet-sur-Marne
samedi 15 octobre 2011
Par CN1037-GANDI le samedi 15 octobre 2011, 18:32 - Aqueduc de la Dhuis
Comme nous vous l'avons annoncé dans notre article - Main basse sur l'aqueduc de la Dhuis, ce dernier est gravement menacé par la volonté d'un industriel (BP Placo - Saint-Gobain) de le racheter à la Mairie de Paris pour réaliser une carrière à ciel ouvert sur son emprise.
Afin de bien comprendre l'importance écologique de l'Aqueduc de la Dhuis, voici quelques extraits du Diagnostic du territoire des coteaux de l’Aulnoye - Septembre 2007 réalisé pour l'Agence des Espaces Verts d'Ile de France :
L’aqueduc de la Dhuis est inclus au réseau Natura 2000 (ZPS - zones de protection spéciale). Il est une entité écologique à part entière. Le chemin de la Dhuis constitue une continuité verte qui traverse l’ensemble de la zone étudiée et permet de maintenir un lien fonctionnel pour de nombreuses espèces.
La promenade de la Dhuis chemine à flanc de coteaux. Elle offre une occasion unique de perception sur l’ensemble du territoire.
Enfin, le massif de l’Aulnoye n’est pas isolé au sein de la trame urbaine. Des continuités écologiques existent à l’est vers les espaces agricoles et boisés de la Seine-et-Marne. Le maintien de ces continuités est indispensable à la survie du massif de l’Aulnoye en tant que zone d’intérêt écologique majeure...
Les continuités écologiques existantes (promenade de la Dhuis notamment, continuités vers la plaine du pin) indispensables au maintien des échanges biologiques.
vendredi 14 octobre 2011
Par CN1037-GANDI le vendredi 14 octobre 2011, 22:36 - Aqueduc de la Dhuis
Le Parisien de ce matin dévoile le projet de destruction de l'Aqueduc de la Dhuis. Par le même temps, ce journal dévoile également le recul de la Mairie de Paris sous la pression des citoyens. En effet, le projet ne sera pas voté lors du prochain conseil de Paris, la Mairie de Paris a décidé de renvoyer le Conseil Général de Seine et Marne CG77 devant ses responsabilités.
L'article n'hésite pas à interpeller Mr Jean Dey (EELV) sur son implication dans cette affaire :
Hier soir, la patate chaude, réexpédiée à Melun, brûlait encore : le premier vice-président (EELV) du département, Jean Dey, « cherchait toujours dans les archives » les traces d’un accord de ses services sur la transformation de l’aqueduc en carrière à ciel ouvert.
La polémique est enterrée vivante. Après une semaine de flottement, la mairie de Paris vient de faire machine arrière dans son projet de vendre à un exploitant de carrières un poumon vert de l’Est francilien : l’aqueduc de la Dhuis. Cet ouvrage d’art souterrain, propriété historique de la Ville de Paris, a été transformé en 2007 par l’agence régionale des espaces verts en une promenade de 27km à travers la Seine-et-Marne. Un havre pour piétons à 6 M€… également convoité par les engins de chantier.
La semaine dernière, les élus du Conseil de Paris ont reçu, parmi les délibérations à venir de la ville, un projet de convention avec la société Placoplatre pour la vente de 6 ha de l’aqueduc de la Dhuis, entre Le Pin et Claye-Souilly. L’exploitant compte agrandir sur ces parcelles sa vaste carrière de gypse à ciel ouvert, toute proche. Il y met le prix : 631 000 €, soit 252 000 € de plus que l’évaluation des Domaines.
Un prix auquel devait s’ajouter « une valeur de 2,1 M€ pour la levée de la servitude aquifère » au bénéfice de la Ville de Paris, précise le projet de convention. Mais l’opération, à peine émergée, a suscité une levée de boucliers : la fédération Ile-de-France Environnement, qui regroupe 300 associations écologistes, a voté une motion contre le projet. Une pétition en ligne a recueilli en trois jours plus de 1 400 signatures.
Des promeneurs ont préparé des pancartes rageuses. « Il serait aberrant, au niveau de l’utilisation de l’argent public, de vendre cette trame verte alors qu’elle vient d’être aménagée pour 6 M€ », note Danielle Fournier, la coprésidente du groupe parisien Europe Ecologie-les Verts(EELV), qui a demandé le retrait de la délibération. La mairie a cédé mercredi soir. « Comme cet aqueduc n’a plus d’utilité pour la Ville de Paris, on se cale sur la volonté des collectivités concernées, affirme-t-on au cabinet de Bertrand Delanoë.
Le conseil général de Seine-et-Marne souhaite disposer de temps pour discuter avec les associations environnementales. »
Hier soir, la patate chaude, réexpédiée à Melun, brûlait encore : le premier vice-président (EELV) du département, Jean Dey, « cherchait toujours dans les archives » les traces d’un accord de ses services sur la transformation de l’aqueduc en carrière à ciel ouvert.
Deux ou trois fois par an, Noël et Jacques chaussent leurs guêtres pour arpenter le sentier de grande randonnée (GR) 14A, qui longe l’aqueduc de la Dhuis entre Le Raincy (Seine-Saint-Denis) et Dampmart. Soulagés à l’idée que l’examen du projet au Conseil de Paris soit reporté, ils insistent sur la nécessité de « garder le lieu en l’état ». « Entre 2005 et 2008, il y avait eu un très bon aménagement fait par l’Agence des espaces verts d’Ile-de-France (AEV). Le sentier est adapté aux familles », estime Jacques, animateur de randonnées pédestres.
« L’idée de se promener au-dessus d’un édifice historique est également très plaisant, ajoute Noël. A plusieurs endroits du sentier, on peut voir les regards de la Dhuis, ces puits d’époque munis d’échelles et servant à descendre dans l’aqueduc. » Et d’insister sur l’importance d’un tel « couloir écologique, dont le revêtement meuble permet à la faune d’aller et venir, en facilitant les liaisons avec les bois des alentours ».
L’AEV négocie actuellement un détournement du sentier si la carrière venait à voir le jour. « Un chemin large d’un mètre qui longerait le grillage entourant l’exploitation sur 5 km, souffle une source proche du dossier. Qui voudrait randonner là-dessus ? »
Par CN1037-GANDI le vendredi 14 octobre 2011, 20:52 - Aqueduc de la Dhuis
Au dessus de l’aqueduc souterrain de Seine-et-Marne, patrimoine historique construit au XIXe siècle et long de 130 km, qui relie Pargny-la-Dhuys (Aisne) au réservoir de Ménilmontant dans le 20ème arrondissement de Paris, a été aménagée une promenade sur plus de 27 km. Cette promenade, très prisée par les franciliens, relie 13 communes, et contribue à la préservation de la biodiversité et au déplacement des espèces, ce qui en fait un des éléments clefs de la trame verte de l'Est Francilien. Alors que l’Agence des Espaces Verts d’Ile-de-France et Eau de Paris avaient engagé des investissements pour l’aménagement de cette promenade pour un montant de 6 millions d’euros en 2007-2008, la Ville de Paris avait prévu de présenter une délibération pour la séance du Conseil de Paris d’octobre, visant ni plus ni moins de céder le terrain à une entreprise privée, BPP Placoplatre afin de permettre l’exploitation d’une carrière de gypse à ciel ouvert pour la fabrication du plâtre, pour un montant bien faible, soit 630 000 € (à raison de 10€ / m2).
Ni le conseil général du 77, ni les conseils municipaux des communes concernées n’avaient été sollicités en amont et n’avaient été invités à délibérer sur un choix bousculant profondément l’aménagement du territoire si important, tant d’un point de vue écologique que de la qualité du cadre de vie ! Fort heureusement, la mobilisation des associations écologiques et environnementales, et l’opposition d’élu-e-s ont su faire entendre raison, momentanément seulement, à l’exécutif parisien et la délibération a été retirée.
Les conseiller-e-s de Paris du Parti de Gauche auraient en l’état voté contre cette délibération. Alors que la gauche s’est opposée au projet du « Grand Paris », notamment du fait de la méthode autoritaire méprisant les collectivités territoriales dans la recherche de l’intérêt général, le Parti de gauche exige que la Ville de Paris permette réellement en amont de ses choix le débat démocratique.
Paris est une ville riche comparée à certains départements et municipalités franciliennes et se doit de concevoir ses projets et son budget dans un esprit de solidarité, celle de la métropole solidaire. Les enjeux écologiques et de qualité de vie n’ont pas à être sacrifiés au profit d’intérêts privés !
Les élus régionaux du Parti de Gauche interpelleront, lors de la Commission permanente du jeudi 20 octobre, le président du Conseil régional d'Ile-de-France sur l’utilisation des financements publics investis sur ce projet et la nécessaire concertation démocratique.
mercredi 12 octobre 2011
Par CN1037-GANDI le mercredi 12 octobre 2011, 15:08 - Aqueduc de la Dhuis
C’est un superbe aqueduc de Seine-et-Marne construit au XIXe siècle et long de 130 km, qui relie Pargny-la-Dhuys (Aisne) au réservoir de Ménilmontant dans le XX e arrondissement de Paris. L’aqueduc abrite une promenade à flanc de coteaux sur plus de 27 km, véritable balcon où piétons et cyclistes franciliens contemplent une grande diversité de paysages. C’est également un corridor biologique important reliant plusieurs espaces boisés de la région.
Nous avons donc ici un patrimoine historique et environnemental exceptionnel sur une superficie de 63 200 m 2 et un linaire de près de 5 km sur les communes d’Annet-sur-Marne, Villevaudé, Claye-Souilly et Le Pin... que la Ville de Paris s’apprête à brader afin de permettre l’exploitation d’une carrière de gypse à ciel ouvert !
Pourquoi cette folie, pourquoi sacrifier une partie de l’aqueduc de la Dhuis ? Pour de petits motifs financiers.
dimanche 9 octobre 2011
Par CN1037-GANDI le dimanche 9 octobre 2011, 22:08 - Aqueduc de la Dhuis
Comme nous vous l'avons annoncé dans notre article - Main basse sur l'aqueduc de la Dhuis, ce dernier est gravement menacé. Le 17 et 18 octobre 2011 prochain, le conseil de la ville de Paris est appelé à voter le sacrifice de l'aqueduc de la Dhuis au profit d'un industriel du plâtre (Placoplatre).
Affiche de la pétition contre la destruction de l'Aqueduc de la Dhuis :
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