Extrait du documentaire "Pollution des sols - le scandale caché" de Sarah Oultaf, diffusé sur France5 le 20/01/2015 dans le monde en face.
Cet extrait parle du Fort de Vaujours. Il a été visionné lors de sa diffusion par 1.100.000 personnes.
jeudi 5 mars 2015
Par CN1037-GANDI le jeudi 5 mars 2015, 11:59 - Fort de Vaujours
Cet extrait parle du Fort de Vaujours. Il a été visionné lors de sa diffusion par 1.100.000 personnes.
vendredi 27 février 2015
Par CN1037-GANDI le vendredi 27 février 2015, 10:31 - Montagne et Fort de Chelles
Reportage Canal Coquelicot diffusé en date du 26 Février 2015 avec la participation de Monsieur Goutmann, ancien élu PC de la commune de Chelles et Mr Nédélec, président de l'association les Abbesses de Gagny-Chelles
jeudi 29 janvier 2015
Par CN1037-GANDI le jeudi 29 janvier 2015, 17:08 - Fort de Vaujours
Vous êtes désormais 130.000 signataires de notre pétition demandant la vérité sur les contaminations et les pollutions du Fort de Vaujours.
Le succès de cette pétition portée par Change.Org a permis :
Malgré cette prise de conscience à l'échelle nationale et internationale des dangers du projet d'exploitation des sous-sols du Fort de Vaujours sur la santé des travailleurs et des populations environnantes, le projet de la société BP PLACO (Anciennement PLACOPLATRE) et filiale du groupe SAINT-GOBAIN est en passe de reprendre avec l'accord de tous les services de l'Etat Français.
La fédération des associations environnementales de Seine-Saint-Denis, Environnement 93, membre du collectif « Sauvons la Dhuis » possède tous les agréments nécessaires pour porter cette action devant les tribunaux. Nous remercions, par la même, son conseil d'administration pour avoir soutenu cette action à l'unanimité.
Citizencase a permis notamment à France Nature Environnement, notre fédération nationale, de lever les fonds nécessaires pour continuer ses actions en justice contre la construction du Barrage de Sivens et de l’Aéroport de Notre Dame des Landes.
Nous avons aujourd'hui besoin du même engouement populaire et citoyen. Les versements sous forme de dons vous permettent de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu à hauteur de 66 % dans la limite des 20 % du revenu imposable.
Donner, c'est participer à la construction d'un modèle alternatif, respectueux de l'environnement, soucieux de la santé des personnes et de notre droit à l'information.
Donner, c'est déjà agir !
Cordialement,
mercredi 24 décembre 2014
Par CN1037-GANDI le mercredi 24 décembre 2014, 15:09 - Actualités des Abbesses
lundi 29 septembre 2014
Par CN1037-GANDI le lundi 29 septembre 2014, 16:18 - Côte Montguichet - Chelles
Depuis le rachat d'environ 115 hectares sur les 160 du Montguichet par l'Agence des Espaces Verts d'Ile de France, il a été question de valoriser les terres agricoles de ce haut de la biodiversité de l'Est Parisien.
Pour Rappel, le site du Montguichet est réparti sur les communes de Gagny, Montfermeil et Chelles. Il englobe l'ancienne carrière de pierre à plâtre dit "Saint-Pierre" de Gagny et la carrière Chelloise du Beauzet. Retourné au vivant sauvage depuis de nombreuses décennies, il héberge désormais de nombreuses espèces protégées ou à caractère patrimonial dont notamment 11 espèces d'orchidées sauvages ainsi qu'une faune remarquable en proche banlieue.
Les Abbesses de Gagny-Chelles avaient, il y a plusieurs années, proposé un projet de préservation et de valorisation de ce site qui avait reçu le soutien officiel de la commune de Chelles et de la région Ile de France. Une partie des objectifs de ce projet a été reprise par l'AEV dans le cadre de l'élaboration de son plan d'aménagement et de gestion du site.
Au cours des différents comités de suivi organisés par l'AEV ces 2 dernières années, nous avions pris position pour que les 50ha de terres agricoles classées en ENS (Espace Naturel Sensible) soient exploitées au travers de méthodes respectueuses du vivant qui y vit. Ainsi, nous avions demandé la mise en place d'exploitants en agriculture biologique.
Nos souhaits ont été exaucés. Le Montguichet devrait être exploité par 2 maraîchers ainsi que par un éleveur Ovin (Mouton) en agriculture biologique. Ils devraient travailler en étroite relation avec l'Association pour Maintien de l'Agriculture Paysanne (AMAP) de Chelles : "Entre Dhuis et Marne" (http://amap.dhuismarne.free.fr).
Il y aura également un apiculteur gabinien (http://www.apinova.fr) qui devrait, au printemps prochain, installer une vingtaine de ruches à cadres ainsi qu'un rucher tronc pédagogique de type cévenol réalisé en collaboration avec l'association Lozérienne "L'Arbre aux Abeilles" (http://www.ruchetronc.fr).
Pour les autres exploitations (élevage Ovin et maraichage), le démarrage risque de prendre un peu plus de temps. En effet, le Plan Local d'Urbanisme (PLU) Chellois interdit la construction de serres ou de bâtiments agricoles sur le site. Le PLU de la commune doit donc être modifié. Comme c'est un processus long, l'installation de ces exploitants ne pourra se faire qu'à l'horizon 2016-2017.
Nous sommes satisfait de l'arrivée prochaine de ces exploitants qui sauront respecter ce site pour lequel nous sommes mobilisés depuis tant d'années. Nous souhaitons que les habitants des villes environnantes sauront saisir cette opportunité unique de pouvoir consommer des produits de qualité en circuits courts et faire le succès du projet de l'Agence des Espaces Verts.
Cordialement,
http://www.montguichet.fr
vendredi 4 juillet 2014
Par CN1037-GANDI le vendredi 4 juillet 2014, 02:59 - Fort de Vaujours
Le 20 mars 2014, nous avions dévoilé que Placoplatre avait démarré à l'abri des regards la destruction du Fort de Vaujours. Nous avions dénoncé un démarrage irresponsable et inconscient des démolitions ainsi que l’incompétence totale de l'ensemble des experts de cet industriel à détecter les contaminations à l'uranium du Fort.
Cette première campagne de destruction s'est achevée mi-mai pour un total de 24 bâtiments. Elle a été réalisée par des salariés de la société Brunel Démolition, filiale du groupe Colas.
Dans ce rapport particulièrement accablant, l'IRSN accuse Placoplatre d'avoir retenu une méthodologie incapable de détecter les contaminations à l'uranium du Fort et "d'écarter la présence d'une contamination résiduelle susceptible de générer une exposition interne par inhalation ou ingestion involontaire des travailleurs".
L'IRSN estime ne pas être "en mesure de se prononcer sur le bienfondé de l'approche retenue pour prévenir des risques d'exposition des travailleurs et du public". Elle enfonce le clou en précisant qu'il n'y a eu "aucune évaluation des risques d'exposition interne, ni de disposition opérationnelle particulière qui permettrait de le prévenir".
Il convient de signaler que Placoplatre a organisé des visites du chantier pour des élus du secteur dont certains ont pu assister en direct à la destruction de bâtiments.
L'IRSN ajoute qu'il n'y a eu "aucune disposition de protection particulière visant à éviter la dissémination des poussières dans l'environnement lors des travaux" avant d'affirmer que le dossier de Placoplatre ne "permet pas d'apprécier le caractère probable ou non d'une contamination des bâtiments selon leur usage passé".
De Mars à mi-mai 2014, Placoplatre a donc mis en danger la santé d'autrui. Daté du 17 Avril 2014, le rapport de l'IRSN n'aura même pas été pris considération. Les destructions se poursuivront pendant plus d'un mois.
Malgré nos avertissements incessants et nos demandes répétées, les préfets de Seine-Saint-Denis et de Seine-et-Marne, n'ont rien fait pour faire cesser cette campagne, bien au contraire.
Le 2 juillet 2014, quelques heures seulement avant de la publication officielle du rapport de l'IRSN, la préfète de Seine-et-Marne, Nicole Klein, a fini par annoncer qu'il n'y aurait plus de nouvelles démolitions tant que Placoplatre n'aura pas mis en œuvre un protocole validé par l'Autorité de Sûreté Nucléaire.
Cette déclaration a été faite lors de la première réunion de la Commission de Suivi de Site du Fort de Vaujours. Dans les mois qui viennent, Placoplatre désire procéder à la destruction de 211 bâtiments supplémentaires. Ces démolitions futures sont censées être encadrées par le travail de cette commission.
Que penser de ces préfets qui, lors de la première réunion de cette commission, ont laissé Placoplatre affirmer que sa campagne de destruction s'était parfaitement déroulé ? Et pourquoi ont-ils fait en sorte que le rapport de l'IRSN ne soit jamais évoqué ???.
Que penser de ces préfets, qui ont pipé tous les dés de cette commission en n'invitant pas toutes les associations du collectif "Sauvons la Dhuis" et en refusant l'expertise indépendante de la CRIIRAD (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité) pourtant partie prenante de ce dossier depuis plus de 13 ans ???
jeudi 19 juin 2014
Par CN1037-GANDI le jeudi 19 juin 2014, 11:41 - Fort de Vaujours
Le 17 février 2014, des associations du collectif "Sauvons la Dhuis" ainsi qu’Ile de France Environnement ont adressé un courrier officiel au ministre de la défense. Pour des raisons de sécurité et de santé publique, il était demandé au ministre de transmettre les informations détaillées permettant la localisation précise de l’ensemble des ouvrages susceptibles d’être contaminés en profondeur d’un point de vue radiologique, chimique et pyrotechnique.
Ce courrier avait donc pour objectif d'obtenir des informations précises sur la localisation et la nature des pollutions liées aux expériences qui ont été réalisées sur le Fort de Vaujours pour développer les détonateurs des bombes atomiques françaises de 1955 à 1997.
Depuis la fermeture du Centre d'Étude de Vaujours, le CEA n'a cessé de fournir des informations fragmentaires, contradictoires ou volontairement erronées mises à mal par toute une série de documents officiels et officieux, des vidéos et des entretiens d'époque, des rapports d'expertises indépendants dont notamment ceux de la CRIIRAD, ainsi que de nombreux témoignages d'anciens travailleurs du site.
Nous voulions que le ministère de la défense s'engage enfin à révéler au public toute l’étendue des expérimentations réalisées sur le Fort de Vaujours.
Le CEA est un Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial (EPIC); à ce titre il dispose d’une autonomie financière et administrative, mais l’Etat ne peut se soustraire à sa responsabilité quant aux risques et nuisances liées aux activités de cet organisme public de recherche scientifique sur le Fort de Vaujours.
Le ministère de la défense assure dans ce courrier que le CEA a toujours fait preuve de la plus grande transparence. Il déclare notamment que de nombreuses informations sont consultables sur internet et ose citer en exemple le site internet de Placoplâtre dédié à la communication autour de leur projet d’exploitation des sous-sols du fort !!!
Pour finir, le ministère botte en touche et nous demande de nous rapprocher des préfectures et de continuer de participer aux commissions stériles organisées sur le sujet depuis 2011, tandis que le 25 février dernier, il a été démontré que le site était toujours contaminé à l'uranium et que Placoplâtre a entamé depuis, sans état d'âme, la destruction du fort avec un protocole, rejeté par l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), qui n'apporte pas de garanties suffisantes pour la santé des travailleurs et des populations riveraines.
Une Commission de Suivi de Site (CSS) autour du Fort de Vaujours a été créée par les préfectures de Seine-et-Marne et de Seine-Saint-Denis. Une première réunion aura lieu, le 02 Juillet 2014 à Melun. Il convient de préciser que la ville de Melun est située à plus de 60 kms du Fort de Vaujours et nombreux sont ceux qui déjà en vacances ne pourront y participer !!!
Le collectif "Sauvons la Dhuis" ainsi que la Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité (CRIIRAD) en ont été exclus tandis que la société Placoplâtre pourra se faire assister d'experts du CEA et l'Autorité de Sûreté Nucléaire de techniciens de l'IRSN !!!
vendredi 30 mai 2014
Par CN1037-GANDI le vendredi 30 mai 2014, 10:31 - Fort de Vaujours
Pour commencer, nous voudrions remercier les plus de 400 personnes qui ont répondu à l'appel de notre dernière manifestation, en date du 17 mai dernier, pour exiger l'arrêt des démolitions et l'abandon définitif du projet de Placoplatre sur le Fort de Vaujours.
Le 12 mai dernier, l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) a considéré que le protocole de démolition mis en œuvre par Placoplatre pour détruire les 26 premiers bâtiments du Fort ne présentait pas de garanties suffisantes pour assurer la protection des travailleurs, du public et de l'environnement au regard des risques radiologiques. Cet avis a été rendu alors que la première tranche du chantier était déjà en passe d'être terminée. À ce jour, il subsiste encore plus de 150 constructions à démolir.
Le directeur d'exploitation de Placoplatre, à la divulgation de cet avis, a osé déclarer, par voie de presse, qu'il n'avait pas "d'état d'âme" !!! Un tel cynisme devant le fait accompli est tout simplement intolérable.
En avril dernier, nous avons mis la main sur des documents officiels prouvant que le Commissariat à l'Énergie Atomique a réalisé sur le Fort de Vaujours d'importantes expérimentations mettant en œuvre du béryllium.
Le béryllium fait partie des produits chimiques les plus dangereux. Ce métal utilisé dans le nucléaire est non radioactif mais il est extrêmement toxique pour l'homme. Toute manipulation du béryllium comporte un risque très grave pour la santé.
En plus de la présence désormais avérée de contaminations à l'uranium, nous avons toujours pointé la quasi-absence d'analyse des sols au niveau des risques liés au métaux lourds ainsi qu'aux pollutions chimiques et pyrochimiques.
Nous sommes désormais toutes et tous au pied du mur.
jeudi 29 mai 2014
Par CN1037-GANDI le jeudi 29 mai 2014, 23:10 - Côte Montguichet - Chelles
Pour la fête de la nature, nous avons organisé 2 visites du Montguichet. Les participants ont pu partir avec nous à la découverte des orchidées sauvages de ce haut lieu du vivant sauvage de l'Est Parisien. Pas moins de 11 espèces différentes ont pu être observées par les participants.
samedi 24 mai 2014
Par CN1037-GANDI le samedi 24 mai 2014, 17:21 - Côte Montguichet - Chelles
lundi 19 mai 2014
Par CN1037-GANDI le lundi 19 mai 2014, 11:42 - Fort de Vaujours
« Casse-toi, placo ! », pouvait-on lire samedi sur les pancartes des manifestants massés devant l'usine Placoplatre. Près de 500 personnes s'étaient donné rendez-vous pour demander l'arrêt du chantier de démolition engagé par le géant du plâtre au fort de Vaujours. Ancien centre d'expérimentation du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), le site, qui a fermé en 1997 après quarante ans d'essais de détonique à l'uranium, montre une radioactivité anormale dénoncée depuis 2001 par les associations locales et la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité).
Propriétaire de 40 ha de ce site classifié pollué par le ministère de l'Environnement et frappé d'une servitude d'utilité publique par la préfecture depuis 2005, Placoplatre a déjà démoli quelque 26 bâtiments. Lundi dernier, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire a publié sur son site une note d'information dans laquelle le protocole de démolition établi par Placo est jugé « insuffisant ».
« Nous nous battons depuis des années pour que la pollution du site à l'uranium, mais aussi à d'autres substances hautement toxiques, soit reconnue par le CEA, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et Placo, a rappelé au micro Christophe Nédelec, de l'association Sauvons la Dhuis. En 2011, nous avons effectué nous-mêmes des mesures et, en deux heures et de nuit, nous avons trouvé des points chauds radioactifs à plus de trente fois la norme ! Ce qu'a fini par confirmer l'ASN le 25 février dernier, après que tous les acteurs nous ont traités d'affabulateurs ! Aujourd'hui nous demandons l'arrêt du chantier de démolition engagé en catimini par Placo, qui n'a même pas attendu l'avis de l'ASN sur son protocole ! »
En première ligne de la manifestation, la sénatrice (EELV) de Seine-Saint-Denis, Aline Archimbaud, a rappelé son engagement à organiser une réunion de travail avec la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, avant l'été. Mais elle a surtout demandé un moratoire et « l'arrêt de la démolition avant que des études indépendantes soient réalisées sur l'ensemble du site ».
Présent hier, le maire (DVD) de Courtry, Xavier Vanderbise, également vice-président de Marne et Chantereine, propriétaire d'une partie du fort, a assuré « qu'aucuns travaux ne seraient engagés par la communauté de communes avant que des études soient faites ! » « Je me suis rendu sur le chantier et les conditions de travail ne m'ont pas satisfait. Je vais demander au plus vite un rapport de l'inspection ! », a déclaré l'élu après avoir appelé à une éventuelle nouvelle mobilisation. « Il faudra se rendre à la préfecture et chez Placo en semaine pour faire barrage ! »
A ses côtés, dans le cortège, Grégory Jurado, conseiller municipal d'opposition Front de gauche, a demandé au maire de Courtry « de faire stopper la démolition par tous les moyens, notamment en utilisant son pouvoir de police ». Une solution qui était sur toutes les lèvres dans les rangs des manifestants.
Si le ton de la manifestation était plutôt calme samedi, un épisode a montré que les manifestants pouvaient aussi montrer les dents. Eric Flamant, chargé de mission pour Placo, faisait partie du cortège. En « civil », c'est-à-dire sans le costume qu'il porte habituellement, celui qui est présenté comme un consultant par BPB Placo s'est fait huer par les manifestants qui l'ont accusé d'être « un espion infiltré », avant d'être obligé de quitter la manifestation. Certains ont même affirmé l'avoir vu « renseigner la police en donnant les noms des meneurs de la manifestation ». « Il a osé dire que les travaux de démolition n'entraîneraient pas l'exploitation de la carrière ! », a déclaré Didier Delperoux, d'EELV 93.
Sur Internet circule une vidéo qui montre Eric Flamant lors d'une réunion d'information chez un membre de l'opposition à Vaujours (Seine-Saint-Denis), José Da Silva. Il y déclarait alors en 2012 : « S'il y a un risque, ce sont nos ouvriers qui le prendront ! » Une sortie qui n'avait, à l'époque, pas échappé aux militants. D'autres intrus ont été aperçus durant la manifestation, écoutant les conversations et les entretiens privés des journalistes.
A l'issue du mouvement, Placoplatre a diffusé un communiqué assurant que « le projet d'exploitation est à un stade d'études jusqu'à fin 2015, qu'il sera soumis à autorisation préfectorale sur tous ses aspects : techniques, environnementaux et sanitaires ». Le géant du plâtre s'est également réjoui de l'éventualité d'une prochaine concertation constructive avec Ségolène Royal.
mercredi 7 mai 2014
Par CN1037-GANDI le mercredi 7 mai 2014, 11:32 - Fort de Vaujours
Il a été beaucoup question de l'uranium mais il existe un autre risque pour la santé des riverains et des travailleurs : le Béryllium.
Depuis des années, nous étions à la recherche de preuves de l'usage du Béryllium dans l'enceinte du Fort de Vaujours. Bruno Barrillot, directeur de recherche à l'Observatoire des armes nucléaires françaises, avait déjà affirmé en 2000 que le Commissariat à l'Energie Atomique (CEA) avait testé, sur le Fort, du Béryllium en tant que composant des têtes nucléaires françaises sur (1).
Nous venons de trouver un document technique qui présente des explosions de plaques de 2,5cm d'épaisseur de Béryllium réalisées par des ingénieurs du Centre d'Études de Vaujours (2). Nous avons également mis la main sur un document officiel du CEA qui présente la liste des sites où des expérimentations avec ce métal ont été réalisées et qui spécifie son usage par le Département des Applications Militaires (DAM) sur le Fort de Vaujours (3).
Le Béryllium (Be) et de ses composés sont considérés comme faisant partie des produits chimiques les plus dangereux que l'on connaisse. Ce métal non radioactif utilisé par l’industrie nucléaire est extrêmement toxique pour l'homme. Toute manipulation du Béryllium comporte un risque d'accident très grave (1).
Dans quelles conditions ont été réalisées ces expériences, à l'air libre et/ou en casemates de tirs ?
Quelles quantités de ce métal peuvent subsister dans les sols et les sous-sols du site via les puits de lavage de salles de tirs ou de potentiels tirs à l'air libre ?
Quelles quantités de poussières de Béryllium ont pu être évacuées dans l'atmosphère par les systèmes de ventilation des salles de tirs ?
lundi 28 avril 2014
Par CN1037-GANDI le lundi 28 avril 2014, 10:50 - Fort de Vaujours
Devant le jusqu'au-boutisme de Placoplâtre, le collectif Sauvons la Dhuis vous invite à manifester Samedi 17 Mai 2014 à 15h00, devant la plâtrière de Vaujours.
Aux portes de Paris, Placoplâtre souhaite mettre en œuvre une carrière de plâtre à ciel ouvert sur les terres de l'ancien Fort de Vaujours. Ce site, lieu d’expérimentation des détonateurs des armes nucléaires françaises de 1951 à 1997, est contaminé à Uranium, très probablement au Béryllium ainsi qu'en d'autres substances et matières particulièrement dangereuses dont des munitions non explosées de la seconde guerre mondiale.
Après des années à nier l'évidence, les services de l'état au travers l'Autorité du Sûreté Nucléaire (ASN) ont enfin reconnu le 15 Avril 2014 que le site était toujours contaminé à l'uranium. Malgré la reconnaissance officielle des contaminations radioactives du site, Placoplâtre a commencé sans tarder la destruction des bâtiments du Fort.
Ces travailleurs n'ont pas d'autres consignes que de porter de simples masques anti-poussières et d'asperger d'eau les débris comme s'ils détruisaient de simples constructions ordinaires. Ceci n'est vraiment pas un "protocole" de sécurité adapté pour un site présentant une telle dangerosité.
Ces démolitions sont réalisées sans tenir compte de l’uranium, du béryllium, de l’arsenic et de toutes les substances chimiques dangereuses connues et inconnues utilisées par le Commissariat à l'Energie Atomique (CEA) pour développer les détonateurs des bombes atomiques françaises, dont les expérimentations finales ont contaminé durablement l'environnement immédiat des populations du Sahara, de la Polynésie Française et d'ailleurs.
Nous vous invitons à nous rejoindre pour exiger l'abandon du projet insensé.
Nous comptons sur vous très nombreux pour que la destruction du Fort de Vaujours cesse sur-le-champ et que ce projet surréaliste soit définitivement abandonné et cela dans les délais les plus brefs.
Afin de montrer votre indignation, nous vous invitons à porter ce jour là un masque de protection contre les poussières.
Cette manifestation est avant tout une marche citoyenne et apolitique. Ainsi, nous demandons aux élus et membres de partis politiques souhaitant participer à cet événement de ne porter aucun signe distinctif et de n'envoyer aucun message à caractère politique.
mardi 15 avril 2014
Par CN1037-GANDI le mardi 15 avril 2014, 16:49 - Fort de Vaujours
Suite à la confirmation des zones radioactives trouvées en 2011 par les associations, l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) vient de confirmer officiellement la radioactivité du Fort de Vaujours et demande à Placoplâtre de prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la protection des travailleurs et des populations riveraines.
Pour rappel, le 25 Février dernier, des contaminations radioactives de 10 à 70 fois supérieures à la normale, trouvées par les militants associatifs en mai 2011, ont été confirmées par la Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité (CRIIRAD) et l'Association de Contrôle de la Radioactivité dans l'Ouest (ACRO) en présence de l'ASN, de l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) et d'un huissier de justice.
Lors de ces mesures, un fragment d’uranium s’est détaché des murs d’une des anciennes casemates laboratoire. Selon le rapport de la CRIIRAD : « la concentration en uranium dans le fragment analysé est susceptible d’atteindre 12,5 millions de Becquerels par kilogramme soit une valeur plus de 300 000 fois supérieure à la concentration moyenne de l’uranium dans l’écorce terrestre ».
Selon les archives du CEA, un nombre important d'expériences consistait à faire imploser, à l'air libre et en salles, des sphères creuses d'uranium. Il pouvait y avoir jusqu'à une cinquantaine d'implosions par jour lors des grosses campagnes de tirs.
En 1967, 20 salles de tirs étaient opérationnelles. Seulement 5 d'entre elles ont été à ce jour identifiées sur le site. L'emplacement des 15 autres est à ce jour inconnu. Selon le CEA, jusqu'à 10kg d'uranium pouvaient être utilisés par tir dont des milliers ont été réalisés à l'air libre. A la lecture des archives en notre possession, nous trouvons également trace de l'utilisation d'une autre matière radioactive : le Carbone 14.
À ce jour, aucune donnée ou étude fiable ne permet de savoir la quantité réelle d'uranium ayant contaminé les terres du site ou les puits profonds de dizaines de mètres dans lesquels les eaux de lavage des salles de tirs étaient évacuées.
Ces zones radioactives ont pourtant été découvertes par les associations, en mai 2011, après seulement 2 heures passées sur site, au moyen d'un simple compteur geiger du commerce.
mercredi 9 avril 2014
Par CN1037-GANDI le mercredi 9 avril 2014, 11:41 - Côte Montguichet - Chelles
mardi 1 avril 2014
Par CN1037-GANDI le mardi 1 avril 2014, 02:14 - Jardins Partagés
Si vous voulez suivre ou participer aux aventures de ces joyeux drilles, n'hésitez pas à vous connecter et à aimer cette page.
jeudi 27 mars 2014
Par CN1037-GANDI le jeudi 27 mars 2014, 12:31 - Jardins Partagés
Situé sur les contreforts des anciennes carrières de gypse du Montguichet, véritable « poumon vert » de l’Est parisien et haut lieu de la biodiversité régionale. Le jardin des Abbesses est la réalisation d’un projet collectif, de potager et une forêt comestible ou forêt nourricière.
Situé sur une friche, il s’inscrit dans une démarche de préservation et de conservation du vivant sauvage. Son but est l’observation des mécanismes naturels afin d’interagir avec eux de manière positive et harmonieuse. Le jardin est l’hôte d’un rucher d’une dizaine de ruches.
En 2011, une mare a été creusée afin de favoriser la faune et la flore aquatique de notre région, une deuxième est née pendant l'automne 2013.
Des variétés rustiques et diversifiées d’arbres ont été plantées dont notamment : des néfliers, des cognassiers, des figuiers, des pruniers, des pommiers, des poiriers, des noisetiers et des cerisiers. De nombreux framboisiers, groseilliers et autre plantes à fruits ont été introduites d’autres déjà présentes ont été préservées.
Au niveau des cultures, des buttes de Permaculture au moyen de différentes méthodes ont été élaborées. Le jardin est un lieu de rencontre, d’expérimentation, de partage et d’échange. En 2014, l’association compte 30 d’adhérents.
Pensez aux vêtements adaptés, gants, sécateur, sécateur de force, fourche, pelles, bêches, marteaux, scies, escabeau, brouettes et des victuailles pour ripaille!
RER E - gares du Chesnay-Gagny et de Chelles-Gournay qui desservent le quartier des Abbesses.
15 et 20 minutes de marche à pied de la gare de Chenay-Gagny.
BUS : Gare de Chelles-Gournay, apolo 7 ligne A (horaires)
Adresse : 23 Avenue des Champs - 77500 Chelles
jeudi 20 mars 2014
Par CN1037-GANDI le jeudi 20 mars 2014, 08:14 - Fort de Vaujours
Pour rappel, le 25 Février dernier, une contamination radioactive 70 fois supérieures à la normale, trouvée par les militants associatifs en 2011 dans un ancien bâtiment, a été confirmée par la Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité (CRIIRAD) en présence de l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et d'un huissier de justice (http://sauvons.dhuis.fr/post/2014/02/27/URGENT-Fort-de-Vaujours-%3A-Confirmation-officielle-de-la-contamination-radioactive).
Depuis 2011, tous les organismes de contrôles mandatés par Placoplâtre (CEA, IRSN et BURGEAP-NUDEC) ont été dans l'incapacité de détecter cette zone pourtant parfaitement identifiée et très facilement détectable.
Fort de permis de démolir délivrés par les mairies de Courtry et Vaujours, Placoplâtre a déclaré aux mairies, le 07 Novembre 2013, l'ouverture du chantier de démolition du Fort de Vaujours. Ce chantier est un préalable indispensable à la réalisation de son projet d'exploitation des sous-sols du site.
Les permis n'ayant été contestés par personne ou par aucun organisme, tout recours administratif est désormais impossible.
La destruction des bâtiments et des infrastructures du Fort de Vaujours est donc réalisée :
Nous demandons expressément l'abandon immédiat du projet d'exploitation de Placoplâtre : le démarrage irresponsable et inconscient de la démolition des bâtiments du site ainsi que l’incompétence totale de l'ensemble de ses partenaires à y détecter les contaminations radioactives sont désormais les preuves irréfutables du caractère aventureux et particulièrement dangereux de ce projet situé à seulement quelques kilomètres de Paris et à proximité quasi-immédiate des habitations.
samedi 15 mars 2014
Par CN1037-GANDI le samedi 15 mars 2014, 21:44 - Fort de Vaujours
Un habitant de Coubron a exhumé une véritable pépite. Sur une vielle cassette VHS, il a retrouvé un reportage sur le Fort de Vaujours réalisé en 2001 pour le Vrai Journal animé par Karl Zéro. Il a envoyé la cassette à un laboratoire pour que celle-ci soit numérisée et il nous a contacté pour que puissions le diffuser.
Ce reportage est juste édifiant. Nous y voyons Lucien Baudouin ancien cadre du Commissariat à l'Energie Atomique raconter les tirs à l'uranium à l'air libre sur le poste RX3. Le dernier responsable du Centre d'Études Vaujours, Pierre Gicquel, explique aussi comment les poussières d'uranium au gré du vent se propageaient sur plusieurs centaines de mètres autour du Fort.
En mai 2002, dans des procès verbaux, le CEA a estimé officiellement avoir réalisé 2000 tirs à l'uranium sur le Fort de Vaujours dont 800 en casemates et 1200 à l'air libre avec une quantité maximale expérimentée estimée à 10 kg d'uranium par tir. Pendant la période d'activité, le CEA a estimé avoir utilisé un total de 1200 kg d'uranium. Les tirs à l'uranium, selon le CEA, auraient cessé en 1992. Il a également déclaré que 150 kg d'uranium auraient été dispersés et seraient donc toujours présents dans les sols et les sous-sols du site (Centre d'études de Vaujours : Rapport du Groupe Santé, Juillet 2002).
Dans ce reportage, nous découvrons, Monsieur Antigua en 2001 qui arrive à l'improviste sur le tournage du documentaire. Ce dernier a témoigné récemment dans la presse pour raconter les conditions de travail des sous-traitants du centre. Quand on sait que le 6 février dernier, suite à son témoignage, le CEA devant les élus du secteur a osé affirmer que M. Antiga a été abusé par les responsables des associations d’opposition qui l’ont amené à contrefaire la vérité.
jeudi 13 mars 2014
Par CN1037-GANDI le jeudi 13 mars 2014, 00:31 - Fort de Vaujours
La polémique enfle sur la friche industrielle du Fort de Vaujours, anciennement exploitée par le CEA pour des recherches sur les armes nucléaires. Le taux élevé de décès chez les riverains du fait de tumeurs inquiète, tandis qu'un projet d'exploitation du gypse du sous-sol se profile.
Dix-sept ans que l'ancien centre atomique de Vaujours (départements 77 et 93) n'est plus qu'une friche industrielle et pourtant son passé militaire n'a pas fini de resurgir. En cause notamment : des pollutions radioactives générées par quarante années d'activités du CEA. Quarante années durant lesquelles le Commissariat à l'Energie Atomique va tester sur cette zone des sphères atomiques factices à l'uranium appauvri utiles au développement d'armes nucléaires.
Situé entre la Seine-et-Marne (77) et la Seine-Saint-Denis (93), ce site est-il aujourd'hui contaminé ? Et présente-t-il un risque sanitaire pour les riverains ? Une étude sur le taux de décès par tumeur dans la commune avoisinante de Courtry (77) interpelle : 55% pour les hommes, 49 % pour les femmes. Des pathologies thyroïdiennes seraient en constante augmentation selon Ludovic Toro, médecin sur la ville voisine de Coubron. Dès lors, le collectif "Sauvons la Dhuis" organise la mobilisation. En début d'année, une pétition circule. Elle sera suivie d'une manifestation rassemblant riverains, associations et élus au nom de la vérité sur l'état du site de Vaujours.
Mais l'Agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France relativise ces chiffres qui, selon elle, ont été sortis de leur contexte. L'ARS fera également remarquer qu'il n'existe pas de lien entre le contact avec l'uranium appauvri et les pathologies de la thyroïde. Mais le site a-t-il été correctement dépollué ?
Depuis que le CEA l'a quitté en 97, la procédure de dépollution ne va cesser d'être remise en question par des allées et venues d'experts sur le terrain. Notamment la Criirad, seul laboratoire indépendant, qui depuis sa première expertise en 2001, ne va cesser de clamer que le fort de Vaujours est toujours pollué.
Mais si ce site fait autant parler de lui aujourd'hui c'est en raison du projet de la société Placoplatre de creuser sous le fort une carrière à ciel ouvert. En effet l'ex-centre du CEA est situé sur un important gisement de gypse. En 2010, "Placo" a acquis 45 hectares du site pour étendre son exploitation alors que son usine à Vaujours est déjà le premier complexe plâtrier mondial.
Le 25 février dernier, une nouvelle expertise est menée sur le fort en présence de trois organismes différents dont la Criirad et l'IRSN, organisme mandaté par l'Etat pour encadrer Placoplatre dans ses travaux. Sur place les experts se sont montrés en désaccords. La Criirad va mesurer sur un point une radioactivité 70 fois supérieure au bruit naturel tandis que l'IRSN refuse de confirmer ces résultats.
De son côté, Placoplatre assure vouloir respecter les servitudes dont le site fait l'objet depuis 2005 et qui préconisent des mesures précises si des pollutions étaient détectées sur le terrain. Mais comment faire confiance à ce projet lorsque l'organisme chargé de surveiller Placoplatre ne constate pas de pollutions significatives sur le site contrairement aux affirmations de la Criirad ?
Une chose est sûre, élus et associations restent divisés sur le destin du fort. Si certains brandissent le danger que peut représenter un tel chantier, d'autres estiment que le site, probablement encore pollué, ne peut plus être laissé à l'abandon et à la merci des ferrailleurs…
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