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lundi 14 février 2011

Dimanche 20 Février 2011 : Nouvelle opération d'entretien du Montguichet - Chelles

Pour faire suite à notre opération de nettoyage et d'entretien du Montguichet en date du 23 Janvier dernier, les Amis du Montguichet organisent une nouvelle opération ce dimanche 20 Février 2011.

Note : Nous n'allons pas continuer à essayer de nettoyer l'ancien camp rom. Nous allons nous concentrer sur des zones précises sur lesquels la biodiversité est menacée. Nous allons notamment nettoyer et entretenir le bosquet de la cognette eet le terrain du futur jardin partagé.

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La date et le lieu de rendez-vous sont fixés ce Dimanche 20 Février de 10:00 à 15h00 au croisement du Chemin des pissottes et du Vieux Chemin de Paris à Chelles (77500) :

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Pour ceux qui se lèvent tôt : nos amis des l'association de gestion de la réserve naturelle de Vaires sur Marne viendront sur site de 09:00 à 12:00.

A 12h00 pour le pique-nique, nous rendrons visite au terrain prévu pour notre projet de Jardin partagé. Vous pouvez nous y rejoindre, le terrain se trouve au 23 avenue des Champs 77500 Chelles.

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Équipements et besoins matériels :

  • Un pique nique sera offert par les Abbesses de Gagny-Chelles pour ceux ou celles qui veulent ou peuvent rester le midi.
  • Venir avec un habillement de circonstance : bottes ou chaussures de marche, équipements de pluie et une bonne paire de gants.
  • Pour ceux qui peuvent, nous avons besoin de l'outillage suivant : coupes branches et scies à bois.

jeudi 10 février 2011

Signature d'une convention pour la réalisation d'un jardin partagé au Montguichet - Chelles

Sur la côte Montguichet (Chelles), les soutiens des propriétaires Chellois continuent. En effet, ces derniers mois, le collectif Les Amis du Montguichet a obtenu dans l'Espace Naturel Sensible du Monguichet, sur un total d'une dizaine d'hectares, le droit d'organiser des opérations de gestion des milieux naturels et de réaliser des activités pédagogiques. Ces parcelles sont en espaces classés boisés ou exploitées par un agriculteur.

Fait nouveau, en contrebas de l'ancien chemin de Paris ou de Meaux, située au 23 Avenue des champs 77500 Chelles, une parcelle de 2239 m2 a été mise à la disposition du collectif Les Amis du Montguichet afin de :

  1. Mettre en œuvre un jardin partagé
  2. Mettre en œuvre un rucher et pratiquer des activités apicoles
  3. Mettre en œuvre un espace dédié à la biodiversité urbaine.

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Une convention a donc été signé en date du 08 février 2011 avec le propriétaire et cela à titre gratuit.

Nous étions en recherche d'un terrain de ce type depuis 2 ans. Début 2010, une tentative d'acquisition par un de nos membres d'une parcelle de 1100 m2 n'a malheureusement pas pu aboutir.

Les travaux devraient commencer au plus tôt afin d'assurer le clôturage de la parcelle. Cette parcelle, propriété privé, est fréquemment traversée par les riverains afin d'accéder à la côte Montguichet. Nous étudions la faisabilité technique d'une conservation de cette possibilité. Nous ne sommes pas à l'heure actuelle en mesure d'assurer que nous pourrons y apporter une réponse favorable.

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Photo du terrain prise en date du 09/02/2011.

3 axes de base ont d'ors et déjà retenus, ainsi la parcelle sera scindée en 3 zones :

  • L'espace biodiversité urbaine (~800 m2) : création de mares, prairies naturelles, haies arbustives avec des essences locales, abris à animaux, ect.
  • L'espace Apicole (~200 m2) : Création d'un rucher de 5 à 10 ruches pour la sauvegarde des abeilles.

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Photo du terrain prise en date du 09/02/2011.

Si vous désirez faire partie de cette aventure, n'hésitez pas à contacter "Les abbesses de Gagny-Chelles" ou une des associations du collectif Les Amis du Montguichet.

mardi 1 février 2011

Articles de La Marne sur le combat du collectif (Les Amis du Montguichet).

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Article du 17 Novembre 2011 sur le soutien des propriétaires Chellois du Montguichet.

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Articule du 26 Janvier 2011 sur nos opérations de nettoyage et d'entretien des milieux naturels du Montguichet.

mardi 11 janvier 2011

Chelles - Montguichet : Les moutons de la colère

Cela fait maintenant longtemps que Mohamed a installé son modeste troupeau de chèvres et de moutons sur son terrain du Montguichet qu'il possède depuis une dizaine d'années. Ces animaux nous semblent faire la joie des riverains et autres promeneurs qui n'hésitent pas à venir avec leurs enfants le weekend et pendant les vacances scolaires. 

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De plus, ces moutons et chèvres sont conformes à notre projet de valorisation de la côte Montguichet ou du Beauzet car ils entretiennent les milieux naturels et préservent les milieux ouverts et lez zones de lisières. Ils sont devenu un maillon essentiel de la préservation de l'Espace Naturel Sensible de la commune de Chelles, de ce plus haut lieu de la biodiversité de l'Est Francilien. 

Nous les observons donc avec bienveillance s'harmoniser avec le vivant ainsi qu'avec les nombreux visiteurs du site.

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Cela fait maintenant des années que nous demandons que des mesures soient prises pour lutter contre les incivilités qui sévissent au Montguichet :

  • Des quads, voitures volées qui finissent incendiées et autres moto-cross labourent des espèces protégées.
  • Des dépôts d'ordures et de déchets que rien ne semblent arrêter souillent les sols.
  • Sans notre intervention pour pousser les propriétaires à retirer les autorisations de chasse, il y aurait encore des chasseurs qui tirent à 50 mètres des maisons ou en direction et parfois au dessus des têtes des citoyens qui cultivent leurs jardins potagers sur la côte Montguichet.

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Les animaux de Mohamed dorment la nuit dans un enclos fermé. Accompagné de son chien de berger, il les emmène pour notre plus grand plaisir pâturer dans les champs et les prairies du Montguichet.

Mohamed, nous a raconté qu'un jour d'octobre 2010, son troupeau de moutons pour des raisons qu'il ignore (il pense que son troupeau a été pris de panique) a quitté son pâturage. Ayant échappé à sa vigilance, son troupeau s'est donc déplacé d'une façon inhabituelle et a traversé le chemin du Beauzet. Cette infraction a été constaté par les forces de l'ordre. Il nous a dit être sincèrement désolé de cet incident.

Ainsi, la chambre correctionnelle du tribunal de Grande Instance de Meaux le convoque le 24/02/2011 prochain pour être jugé des motifs suivants :

Violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité ou de prudence prévue par la loi et le règlement, en l'espèce la non mise en place de clôture évitant la divagation d'animaux sur la voie publique (moutons), exposé directement autrui à un risque de mort ou de blessures de nature à entrainer une mutilation ou une infirmité permanente, en l'espèce le risque d'accident de la voie publique.

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Pour résumer, Mohamed va être jugé comme un criminel ayant sciemment mis en danger la vie d'autrui. Précisons que le trafic automobile sur le chemin du Beauzet est tout de même assez limité. 

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Chelles dans les années 30.

Il est évident que Mohamed est responsable du comportement de son troupeau et personne ne remet en doute l'infraction constatée par la police municipale de la ville de Chelles. Nous avons invité Mohamed à mieux surveiller son troupeau afin d'éviter de possibles accidents de la circulation.

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Les moutons, poneys, chevaux et autres chèvres de Mohamed semblent bien soignés, non stressés et en bonne santé. Il convient de préciser que Mohamed n'est pas un éleveur, il nous a dit se séparer d'une bête de temps en temps comme lorsqu'il a trop de mâles car ils ont tendance à se battre entre eux et quelque fois à s'entretuer.

Nous espérons que le tribunal sera clément avec Mohamed afin qu'il ne soit pas forcé de s'en séparer. Nous espérons aussi qu'à l'avenir, il saura s'organiser afin d'éviter que de nouveaux incidents ne surviennent.

vendredi 7 janvier 2011

Naissance du collectif d'associations - Les Amis du Montguichet

Afin de gérer, valorisation et préserver la côte du Montguichet (également appelé Coteau du Beauzet) sur la commune de Chelles, toutes les associations de protection de l'environnement de la communauté de Marne et Chantereine ont donc décidé de s'unir au sein d'un collectif d'associations.

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Ce nouveau collectif se nomme "Les Amis du Montguichet".

L'objet de collectif est donc le suivant :
  1. Entreprendre sur la côte Montguichet des opérations de nettoyage et de prévention des déchets
  2. Valoriser la côte Montguichet auprès des citoyens en réalisant des visites pédagogiques sur les thèmes de la nature et de la biodiversité.
  3. Entreprendre des opérations d'entretien des milieux naturels afin de préserver et/ou d'accroitre la biodiversité du site
  4. Mettre en œuvre des jardins partagés biologiques et des ateliers pédagogiques sur la biodiversité urbaine
  5. Entreprendre toute action nécessaire et indispensable pour qu'une agriculture biologique de proximité soit appliquée aux espaces agricoles du Montguichet
  6. Entreprendre de façon générale toute action visant à préserver la biodiversité et les biotopes de la côte Montguichet

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Vue d'avion de l'ancienne carrière du Beauzet

Le collectif est composé des associations suivantes :

L’Association de Gestion et de Valorisation de la Réserve Naturelle de Vaires sur Marne (AGVRNV)

agréée : Jeunesse et Education Populaire – Adresse : 8 rue des pinsons 77360 Vaires-sur-Marne

Association des Riverains des Bords de Marne

agréée : PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT - L.141-1 du Code de l’Environnement, par arrêté Préfectoral. – Adresse : 12, Avenue des îles 77500 Chelles

Association de Défense de la Qualité de la vie et du patrimoine à Chelles et dans ses environs (ADEQUA)

agréée : PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT - L.141-1 du Code de l’Environnement, par arrêté Préfectoral. ADEQUA – Adresse : 33 avenue des Abbesses – 77500 Chelles

Les Abbesses de Gagny-Chelles

– Adresse : 67, avenue Paul de Kock 93220 Gagny

Association de Defense de l’Environement de Vaires

– Adresse : 7-9 rue Alphonse Manceau 77360 Vaires-sur-Marne

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Vue satellite de la côte Montguichet

samedi 1 janvier 2011

Bonne et heureuse année 2011

Chers membres, chers lecteurs, nous vous souhaitons une bonne et heureuse année 2011. Afin de refermer la page de l'année écoulée, nous vous proposons une rétrospective de cette dernière.

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Il y a des observations naturalistes qui furent pour nous de grands moments d'émotions : la couleuvre à collier et des tritons palmés dans les fontis en eau de la carrière Saint-Pierre, des Jacynthes Romaines en fleur sur les coteaux du Beauzet ou encore les orchis à 2 feuilles dans la "Prairie aux ophrys".

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Gagny - 27/04/2010 - Couleuvre à collier (Natrix Natrix).

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Chelles - 10/04/2010 : Jacynthe Romaine (Bellevalia Romana).

Il y a des événements qui nous ont particulièrement indigné comme les apports de déchets massifs, la vision d'un aménagement possible par une architecte d'intérieur bien pensante ou le drame des conditions de vie des roms dans la carrière Saint-Pierre. 

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Gagny - Saint-Pierre - 25/01/2010 : Apport de déchets massifs à l'aide d'engins lourds.

Cette année passée, vous avez été très nombreux à venir à nos visites naturalistes dans la carrière Saint-Pierre et les coteaux du Beauzet ou Montguichet. Soyez en sûr, l'année 2011 aura elle aussi un agenda chargé.

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L'un des moments forts de l'année fut l'abandon "dramatique" du projet de préservation des coteaux du Beauzet ou montguichet par le groupe Saint-Gobain et la fondation Placoplatre.

A l'initiative de ce projet, nous avons donc décidé de reprendre le destin de ce haut lieu de la biodiversité de l'est francilien aux mains de ceux qui s'en sont sciemment détournés. 

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L'année 2011 sera donc celle de la préservation de ce site exceptionnel avec l'appui du collectif de défense que nous avons crée pour l'occasion avec les forces vives de la communauté d'agglomération de Marne et Chantereine.

La fin de l'année fut également couronnée du succès devant les tribunaux pour empêcher la destruction d'une des pelouses calcaro-marneuses de la carrière Saint-Pierre par la municipalité de Gagny

Au regard de nos actions à venir, nous avons donc décidé de changer nos statuts afin de devenir une véritable association de protection de l'environnement. Toutefois, nous ne manquerons pas de continuer à suivre l'actualité et à conter le passé du quartier des abbesses.

Nous comptons plus que jamais sur votre soutien en 2011 afin de nous aider à préserver les richesses naturelles de l'est francilien.

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Meilleurs voeux et tous nos souhaits de bonheur en cette nouvelle année qui commence.

Cordialement,

Christophe Nédélec Président des "Abbesses de Gagny-Chelles"

jeudi 30 décembre 2010

28/12/2010 : Article du Parisien sur la nouvelle défaite de la municipalité de Gagny pour construire dans la carrière Saint-Pierre.

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Le projet de gymnase annulé par le tribunal

Le Parisien - Sebastien Thomas | 28.12.2010, 00h00

Décidément, entre Michel Teulet, maire UMP de Gagny, et les associations de défense de l’environnement, la hache de guerre est loin d’être enterrée. Après avoir fait annuler le PLU (plan local d’urbanisme) en 2009, elles sont parvenues au même résultat avec le projet de construction du gymnase sur la carrière de l’Est.

Gagny environnement, les Amis naturalistes du coteau d’Avron et les Abbesses de Gagny-Chelles ont eu gain de cause un an et demi après avoir déposé leur recours, en mai 2009, contre la modification du plan d’occupation des sols (POS) voté en janvier de la même année. Celle-ci prévoyait la construction d’un gymnase, à proximité du collège Théodore-Monod.

Selon les associations, ce terrain était situé sur une zone naturelle d’intérêt écologique faunistique et floristique (Znieff), ce qui n’était pas indiqué sur les documents de la mairie lors de l’enquête publique.

Le tribunal administratif de Montreuil a reconnu ce manquement et a donc annulé la délibération début novembre. « Nous ne sommes pas des ayatollahs de la nature, nous souhaitons seulement protéger un site particulièrement riche en espèces protégées, assure Brigitte Mazzola, présidente de Gagny environnement. D’autant qu’il existe un autre terrain qui jouxte le collège et ne se situe pas sur l’emprise de la Znieff. »

La Znieff a pour objectif d’identifier et de décrire des secteurs présentant de fortes capacités biologiques et un bon état de conservation. « Il n’est pas interdit de construire sur des terrains labellisés Znieff, se défend Michel Teulet. Il n’y avait d’ailleurs aucune volonté de cacher quoi que ce soit lors de l’enquête publique. Simplement, nos cartes étaient moins précises que celles des associations. »

Le maire, qui a fait appel de la décision du tribunal, compte donc bien relancer le processus sans changer de localisation. « Le gymnase occupera 2000 m2 sur un total de 500000 m2 sous protection Znieff, soit moins de 0,5%, détaille l’élu. L’autre site proposé par l’association nécessite de détruire des installations ce qui est bien plus coûteux. »

D’autres combats se profilent entre le maire et les associations. Notamment avec la création du nouveau PLU puisque Michel Teulet prévoit la construction de 250 à 300 logements sur le site de l’ancienne carrière du centre, rebaptisé quartier du Bois-de-l’Etoile. « L’Etat nous impose d’en construire 260 par an pendant quinze ans au nom de la nécessaire densification du territoire, justifie-t-il. Si on ne le fait pas, nous ne pourrons pas maintenir notre population actuelle. »

Un projet qui inquiète les associations. « Même si ces constructions sont situées aux abords de la carrière, la municipalité devra créer des routes pour les relier ce qui risque de miter le site, craint Brigitte Mazzola. Il faudrait mieux édifier en centre-ville. »

Parisien 28122010

vendredi 12 novembre 2010

12/11/2010 - Article du Parisien - Montguichet : la ville de Chelles veut sauver sa campagne

Montguichet : la ville de Chelles veut sauver sa campagne

CHRISTEL BRIGAUDEAU | 12.11.2010, 07h00

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Sur le champ de bataille du Montguichet, les associations de défense de l’environnement viennent de recevoir un renfort : celui de la ville de Chelles, en la personne de l’adjoint au maire chargé des espaces verts, Paul Athuil. Au cours d’une réunion avec les acteurs locaux, mardi soir, l’élu (vert) a annoncé « la volonté de créer un groupe de travail avec la région » sur la préservation du Montguichet.

Une manière de remettre sur le métier le projet de préservation de cette zone de 160 ha, à cheval entre Chelles et Gagny (Seine-Saint-Denis), possédée en majeure partie par le groupe Saint-Gobain.

Pendant près de deux ans, plusieurs associations ont planché sur la « sanctuarisation » de cette ancienne carrière à l’abandon, qui abrite à moins de 20 km de Paris des coucous, des orchidées et d’autres espèces rares en Ile-de-France. Mais le dossier, d’abord encouragé par Saint-Gobain, a finalement été rejeté par le groupe fin octobre au motif de « difficultés juridiques ».

Attention, pression... immobilière

Qu’importe, « on ne capitulera qu’après avoir utilisé tous les recours possibles, indique Paul Athuil. Ce site est un véritable poumon vert, indispensable pour les générations futures. » Mais le secteur est également soumis à une pression immobilière croissante alors que doivent sortir de terre deux nouvelles gares, à Chelles et Clichy-Montfermeil (93), dans le cadre du Grand Paris.

En accord avec les associations, la ville de Chelles va demander à la préfecture de Seine-et-Marne de prendre sur la zone un arrêté de protection du biotope. Une requête que les associations ont déjà déposée à deux reprises depuis 1995, sans succès. « Pour l’instant, la côte du Montguichet est déjà protégée par une norme moins contraignante (Znief) qui n’est pas opposable en cas de révision des plans locaux d’urbanisme, souligne Christophe Nedelec, le président de l’Association des riverains des Abbesses de Gagny-Chelles, à l’origine du projet. Un arrêté de protection du biotope serait une meilleure garantie, et il impliquerait forcément un plan de gestion du lieu. Or c’est justement notre but : on ne demande que l’autorisation d’entretenir le site et d’y organiser des balades naturalistes. »

Par ailleurs, la ville de Chelles étudie une possible interdiction de la chasse sur le territoire communal. « Les riverains du Montguichet trouvent des douilles à moins de 50 m des habitations. Ce n’est pas conforme à la réglementation, affirme Paul Athuil. C’est notre devoir de défendre leur tranquillité. »

10/11/2010 - Article du journal - La Marne - : Réserve naturelle du Montguichet - La région s'en mêle

CHELLES

Réserve naturelle du Montguichet

La Région s’en mêle

Tandis que les écologistes maintiennent la pression sur les élus locaux, la nouvelle de l’organisation d’une réunion, à l’initiative de la Région, rassemblant toutes les personnes concernées, s’est ébruitée.

La colère des écologistes aurait-elle été entendue ? L’annonce faite par Placoplâtre, il y a trois semaines, d’abandonner son projet de réserve naturelle de 10 ha sur les carrières de Montguichet, avait fait fortement réagir les défenseurs de l’environnement. Les militants locaux, mais aussi les présidents d’associations, s’étaient manifestés très tôt pour réclamer l’intervention des élus. Après avoir donné à leurs interlocuteurs l’impression de ne pas prendre la mesure du problème, ces derniers semblent « sortir du bois ». Le premier à réagir, Paul Athuil, adjoint au maire en charge de l’environnement, a d’abord réclamé « l’interdiction de la chasse » sur l’ensemble du site. Réponse du berger à la bergère, en quelque sorte, les écologistes n’admettant pas que Placoplâtre délivre des autorisations aux chasseurs quand leur projet de défense de l’environnement achoppe pour des raisons jugées « fallacieuses ». Mais aucune réaction véritablement tangible de la part des élus sur le projet en tant que tel. Tout juste la communauté d’agglomération, à travers son vice-président Antoine Rodriguez, a-t-elle affirmé sa volonté « de faire marcher ses relations avec Placoplâtre », nouées dernièrement par le partage des terrains du Fort de Vaujours, à Courtry, pour inverser la décision de l’exploitant de gypse.

L’exécutif régional prend le taureau par les cornes

Mais les choses semblent aujourd’hui s’accélérer sensiblement. Il y a quelques jours, le maire de Chelles Jean-Paul Planchou, en sa qualité de vice-président (PS) de Région, a rencontré son homologue en charge de l’environnement au Conseil régional, Hélène Gassin (Europe Ecologie). Rappelons que la Région avait approuvé, en octobre 2009, à travers la voix de son président Jean-Paul Huchon, le projet défendu par Christophe Nedelec et l’ANCA. Les deux élus se sont rapidement entendus sur la nécessité de mettre toutes les parties concernées par le projet autour d’une table afin d’« exposer les accords et désaccords de chacun » et de trouver, si possible, « une porte de sortie satisfaisante pour tout le monde ». Seraient conviés à cette réunion « un maximum d’interlocuteurs », soit, on le suppute, les associations de riverains, les écologistes, les élus locaux, régionaux, et bien entendu le propriétaire des terrains, le groupe Saint-Gobain. « Un projet de cette envergure ne peut pas être réduit à des problématiques locales. A travers les carrières de Chelles, se pose la question de la sauvegarde des zones naturelles de l’agglomération parisienne », affirme Hélène Gassin. Si les contours de cette réunion ne sont pas encore bien définis, on sait qu’elle devrait être organisée dans les prochaines semaines. Mais bien malin qui pourrait dire quelle décision en ressortira. L.F.

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vendredi 5 novembre 2010

03/11/2010 - Article du journal - La Marne - : Réserve naturelle du Montguichet - Les écologistes s’insurgent contre l’abandon du projet

CHELLES

Réserve naturelle du Montguichet

Les écologistes s’insurgent contre l’abandon du projet

C'était une révélation de « La Marne » la semaine dernière : la décision du groupe Placoplâtre d'abandonner son projet de réserve naturelle sur le Montguichet. Une semaine après, élus et militants écolos promettent de ne pas en rester là. L'exploitant de gypse, à travers sa maison-mère Saint-Gobain, maintient sa position.

Ça chauffe entre les exploitants de gypse et les écologistes ! L'annonce faite par Saint-Gobain a décidément bien du mal à passer auprès des défenseurs de la nature. Il y a quinze jours, la direction du groupe a révélé, à travers un e-mail informel expédié aux bénévoles impliqués dans le projet, qu'il renonçait finalement à financer la réserve naturelle de 10 ha sur les terrains, classés, du Montguichet (voir encadré). Ses juristes auraient en effet jugé le projet « trop compliqué à mettre en oeuvre », en raison de la présence de parcelles enclavées sur les terrains de l'entreprise. Un argument très mal perçu par l'instigateur du projet, Christophe Nedelec, qui avait immédiatement qualifié la conclusion de « prétexte » et même « d'insulte aux personnes » impliquées dans le projet « depuis deux ans ». Une semaine après l'éclatement de l'affaire, les premières réactions commencent à se faire entendre.

« L’écologie finit où commence l’argent »

« C'est déplorable, juge Paul Athuil, adjoint au maire de Chelles chargé de l'environnement. Pour les associations qui se sont investies, les bénévoles qui ont pris sur leur temps et leur argent... Saint-Gobain avait l’occasion de se donner une belle image de marque. Le projet ne lui coûtait presque rien. Peut-être le groupe s'est-il rendu compte qu'une pénurie du gypse n'était pas à exclure... Mais en fin de compte, je ne suis pas tellement surpris : l'écologie finit souvent là où commence l'argent ». Même indignation chez les militants écolos. Ainsi Alexandre Pasche, animateur des Verts de Marne-et-Chantereine, accuse-t-il Saint-Gobain et la fondation Placo de vouloir « urbaniser » le Montguichet, derrière « un rideau de fumée vert ». La semaine dernière, Placoplâtre a proposé de financer d’autres projets « en des lieux n’appartenant pas au groupe Saint-Gobain », ce qui a achevé de mettre en colère les écologistes, interprétant le geste comme une tentative « d’acheter leur silence ».

« On ne construira pas au Montguichet »

Un ensemble d’accusations écartées d’un revers de bras par le directeur régional de Saint-Gobain, Olivier Ribaud : « Je répète que le projet nous a paru trop compliqué à mettre en oeuvre sur le plan juridique. Les propriétaires des parcelles en question risquent de ne plus pouvoir accéder à leurs terrains. Il est vrai que les bénévoles ont proposé un découpage subtil du périmètre d'intervention, prenant en compte cette problématique. Mais nous avons préféré faire valoir le principe de précaution sur ce dossier ». L'homme récuse une quelconque volonté de vouloir céder à terme les terrains à des promoteurs ou d'y développer une activité économique : « Pour la fondation Placo comme pour Saint-Gobain, les objectifs sont les mêmes : restituer les terrains exploités tel que nous les avons trouvés. Il n'y a pas de projet au Montguichet ». Une déclaration sujette à caution : il est acquis qu'une partie des carrières, côté Gagny (Seine-Saint-Denis), doit accueillir un projet immobilier de 300 logements.

« Nous ferons interdire la chasse »

Autre grief des naturalistes : la présence depuis de longue années de chasseurs sur la zone. Une autorisation de Saint-Gobain leur permet en effet de pratiquer la chasse et de tirer, selon leurs détracteurs, « à moins de cinquante mètres des maisons ». Un privilège jugé « insupportable » par les écologistes, qui voient-là la preuve d’un « deux poids deux mesures ». « Si ces autorisations de chasse existent bel et bien, nous verrons comment elles peuvent être limitées dans le temps et à quelles personnes », répond M. Ribaud. Mais la municipalité entend accélérer les choses sur ce dossier : « Je vais voir comment il est possible d'appliquer l'interdiction, assure Paul Athuil. Après tout, le maire dispose d'un pouvoir de police sur sa commune. S'il y a un danger pour la population, il n'y a aucune raison pour qu'on ne puisse pas agir ». Reste que le projet de réserve est, lui, plus que jamais mis en pointillés. Soutien déclaré, la Région, à travers son président Jean-Paul Huchon, n'a pas encore fait entendre sa voix. Mais le dossier serait déjà entre les mains de Cécile Duflot, présidente des Verts au Conseil régional.

L.F.

ENCADRé

Ce que prévoit le projet

Au départ, une idée un peu folle. L’ambition de Christophe Nedelec, à travers l’Association des naturalistes des coteaux d’Avron (Anca), la plus importante association environnementale de l’est parisien, est de créer une réserve naturelle sur le Montguichet. Cet espace naturel de 150 ha, à cheval sur Chelles et Gagny, est constitué d’anciennes carrières de gypse, de bois et de champs appartenants au groupe Saint-Gobain et à son exploitant historique, Placoplâtre. Depuis 1993, l’endroit est classé « zone d’intérêt écologique » en raison de sa grande biodiversité. Il renferme en effet nombre d’espèces protégées, dont le fameux alisier de Fontainebleau. Très vite, les bénévoles décident de restreindre leur projet aux 90 ha chellois, classés depuis 2000 « espace naturel sensible » et, de fait, inconstructibles. Le projet est présenté en 2009 à Placoplâtre, dont la fondation finance des actions locales en faveur de l’environnement. Il prévoit notamment la protection des espèces rares et l’exploitation par une association de la partie agricole. Placo accepte d’étudier le dossier. Très vite, un budget est débloqué (180 000 euros sur trois ans), puis un périmètre d’intervention, réduit finalement à 10 ha. Mais, alors que le projet semble en bonne voie (il est même soutenu par les élus locaux et régionaux), patatras. Saint-Gobain fait savoir qu’il renonce.

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mercredi 3 novembre 2010

31/10/2010 - Article du Parisien sur la carrière Saint-Pierre et les coteaux du Beauzet de Gagny - Chelles : Poumons verts en sursis près de Paris

CHRISTEL BRIGAUDEAU | 31.10.2010, 07h00 1130222_e0b7fe70-e47d-11df-bd49-001517810e22.jpg

A l’heure où se profilent les projets du Grand Paris, le groupe Saint-Gobain renonce à protéger un espace vert de 160 ha à l’est de la capitale, relançant la question de l’urbanisation rampante.

Et au milieu coule… le RER. A la frontière de Gagny, en Seine-Saint-Denis, et de Chelles, en Seine-et-Marne, un havre de nature de 160 ha domine les pavillons cossus des Abbesses. Sur cette ancienne carrière de gypse abandonnée, propriété du groupe Saint-Gobain, on trouve des orchidées, des mantes religieuses, des coucous… Chanteront-ils encore longtemps? Alors que s’aiguisent les appétits immobiliers dans un secteur concerné par les projets du Grand Paris, Saint-Gobain vient d’enterrer le projet de « sanctuarisation » du Montguichet.

En vertu d’une convention en préparation depuis deux ans, la carrière devait être ouverte au public par les associations locales, agrémentée de ruches, de chèvres, de mares… Le dossier avait reçu en 2009 l’appui de Jean-Paul Huchon, président (PS) de la région, et du conseil municipal de Chelles. « Mais le projet est très compliqué à mettre en œuvre juridiquement à cause de parcelles sur le site dont nous ne sommes pas propriétaires », explique Olivier Ribaud, délégué régional de Saint-Gobain développement.

Christophe Nedelec crie, lui, au « prétexte grossier ». Ce naturaliste passionné, habitant de Gagny, avait conçu le projet du Montguichet avec l’Anca, une association écologiste de Neuilly-Plaisance. « Si ces parcelles de 200 m2 gênaient, on aurait pu déplacer le périmètre du sanctuaire », dit-il, persuadé que « Saint-Gobain veut conserver le site pour le valoriser plus tard. »

Prudents, les élus de Chelles « s’étonnent » de la décision de l’entreprise. « On est très déçus, et on espère que Saint-Gobain nous donnera ses raisons profondes… réagit Paul Athuil, adjoint (Verts) au maire de Chelles. Le site ne peut pas être construit, il est classé en zone naturelle sensible. » Mais les classements changent. A Gagny, le plan local d’urbanisme (PLU) est d’ailleurs en révision.

Selon un document de travail, réalisé en mars par un cabinet d’audit, « les abords urbanisés de la carrière est pourront être ouverts à l’aménagement afin d’accueillir environ 300 logements. » Le maire (UMP), Michel Teulet, assure pourtant qu’il n’a « pas l’intention d’urbaniser cette zone. Mais c’est vrai que l’Etat nous demande de densifier la ville. Un jour, il faudra faire un choix. » Celui de l’urbanisation pourrait devenir pressant, à l’horizon 2023 : dans le cadre du projet de supermétro du Grand Paris, deux nouvelles gares sont prévues dans le secteur, à Chelles et Clichy-Montfermeil. Cette ligne « rouge », reliant Le Bourget à La Défense, passerait juste en dessous du Montguichet.

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mardi 2 novembre 2010

27/10/2010 - Article du journal - La Marne - : Placoplâtre renonce à son projet de réserve naturelle.

CHELLES

Placoplâtre renonce à son projet de réserve naturelle

Coup de théâtre : alors que le projet de réserve naturelle sur la côte de Montguichet semblait lancé, l’exploitant de gypse, mécène de l’opération, a décidé de faire machine arrière, invoquant des contraintes juridiques pour le moins… mystérieuses.

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Adieu veaux, vaches, cochons, couvées ! Le projet de réserve naturelle sur la côte de Montguichet (cette ancienne carrière d’une centaine d’hectares qui appartient aujourd’hui à Placoplâtre) ne verra probablement jamais le jour. Si la nouvelle n’a pas été confirmée pour l’heure par la direction de l’exploitant de gypse, mécène de l’opération, elle ne fait plus aucun doute après l’envoi d’un e-mail à l’ensemble des associations concernées par le dossier. Si le mot « abandon » n’y est inscrit nulle part, il est clairement indiqué que la direction du groupe n’a pu obtenir « l’accord » de ses juristes sur un projet jugé finalement « trop compliqué à mettre en place » en raison de « la proximité des parcelles appartenant à des propriétaires extérieurs » et de « contraintes d’accès ».

La réponse, laconique, n’a pas manqué de faire bondir Christophe Nedelec, l’instigateur du projet : « Cette conclusion est une véritable insulte aux personnes qui se sont dévouées corps et âme depuis deux ans », déclare-t-il, amer. Le naturaliste, qui préside l’association de quartier des Abbesses, accuse ouvertement le groupe verrier d’utiliser de « faux prétextes » pour justifier l’arrêt du projet. « Comment deux parcelles de moins de 200 m2 chacune, boisées et inconstructibles, peuvent-elles représenter un obstacle à notre projet ? », s’interroge-t-il.

Quelle est la probabilité pour que les propriétaires attentent un procès à Saint-Gobain ? Nous parlons bien d’un projet de défense de préservation de l’environnement ! Comment pourrait-il être nuisible à des tiers détenteurs de parcelles à proximité ? Je ne comprends pas. Et pendant ce temps, Saint-Gobain autorise la chasse sur ces mêmes terrains, alors que des balles passent à cinquante mètres des maisons. Pourquoi cette pratique ne souffre-t-elle pas des mêmes contraintes juridiques ? », fulmine-t-il. L’enchaînement des événements, il est vrai, interpelle.

Dès l’année dernière, Placoplâtre avait validé le périmètre du projet (10 hectares) puis son enveloppe budgétaire (180 000 euros sur trois ans). Plusieurs assemblées élues avaient ensuite apporté leur soutien : la mairie de Chelles, par un vote, la communauté d’agglomération et même la Région, par une lettre de son président Jean-Paul Huchon. Les principales associations environnementales de la région avaient suivi. Ne manquait plus qu’à signer la convention de partenariat entre le mécène et ses partenaires : l’Anca, la plus importante association environnementale de l’est parisien, et l’Association de gestion et de valorisation de la réserve naturelle de Vaires, chargée d’animer le site.

Oui mais voilà, depuis plusieurs mois, la convention tardait à être signé. Que s’est-il passé pour que l’entreprise remette finalement en question son engagement ? Lundi, la direction de Placoplatre est malheureusement restée injoignable pour nous renseigner. En guise de lot de consolation, elle a d’ores et déjà proposé aux différentes associations de les aider à financer d’autres actions, « plus simples à mettre en œuvre » mais sur des terrains qui n’appartiennent pas au groupe. Pas certain que le deal satisfasse les intéressés…

L.F.

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samedi 25 septembre 2010

Gagny - Le nouveau Plan Local d'Urbanisme ou la nouvelle tentative d'urbaniser la carrière Saint-Pierre.

Le 25 mars 2009, Conseil d'Etat s'est prononcé en faveur de l'association Gagny Environnement et a confirmé l'annulation du Plan Local d'Urbanisme de la ville de Gagny.

Suite à cette annulation définitive, la municipalité de Gagny a "retravaillé" son Plan Local d'Urbanisme avec un cabinet spécialisé (So.R.E.P.A du groupe Verdi Ingénierie). Ce cabinet a réalisé conformément aux désirs de la mairie de Gagny un "projet d'aménagement et de développement durable".

Nous avons pris connaissance du contenu de ce projet (Document de travail V.2). Celui-ci spécifie, entre autres, les orientations spécifiques d'aménagement pour les anciennes carrières de Gagny dont la carrière Saint-Pierre.

Ainsi pour la carrière de l'Est, le projet propose les aménagements suivants :

De nos jours, la carrière de l'Est représente une vaste entité fermée, inaccessible du fait de l'insécurité liée à son ancienne activité de carrière. Le projet s'appuie en priorité sur la sécurisation du site (comblement des zones à risques). Ce dernier a pour vocation de rester en majeure partie en zone verte. Seuls les abords pourront être ouverts à l'urbanisation afin d'accueillir environ 300 logements (de part et d'autre du chemin de Meaux et au débouché de la rue Pablo Picasso) ainsi qu'un équipement sportif.

Voici la carte des aménagements proposés en 2010 :

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Afin de démontrer cette volonté très ancienne de la municipalité d'urbaniser la carrière Saint-Pierre, veuillez trouver ci-joint une carte des aménagements parue dans le Parisien en date du 08/02/2000 :

Extrait - Article du Parisien du 08/02/2000

L'avis des Abbesses de Gagny-Chelles sur ce projet :

Nous estimons que la Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique Floristique et Faunistique (ZNIEFF) de la carrière Saint-Pierre et des coteaux du Beauzet de Gagny-Chelles doit être préservée dans sa totalité et cela sans dénaturation ou autres aménagements. Un plan de gestion et de valorisation naturaliste adapté comme celui-ci proposé sur les coteaux du Beauzet à Chelles est privilégié.

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Il y a des hectares hors ZNIEFF dans la carrière Saint-Pierre sur lesquelles des activités humaines "dite de loisirs" peuvent éventuellement être discutées mais le respect de la naturalité du site doit rester un axe fondamental.

Nous sommes donc fermement opposé au projet d'aménagement de la carrière Saint-Pierre rédigé par le cabinet So.R.E.PA dans le cadre du nouveau Plan Local d'Urbanisme et cela pour les raisons principales suivantes :

  1. Ce projet d'urbanisation entame fortement la Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique Floristique et Faunistique. Il est donc question de la destruction de milieux naturels remarquables reconnus par la Direction Régionale de l'ENvironnement (DIREN).
  2. Ce projet s'attaque à l'un des plus hauts lieux de la biodiversité d'Ile de France.
  3. Ce projet menace et/ou détruit des espèces rares et ou protégées qui font parties du patrimoine naturel régional et national.
  4. Les nuisances induites par l'urbanisation mettent en péril la naturalité de la carrière Saint-Pierre dans son ensemble.
  5. De part l'altitude de la carrière Saint-Pierre, l'impact de l'urbanisation sur les paysages sera visible depuis toutes les communes avoisinantes de la vallée de la marne (Chelles, Champs sur Marne, Gournay sur Marne, Montfermeil, Noisy le grand, ect.).
  6. L'urbanisation est prévue sur des lieux aux aléas forts de mouvements de terrains (présence de galeries de première et seconde masse dont les relevés sont incomplets voir inconnus).
  7. L'urbanisation est prévue sous des lignes à hautes tensions. Le principe de précaution se doit d'être considéré pour de nouvelles constructions.

Pour bien comprendre les motivations de la municipalité de Gagny et notre opposition de toujours à l'urbanisation de la carrière Saint-Pierre : voici une sélection d'articles parus sur notre site ces dernières années :

vendredi 10 septembre 2010

Biomimétisme urbain : Le projet de parc dans la carrière Saint-Pierre présenté au Forum des associations : le 11 et 12/09/2010.

Biomimétisme et urbanité – Un parc naturel éducatif au cœur du Grand Paris.

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Vue générale

Ce projet "théorique" a été réalisé par Marion Montagné dans le cadre de l'obtention de son Diplôme d'Architecture Intérieure et Design (ESAG - supérieure de design, d'art graphique et d’architecture intérieur). Son diplôme a été obtenu brillamment avec la mention très bien.

Ce projet, localisé dans la ZNIEFF de la carrière Saint-Pierre de Gagny, sera (a été) présenté aux gabiniens, sur le stand de Gagny Environnement lors du forum des associations de la ville de Gagny en date du 11 et 12 septembre 2010.

Selon les propos de l'auteur :

Le projet propose de découvrir grâce à un parcours nature interactif toutes les richesses animales, végétales et même minérales d’un site situé en pleine banlieue parisienne: les anciennes carrières de gypse de Gagny. L’itinéraire nous emmène strate par strate, au cœur du monde naturel, du milieu arboricole au monde sous-terrain, pour passer de l’échelle macroscopique à l’échelle microscopique. Il est ponctué d’espaces d’observation ludiques permettant d’apprécier à la fois la faune, la flore et les paysages étonnants du site. Toute la réflexion est basée sur l’interprétation des modèles naturels : comment l’architecture peut-elle se fondre dans son environnement et devenir la base d’une vie animale et végétale ?

Voir le lien suivant pour plus de détails : http://www.marion-montagne.fr/projets/biomimetisme/

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Dans les arbres.

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Au sol.

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Sous sol.

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Le long des fronts de taille.

L'avis des Abbesses de Gagny-Chelles sur ce projet :

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  • La nature et les milieux naturels, ne sont pas des espaces verts au service de l'humain. La nature sauvage a surtout besoin d'être protégée de nous et quelque fois gérée pour la purger des excès et des déséquilibres induites par nos activités. La nature n'a besoin ni d'architectes, ni de paysagistes. Les milieux naturels n'ont pas besoin d'être embellie selon des concepts humains, il y a suffisamment d'espaces verts ou autres parcs communaux pour ce genre de travestissement du vivant (et cela de surcroit, dans notre région déjà si fortement urbanisée où les milieux naturels sont rares).
  • Ce projet propose des structures aériennes, souterraines, suspendus, encastrées et cela au sein même de milieux naturels fragiles comportant des espèces rares et ou menacées. Ces aménagements, même construit en matériaux "biodégradables ou recyclables", même en affirmant s'inspirer de la nature, sont contraires à la gestion des milieux naturels à laquelle nous aspirons. Ils sont une pure dénaturation de l'authenticité du site, nous osons même dire une atteinte flagrante à la naturalité du site. Les structures en parasols proposées sont mêmes particulièrement alarmantes. Nous sommes donc très réservés sur l'impact écologique de ce projet sur les biotopes de la carrière Saint-Pierre. Une question s'impose qu'apportent ces architectures à la nature ? La réponse est simple : moins que rien.
  • Même si celui-ci est théorique (des structures perchées sur des zones sujettes aux mouvements de terrains semblent peu envisageables), ce projet pose les bases d'un parc dont l'essence même du concept est contraire au respect de ce haut lieu de la biodiversité de l'Est Parisien. Ce n'est pas un projet au service de la nature ou naturaliste mais un projet d'Architecture dans une Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique Floristique et Faunistique de type 1. Ce projet n'est pas au service du site, il l'utilise, il l'exploite. Nous réalisons, sur ce secteur, chaque année, des visites naturalistes et nous n'avons aucunement besoin d'artifices et autres aménagements pour sensibiliser nos visiteurs. Ces aménagements sont donc nuisibles à la nature et possèdent un intérêt très limité voire inexistant pour le développement d'activités pédagogiques.

Pour résumer, nous estimons que la Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique Floristique et Faunistique de Gagny-Chelles doit être préservée dans sa totalité et cela sans dénaturation ou autres aménagements. Il y a des hectares hors ZNIEFF dans la carrière Saint-Pierre sur lesquelles des activités humaines "dite de loisirs" peuvent éventuellement être discutées mais le respect de la naturalité du site doit rester un axe fondamental.

Dans la mesure que ce projet est présenté aux gabiniens, nous nous devions de nous exprimer sur celui-ci.

samedi 29 mai 2010

Rappel : Balade naturaliste de la carrière de la côte du Beauzet à Chelles dimanche 30 Mai 2010 de 10 h à 12h.

Vous étiez nombreux à venir pour nos balades naturalistes du 15 et 16 mai dernier sur les coteaux du Beauzet (Chelles) et la carrière Saint-Pierre de Gagny.

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Balade dans la carrière de Gagny du 15/05/2010.

Pour rappel, nous comptons sur votre présence pour que notre prochaine visite soit également un succès.

Balade naturaliste de la carrière de la côte du Beauzet à Chelles est prévue le dimanche 30 Mai 2010 de 10 h à 12h.

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Rendez-vous pour la visite :

Dimanche 30 mai à 10h00 / Point de rendez-vous : Le croisement du Chemin du Beauzet et du Vieux Chemin de Paris à Chelles (77500).

mardi 4 mai 2010

Plan Local d'Urbanisme de Gagny : Concertation avec la population des Abbesses (Lundi 3 Mai 2010).

Dans le cadre de l'élaboration du nouveau Plan Local d'Urbanisme de Gagny, une réunion a été organisée par la municipalité afin de recueillir l'avis des habitants des Abbesses. Il convient de rappeler que l'ancien PLU a été annulé suite à un long combat juridique avec l'association Gagny Environnement. Certains de leurs représentants étaient présents dans la salle. Le quartier a eu l'honneur d'être le premier à être consulté.

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Les habitants du quartier au nombre d'une quarantaine ont su donner leurs avis à l'unanimité sur des points précis. En effet, ils n'ont pas hésité à s'exprimer à mains levés sur les sujets importants.

Ainsi les désirs forts suivants ont été exprimés par les habitants présents :

  1. La carrière Saint-Pierre et sa forte biodiversité (Zone Naturelle d'Intérêts Ecologiques Floristiques et Faunistique) doit être prise en compte dans le cadre de l'élaboration du PLU.
  2. Les habitants présents acceptent que les futures constructions dans le chemin d'accès aux Abbesses soit de type mixte (Entreprise / Habitation).
  3. Les habitants présents ont refusé en bloc la réouverture de l'ancien chemin de Paris ou de Meaux désirée par la commune de Chelles.
  4. Les habitants présents ont désiré que les commerces du quartier soient préservés et qu'un commerce de proximité type épicerie vienne se réinstaller dans le quartier.
  5. Les habitants présents ont exprimé le désir que le quartier conserve son côté "village" et pavillonnaire et que sa tranquillité soit préservée.

En périphérie du PLU, les habitant ont donné leurs avis sur les sujets suivants :

  1. Les habitants présents ont voulu montrer leur volonté que la réfection des voiries soit finalisée dans le quartier.
  2. Les conditions d'accès à l'internet ont été également discuté afin que le haut débit arrive enfin dans le quartier.
  3. Les nuisances sonores en provenance de la voie ferrée ont été également une des préoccupations des participants.

Dans l'ensemble, la réunion s'est bien déroulée, nous espérons que ces demandes seront prises en compte dans le cadre de l'élaboration du PLU.

L'association "Les Abbesses de Gagny-Chelles" participera également à la concertation et elle ira dans le sens des désirs exprimés par les habitations du quartier lors de cette réunion du Lundi 03 Mai 2010.

Pour les autres réunions de quartier, voici l'agenda prévu par la commune de Gagny :

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samedi 20 mars 2010

A noter dans vos agendas

-> Salon des Énergies et de l'Habitat Écologiques à Chelles

Les 26, 27 et 28 mars 2010, au centre culturel de Chelles, place des Martyrs de Châteaubriant . 77500 Chelles. Plus de 60 exposants, avec la construction d'une maison écologique, des conférences, des ateliers pour tous...

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Les Abbesses de Gagny-Chelles partagerons un stand avec l'association des "Riverains des bords de Marne" qui nous a cordialement invité à participer à cet évènement avec eux.

-> Conférence : Histoire du domaine du Chesnay et récits du quartier des Abbesses de Gagny-Chelles

Jean-Pierre THORETTON, Président de la Société Archéologique et Historique de Chelles, vous prie de bien vouloir assister à la prochaine réunion de notre association qui aura lieu

Vendredi 2 avril 2010 à 21 heures

Salle Albert CAILLOU

21 av. Albert Caillou à Chelles

Le café Gromoff

Cette conférence sera animée par un passionné de ce secteur. Nous irons donc à la découverte de l'histoire de ce quartier à cheval entre Chelles et Gagny : celle des Abbesses de Gagny-Chelles. La conférence commencera par l'histoire du Domaine de Chesnay autrefois attribué à Gournay sur Marne.

Les terres des Abbesses de Gagny-Chelles appartenaient à ce vaste domaine. Ce dernier s'étendait de Neuilly sur Marne à Chelles en passant par Gagny. Nous allons donc découvrir l'histoire de celui-ci avec ses personnages hauts en couleur jusqu'à son lotissement au début du vingtième siècle. Dans un second temps, la conférence va se concentrer sur l'histoire contemporaine du lotissement des Abbesses de Gagny-Chelles, de sa création jusqu'à la fin de années 60.

Cette histoire humaine des gens ordinaires au travers de souvenirs d'anciens et de photos de famille collectés avec soin pendant de longues années.

jeudi 25 février 2010

Eglise Orthodoxe des Abbesses : Programmes des Offices de Pâques 2010

L'église Saint Séraphim , l'inauguration du 01-11-1933

Programme des offices de Pâques 2010 :

  • Dimanche 7 Mars 2010 - 3ème du Grand Carême de la Croix : Liturgie à 10h30 en Slavon.
  • Dimanche 28 Mars 2010 - Entrée de N-S à Jérusalem - bénédiction des rameaux : Liturgie à 10h30 en Français.
  • Jeudi 1 Avril 2010 - Grand Jeudi, lecture des 12 évangiles de la passion : Matines à 18h30.
  • Vendredi 2 Avril 2010 - Grand Vendredi, Office de la Platchanitsa : Vêpres à 14h00.

Samedi 3 Avril 2010 - Sainte et lumineuse fête de Pâques à 22h00.

Vêpres pascales - procession - lithurgie - agapes.

mercredi 7 octobre 2009

07-10-2009 : Le journal La Marne donne la parole à notre président

Suite aux déclarations du représentant de Saint-Gobain développement concernant le projet, le journal La Marne a désiré recueillir l'avis officiel du Président des Abbesses de Gagny-Chelles. Ce dernier est également le représentant des Amis Naturalistes des Coteaux d'Avron sur ce projet.

Cliquez sur l'image pour agrandir :

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mardi 6 octobre 2009

Quand la télévision parle du projet Chellois de la côte Montguichet ou du Beauzet.

Le 29 Septembre dernier, le projet de préservation de la côte du Beauzet ou Montguichet de l'ANCA a eu l'honneur du Journal Tv de la Télévision Câblée et ADSL Canal Coquelicot.fr.

Malgré certaines inexactitudes sur la nature et l'état d'avancement du projet ainsi que des prises de vues pas très représentatives, cela démontre néanmoins l'engouement grandissant du projet auprès de la population locale et des environs.


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